la femme etHildegarde syllabus

24/12/2010
La femme et Hildegarde
1) Ce que la science nous apprend sur
l’anatomie de la femme
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L’endomètre : couche interne de
l’utérus fortement vascularisée et
présente des variations d’épaisseur
en fonction du taux d’hormones
sexuelles ; donc son épaisseur varie
avec le cycle. Cet endomètre est
éliminé par les règles.
La muqueuse du vagin produit des
acides organiques ; ce milieu acide est
très important car il retarde la
croissance des microbes. Cette acidité
est nuisible aux spermatozoides et
elle est neutralisée par les
composants alcalins du sperme de
l’homme.
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• Le cycle menstruel
Le rôle des hormones
•
Une hormone très importante est
secrétée au niveau de l’hypothalamus : la
GNRH ( Gonadotropine Realising
Hormone). Elle permet de stimuler au
niveau de l’hypophyse la production de
deux hormones :
– la FSH ( hormone folliculo stimulante
) qui stimule
• les follicules ovariens, qui eux
deviennent les ovocytes et
secrètent la progestérone
• Les ovaires qui secrètent les
oestrogènes
– la LH (hormone luthéinisante)qui
déclenche le pic ovulatoire (sécrétion
d’oetrogènes et de progestérone)
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Cycle ovarien
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Le cycle ovarien comprend la reprise de l'ovogenèse , les sécrétions hormonales
ovariennes indispensables à l'ovulation, aux modifications utérines pour
la fécondation et la préparation de l'endomètre à la nidation.
• Le fonctionnement endocrine et exocrine de l'ovaire a comme support anatomique
le follicule ovarien qui varie lui aussi de façon cyclique.
• Il existe donc trois cycles dans l'ovaire :
• le cycle folliculaire
• le cycle exocrine
correspondant à la reprise de l'ovogenèse
• le cycle endocrine.
Cycles folliculaires de l’ovaire
•
Les follicules sont contenus dans le stroma cortical. Il existe deux
types de follicules :
– Les follicules évolutifs ou gamétogènes dont un seul par cycle atteindra la maturité
(follicule de de Graaf) qui pondra un ovocyte 2
– et les follicules involutifs qui dégénèreront.
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Le follicule de De Graaf, ou follicule préovulatoire, ou follicule mûr, a
atteint son volume maximal (2 cm) ainsi que l'ovocyte I (120
micromètres) ; il fait saillie à la surface de l'ovaire qu'il déforme et amincit
au niveau d'une petite plage translucide, le stigma sous l'action d'une
décharge plasmatique des gonadotrophines hypophysaires, la FSH et la LH.
Le corps jaune
La ponte ovulaire a lieu 36 heures après le pic ovulatoire, le follicule de
Graaf, vidé de son contenu, s'affaisse et se plisse ; c'est le follicule
déhiscent qui va se transformer en corps jaune.
Ovaire endocrine
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•
Les cellules de la thèque interne de
l’ovaire sous l'action de la LH synthétisent
des androgènes qui sont transformés
en œstrogènes sous l'effet de la FSH.
Le follicule dominant, plus riche en
récepteurs à FSH, donc sensible à des taux
plasmatiques faibles de cette hormone,
est le seul à continuer sa maturation et
deviendra le follicule de De Graaf
Lorsque l‘oestradiol se maintient à un
certain taux pendant 48 heures, il y a un
rétrocontrôle positif sur la sécrétion de LH
déclenchant le pic de LH.
Ce pic de LH ou décharge ovulante, est le
responsable direct de l'ovulation.
