M a g a z i n e d e l’ O r g a n i s atio n Natio n a l e d e s S y n d i c at s d ’ I n fi r mie r s Li b é r a u x Horizon 2016, ensemble aujourd’hui pour réussir demain. Votez Onsil aux URPS À lire dans ce numéro p2 N° 161 Janvier 2016 Les méandres constitutionnels du feuilleton de la loi de santé p5 Le déploiement de la carte CPS aux remplaçantes p13 URPS Infirmiers : les élections sont reportées au 16 avril 2016. Pourquoi ? www.onsil.fr 4, rue Alaric II - 31000 Toulouse - Tél. 05 62 30 00 78 - Fax 05 61 22 70 30 - E-mail : [email protected] éditorial Engagement syndical : pourquoi faisons-nous ça ? Sommaire BSI : un « bouzin » obscur et abscons dont seule l’Onsil ne veut pas ! p2 Loi Santé : les méandres constitutionnels p3 du feuilleton législatif de la loi de santé PRADO : p3 Le ProgRamme d’Accompagnement au retour à DOmicile après hospitalisation Compte-rendu de la réunion sur l’ « Observatoire » à la FNEHAD p4 Les MAIA. Votre avis nous intéresse p4 Le déploiement de la carte CPS aux remplaçantes p5 Rapport de la Cour des comptes 2015 p6-7 URPS Infirmiers : les élections sont reportées au 16 avril 2016. Pourquoi ? p7 Cotation des IK : IK de Savoie, le combat de l’Onsil aux côtés des infirmières. p8 La série Acip / Aci Saison 2 épisode 6 le pitch ! p9 Du nouveau à l’Onsil Quelques informations pour l’année à venir p11 Responsable syndical Onsil : pour quoi faire ? p11 Beaucoup pourraient penser que nos actions sont dictées par la politique, la quête permanente de nouveaux adhérents, ou encore une campagne électorale qui se dessine à l’horizon. Ceux-là se trompent. Le moteur de notre motivation, l’énergie nécessaire à notre combat, ce sont chaque infirmière et chaque infirmier qui nous les apportent. Nous prenons quotidiennement la défense de tous nos collègues libéraux parce que nous sommes nous aussi des professionnels libéraux. Chacune des attaques dont ils sont victimes montre à quel point notre profession est en danger. Ce qui leur arrive peut arriver à chacun d’entre nous, à tout moment. À l’Onsil, nous exerçons exactement la même profession que nos 100 000 collègues libéraux : nous sommes sur le terrain tous les jours. Mais le fait d’être des syndicalistes nous fournit un avantage. Celui d’être à même d’activer les bons contacts, d’utiliser les bons arguments, de trouver les bons interlocuteurs. À la condition indispensable d’être un syndicat professionnel représentatif, seule organisation réellement entendue par nos autorités de tutelle. La création d’associations d’infirmières libérales est évidemment très intéressante car elle est la preuve de la solidarité et la détermination des infirmières. Ces associations n’ayant pas la représentativité nécessaire à l’engagement de discussions ou de négociations, le rapprochement avec un syndicat est le seul moyen qui permette de prolonger la lutte. Être syndiqué est bien le seul moyen de participer efficacement à la défense de notre profession. Et être défendue, notre profession va en avoir besoin cette année encore. Entre un BSI suicidaire (le remplaçant de la DSI) mis en expérimentation par la CNAM, une dévalorisation de la profession au sein du nouveau DPC, un oubli de l’infirmière libérale dans les soins palliatifs et la politique du « tout structure » du Gouvernement, 2016 sera une année assurément très agitée. La mobilisation doit rester entière. Nous devrons être unis pour combattre les effets délétères de la médiatisation erronée du rapport rédigé par une Cour des Comptes inhumaine dont les membres qui la composent sont une nouvelle preuve de la méconnaissance de notre profession et du domicile, ainsi que du mépris dont nous sommes l’objet. Aux attaques, nous répondrons solidarité. Au mépris, nous répondrons humanisme. Nous ne les laisserons pas enterrer notre profession. Patrick Experton, Président. Agenda Magazine de l’Organisation Nationale des Syndicats d’Infirmiers Libéraux N°161 - Janvier 2016 Directeur de la publication : Patrick Experton Rédactrice en chef : Isabelle Rios Comité de rédaction : tous les adhérents Rédaction et régie publicitaire : Onsil 4, rue Alaric II - 31000 Toulouse Tél. 05 62 30 00 78 - Fax 05 61 22 70 30 Mail : [email protected] - Web : www.onsil.fr Prix au numéro: 8 e Design graphique : www.junglecactus.fr Impression : Escourbiac Dépôt légal à parution N° ISSN : 2267-6066 Tous les textes cités dans le journal font l’objet d’un supplément électronique sur : www.onsil.fr DéCEMBRE 2015 2 - UNPS - 5èmes rencontres parlementaires Système de Santé 3 - FIFPL - Réunion Conseil de Gestion 7 - Réunion Réingénierie Aides-Soignants et Auxiliaires de Puériculture Ministre de la Santé 8 - CNAMTS - Réunion de Travail IDEL - 50 avenue Lemierre - Paris janvier 2016 7 - UNPS - Réunion ACIP - Groupe de Travail n° 9 14 - UNAPL - Commission des retraites et prévoyance - Paris 25 - Ministère de la Santé - Réunion PLMSS février 2016 17 - CNAMTS – Réunion du Comité Pilotage des Structures Pluri-Professionnelles 17 - PLMSS – Projet de loi de modernisation de notre système de santé N° 161 - Janvier 2016 zoom BSI Un « bouzin » obscur et abscons dont seule l’Onsil ne veut pas ! L’expérimentation va débuter prochainement. L e 8 décembre 2015 a eu lieu la dernière réunion relative au BSI, en présence des représentants de la CNAMTS et des quatre syndicats d’infirmières libérales. Le bilan et la synthèse sont dématérialisés sous la forme de documents A3 et A4. La synthèse qui va être envoyée aux médecins est un format A4. Ces derniers n’ont pas encore donné leur avis. La CNAMTS et les trois syndicats signataires espèrent que cela leur conviendra et qu’ils feront un retour positif. Mais pas l’Onsil, qui est contre cette version du BSI et ne l’a pas votée. Selon la CNAMTS et les trois syndicats, c’est un bon travail, car ils sont arrivés à dématérialiser la DSI. L’Onsil a signalé que le but était surtout une simplification, et qu’on en est bien loin. Mais pour eux, dématérialiser signifie simplifier. L’Onsil a alors posé la question du contrôle : si demain l’infirmière libérale fait ce bilan et l’envoie, puis est contrôlée et qu’il ressorte qu’elle ne passe pas 1/2 heure au chevet du patient, peut-il y avoir demande d’indu ? La réponse est claire : « Oui, bien, sur, rien n’est changé ». L’Onsil a ensuite demandé à quoi va servir ce BSI et la réponse de la CNAMTS est encore une fois claire : « À apporter des arguments contre la notion de temps passé dans le cadre des négociations conventionnelles en 2017 ; vous prouverez ainsi ce que vous faites réellement. » Mais, selon certains représentants de la Caisse, « Ceci est toutefois loin d’être