DOSSIER THÉMATIQUE Migraines et hormones Migraines and hormones G. Plu-Bureau*, L. Maitrot-Mantelet* L a migraine est une affection très fréquente. Les liens entre les hormones stéroïdes sexuelles, à la fois endogènes et exogènes, et la migraine sont incontestables (1). La migraine est observée 2 à 3 fois plus souvent chez la femme que chez l’homme. Tous les événements hormonaux, qu’ils soient endogènes – tels que la puberté, les grossesses ou la ménopause – ou exogènes – tels que l’utilisation d’une contraception hormonale ou d’un traitement hormonal de la ménopause –, sont susceptibles d’avoir un impact sur la migraine. L’évaluation de ces relations est essentielle en raison de l’augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) dans ce contexte, surtout chez les femmes souffrant de migraines avec aura. L’International Headache Society (IHS) a établi en 2004 des critères diagnostiques très précis des différents types de migraine permettant notamment la comparabilité des multiples études épidémiologiques dans ce domaine (2). des migraines avec aura. Cette distinction est fondamentale en raison des risques d’accidents ischémiques cérébraux, très différents selon les types de ces céphalées. Le tableau I (p. 168) résume les critères diagnostiques définis par l’IHS des 2 types de migraine. Toutes les céphalées n’entrant pas dans ces critères diagnostiques sont considérées comme des céphalées de tension, en dehors bien sûr de toute pathologie organique sous-jacente et des céphalées plus spécifiques telles que l’algie vasculaire de la face ou les céphalées trigémino-autonomiques. Les migraines cataméniales survenant uniquement au moment des règles correspondent à une entité particulière et seront traitées dans un autre chapitre. Avant la prescription de tout traitement hormonal, l’existence d’une migraine et son type (avec ou sans aura) doivent faire partie de l’interrogatoire systématique au même titre que l’existence d’un tabagisme actif. Épidémiologie des migraines Définition des migraines Il faut distinguer, d’une part, les migraines des céphalées et, d’autre part, les migraines simples % 25 20 Taux de migraine Les études épidémiologiques européennes et nord-américaines fondées sur ces critères diagnostiques évaluent la prévalence de la migraine dans la population générale adulte à environ 12 %. Le sex-ratio étant de 3 femmes pour 1 homme, la prévalence chez les femmes se situe entre 15 et 20 % selon les études (3). Cette prévalence est relativement stable depuis plus de 10 ans. Elle varie en fonction de l’âge (figure 1). Si la migraine est exceptionnelle chez la femme avant la puberté, sa prévalence est maximale au moment de la vie reproductive, le pic étant atteint vers l’âge de 39 ans. 30 * Unité de gynécologie endocrinienne, hôpital Port-Royal, Paris. 15 10 5 0 12-17 18-29 30-39 Âge 40-49 50-59 60+ Figure 1. Évolution de la prévalence des migraines chez la femme en fonction de l’âge (3). La Lettre du Neurologue • Vol. XVI - n° 5 - mai 2012 | 167 Mots-clés Points forts Migraine Hormones sexuelles Contraception hormonale Ménopause Grossesse »» La migraine est une affection de fréquence élevée dont les liens avec les hormones stéroïdes sexuelles, endogènes ou exogènes, sont incontestables. »» Avant toute prescription d’hormones exogènes, il est indispensable d’interroger les femmes sur l’existence d’une migraine simple ou d’une migraine avec aura. »» La migraine avec aura est une contre-indication absolue à l’utilisation de contraceptions combinées d’estro-progestatifs en raison du risque accru d’AVC ischémique. »» Le traitement hormonal de la ménopause par voie orale augmente le risque d’AVC et son utilisation chez les femmes migraineuses doit être prudente. Highlights Tableau I. Définition des migraines. »» Migraine is a common disorder strongly influenced by endogenous or exogenous sexual steroidal hormones. »» B e f o r e p r e s c r i b i n g o f exo ­genous hormones, it is necessary to ask women about the existence of migraine with or without aura. »» There