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Le rôle des œstrogènes :
– ils permettent le développement et le maintien de structures reproductrices de
la femme ( à la ménopause, les organes s’atrophient car plus d’œstrogènes)
– ils permettent la stimulation de la glaire cervicale ( qui accueille les
spermatozoïdes dans le col)
– ils permettent la stimulation de la production de lait maternel par les canaux
galactophores (c’est pourquoi on conseille le fenouil pendant l’allaitement)
– ils permettent l’implantation de l’ovule fécondé
– ils augmentent le taux sanguin de bon cholestérol (HDL) et diminuent le taux
sanguin de mauvais cholestérol (LDL)
– ils favorisent la fabrication de protéines dans le corps ( os solides)
– ils stimulent la répartition des graisses dans le bassin et dans les cuisses
– ils stimulent la féminisation du squelette et la soudure des articulations et
l’allongement des os long ( c’est pourquoi à la ménopause il peut apparaître des
problèmes d’ostéoporose)
– ils permettent également l’hydratation de la peau
Les rôles de la progestérone
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La progestérone collabore avec les œstrogènes pour préparer la nidation de
l’ovule
– Elle est secrétée surtout pendant la 2ème partie du cycle, alors que les
oestrogènes sont sécrétés surtout pendant la 1ère partie du cycle
– La progestérone assure le développement des glandes mammaires
– Elle assure l’augmentation de la température du corps après l’ovulation
– Elle a aussi un effet sédatif léger( c’est pourquoi en 2ème partie du cycle on
est plus fatiguée et irritable) et c’est pourquoi pendant la grossesse on a
tendance à faire beaucoup de siestes…
Les oestrogènes et la progestérone :
– agissent sur le cerveau où elles règlent l’humeur
– agissent sur les os dont elles favorisent la calcification
– permettent l’hydratation de la peau
– contrôlent le métabolisme des graisses
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Cycle tubaire
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La trompe de Fallope a un quadruple rôle dans
la reproduction :
Le pavillon assure la captation de l'ovule ; il
entoure l'ovaire de ses nombreuses franges
mobiles,
l'enserre plus ou moins au moment de
l'ovulation et récupère l'ovule pondu ; la
captation de l'ovule par la trompe est facilitée
par l'existence d'un courant séreux d'origine
péritonéale guidant l'ovule vers l'ouverture du
pavillon (ostium abdominale) ; cette sérosité
retourne ensuite dans la cavité péritonéale par
les fentes lymphatiques de la muqueuse
tubaire
L'ovule atteint l'ampoule en quelques heures ;
c'est à son niveau que se réalise
la fécondation ; l'ovule fécondé prend alors le
nom d'œuf ou zygote.
Par convention, le premier jour du cycle décrit ci-dessous
correspond au premier jour des règles. La croissance de
l'endomètre fonctionnel recommence dès le 5e jour et se
poursuit pendant tout le cycle : de 0,5 mm à la fin de la
menstrutation, il passe à 3 mm au moment de l'ovulation
pour atteindre 5 mm au 28e jour du cycle.
Phase de desquamation (J1-J4)
Chute des taux plasmatiques d'œstrogènes et de
progestérone due à la dégénérescence du corps jaune
entraînant une nécrose des glandes, du chorion et des
vaisseaux responsable de la menstruation
Phase de régénération (J5-J8)
Phase de prolifération (J9-J14)
Phase de transformation glandulaire (J15-J21)
Phase de sécrétion glandulaire (J22-J28)
Cycle
utérin
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au niveau du col de l'utérus
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La composition de la glaire cervicale sécrétée par les cellules
glandulaires de col utérin varie
Phase pré ovulatoire : Peu importante au début du cycle, elle
devient de plus en plus abondante et « filante » sous l'effet des
œstrogènes, jusqu'à la phase ovulatoire.
Phase ovulatoire : Au moment de l'ovulation, elle est
particulièrement limpide car riche en eau, sa filance est maximale,
son pH alcalin et le réseau de mailles de glycoprotéines est très
large et étiré longitudinalement : toutes ces conditions favorisent la
survie des spermatozoïdes et leur franchissement du col.
Phase post ovulatoire :Sous l'effet de la progestérone le mucus
cervical se coagule et forme, contre les agents microbiens, une
barrière physique (mailles serrées et transverses du réseau
glycoprotéique) et biochimique, notamment par son pH alcalin et
par le lysozyme, enzyme bactériolytique.