acquis ; ne préjugez de rien quand même ». La 1ère étude expérimentale du BSI aura lieu dans le courant du 1er semestre 2016 avec pour cible des infirmiers et des médecins. Le but sera que les infirmières ciblées (de 20 à 30) disent ce qu’elles pensent de la lisibilité de cette grille d’évaluation, sur le fond et la forme. Leurs remarques seront notées, détaillées, pour produire alors une grille plus adaptée aux attentes recueillies, afin de la faire expérimenter par un plus grand nombre. L’Onsil a signalé que 20 ou 30 infirmières sur une population de 84000 c’est peu ; 2 les responsables de la CNAMTS ont prétendu qu’au bout de dix ou onze personnes testées, ce sont les mêmes réflexions qui reviennent. Les retours se feront en faceà-face : quelqu’un rencontrera les infirmières sélectionnées, puis également les médecins pour leur poser la question de l’utilité de cet outil. Quatre zones et cinq infirmières par zone seront sélectionnées, certaines faisant beaucoup de DSI et d’autres n’en faisant pas beaucoup. La question principale posée ne sera pas : « Est-ce que cela va vous apporter quelque chose ? » mais simplement « Est-ce que cela vous plaît, est-ce assez simplifié, que faut-il rajouter ? ». C’est donc la forme qui intéresse la CNAMTS et non pas le fond. À la suite de ce processus, un nouveau document BSI sera établi et une seconde expérimentation aura lieu du second semestre 2016 jusqu’à fin 2017. Cette fois, ce sera une mise en situation, à remplir pour des patients. Les infirmières rempliront ces BSI, qui seront envoyés et examinés. Il nous a été précisé que le but était de savoir qui fait quoi. On définit une méthodologie, des territoires et le BSI pourra être soumis à validation par l’HAS, laquelle, selon la CNAMTS, ne devrait pas avoir grand-chose à redire et ne devrait donc pas prendre trop de temps, étant donné qu’il n’y aura rien de particulièrement nouveau dans la démarche. Espérons que le compte-rendu de l’expérimentation sera prêt avant l’ouverture des négociations conventionnelles pour avoir une possibilité de négocier sur ce thème ! La CNAMTS devrait revoir les syndicats vers la fin de la première expérimentation pour affiner la méthodologie, les territoires et le nombre d’infirmières testées, et pour définir comment se passera la seconde expérimentation. L’Onsil a insisté sur le fait qu’elle n’est pas du tout d’accord avec ce travail, la CNAMTS sachant déjà tout ce que les infirmières font depuis l’enquête sur le contenu des AIS ! Un grand silence de tous a ponctué cette réflexion... Enfin l’Onsil a interpelé la CNAMTS sur la légalité des formations de certaines sociétés sur le BSI qui n’est pas encore validé. La Caisse a répondu que le DPC le permettait, et que bien que ce n’était pas de son ressort, elle demanderait une réponse officielle à l’OGDPC afin que des gardefous soient posés. L’Onsil a interrogé directement l’OGDPC et attend la réponse. Formations BSI. Attention ! Des formations sur le BSI sont proposées sur toute la France par diverses sociétés de formation. Pourtant, le BSI n’est pas encore validé par la Caisse nationale d’assurance maladie (et encore moins par l’Onsil) et n’est donc pas inscrit dans la convention et ne le sera peut-être même jamais ! Ne perdez pas de temps pour rien, en tous les cas pour vous... Le BSI doit être expérimenté dans toute la France jusqu’à fin 2017 et ne sera pas accepté par l’Onsil si la notion de temps passé à réaliser les AIS n’est pas abolie de la NGAP. Indirectement, ces formations vont servir à influencer les infirmières libérales qui feront les expérimentations pour qu’il ne soit pas dit que ce document est complexe ou n’apporte rien. Encore pire, cela va permettre à l’Assurance maladie de dire si l’infirmière réalise de l’aide ou du soin et donc de pouvoir refuser des AIS. Si vous souhaitez la mise en place de la consultation infirmière, prônée par l’Onsil depuis toujours et non un flicage de votre activité : boycottez ces formations ! Faites passer le message autour de vous. N° 161 - Janvier 2016 actualité Loi Santé Les méandres constitutionnels du feuilleton législatif de la loi de santé Après une loi votée en accéléré, des décrets d’application à venir, un nouveau combat à mener D epuis mars 2015 l’Onsil n’a cessé de demander l’abrogation de la loi de modernisation de notre système de santé. Nous avons partout publié notre argumentaire, newsletters, site, réseaux sociaux, communiqué de presse, etc. Nous n’y reviendrons donc pas aujourd’hui. Le 17 décembre dernier, la loi dite de santé est passée, malgré toute la mobilisation qu’elle a soulevée contre elle, malgré l’état d’urgence qui a empêché les manifestations prévues de se tenir mais pas l’Assemblée nationale et le Sénat de se réunir. Elle a été votée au terme d’un processus législatif de presque quinze mois, quelque peu raccourci par diverses entorses constitutionnelles bien utilisées, en une heure et dans une Assemblée quasi-vide ! Parce que notre rôle est aussi de vous éclairer sur ces notions juridiques qui impactent votre vie professionnelle et personnelle, nous allons rapidement vous les expliquer. Le projet de loi a été présenté en Conseil des ministres le 15 octobre 2014 par Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, la procédure dite « accélérée » a été engagée le 16 mars 2015. En quoi cela consiste-t-il ? Depuis le 23 juillet 2008, une révision de notre Constitution prévoit un délai minimal de six semaines entre le dépôt d’un texte et sa discussion en séance. Ces délais ne s’appliquent pas pour les projets de loi de finances, de financement de la sécurité sociale ou les projets de loi relatifs aux états de crise, mais ils ne s’appliquent pas non plus lorsque le Gouvernement a décidé d’engager la procédure accélérée, et si la Conférence hebdomadaire des Présidents ne s’y est pas opposée ! Ensuite, le projet initial a été adopté en première lecture, avec modifications, par l’Assemblée nationale le 14 avril 2015 et en première lecture avec modifications par le Sénat le 6 octobre 2015. Ces modifications successives et le fait que le projet de loi n’ait pas été adopté dans les mêmes termes par les deux assemblées, ont entraîné la saisine de la commission mixte paritaire, comme le prévoit la Constitution. Réunie le 27 octobre 2015, la commission mixte paritaire a constaté ne pouvoir parvenir à élaborer un texte commun sur les dispositions restant en discussion du projet de loi relatif à la santé. Il a ensuite été adopté en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale le 1er décembre 2015. Réunie à nouveau le 9 décembre 2015, la commission n’a toujours