is good evidence that migraine with aura is asso­ ciated with an increased risk of ischemic stroke. Pre-existing migraine with aura is an absolute contraindication to use of combined hormonal contraceptives. »» Oral estrogen postmenopausal use increase ischemic stroke. Prescribing this treatment must be very cautious. Migraine sans aura (MSA) Au moins 5 crises remplissant les critères suivants – Crises de céphalées durant entre 4 et 72 heures (sans traitement) – Céphalée ayant au moins 2 des caractéristiques suivantes • unilatéralité • pulsatilité • intensité modérée à sévère • aggravation par l’effort physique – Céphalée associée à au moins 1 des symptômes suivants • nausées et/ou vomissements • photophobie et phonophobie Migraine avec aura (MA) – Définition de la migraine sans aura + – Aura (au moins 2 épisodes) Aura Ensemble des symptômes neurologiques focaux et réversibles d’installation progressive, d’une durée > 5 mn et < 60 mn, précédant le plus souvent une céphalée migraineuse • symptômes visuels réversibles (positifs ou négatifs) • symptômes sensoriels • troubles du langage Keywords Migraine Sexual hormones Contraception Menopause Pregnancy Les bases physiopathologiques de la migraine ne sont pas totalement élucidées. Les données les plus récentes suggèrent que la migraine est une maladie neurovasculaire complexe sous-tendue par une hyperexcitabilité neuronale d’origine génétique et environnementale (1). Hormones endogènes et migraine Chez la femme, les facteurs hormonaux endogènes jouent un rôle prépondérant dans le déclenchement des crises. Migraine et puberté Chez l’enfant, la fréquence des crises migraineuses est identique chez la fille et chez le garçon. La prépondérance féminine apparaît à la puberté. Le pic d’incidence à la puberté concerne 10 à 20 % des femmes migraineuses. 168 | La Lettre du Neurologue • Vol. XVI - n° 5 - mai 2012 Migraine et cycle menstruel E. A. MacGregor a évalué précisément le lien entre taux urinaires des hormones stéroïdes sexuelles et migraine (4). Il existe un lien évident entre les variations cycliques de ces hormones et les crises migraineuses. Ces résultats valident l’hypothèse d’un effet déclencheur des crises par chute du taux d’estrogène endogène en période périmenstruelle, mais pas au moment de l’ovulation. Plus de 50 % des femmes migraineuses établissent un lien entre leurs crises de migraine et leurs menstruations. Il faut distinguer les migraines cataméniales pures, survenant entre les 2 premiers jours précédant les règles et les 3 premiers jours du cycle, sans crise en dehors de cette période. Ce type de migraine est beaucoup plus rare. Migraine et grossesse La grossesse a un effet bénéfique sur les migraines. En effet, la grande majorité des femmes migraineuses (plus de 90 % pour certaines études) constate une amélioration de leur maladie migraineuse pendant cette période, surtout observée pour les migraines sans aura (5). La forte imprégnation hormonale est l’une des hypothèses pour expliquer cette amélioration qui bénéficie surtout aux femmes souffrant de migraine sans aura. Il faut noter toutefois que certaines femmes (5 à 10 %) notent une aggravation de leurs crises, voire une apparition de migraine pendant la grossesse. En post-partum, une recrudescence des crises peut apparaître, surtout si les femmes souffraient de crises cataméniales avant la grossesse. Migraine et ménopause Peu d’études ont évalué précisément l’impact de la période périménopausique sur la maladie migraineuse. Celles-ci ont tendance à montrer une aggravation pendant la phase qui précède l’arrêt définitif des règles. Une fois la ménopause bien installée, on note plutôt une amélioration des symptômes (6). Mais les études sont discordantes. Aucune étude n’a DOSSIER THÉMATIQUE évalué de façon prospective cette période de fragilité chez les femmes migraineuses. Cet effet bénéfique concerne les migraines sans aura : la prévalence des migraines avec aura ne diminuerait pas après la ménopause. Notons cependant que la prévalence diminue avec