LA VISION D’HILDEGARDE
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Le rôle des règles selonHildegarde
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Hildegarde dit (Causae e Curae p. 129) « La femme serait toujours malade
si son sang ne serait pas purifié lors de ses règles, de même qu’un aliment
se purifie dans la marmite quand il rejette son écume ». « De même qu’un
vent vigoureux soulève une tempête sur un fleuve, de même chez la femme
une tempête se soulève dans les humeurs et ainsi se produit un écoulement
de sang qui purge la femme. C’est pourquoi à cette époque la femme est
fatiguée, ses yeux sont malades et tout son corps est affaibli. Cependant
ses yeux ne sont pas obscurcis pour autant si les flux se sont écoulés au bon
moment et avec une juste mesure. » « Si la femme n’était pas purgée de
ses humeurs nocives et de sa sanie à l’époque des règles, elle enflerait et
gonflerait et ne pourrait pas vivre » (Hildegarde, p. 149)
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Le syndrome prémenstruel
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Définition
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• C’est la manifestation de symptômes physiques et
psychologiques qui précèdent les règles. Il y a 150
symptômes différents, mais le plus important est un
changement d’humeur. 70% des femmes éprouvent de
l’inconfort à la veille des règles, mais seulement 3% de ces
70% correspondent au syndrome prémenstruel et 10% de
ces 3% sont incommodées au point de ne plus pouvoir se
rendre au travail.
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Symptômes :
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Gonflement du ventre
Douleurs (crampes abdominales et au bas du dos)
Prise de poids due à la rétention d’eau
Jambes lourdes, seins douloureux et gonflés
Changement d’appétit : fringale d’aliments sucrés ou salés
Maux de tête
Fatigues , accompagnée de troubles du sommeil
Nervosité, mauvaises humeur, crises de larmes, mal dans sa
peau, agressivité, etc.
• Problèmes cutanés qui ressortent
• Peut être surcharge des hormones à éliminer au niveau du
foie ( fatigue du foie)
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Facteurs de risque
• Sédentarité
• Stress
• Consommation excessive d’alcool , tabac, café,
sel, sucre
• Femmes dépressives
Causes
• Ce sont des femmes très sensibles aux fluctuations des
hormones. Il peut y avoir :
• - soit trop d’oestrogènes,
• - soit une carence en progestérone,
• - soit une rétention de fluides dans le corps
• - soit une anomalie du métabolisme des prostaglandines
• - soit un dysfonctionnement de la glande thyroïde
• - soit une faiblesse du foie
• - soit une prédisposition héréditaire
• - soit des femmes très stressées et angoissées
• - soit un manque d’activité physique
• - soit une mauvaise hygiène de vie
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Le rôle des règles selon Hildegarde
• « Hildegarde dit (Causae e Curae p. 129) « La femme serait
toujours malade si son sang ne serait pas purifié lors de ses
règles, de même qu’un aliment se purifie dans la marmite quand
il rejette son écume ». « Si la femme n’était pas purgée de ses
humeurs nocives et de sa sanie à l’époque des règles, elle
enflerait et gonflerait et ne pourrait pas vivre » (Hildegarde, p.
149)
• « De même qu’un vent vigoureux soulève une tempête sur un
fleuve, de même chez la femme une tempête se soulève dans les
humeurs et ainsi se produit un écoulement de sang qui purge la
femme. C’est pourquoi à cette époque la femme est fatiguée, ses
yeux sont malades et tout son corps est affaibli. Cependant ses
yeux ne sont pas obscurcis pour autant si les flux se sont écoulés
au bon moment et avec une juste mesure. »
• Comment sont les règles de la femme (
abondantes ou pas) est un indice de
l’intoxication de la femme. Sainte Hildegarde
dit « si les femmes n’avaient pas ce mode
d’élimination elles ne pourraient pas
survivre ».
• D’où l’importance de la saignée pendant la
ménopause.
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Quels sont les organes qui permettent
d’éliminer les toxines ?
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Le système digestif par les selles
Le système urinaire par les reins
La peau par la transpiration
Les poumons ( le CO2, mais aussi les crachats
lors des bronchites qui peuvent montrer que
SD et SU sont surchargés par les toxines)
• Et pour les femmes : les règles.