pas adopté de texte, en conséquence, comme le prévoit la Constitution, la discussion n’a donc porté en séance que sur le texte du projet de loi de l’Assemblée qui a toujours le dernier mot. Le 14 décembre 2015, le Sénat a adopté la question préalable et, en conséquence, n’a pas adopté le projet de loi en nouvelle lecture. La Question préalable est une motion de procédure parlementaire qui a pour objet de faire décider qu’il n’y a pas lieu à délibérer sur le projet de texte présenté (texte non opportun ou contraire à la Constitution). Si la question préalable est adoptée, le texte est rejeté. Enfin le 17 décembre dernier, le texte a donc été adopté en catimini et dans une Assemblée quasi vide, à main levée, avec un temps de parole réduit à cinq minutes, le vote solennel demandé par certains députés, ayant été refusé... Le vote solennel est un type de scrutin qui émane d’une décision de la Conférence des présidents qui, entre autres, reporte le scrutin à un jour et à une heure les plus favorables à la participation des députés. Les députés de l’opposition ont annoncé le dépôt d’un recours devant le Conseil constitutionnel. Les sages ont un mois pour remettre leur avis. Mais le combat n’est pas encore terminé car les décrets d’application sont en cours de préparation. L’Onsil en tant que syndicat représentatif a déjà reçu les propositions de textes et va être consultée pour en discuter. L’Onsil mènera le combat jusqu’au bout pour essayer de faire amender ces textes et, plus que jamais, nous aurons besoin de tout le soutien de la profession, de nos adhérents, pour peser plus de poidslourd dans la balance des négociations que ce que l’on veut bien lui accorder. Isabelle Escloupié-Rios, Directrice. PRADO : Le ProgRamme d’Accompagnement au retour à DOmicile après hospitalisation Au vu des résultats des PRADO, l’Onsil constate et se félicite du fait que lorsqu’il est possible de rémunérer les infirmières pour qu’elles réalisent le suivi des patients chroniques et des sorties d’hospitalisation, on diminue notablement les ré-hospitalisations évitables, certains passages en structures lourdes et coûteuses, les consultations de spécialistes inutiles et nombre de décès. Reconnaissance du rôle de propre de l’infirmière, suivi des patients, éducation : c’est le jackpot pour tous, gagnants-gagnants patients/infirmières/coûts ! 3 N° 161 - Janvier 2016 actualité Retour Compte-rendu de la réunion sur l’ « Observatoire » à la FNEHAD On avance. L’ Onsil a participé à la réunion du 14 octobre 2015, réunissant l’Onsil, le SNIIL et la FNEHAD. La FNEHAD nous a présenté les résultats d’une enquête menée auprès de leurs adhérents par rapport à l’application de la nouvelle convention : sur l’ensemble des adhérents à la FNEHAD, seulement 17 l’HAD avaient mis en pratique la nouvelle convention. Sur ces réponses, 11 HAD maintiennent de très bonnes relations avec les libéraux, mais 6 présentent des relations dégradées depuis. Le reste des adhérents est dans l’attente de la signature de la convention, ne voulant pas avoir à changer de mode de paiement en cours de route. Pour faire remonter les litiges à l’obser- vatoire, une procédure va être mise en place : un masque de saisie à joindre aux plans de soins, lettre de mission et convention signés par l’infirmière libérale. En cas de litige, cette dernière dépose sa plainte au syndicat en lui remettant le masque de saisie et fait ensuite remonter à l’observatoire le dossier complet. Les participants à cette réunion ont étudié le cas d’un infirmier présentant des facturations de plus de 300 euros/jour pour un patient multi-perfusé. Après examen, il a été reconnu qu’il n’y avait ni tricherie ni sur-cotation. La facture a donc été réglée. Un responsable de la FNEHAD a reconnu avoir rencontré deux cas similaires et avoir payé l’infirmier libéral, n’ayant re- levé aucun problème de cotation. Après cette discussion, le paragraphe qui instituait les 120 euros de « plafond » sera enlevé de la future convention. La dégressivité de cotation des actes sera maintenue dans le cadre de la NGAP avec application de l’article 11B. Elle s’appliquera aussi pour les actes « nomenclaturés HAD » (pose de bas de contention, collyres, etc.). La nouvelle convention verra le jour après les élections URPS, en espérant que le climat soit un peu plus détendu entre les syndicats. Conclusion : des satisfactions sur les dossiers défendus ! Amador Perez, Vice-président, Miren Saliou, adhérente. Les MAIA. Votre avis nous intéresse Les MAIA, c’est quoi ce truc se disent certains ? D’autres disent : ah oui les MAIA ! Super ! Heureusement que cela existe. Et enfin quelques-uns disent que c’est un dispositif qui ne sert à rien pour ceux qui ne connaissent pas. Une MAIA n’est pas une structure mais une Méthode d’Action pour l’Intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’Autonomie. C’est une méthode au service du décloisonnement des acteurs de l’aide et du soin pour les personnes âgées de plus de 60 ans. Les résultats attendus par la CNSA (Caisse Nationale pour la Solidarité et l’autonomie), qui finance 300 MAIA sur le territoire à hauteur de 100 millions d’euros, sont : • d’éviter les ruptures de continuité dans les interventions et les réponses fragmentées, • de réduire les doublons en matière d’évaluation des personnes, • d’apporter une qualité de réponse en : -créant un partenariat co-responsable d’offres de soins et d’aides sur un territoire, - optimisant des ressources et rationalisant des moyens, - simplifiant et facilitant le parcours des personnes âgées en perte d’autonomie et leurs aidants, - fluidifiant des parcours et favorisant le maintien à domicile, 4 -promouvant un parcours individuel, flexible, adapté aux changements des situations des personnes âgées en situation complexe. QUESTIONS : • Connaissez-vous les MAIA : m oui m non • Si oui : comment ? / pourquoi ? • Avez eu recours au MAIA : m oui m non Si oui, avez-vous été en relation avec le gestionnaire de cas ? Si oui, jugez-vous utile son action dans l’oganisation du parcours de santé • Si oui : êtes-vous satisfait des services rendus : pourquoi m oui m non Merci de nous renvoyer vos réponses, l’Onsil les remettra alors aux responsables de la CNSA l’évaluation des MAIA faites par les infirmières de terrain ! Merci à vous. N° 161 - Janvier 2016 NTIC Carte CPS Le déploiement de la carte CPS aux remplaçantes La fin des contentieux et d’une situation injuste ? Les premiers pas vers un vrai statut ? Sur la forme : Sur le fond : L’ASIP Santé est théoriquement en capacité de délivrer ces CPS remplaçantes depuis le 3 décembre 2015, mais il faudra