l’âge, mais le sex-ratio après la ménopause se maintient à environ 2,5. Hormones exogènes et migraine La prescription d’hormones exogènes chez les femmes migraineuses pose 2 grandes questions. ➤➤ Quelle est l’influence de ces traitements hormonaux sur l’évolution des crises migraineuses ? ➤➤ Quel est le risque d’AVC ischémique chez les femmes migraineuses qui utilisent ces traitements hormonaux, et doivent-ils être contre-indiqués de façon absolue chez certaines femmes ? Migraine et contraception hormonale ◆◆ Influence de la contraception hormonale sur la migraine La prise de contraceptifs combinés estroprogestatifs (COC) peut aggraver, améliorer ou ne pas modifier une maladie migraineuse (7). Par ailleurs, des crises migraineuses peuvent apparaître de novo sous COC. L’ensemble des études montre des résultats très variables qu’il est difficile de synthétiser compte tenu des différences dans l’évaluation à la fois des divers contraceptifs utilisés par les femmes au cours de leur vie et des différentes méthodologies de ces études. L’étude portant sur le plus grand nombre de femmes est une étude norvégienne transversale (Head-HUNT Study) [8]. Les résultats montrent une association significative entre les migraines et l’utilisation de COC (tableau II), quel que soit le type de COC. Les contraceptions progestatives ne sont pas associées dans cette étude au risque de migraine. Cependant, sur ce point, la puissance de l’étude est trop faible pour pouvoir conclure. ◆◆ Migraine, contraception et risque d’AVC La survenue d’un AVC ischémique chez la femme jeune est un événement rare. L’incidence chez les femmes de moins de 35 ans est d’environ 6 à 20 pour 100 000 années femmes. Cette incidence augmente avec l’âge (9). Les résultats des méta-analyses les plus récentes (10) montrent un doublement du risque d’AVC ischémique chez les utilisatrices de COC (RR : 2,12 ; IC95 : 1,56-2,86). Cependant, les COC ont subi de grandes modifications, à la fois dans les doses d’estrogènes utilisées et dans le type de progestatif combiné à l’estrogène. Les pilules les plus récentes comportent entre 35 et 15 µg d’éthinylestradiol et un progestatif de deuxième (lévonorgestrel) ou de troisième génération (désogestrel, gestodène, norgestimate) ou un autre progestatif (drospirénone, par exemple). Les pilules les plus récemment commercialisées contenant de l’estradiol ne sont pas encore évaluées en termes de risque vasculaire cérébral. Les résultats d’une étude de cohorte suédoise récente ne montrent aucune augmentation de risque d’AVC (11). L’interprétation doit être prudente en raison du type même d’étude et de la puissance peut-être insuffisante pour détecter une discrète augmentation du risque dans un contexte d’événement très rare chez les femmes jeunes. Les nouvelles voies d’administration des COC (voie vaginale, voie transdermique) ont fait l’objet de très peu d’études. Le rapport récent de la FDA, comparant les utilisatrices de nouveaux contraceptifs aux femmes utilisant des contraceptifs de deuxième génération, ne montre Tableau II. Contraception et risque de migraine (6). n = 13 944 Migraines n Estroprogestatif : 0 Céphalées non migraineuses OR (IC95) n OR (IC95) 716 1,0 1 305 1,0 1 746 1,2 (1,0-1,3) 2 922 1,1 (1,0-1,2) Contraception orale quelle que soit la dose d’estroprogestatif 390 1,4 (1,2-1,7) 659 1,2 (1,0-1,4) Contraception orale 30 µg 202 1,4 (1,2-1,8) 350 1,2 (1,0-1,5) Contraception orale 30-40 µg 56 1,4 (1,0-2,0) 99 1,2 (0,9-1,6) Contraception orale 50 µg 4 0,9 (0,3-2,5) 16 2,6 (1,2-5,7) Contraception triphasique 128 1,5 (1,2-1,9) 193 1,0 (0,8-1,2) Progestatifs seuls 52 1,3 (0,9-1,8) 84 1,0 (0,8-1,3) Anciennes utilisatrices La Lettre du Neurologue • Vol. XVI - n° 5 - mai 2012 | 169 DOSSIER THÉMATIQUE Neuro-gynécologie Migraines et hormones aucune augmentation significative des événements artériels avec ces nouvelles voies d’administration (12). Cependant, ce rapport souligne une augmentation significative du risque d’accident artériel chez les femmes âgées de plus de 35 ans et