• La goutte atteint plus facilement l’homme car selon Hildegarde les
règles évacuent les humeurs mauvaises
• Cependant certaines femme atteintes de maladies graves n’ont
plus de règles suite à trop « humeurs mauvaises » :
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Mesures de prévention et de
traitement de la dysménorrhée
• 1) changer d’alimentation
• « En attendant, aussi longtemps qu'elle souffre de cette
constriction de son sang, qu'elle évite la viande de bœuf et
les autres aliments abondants et forts, qu'elle mange des
nourritures douces et boive du vin. Si parfois elle doit boire de
l'eau, qu'elle prenne de l'eau de puits et évite les eaux salées
et celles de sources, car elles sont plus dures que les autres
eaux.] »
• Quand le Syndrome prémenstruel est
accentué, il faut avoir un changement
alimentaire radical. Car les contractions de
l’utérus viennent des prostaglandines dont la
synthèse est surstimulée par une alimentation
trop riche en protéines animales. (viande,
fromages, œufs, produits laitiers)
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Enlevez les fraises (résistez à la tentation)
Attention à la caféine
Attention à la fringale de sucre
Attention à la consommation d’alcool (même si
temporairement l’alcool inhibe le stress : vin coupé à l’eau)
• Diminuer le sel et boire de l’eau (bcp d’eau)
• Manger des aliments riches en potassium K+ (bananes,
courges, épinards, artichauds, haricots blanc et rouges,
poissons)
• Le potassium K+ permet de prévenir l’hypertension
artérielle et maintient l’équilibre acido basique du corps,
et donc contrôle des fluides du corps. ( il agit en
collaboration avec le sodium Na+ ). Hildegarde dit qu’il est
important de saler ( avec du sel marin ou de guérande)
• Le K+ est essentiel à la contraction musculaire, y compris
celle du muscle cardiaque
• Il participe au bon fonctionnement des reins et des
glandes surrénales
• Il permet de prévenir les AVC
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2) Monodiète
• Quand on a trop de pertes de sang c’est qu’on
a trop de toxines à éliminer. Donc faire une
monodiète une fois par an ou jeuner une fois
par semaine.
• Associer la monodiète avec la cure d’élixir de
lentilles d’eau qui nettoie et purifie
l’organisme.
• 3) Remèdes hildegardiens
• Galanga
• Le galanga est antispasmodique : s’oppose aux
contractions de l’utérus : il empêche la synthèse des
prostaglandines. Il a un effet anti-inflammatoire.
– Comprimés de fenouil / Galanga
– Vin à la racine de galanga
• Une cuillère à soupe de racine de galanga et ¼ de litre de
vin bio. Bouillir 5 minutes et boire chaud (dans un
thermos) toute la journée à petites gorgées.
• Ce remède est recommandé par Hildegarde pour toutes
les douleurs du bas du dos (utérus , ovaires, etc)
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• Rue fétide : RUTA GRAVEOLENS
• Elle est utilisée en homéopathie pour les ostéoporoses.
• Elle existe en comprimés ( dose D1) chez JURA ( basse
dilution) : un comprimé de rue après le repas.
• « La rue est efficace par son humidité, meilleure et plus
efficace crue que cuite, elle apaise les bouillonnements
excessifs, elle atténue la mélancolie. Elle supprime la
bile. »
• Elle est donc utilisée si on a des problèmes d’estomac, de
sommeil, de dépression et d’anxiété
• C’est le remède des femmes angoissées
• Elle a des vertus toniques et stimulantes. Elle a une
substance, la RUTINE, qui a des propriétés
vasoprotectrices.
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La grande camomille
« La grande camomille est chaude, elle a un suc
agréable qui constitue un suave onguent pour les
intestins.
Si on a mal aux intestins, faire cuire de la camomille
dans de l'eau, avec de la graisse ou de l'huile; ajouter
de la fleur de farine, préparer ainsi une bouillie qu'on
mangera et qui guérira les intestins.
Quand les femmes ont leurs règles, qu'elles prennent
également de cette bouillie: celle-ci prépare
doucement et tranquillement l'expulsion des
humeurs intérieures fétides et facilite la sortie des
règles. [Ed. Si on souffre sous l'effet d'une piqûre,
mélanger du suc de grande camomille avec du beurre
de vache, et se frotter avec cet onguent là où on a mal
: ainsi on guérira]
»
Noms communs : Grande
camomille, partenelle,
chrysanthème matricaire.
Nom botanique : Tanacetum
parthenium ou Chrysanthemum
parthenium,
Phytothérapie :Propriétés :
C’est une plante analgésique
Antirhumatismale
Anti-inflammatoire
Carminative
Emménagogue (permet
d’évacuer les règles)
Elle sert donc pour les
migraines, les fièvres, les
rhumatismes, les règles
douloureuses, les douleurs des
ovaires, les crampes, les
coliques intestinales. C’est un
remède universel pour les
problèmes féminins.