attendre le début de cette année 2016 pour que tout soit opérationnel du côté de l’Assurance maladie et du côté des logiciels. Pour information, les CPS remplaçantes ne seront effectivement utilisables qu’avec un logiciel SESAM-Vitale version 1.40 addendum 7. Le déploiement de l’addendum 7 chez les professionnels de santé se fera progressivement et de manière différente selon la stratégie commerciale de chaque éditeur informatique. À ce jour, deux éditeurs sont agréés addendum 7 et trois autres sont en cours d’agrément. La liste des éditeurs de logiciels agréés addendum 7 est disponible sur le site du CNDA : https://www. cnda-vitale.fr/ (voir accès rapide logiciels agréés 1.40) Mais alors, pourrez-vous facturer en votre nom ? Pas tout à fait et c’est là que le bât blesse encore. C’est aussi pour cela que le déploiement sur le terrain est plus long à démarrer, et la multiplicité des demandes de cartes risque d’augmenter les délais. Pour obtenir votre carte CPS, vous devez déclarer votre activité libérale et effectuer la demande de carte auprès de la délégation territoriale de l’ARS qui vous fera signer un formulaire. Si vous êtes déjà déclarée, certaines CPAM peuvent aussi vous fournir le formulaire. Une fois que vous et l’ARS l’aurez signé, ce formulaire sera envoyé à l’ASIP Santé qui vous adressera, une fois les données reçues de l’Assurance Maladie, votre carte CPS à votre adresse de correspondance renseignée sur le formulaire. Pour des raisons de sécurité, lors de l’émission de la première carte CPS, les codes (code utilisateur et code de déblocage) seront envoyés par courrier séparé avec remise contre signature, 24 heures après la carte. L’Onsil va continuer à travailler pour que le cahier des charges évolue, car à ce jour l’Assurance Maladie n’a prévu que la possibilité pour la remplaçante d’être identifiée sur l’ordinateur de la titulaire, au travers d’une session de remplacement ouverte dans son logiciel, mentionnant dates de début et de fin du remplacement, qui lui permettra d’être identifiée comme exécutante des soins. Elle pourra réaliser les facturations sur l’ordinateur de sa collègue remplacée, certifier les factures au domicile de chaque patient. Elle connaitra ainsi immédiatement les montants des honoraires qu’elle devra percevoir. Chaque éditeur de logiciel doit mettre au point une procédure conforme au cahier des charges afin que les factures soient déchargées dans l’ordinateur, regroupées par lot et expédiées en télétransmission aux différentes caisses et mutuelles. Fini les feuilles papier ! Fini les paiements au bout de délais interminables ! Les délais conventionnels de la télétransmission sécurisée seront appliqués, à savoir cinq jours. Ce processus hautement sécurisé donnera de plus la possibilité aux remplaçantes d’accéder enfin au dossier infirmier des patients, un grand progrès pour tous, soignants et soignés ! Voici encore un combat de longue haleine mené par le syndicat pour la profession. à suivre … formation continue OGDPC ou FIF PL ? Les deux mon Général Le Développement Personnel Continu (DPC) est une obligation annuelle de participer à une formation agréée par l’OGDPC (Organisme de Gestion du DPC). Il suffit de s’inscrire sur le site de l’OGDPC et d’y choisir la formation que l’on souhaite suivre. L’infirmière dispose d’un budget de 1065 euros par an dont 472,52 euros d’indemnisation pour perte de ressource. Le Fonds Interprofessionnel de Formation des Professionnels Libéraux (FIF PL) finance des formations à titre individuel ou collectif, des diplômes universitaires… à hauteur de 1750 euros par an, pour une cotisation de 91 euros par an. Vous pouvez en outre bénéficier d’un crédit d’impôts sur les sommes engagées pour ses formations. La gestion du FIF PL est paritaire, vos représentants sont à votre disposition pour répondre à vos questions ou suggestions. 5 N° 161 - Janvier 2016 actualité Cour des comptes Rapport de la Cour des comptes 2015 Les infirmières libérales ont pansé sans penser ? D epuis sa sortie le 15 septembre 2015, ce rapport annuel sur la sécurité sociale n’a cessé de mettre le feu aux poudres partout où il en a été question et d’émouvoir notamment la profession d’infirmière libérale. Pour les magistrats de la rue Cambon, en effet, les actes infirmiers coûtent trop cher et ils préconisent la mise en œuvre «sans délai» d’un «plan d’action complet» pour remédier à l’envolée de leurs remboursements. Le chapitre IX de ce rapport est consacré à près de 104 000 infirmières. On y reconnaît que les paramédicaux libéraux jouent un rôle essentiel en matière de prévention, de traitement et d’accompagnement des patients, qui est appelé à croître à la mesure de la priorité donnée aux soins ambulatoires et des modes de prise en charge de la dépendance qui seront privilégiés. Mais c’est cette projection de croissance accélérée des dépenses correspondantes qui les inquiète : entre 2000 et 2014, les remboursements d’actes d’infirmiers libéraux sont passés de 2,4 à 6,3 milliards d’euros (+7,3% par an en moyenne). Dans sa conclusion, la Cour préconise trois axes qui doivent tourner tant autour des médecins prescripteurs que des auxiliaires médicaux dispensateurs des soins : - construire une véritable gestion du risque, quasi inexistante aujourd’hui, en intégrant à la fois prescripteurs et dispensateurs de soins pour être efficace et en s’appuyant sur des contrôles très substantiellement renforcés dont les constats de la Cour sur l’étendue des anomalies et des fraudes mettent en évidence l’absolue nécessité ; - réorienter l’offre de soins au service des patients, en mettant un coup d’arrêt à la progression du nombre de professionnels, par la réduction et le redéploiement géographique des entrées en formation et en mettant en œuvre un conventionnement sélectif très renforcé dans les zones les plus denses afin de réduire les inégalités territoriales d’implantation ; 6 - réguler globalement la dépense, par la mise en place de forfaits pour certains types de prise en charge et par la fixation d’objectifs quantifiés d’évolution de la dépense pour les actes hors forfait, assortis de mécanismes de responsabilisation des prescripteurs et des dispensateurs de soins afin d’en assurer le respect. La Cour conclut que ce phénomène d’augmentations ne découle pas uniquement, voire principalement, des facteurs objectifs que constituent le vieillissement de la population et le développement des maladies chroniques, mais est entretenue par celle de la démographie des professions concernées. Elle pointe le fait que la procédure de détermination des quotas d’étudiants formés ne prend pas en