nouvellement utilisatrices de contraceptifs contenant de la drospirénone chez les femmes de plus de 35 ans (RR : 2,60 ; IC95 : 1,25-5,41). S’agit-il d’un effet propre de ce type de contraception ou d’un biais de prescription ? La question reste posée. L’analyse de l’ensemble des études épidémiologiques évaluant l’association contraception progestative seule et risque d’AVC ischémique ne montre aucune augmentation de ce risque liée à l’utilisation de ce type de contraception (13). Par ailleurs, les migraines augmentent le risque d’AVC ischémique, surtout chez les femmes souffrant de migraines avec aura (RR : 2,16 ; IC95 : 1,53-3,03) [14]. Il existe une interaction significative lors du cumul de plusieurs facteurs de risque. Les femmes les plus à risque sont celles souffrant de migraines avec aura, fumeuses, âgées de moins de 45 ans et utilisant un COC. Il faut donc tenir compte des facteurs de risque vasculaire associés pour prescrire la contraception la moins à risque vasculaire artériel chez les patientes souffrant de migraines. En pratique, la figure 2 résume la conduite à tenir pour l’utilisation de la contraception chez les femmes souffrant de migraines avec ou sans aura. Migraine sans aura et pas de FDR associés Migraine sans aura et FDR associés ou migraine avec aura Contre-indication aux COC COC Pas de modification Augmentation de la fréquence Augmentation de l’intensité Poursuite des COC Arrêt des COC Contraception mécanique – DIU Contraception progestative Contraception définitive Contraception mécanique – DIU Contraception progestative Contraception définitive Figure 2. Conduite à tenir en pratique chez les femmes migraineuses. 170 | La Lettre du Neurologue • Vol. XVI - n° 5 - mai 2012 Migraine et traitement hormonal de la ménopause Influence du traitement hormonal de la ménopause sur la migraine L’évaluation du lien entre traitement hormonal de la ménopause (THM) et risque de migraine est difficile à établir en raison des différences de THM utilisés dans les pays en termes de molécules d’estrogènes (estrogènes conjugués équins ou estradiol), de voie d’administration de ces estrogènes (voie orale ou transdermique), et du progestatif associé à l’estrogénothérapie chez les femmes non hystérectomisées. Cependant, plusieurs études transversales ont analysé ce lien. Elles montrent de façon concordante une augmentation significative du risque de migraine lié à l’utilisation d’un THM (résultats de l’étude Head-HUNT : OR = 1,6 ; IC95 : 1,4-1,9) [15]. Dans le domaine du THM, les essais randomisés sont possibles, à l’inverse de la contraception hormonale, afin d’évaluer de façon prospective l’effet de différents types de THM sur l’évolution de la migraine. L’essai de R.E. Nappi et al. souligne l’effet neutre de l’administration d’estradiol par voie transdermique alors que la voie orale aggrave la fréquence et la durée des migraines (16). Enfin, les résultats de l’essai mené par F. Facchinetti et al. montrent l’aggravation des migraines sous THM quel que soit le type d’administration du progestatif, en continu ou de façon séquentiel (17). Migraine, THM et risque d’AVC ischémique Les résultats des nombreuses études épidémiologiques montrent que le THM utilisé par voie orale augmente de façon significative le risque d’AVC ischémique d’environ 30 %. Les essais randomisés ont confirmé ces résultats, le THM analysé dans la plupart des essais associe estrogènes conjugués équins et acétate de médroxyprogestérone. Ainsi, les résultats récents de la Women’s Health Initiave évaluent le risque à 1,34 (1,05-1,71) pour le THM combiné et à 1,37 (1,10-1,77) pour l’utilisation d’estrogènes conjugués équins seuls (18, 19). Les premiers résultats sur l’utilisation de la voie transdermique viennent d’être publiés grâce à l’importante base de données des généralistes anglais (20). Ainsi, le risque relatif d’AVC chez les 12 BONNES RAISONS POUR ÊTRE UN ABONNÉ PRIVILÉGIÉ DOSSIER THÉMATIQUE Abonnez-vous à La Lettre du Neurologue 10 numéros par an •• Revue publiée en toute indépendance et répondant