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Recette de la soupe de grande camomille
5 feuilles de grande camomille
25 cl d’eau
Du beurre
De la farine d’épeautre
Du sel
Du pyrèthre ( antiparasitaire donc remède qui agit sur les intestins
et le bas ventre)
• Faire cuire les feuilles dans l’eau, épaissir avec la farine d’épeautre
et la semoule fine d’épeautre. C’est un potage à prendre 2 à 3 fois
par semaine ( réf jardins d’hildegarde pour la grande camomille :
40017)
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• Soupe à la livèche et à l’œuf
• La livèche fait penser au céleri. Attention !!!! Elle ne doit jamais
être mangée crue On l’appelle aussi « ache ou céleri des
montagnes –– LEVISTICUM)
• « Elle est bonne si on la fait cuire avec d’autres condiments…. »
dit Sainte Hildegarde
• Comme la grande camomille elle est :
• Carminative –Stomachique-Diurétique-Emménagogue
• Vulnéraire ( comme l’Achillée) : elle permet la cicatrisation
• Elle est utilisée pour les digestions difficiles et l’aérophagie. Et
pour le syndrome prémenstruel, mais attention !!! Elle provoque
une arrivée des règles une semaine à l’avance !!! donc à ne pas
donner aux femmes qui ont un cycle de 28 jours, mais plutôt à
celles qui ont un cycle de 35 jours.
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Recette de la soupe à la livèche : Attention c’est un remède
Un œuf (à fouetter dans la bouillie)
Un bouillon de poule
3 cuillères à soupe de crème fraiche
120 ml de vin
3 cuillères à soupe de feuille coupée de livèche
Posologie : prendre à partir du jour de l’ovulation une fois par
jour avant le repas principal
• Témoignage : une femme de 35 ans qui n’avait pas de règles
depuis un an, après une saignée et un mois de soupe à la
livèche elle a retrouvé ses règles. Il suffit parfois aussi
simplement d’un potage au fenouil pour retrouver ses règles.
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Remèdes pour la dysménorrhée
ou règles douloureuses
• « Si une femme éprouve des douleurs provoquées par son
écoulement menstruel , prendre de la tanaisie, une part, un
tiers de millefeuille, de la rue, un tiers de ce qu'il y a de
millefeuille, et autant d'aristoloche longue qu'il y a de tanaisie
et de millefeuille, et un peu plus de dictame: piler le tout dans
un mortier et faire cuire dans une marmite avec du vin bon et
pur ; verser ensuite les herbes avec le vin dans un récipient, en
mettant par-dessus du giroflier autant qu'on peut en avoir, du
poivre blanc, un peu moins que de giroflier, piler; faire bouillir
une bonne quantité de miel frais et sans impureté dans du très
bon vin, et l'ajouter aux herbes. Puis filtrer le liquide, qu'elle
boira chaque jour, avant et après le repas; mais qu'elle ne boive
pas dans le bain susdit, car le bain est quelque peu astringent.
Répéter jusqu'à guérison ».
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• 4) Autres remèdes
– Saignée
– Bouillotte chaude
• « Sur le bas du ventre ou sur le foie car il peut être
congestionné par un excès d’hormones »
– Compresses de lin
• « la graine de lin est chaude et n’est pas bonne manger.
Si on souffre du côté, faire cuire de la graine de lin dans de
l’eau, tremper un linge de lin dans cette eau chaude et
placer ce linge, sans les graines de lin, sur le côté où on a
mal : la douleur, si forte soit elle, se trouve diminuée et se
relâche »
• (3 cuillères à soupe dans un demi litre d’eau, faire bouillir)
– Hydrologie : Bain dérivatif
• « Si une femme souffre de douleurs prémenstruelles,
qu’elle mette un linge de lin en haut des cuisses (froid sur
le haut des cuisses), elle massera souvent les veines de ses
cuisses en les pressant avec les mains de façon à
empêcher que le sang circule de la mauvaise façon. Elle
veillera à ne pas trop travailler et se fatiguer pour que son
sang ne soit pas agité. Elle veillera à ne pas manger trop
dur ou trop amer (donc à prendre des aliments doux) ».