compte les enjeux de régulation des effectifs libéraux, en particulier dans les zones sur-dotées en professionnels. Elle estime aussi que les dispositifs de régulation démographique mis en place dans les conventions des infirmiers n’ont eu qu’une incidence très limitée sur la localisation des installations et que les mesures incitatives ont eu un fort effet d’aubaine pour les professionnels déjà présents dans les zones sous-dotées. Si l’augmentation du nombre d’actes est la cause première de la progression des dépenses, les auteurs soulignent aussi l’impact «significatif» de «l’effet prix», c’est-à-dire les revalorisations qui ont été actées dans le cadre conventionnel entre les syndicats et l’assurance maladie. La Cour considère que l’évolution des dépenses liées à notre profession, comme à celle des kinésithérapeutes, ne fait l’objet d’aucune action réelle de maîtrise, et est même subie avec une forme de résignation de la part de ceux qui ont la responsabilité de la réguler, alors même qu’elle est de moins en moins soutenable. Les magistrats prônent un plan prenant en compte, en particulier, «les enjeux de régulation des professions médicales, dont la localisation géographique et les pres- criptions conditionnent pour une grande part l’activité des infirmiers (et des masseurs-kinésithérapeutes)». Elle recommande les mesures suivantes : - réformer la procédure de fixation des quotas d’entrée en formation ; - étendre et durcir la procédure de conventionnement sélectif dans les zones sur-dotées (ce système a été censuré par le Conseil d’Etat pour les kinésithérapeutes en 2014 car la loi n’habilite pas les partenaires conventionnels à négocier en ce sens) ; - moduler la prise en charge des cotisations sociales des professionnels par l’assurance maladie selon le lieu d’installation ; - analyser les déterminants de la dépense ; - rénover la nomenclature des actes professionnels ; - déployer des actions de maîtrise médicalisée en direction à la fois des médecins prescripteurs et des auxiliaires médicaux ; - renforcer les contrôles des caisses d’assurance maladie et sanctionner davantage les pratiques fautives ; - définir des objectifs quantifiés d’évolution des dépenses d’auxiliaires médicaux, dont la réalisation serait «étroitement pilotée par l’Etat et par l’assurance maladie» ; - réformer les modalités de rémunération, définir des forfaits par patient pour la prise en charge de certains types de pathologies ; - instaurer une enveloppe de prescriptions par médecin en fonction des caractéristiques de sa patientèle et assortie de mécanismes de responsabilisation des prescripteurs et des dispensateurs de soins. Dans sa réponse à la Cour, annexée au rapport, le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts), Nicolas Revel, récuse une grande partie des observations des magistrats. Il fait par exemple valoir que la Cnamts analyse les raisons de l’augmentation de la dépense de paramédicaux libéraux (le rapport « charges et produits » 2014 contient «un chapitre entier» sur les soins N° 161 - Janvier 2016 infirmiers) et que l’Assurance maladie mène déjà des actions sur la pertinence des actes. De plus, des travaux ont «été engagés par l’Assurance maladie, en partenariat avec les syndicats infirmiers, sur la refonte de la démarche en soins infirmiers (DSI, établie entre le médecin et l’infirmier pour fixer la durée et la fréquence de certaines séances de soins) afin de la rendre plus cohérente avec l’intervention actuelle des infirmiers auprès des personnes âgées dépendantes ». D’autres travaux visant à mettre en place une nomenclature descriptive et permettant de retracer de manière affinée les actes réalisés et facturés par les masseurs-kinésithérapeutes sont aujourd’hui en cour d’étude et ce même travail doit également être réalisé pour les infirmières dans un second temps. Des travaux ont été engagés par l’Assurance maladie, en partenariat avec les syndicats infirmiers, sur la refonte de la démarche en soins infirmiers afin de la rendre plus cohérente avec l’intervention actuelle des infirmiers auprès des personnes âgées dépendantes Le rapport défend également l’activité de contrôle et de sanction des fraudes menée par les caisses. Il se montre très sceptique vis-à-vis des recommandations de la Cour, jugeant difficilement envisageable de mettre en place une enveloppe globale limitative inspirée de l’Allemagne compte tenu des principes d’organisation qui fondent notre système de santé. De plus, l’approche française ne semble pas moins efficace que celle des Allemands, répond-il aux magistrats. Il avertit par ailleurs que la définition d’enveloppes de soins d’auxiliaires médicaux par prescripteur, manifestant la sujétion aux médecins et autres prescripteurs des professions « prescrites » aux médecins et autres prescripteurs, est difficile à concilier avec les objectifs du virage ambulatoire et avec un climat propice à la coordination interprofessionnelle et à la coordination des soins, qui sont actuellement poursuivis. En revanche, la Cnamts rejoint la Cour sur l’intérêt que pourrait avoir la mise en place de forfaits par patient pour la prise en charge de certaines pathologies, y compris dans le champ des auxiliaires médicaux. La première réflexion suscitée par la lec- ture de ce rapport est qu’il a été rédigé par des personnes probablement très compétentes dans leur domaine, mais totalement déconnectées de la réalité du terrain. Comment ne pas comprendre, en voyant le nombre total d’infirmières en France (salariées et libérales), que le soin infirmier est le premier besoin des personnes malades. Ces dernières restant de moins en moins longtemps hospitalisées pour des raisons de tarification et de rentabilité des établissements, la Cour des comptes pense-t-elle que les sorties précoces à domicile rendent les cicatrisations plus rapides ? S’imagine-t-elle que les interventions réalisées en ambulatoire aujourd’hui ne nécessitent aucun soin infirmier à domicile ? Nos aînés, déjà maltraités pour certains par des pensions de retraite indécentes, devraient-ils renoncer aux soins infirmiers parce qu’ils coûtent trop cher ? Nous invitons les rédacteurs de ce rapport à nous suivre dans nos tournées afin de mieux comprendre le domicile. Comment les médias qui ont largement repris certaines conclusions de ce rapport (les plus défavorables pour nous, bien entendu) ne se sont-ils pas offusqués du revenu moyen d’une infirmière libérale à 42000 euros ? La comparaison avec les 30000 euros d’une infirmière hospitalière est-elle choquante, alors que nous travaillons largement deux fois plus d’heures par semaine ? Nous