aux critères d’exigence de la presse (adhésion au Syndicat de la presse et de l’édition des professions de santé, indexation dans la base de données INIST-CNRS) en •• Sous l’unique et entière responsabilité du directeur de la publication le courrier du spécialiste & T U A L IT É U T E L'AC d’unLTHM utilisatrices par voie orale -30% est significaTO PÉCIA ITÉ E VOTRE Saugmenté (RR = 1,28 ; IC95 : 1,15-1,42) Dtivement et du rédacteur en chef le courrier du spécialiste S OFFRE CIALE ABO JNLF 2012 Voir page 111 L’épilepsie-absence EMENT DU CONCEPT À LA CLINIQUE PÉ NN Nouvelles Dossier neuro-dermatologie rubriques ! tandis que ce risque n’est pas modifié chez les utilisatrices d’estrogène par voie transdermique à doses modérées. Le rôle propre du progestatif MISES AU POINT par le VIH et infection Troubles cognitifs Il reste encore mal documenté. n’existe pas, à notre naturelle et traitement des sténoses Histoire connaissance, d’étude ayant analysé l’interaction atiques asymptom nes carotidien du THM chez les femmes migraineuses sur le risque d’AVC. L’ensemble de ces données incite donc à utiliser préférentiellement le THM par voie percutanée chez les femmes ménopausées souffrant d’un syndrome climatérique important et de migraines. FORMAT POSTER TÊTE D’AFFICHE Maladies métaboliques Coordination scientifique : S. Barbarot et M. Hello (service de dermatologie, Nantes) Société éditrice : EDIMARK SAS CPPAP : 0312 T 81397 – ISSN : 1276-9339 Toute l’actualité de votre spécialité sur PÉRIODIQUE DE FORMATION EN LANGUE FRANÇAISE Mensuel Prix du numéro : 20 € N° 4 Avril 2012 www.edimark.tv www.edimark.fr Société éditrice : EDIMARK SAS CPPAP : 0312 T 81397 – ISSN : 1276-9339 Toute l’actualité de votre spécialité sur PÉRIODIQUE DE FORMATION EN LANGUE FRANÇAISE www.edimark.fr www.edimark.tv Mensuel Prix du numéro : 20 € N° 3 Mars 2012 IC E D E S S E RV S E XC L U S IF S Conclusion •• Un comité de rédaction réuni 2 ou 3 fois par an pour débattre des sujets et des auteurs à publier L’influence des hormones endogènes et exogènes •• Deux mises au point dans chaque numéro sur la migraine est forte. L’évaluation des migraines, avant toute prescription d’hormones •• Annonce professionnelle : 1 achetée =exogènes, 1 gratuite contraceptives ou de substitution, est indispensable afin d’optimiser la balance bénéfice/risque de ces •• Accès gratuit site : avec aura constitue une thérapeutiques. La au migraine contre-indication absolue à l’utilisation des COC •• Copyright gracieux en raison du risque important d’AVC ischémique. •• Web-TV : l’actualité vue par les experts scientifiques L’utilisation du THM dans cette situation clinique •• Accès à plus évaluée. de 12 ans d’archives des 20 revues du groupe de presse n’est pas encore La• prudence s’impose donc. photothèque et calendrier ■ • E-journaux, diaporamas, des congrès en ligne... www.edimark.fr •• Toute l’actualité des grandes spécialités médicales •• Lecture de votre revue grâce aux applications iPhone* et iPad* .fr .edimark sur www * iPhone et iPad sont des marques d’Apple Computer Inc., déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Des questions ? Des suggestions ? Déjà abonné ? Contactez le 01 46 67 62 74, du lundi au vendredi de 9 h à 18 h, ou par fax au 01 46 67 63 09, ou e-mail à [email protected] REJOIGNEZ-NOUS... ET BÉNÉFICIEZ D’UNE FORMATION CONTINUE Bulletin à découper et à renvoyer complété et accompagné du règlement à : EDIMARK SAS – 2, rue Sainte-Marie – 92418 Courbevoie Cedex ABONNEZ-VOUS ET BÉNÉFICIEZ DE NOMBREUX SERVICES - à La Lettre du Neurologue Votre tarif pour 1 AN d’abonnement (10 numéros) : (Cochez la case qui vous correspond) o••Collectivité : 179 € TTC o••Particulier : 127 € TTC o••Étudiant : 90 € TTC* ) Oui, je m’abonne au lieu de 200 € LNE Vous êtes : (Tarif au numéro) * Merci de bien vouloir joindre la copie de votre carte d’étudiant Raison sociale : ......................................................................................................... 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