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• « Si une femme éprouve des douleurs provoquées par son écoulement
menstruel, qu'elle prenne de la tanaisie, un poids égal d'herbe
fébrifuge [centaurée ?], et du bouillon blanc, un plus que des deux
précédentes: qu'elle fasse chauffer dans une marmite découverte, bien
tempérée par le soleil et l'air. Puis qu'elle prenne des briques et les
mette sur le feu, et qu'elle prépare un bain chaud avec de l'eau et les
herbes. Quand elle entre dans ce bain, qu'elle place les herbes chaudes
sur le siège et s'assoie dessus. Et si elles se refroidissent, qu'elle les
remette à chauffer dans l'eau déjà utilisée. Qu'elle fasse cela chaque
fois qu'elle s'assied dans ce bain; ainsi, grâce aux humeurs de ces
herbes, elle adoucira sa chair à l'extérieur, sa matrice à l'intérieur, et
celles de ses veines qui sont fermées s'ouvriront.
•
•
MENORRAGIES
• Définitions
• La ménorragie est une hémorragie d'origine utérine coïncidant avec
la menstruation mais présentant des aspects anormaux par son
abondance et/ou sa durée.
• (ne pas confondre avec la métrorragie qui désigne toute
hémorragie d'origine utérine se produisant en dehors des règles.)
• Des règles normales ont une quantité égale à 30 ml et durent 4 à
5jours
• La ménorragie est définie par certains auteurs comme un flux
menstruel trop abondant (> 80ml) et trop long (> 7 jours) ou
simplement comme un flux menstruel trop abondant (> 80ml) par
d'autres. Des pertes sanguines supérieures à 80 ml peuvent
conduire à une anémie
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Symptômes
• Douleurs abdominales
• Manque de fer : anémie ( 10% des femmes en âge de procréer
font de l’anémie)
• Pâleur du teint
• Fatigue
• Nervosité –maux de tête
• Diminution de la résistance de l’organisme aux maladies
• L’anémie peut conduire à une accélération du rythme cardiaque,
à des maux de tête, à une chute de cheveux à des ongles
cassants.
• Si on change de serviette plus d’une fois par heure ou s’il faut
changer la nuit, ou si on a une douleur constante dans le bas
ventre accompagnée de fatigue , de troubles de l’équilibre etc…
Les causes des ménorragies
• subdivisées en quatre groupes :
• 1.Causes organiques : Il existe une anomalie anatomique,
morphologique, ou une lésion des tissus constituant la filière
génitale.
– Pathologies liées à la grossesse : chaque saignement génital chez une
femme en période d’activité génitale doit faire éliminer le diagnostic de
grossesse. En cas de grossesse confirmée, il peut s’agir d’une grossesse
extra-utérine, d’une fausse couche spontanée ou d’une grossesse môlaire.
– Fibrome utérin.
– Polype utérin.
– Adénomyose utérine.
– Pathologies de l’endomètre : hyperplasie de l’endomètre, cancer de
l’endomètre, atrophie glandulo-kystique, atrophie de l’endomètre,
endométrite.
– Cancer des trompes utérines, cancer du vagin ou de la vulve, traumatisme
génital, rupture de varice vulvaire, cancer de l’ovaire, salpingite.
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• 2) Causes iatrogènes ou affections hépatiques chroniques
ou dysfonctions thyroidiennes: Le saignement est dû à un
effet indésirable d’un médicament ou d’un acte médical,
sans forcément correspondre à une erreur médicale.
• Stérilet.
• Traitement par anticoagulants ou par Aspirine.
• Contraception orale, Implant contraceptif, contraception
injectable, traitement hormonal de la ménopause.
• 3) Anomalies de l’hémostase : il existe une anomalie de la
coagulation du sang à l’origine des ménorragies. Les
antécédents personnels ou familiaux d’hémorragie
orientent le diagnostic.
• 4) Ménorragies fonctionnelles : un bilan complet ne retrouve aucune des
anomalies décrites. C’est un diagnostic d’élimination. Le saignement est
souvent lié à une anomalie fonctionnelle de l’endomètre provoquée par
un dérèglement hormonal. Cela correspond à 80% des cas de
ménorragies.