n’avons entendu aucun commentaire sur le misérable tarif horaire qui rémunère notre activité. Mettre en avant quelques dossiers de fraude enrubannés par l’Assurance maladie est bien plus porteur d’audimat. Tout ceci semble bien être commandé et n’avoir qu’un seul but : nous voir disparaître à plus ou moins court terme. Seul point positif : la refonte de la NGAP suggérée par la Cour des comptes. Mais cela, l’Onsil le réclame ardemment depuis de nombreuses années. Conclusion : notre survie sera l’enjeu des prochaines négociations conventionnelles. Nous ne laisserons pas brader la profession. Isabelle Escloupié-Rios, Directrice. URPS Infirmiers : les élections sont reportées au 11 avril 2016 Pourquoi ? Selon la raison invoquée par le Ministère de la santé, c’est pour permettre aux infirmières libérales non encore inscrites à l’Ordre de pouvoir le faire, afin de pouvoir être candidates ou électrices. Pourquoi moi, infirmière conventionnée, réglant ma CURPS (Contribution Aux Urps), je ne pourrais pas être candidate ou électrice aux élections ? Simplement parce que je ne suis pas inscrite à l’Ordre ? Je perds mes droits civiques ? Alors demain je ne pourrai pas me présenter aux élections du conseil municipal, ni l’élire, car je pêche sans permis ou parce que je n’ai plus mon permis de conduire ? Je voudrais que l’on m’explique ! Personnellement, je pense que la vraie raison est qu’un syndicat pro-ordre et pro-loi de santé n’était pas prêt pour gagner ces élections. Mauvaise politique et rejet de la profession lui interdisaient de prétendre à un bon score, et ce report lui permet de rectifier son tir en changeant ses prises de position... Il est triste de voir que nous sommes revenus au temps où « la raison du plus fort est toujours la meilleure ». Pour que tout cela cesse, votez et faites voter Onsil lors des élections aux URPS. Signé : l’infirmière x, qui exerce dans un pays qu’elle veut libre. 7 N° 161 - Janvier 2016 victoire Cotation des IK IK de Savoie, le combat de l’Onsil aux côtés des infirmières. Historique d’une bataille gagnée ensemble ! 1 5 Décembre 2015, des infirmières non adhérentes de Savoie nous font remonter au travers d’un appel téléphonique un grave conflit avec leur Caisse concernant une modification unilatérale de cotation des IK. Une déléguée CPAM s’était rendue dans tous les cabinets infirmiers pour « rappeler les bonnes pratiques de la nomenclature » et avait distribué un livret expliquant une nouvelle façon de coter les IK , où la notion d’horo-kilomètres avait disparue, au profit de celle de kilomètres réels, affirmant donc qu’il était désormais interdit de les facturer pour certains patients, faisant même peur aux infirmières en précisant que si elles n’appliquaient pas cette directive, elles subiraient un contrôle sur toute leur activité sur les trois années précédentes. nos moyens étaient dès lors mis gracieusement à leur disposition. Rompant avec des années de pratique, au risque de mettre en péril leur survie économique dans un secteur où les conditions climatiques et géographiques obligeaient les infirmières à passer quasiment 1/3 de leur temps en voiture, temps pendant lequel elles ne pouvaient effectuer de soins, cette nouvelle méthode imposée unilatéralement qui ne s’appuyait de plus sur aucun texte légal. Le 15 janvier, Mme Maylié envoyait un dernier mail, informant M. Revel de la décision de ces infirmières, se sentant réellement en détresse et si mal considérées qu’aucune réponse ne leur était apportée de fixer la date de fermeture totale de leurs cabinets au 28 janvier. Au début, c’étaient 42 infirmières regroupées en « collectif montagne » (Tarentaise, Haute Tarentaise) qui avaient décidé à l’unanimité une fermeture totale et simultanée de leurs cabinets faute de réponse. L’Onsil les a immédiatement et totalement soutenues, en la personne de sa Vice-présidente, Mme Elisabeth Maylié, saisissant dès le 17 décembre 2016 M. Nicolas Revel, Directeur général de la CNAMTS et de l’UNCAM par un courrier qui lui a été directement remis lors d’une réunion à laquelle il participait avec elle. Notre avocat-conseil Maître Michel Grillat, notre Directrice Isabelle Rios et tous 8 Notre Président national, Patrick Experton, qui a coordonnée les actions et l’antenne régionale Onsil Rhône Alpes faisant le lien, se relayaient auprès de Michel Grillat et les interlocutrices du collectif pour déployer tous les arguments possibles. Devant le mutisme de la Caisse, le 7 janvier 2016 un mail de relance était envoyé par Mme Maylié à M. Revel. Le 8 janvier 2016, un communiqué de presse était posté à tout notre carnet d’adresse et publié sur notre site et nos réseaux sociaux et c’était désormais plus de cent infirmières qui étaient prêtes à l’arrêt des soins ! Cette fois la réaction de M. Revel ne se fit plus attendre il répondait par retour de mail qu’il n’avait pas pour habitude de laisser sans réponse les demandes de ce type « dont vous m’aviez saisi directement de surcroît » et qu’il reviendrait vers nous très prochainement … Enfin, le 20 janvier se tenait un rendez-vous à l’ARS de Chambéry, au cours duquel notre avocat-conseil, Maître Michel Grillat, plaidant avec le succès qu’on lui connait, a contesté la réinterprétation unilatérale de la NGAP par la caisse, invoqué une nécessaire refonte de cette NGAP obsolète, expliqué les conséquences en terme de désert médical d’une éventuelle fermeture économique des cabinets concernés et obtenu l’affirmation qu’il n’y aurait pas de contrôles au niveau de la CPAM sur les indem- nités horokilométriques tant que des directives nationales n’auraient pas été données. En conclusion c’est une grande bataille de gagnée grâce à la solidarité des infirmières de Savoie et surtout l’intervention déterminante de l’Onsil de façon désintéressée. Aujourd’hui ces infirmières peuvent continuer à facturer leurs indemnités horokilométriques comme elles l’ont toujours fait ! Mais attention, la guerre elle n’est pas gagnée ! En effet, au-delà d’obtenir une confirmation écrite de la caisse de Savoie, il faut surveiller de près les Dispositions Générales de la NGAP que M. Revel vient de modifier en quelques jours pour les PRADOs, sans négociation particulière, et être armés pour les prochaines négociations conventionnelles qui vont s’ouvrir en 2017 ! 