Le problème de la rareté des ressources
Tous ces besoins, si divers, n’intéressent l’économiste que sous un seul aspect : la
sensation d’insatisfaction qui naît d’un besoin ressenti, quel qu’il soit, engendre-t-elle
ou non une activité, un travail destiné à l’effacer ? Le besoin doit donc être associé au
fait qu’un effort humain est exercé pour le combler, sinon il ne concerne pas
l’économiste.
H. Krier, J. Le Bourva Economie politique, Coll U. Armand Colin, 1968.
Tout problème économique découle d’un fait simple et incontournable :
l’impossibilité où nous sommes de satisfaire tous nos désirs. Nous vivons dans un
monde de rareté. L’économiste définit la rareté comme une situation où les besoins et
les désirs dépassent les ressources dont on dispose pour les satisfaire. Une fillette, qui
désire se procurer une cannette de boisson gazeuse à 0,75 dollar et une tablette de
chocolat à 0,5 dollar, ne possède qu’un dollar : elle est confrontée à la rareté. (…) Nos
besoins et nos désirs ne font pas que dépasser les ressources existantes : en fait, ils
sont illimités, face à des ressources qui, elles sont limitées et finies.
M. Parkin, L. Phaneuf, R. Bade, Introduction à la microéconomie moderne, Editions du
renouveau pédagogique, Montréal, 1992.
Expliquez la phrase soulignée.
Comment l’économiste définit-il la rareté ?
Pourquoi les ressources dont dispose l’homme sont-elles limitées ?
En résumé, que va étudier l’économiste ?