• Hyperoestrogénie liée à l’obésité.
• Insuffisance lutéale (insuffisance de la sécrétion de progestérone par le
corps jaune).
• Pré-ménopause, troubles de l’ovulation (dysovulation).
• Saignement lié à l’ovulation, saignement prémenstruel, saignement
postmenstruel.
• 20% des femmes ont eu à un moment donné des ménorragies dues à une
fluctuation hormonale (pré-ménopause)
• Ce développement exagéré de l’endomètre par les hormones paraît
pendant l’adolescence et la pré-ménopause à cause de la présence de
fibromes ou polypes.
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• La naturopathie y ajoute une 5ème cause : l’excès de
toxines dans le corps/
• Hildegarde parle des tempéraments féminins et de
l’abondance des règles. C’est la femme « colérique » et la
femme « mélancolique » qui souffrent d’un fort
écoulement de sang pendant les règles. (Causae e Curae)
(Hildegarde, p. 112)
• Si le flux menstruel cesse plus tôt que normal pour la
femme colérique, elle a le risque de développer un cancer
du sein et pour la femme mélancolique elle a le risque
d’avoir la goutte, rétention d’eau, corps enflé. La femme
flegmatique elle a le risque d’avoir des tumeurs qui lui
poussent sur la chair.
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Remèdes classiques des ménorragies
• Traitement hormonal qui empêche les règles. Mais alors les
toxines continuent à s’accumuler dans le corps.
• On retire l’endomètre en faisant un curetage. L’effet ne dure
que quelques années. Après il faut envisager l’hystérectomie.
Une femme sur 5 subit cela avant l’âge de 60 ans. Ceci
correspond à une stérilité forcée.
• Comme la cause est une surcharge de toxines, et qu’en plus
on retire une des voies d’élimination que sont les règles,
l’ablation de l’utérus peut conduire à un cancer du sein.
Remèdes de Sainte Hildegarde
• LA SAIGNEE
• Selon Widgard Strelow (Strehlow, 2005, p. 226) en cas de
dysfonctionnement hormonal, la meilleure thérapie reste la
saignée, les pertes de sang trop abondantes étant toujours un
signe de la surabondance d’humeurs.
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• Alimentation
– un régime alimentaire à base d’épeautre, de fruits et de
légumes
– réduire la consommation de viandes grasses, œufs,
fromages et autres sous produits d’origine animale.
• « Pendant le temps où la femme souffre de cette maladie,
elle ne doit manger que du pain d’épeautre blanc, éviter le
pain de seigle et d’orge. De même elle doit éviter la viande de
bœuf, de porc, les moules, les fromages et légumes crus, ainsi
que les viandes rôties. Elle peut manger d’autres viandes et
poissons tant qu’ils sont tendres. Le bouillon de petit pois lui
fait du bien, mais elle doit éviter les plats de pois, de haricots
ou de lentilles. Elle ne doit pas manger de mets brulants mais
uniquement tièdes. Elle peut boire du vin doux mais pas d’eau
pendant cette maladie, tout comme pendant la dysenterie. »
•
•
•
•
•
– Il convient d’éviter le café en grains, l’alcool, les
cigarettes, les médicaments stimulant la production
d’œstrogènes,
– Éviter l’acidification de l’organisme
Pour désintoxiquer le foie, on peut prendre de la tisane de
souci, mais pas trop, une fois suffit.
Pour combattre l’anémie, plusieurs recettes :
Terrine de foie de volaille :
Faire revenir deux oignons dans de l’huile de tournesol, y
ajouter 250gr de foie de volaille bio, faire cuire 10 minutes
avec du céleri et de l’ail. Mixer, épicer, saler + galanga. Pas
de livèche ! Ne pas conserver trop longtemps.