2016, année de deux enjeux majeurs : URPS et négociations conventionnelles ! Donnez-nous les moyens de continuer le combat : Votez et faites voter pour l’Onsil aux élections aux URPS infirmiers ! Là se joue l’enjeu de l’attribution de la représentativité, la représentativité qui nous autorise à nous asseoir à la table des négociations et à faire le poids ! Souvenez-vous qu’un seul syndicat signe et, de par la loi, il est à même d’engager toute la profession, sauf si un syndicat ayant 2 fois plus d’adhérents que lui s’y oppose ! Donnez-nous les moyens de faire le poids ! Il faut que nous restions vivants, ce n’est qu’à cette condition nous pourrons encore demain mettre gratuitement nos moyens à votre disposition pour vous défendre et défendre l’exercice libéral de la profession ! N° 161 - Janvier 2016 Accord La série Acip* / Aci** Saison 2 épisode 6, le pitch ! Explication de texte : *ACIP, Accord-Cadre InterProfessionnel, ou comment rémunérer la coordination interprofessionnelle. Une discussion sur la coordination des soins et sa rémunération est en cours avec les syndicats représentant les professions de santé et la CNAMTS, mais Monsieur Revel, Directeur Général, ne fait aucun cas des propositions de l’ensemble des professionnels de santé portées par l’Unps. **ACI, Accord Conventionnel Interprofessionnels ou comment rémunérer les professionnels de santé qui exercent en maison de santé Cet accord a été dénoncé par une majorité de syndicats, dont l’Onsil, et a donc été soumis au règlement arbitral qui a été discrédité par la minorité qui y était favorable. Une nouvelle contractualisation a été demandée pour permettre de formaliser et financer l’exercice regroupé qui permette de rendre le service attendu par les patients, car les demandeurs, eux, n’ont pas obtenu de gagner plus pour travailler à l’identique des autres professionnels de santé. L’Onsil, lors de la réunion technique du 25 novembre 2015 qui avait pour objet de préparer la méthodologie d’évaluation du dispositif de rémunération des structures mis en place par le règlement arbitral, a demandé et continuera de demander que tous soient rémunérés de la même manière, car c’est le service rendu à la population qui importe, et non pas sous quel toit ce service est rendu. Si la prise en charge des malades chroniques et des personnes âgées impose la coordination des soins, elle n’implique pas nécessairement les regroupements dans un même lieu. L’Onsil a toujours dit oui à la coordination des soins et à sa rémunération identique pour tous, mais non à l’obligation des maisons de santé, impossibles à réaliser dans les lieux où effectivement elles devraient l’être. Élisabeth Maylié, Vice-présidente BULLETIN D’INSCRIPTION au 46ème CONGRèS DE L’ONSIL 10 MARS 2016 Hôtel Mercure Compans Caffarelli**** à Toulouse • Tarif pour la journée congrès incluant pauses et repas de midi : 70 e. • Tarif pour la nuitée du 9 au 10 mars en chambre individuelle avec petit-déjeuner : 139 e. • Tarif pour la nuitée du 9 au 10 mars en chambre twin avec petit-déjeuner : 75 e. • Les repas des soirs du 9 et/ou du 10 seront pris à l’extérieur et restent à la charge des participants. Programme statutaire, extrait de l’article 14 des statuts de l’Onsil : • élection des candidats au poste d’Administrateur National, • définition et adoption des orientations syndicales pour l’année à venir, la Motion • validation du rapport moral et du rapport financier, • rapport moral et financier des régions, • révision des statuts. m FORMULE 1 : je souhaite participer à la journée du Congrès du 10 mars, je joins un chèque d’acompte de 35 euros à l’ordre de l’Onsil incluant le repas de midi et les collations. m FORMULE 2 : je souhaite réserver la nuitée du 9 au 10 mars, le petit-déjeuner et participer à la journée du Congrès du 10 mars, je joins un chèque d’acompte de 100 euros à l’ordre de l’Onsil (total : 209 euros). m Extra : une soirée spectacle sera prévue pour le 10 au soir en fonction des participants, merci de cocher cette case si vous êtes intéressé(e)s. Contactez-nous pour plus de précisions. Les réservations pour la nuitée du 10 au 11 mars sont à faire en direct avec l’hôtel. Réservations avant le 28/02/2016 PrénomNom : Adresse : Email :Téléphone : Signature : 9 N° 161 - Janvier 2016 Du nouveau à l’Onsil Quelques informations pour l’année à venir Attention : sauf si vous réglez votre cotisation par prélèvements automatiques, votre adhésion n’est pas reconduite automatiquement chaque année. N’oubliez pas de nous adresser chaque année votre règlement, accompagné de votre bulletin d’adhésion si certaines informations personnelles ont changé. Pour 2016, la cotisation est fixée à 190,00 e€ soit 47,50 e par trimestre si vous avez opté pour le prélèvement automatique. Vous avez été inscrit sur notre forum de discussion réservé aux adhérents. Un code de connexion modifiable vous a été envoyé, ajoutez simplement l’url pro.onsil.fr/fr/session/ aux favoris de votre navigateur internet. Connectez-vous et retrouvez-nous ! Rejoignez-nous également sur nos réseaux sociaux et vivez l’information en temps réel ! - facebook.com/ONSILsyndicatIDEL - twitter.com/SyndicatONSIL Nouveau cette année : vous pouvez adhérer à Capalea, le Club avantage Onsil, au prix préférentiel de 20 e par an (au lieu de 80 e), jusqu’au 28 février, puis 40 e au-delà, et obtenir plus de pouvoir d’achat sur 600 marques. Le chèque est à libeller à l’ordre de CAPALEA à renvoyer à l’Onsil en même temps que votre cotisation. Réservez votre journée du 10 mars 2016 pour le prochain Congrès statutaire de l’Onsil, qui cette année aura lieu à Toulouse. Contactez-nous pour plus d’informations. 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VIA LE SITE CAPALEA.FR Avec votre identifiant et votre mot de passe vous accéderez à toutes les réductions (cartes prépayées, cartes cadeaux, bons d’achat, chèques cadeau, accès réservés sur certains sites marchands, coupons de réductions, codes promos à utiliser sur internet ou par téléphone...). POUR + DE POUVOIR D’ACHAT Avec CAPALEA, vous bénéficiez des mêmes avantages, des mêmes réductions que les salariés d’une grande entreprise avec leur Comité d’Entreprise. L’économie annuelle moyenne réalisée est de plusieurs centaines d’euros. Responsable syndical Onsil : pour quoi faire ? Le travail des responsables de l’Onsil ne consiste pas seulement faire la une des médias pour que l’on parle de la profession d’infirmière libérale, de négocier notre convention, notre nomenclature et nos tarifs, mais aussi d’être présents dans nombre de réunions qui passent inaperçues, en province ou à Paris. Ils ont pour but d’améliorer notre exercice au quotidien dans ses détails, de défendre la profession des glissements de ces réunions la menacent, ou encore de défendre les professionnels face aux caisses, d’autres professionnels ou des patients, et ce n’est pas un petit travail ! Cela demande une disponibilité de vos représentants toutes les semaines, tout au long de l’année, disponibilité parfois indemnisée à la hauteur maximum de 110,25 e par demi-journée par la caisse d’Assurance maladie lorsque ces réunions sont dans le cadre de la Convention (commissions paritaires, observatoire conventionnel, par exemple). Aucun représentant l’Onsil n’est salarié ou payé par l’Onsil, vos représentants sont des infirmiers comme vous, qui prennent sur leur temps de loisirs pour défendre notre profession. C’est lors de ces réunions que l’Onsil a obtenu que nous puissions facturer les soins effectués par les stagiaires étudiants infirmiers par exemple, et qu’un infirmier n’ait pas à régler les indus injustement réclamés. La liste des services rendus pour vous, par eux, est trop longue pour que je puisse l’établir dans cet article. Merci à ceux qui, grâce à leur adhésion, donnent à l’Onsil la possibilité logistique des déplacements de vos défenseurs, merci d’avance aux futurs adhérents ! L’Onsil le seul syndicat dont les représentants ne gagnent leur vie que par leur seul travail infirmier. Elisabeth Maylié, Vice-présidente Onsil. 11 Bulletin d’adhésion à l’Onsil 2016 Merci de retourner votre bulletin rempli au siège national de l’Onsil 4, rue Alaric II - 31000 TOULOUSE - Tél. 05 62 30 00 78 Nom de jeune fille Prénom Né(e) le L’infirmière libérale n° 161 - Janvier 2016 Nom à Adresse complète Code postal Ville Tél domicileTél. professionnel Courriel @ Fait àLeSignature et cachet m Oui, je déclare adhérer à l’Onsil pour l’année civile en cours, et verse la somme de 190 e, montant de la cotisation annuelle, par chèque bancaire ou postal à l’ordre de l’Onsil. m Je désire m’abonner à la revue trimestrielle «l’Infirmière Libérale» pour la somme de 20 e par an. m Je ne désire pas m’abonner à la revue trimestrielle «l’Infirmière Libérale». Les informations recueillies sont nécessaires pour votre adhésion. Elles font l’objet d’un traitement informatique et sont destinées au secrétariat de l’Onsil. En application de l’article 34 de la loi du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent. Si vous souhaitez exercer ce droit et obtenir communication des informations vous concernant, vous pouvez vous adresser au secrétariat de l’Onsil. Si vous ne souhaitez pas être inscrit à̀ la liste de diffusion destinée aux adhérents, ou ne pas recevoir nos newsletters d’information, merci de cocher cette case : m Pour celles ou ceux qui choisissent d’adhérer en réglant leur cotisation trimestriellement (47,5 e x 4), veuillez remplir le formulaire ci-dessous. Demande de prélèvement PRÉLÈVEMENT AUTOMATIQUE DE COTISATIONS : 45 e par trimestre Mandat de prélèvement SEPA En signant ce formulaire de mandat, vous autorisez (A) l’Onsil à envoyer des instructions à votre banque pour débiter votre compte, et (B) votre banque à débiter votre compte conformément aux instructions de l’Onsil. Vous bénéficiez du droit d’être remboursé par votre banque suivant les conditions décrites dans la convention que vous avez passée avec elle. Une demande de remboursement doit être présentée dans les 8 semaines suivant la date de débit de votre compte pour un prélèvement autorisé. Référence unique du mandat : Débiteur : Votre nom : Identifiant créancier SEPA : FR41ZZZ001018 Créancier : Votre adresse : Adresse : 4, Rue Alaric II Code postal : Nom : Onsil Ville : Code postal : 31000 Pays : France Pays : France IBAN BIC à paiement Récurrent / Répétitif Le Nota : Vos droits concernant le présent mandat sont expliqués dans un document que vous pouvez obtenir auprès de votre banque. Veuillez compléter tous les champs du mandat. Signature Ville : Toulouse HydroNews La plaie post-opératoire suturée La suture d’une plaie est possible sous 2 conditions : plaie propre sans suspicion de risque infectieux + proximité des berges. Les techniques de suture sont variées. Elles dépendent de la taille, de la profondeur et de la localisation de la plaie : fils, agrafes, bandes (strips), colles. Au domicile, le soin des plaies post-opératoires fait partie des soins les plus fréquemment réalisés. Le soignant doit protéger la cicatrice en vue d’une fermeture et contrôler l’évolution de cette dernière en limitant les risques d’infection. Article complet sur www.hartmann.fr. Cas clinique Patiente de 77 ans présentant une plaie suturée, suite à la mise en place d’une prothèse de hanche. Tous les cas cliniques sur www.hartmann.fr. Mise en place d’HydroTac® Comfort Ablation des agrafes et affinement de la cicatrice. Bonne évolution, absence de signes infectieux. J0 J7 Pas de formation de croûtes Le pansement en vidéo La pose d’HydroTac® Comfort en vidéos pratiques, selon la localisation de la suture : canal carpien, laparotomie, prothèse de genou, prothèse de hanche, etc. Rendez-vous sur www.hartmann.fr LPPR* Prise en charge de la cicatrisation avec HydroTac® Comfort Les + pour vos patients : (2) l Apaisant dès son application l Excellente tenue du pansement l Protection mécanique contre les chocs (1) l Permet la douche, permet les échanges gazeux (1,2) l Favorise des retraits atraumatiques et sans douleur Principe hydro-apaisant 2. Hydrate les plaies à tendance sèche et crée un milieu humide favorable à la cicatrisation(1) 3. Retrait atraumatique grâce au gel (1,2 Taille Nbre pièces/ boîte EAN ACL 6,5 x 10 cm 2,5 x 6 cm 10 4049500833585 9968418 8 x 8 cm 3,5 x 3,5 cm 10 16 4049500736374 4049500834230 9629805 9484169 12,5 x 12,5 cm 7,5 x 7,5 cm 10 16 4049500736527 4049500834261 9629811 9484175 10 x 20 cm 5 x 14 cm 10 4049500833615 9968393 15 x 20 cm 9 x 14 cm 10 4049500736701 9629828 Pour toutes informations techniques, contactez notre infirmière conseil : 0 800 17 37 57 HydroTac® : DM de classe : IIb - Fabricant : PAUL HARTMANN AG. Organisme notifié : CE 0123. Lire attentivement les instructions figurant dans la notice (et/ou sur l’étiquetage). *Ces produits peuvent être pris en charge sous certaines conditions, consultez-les sur : www.ameli.fr. (1) Notice d’emploi HydroTac® (08-2012) 06 7251. (2) www.vidal.fr HydroTac®, pansements hydro-apaisants (16-03-15). Date de création du document : Mars 2015. HydroTherapy Efficacité. Et Simplicité. Laboratoires PAUL HARTMANN Sàrl 9, route de Sélestat - Châtenois - 67607 SÉLESTAT Cedex Tél. : 03 88 82 43 43 - e-mail : [email protected] - www.hartmann.fr (16032015) 1. Absorbe rapidement les exsudats(2) HydroTac® Comfort Taille du coussinet * SE N T SAM- VI T N O VE MBRE AGRÉME SCOR LE 21 3 LE 1 A AGRÉÉ 20 * Cumul de nouveaux télétransmetteurs sur l’ensemble des logiciels de gestion destinés aux auxiliaires médicaux depuis le 1er Juin 2003. Source GIE-SESAM Vitale (www.sesam-vitale.fr)