Manger de la purée de coings car riches en fer
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• Pour combattre les hémorragies :Le vin de bétoine ( Stacchys
officinalis ou betonica kraut)
• « si une femme a ses règles de façon désordonnée, qu’elle mette
de la bétoine dans du vin jusqu’à ce qu’elle lui ait communiqué son
odeur (laisser macérer pendant 24h), qu’elle le filtre, puis qu’elle en
boive souvent ( 3X par jour) et elle sera guérie. (Attention : ne pas
bouillir) »
• Très facile à réaliser et diminue réellement le flux sanguin, il agit
aussi sur les sautes d’humeur des femmes ménopausées. La
phytothérapie dit qu’elle est tonique en usage interne (pour
femmes fatiguées) et fébrifuge, apéritive, et sternutatoire ( réduite
en poudre dans les cavités nasales elle provoque l’écoulement
nasal en cas de rhume de cerveau). (Attention ne pas manger la
bétoine dit Hildegarde car « elle blesse les sens et l’esprit et rend
presque fou ») Hildegarde la préconise en usage externe pour
quelqu’un qui a perdu ses sens ou pour les cauchemars.
• Soupe ou velouté de grande camomille ( matricaire)n voir
recette plus haut
• Dans le cas d’un écoulement ou de règles douloureuses ou de
douleurs dans les ovaires, prendre du jus de grande camomille
+ un œuf+ du vinaigre + de la cannelle, + de la zédoaire
(curcuma) et en faire une bouillie épaisse avec de l’épeautre.
• Widgard Strelow conseille de prendre du jus de grande
camomille
•
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• Autres remèdes
– Hydrothérapie :Bains dérivatifs
• Compresses de lierre grimpant (antispasmodique et
dépuratif) : une poignée de lierre dans un litre d’eau
pendant 3 minutes . Les mettre entre ses cuisses jusqu’au
nombril
• « Si une femme souffre d'écoulements menstruels
nombreux et irréguliers, qu'elle fasse 'cuire du lierre
(hedera helix) dans de l'eau et qu'elle le mette chaud
entre ses cuisses et jusqu'au nombril: le froid du lierre
s'oppose aux flots contraires”.
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La conception d’un enfant et
l’accouchement
selon Hildegarde Von Bingen
La conception
•
« Mais avant cet écoulement, les organes qui doivent accueillir la
semence de l’homme s’ouvrent, si bien qu’alors elles conçoivent plus
facilement qu’à une autre époque. De la même façon lorsque les règles
touchent à leur fin et qu’elles sont presque terminées, les femmes
conçoivent facilement parce que leurs organes sont alors encore
ouverts ; mais à une autre époque, elles ne conçoivent pas aussi
facilement, car leurs organes sont alors resserrés : tout comme dans
un arbre qui l’été fait monter sa sève pour produire des fleurs alors
qu’en hiver il la retire en lui»p.129
•
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• « Et je vis comme une forme de femme,
ayant dans son sein comme une forme
parfaite d'homme. Et voici que par une
secrète disposition du Créateur suprême, la
même forme manifesta le mouvement de
vie ; et une sphère embrasée, n'ayant aucun
trait du corps humain, posséda le cœur de
cette forme, toucha son cerveau, et se
transfusa dans tous les membres. Et ensuite
cette forme d'homme, vivifiée de la sorte,
sortant du sein de la femme, eut les
mouvements conformes à ceux des
hommes, sur cette sphère ; et changea sa
couleur, suivant leur couleur ».(
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Pour protéger le fruit de sa
conception
• potage aux feuilles de charme ( Hildegarde, physica II, p.54)
• « Prends des petites branches de charme avec des feuilles, quand
elles sont vertes, et fais-les cuire dans du lait de vache ou de
brebis, mais pas de chèvre; rejette alors les branches et prépare le
lait avec de la farine et des œufs, pour en faire un plat. Les femmes
qui perdent habituellement le fruit de leur conception, qui ne sont
pas stériles, mais fécondes, mangeront souvent du lait ainsi
préparé, car il est très utile pour les aider à concevoir et à garder
leur fruit. »
• Le bourgeon de charme existe en gemmothérapie il
contribue à réduire le temps de saignement et à
améliorer tant les défenses naturelles de l’organisme que
sa capacité de cicatriser.
• Agit sur la muqueuse nasale.
• Élimine les toxines.
• Soutient le système d’élimination et le système
circulatoire.
• 5 à 10 gouttes par jour, en dehors des repas, pur ou dilué
dans de l’eau de source. En cure, 3 semaines de prise
quotidienne, puis une semaine d’arrêt, pendant 3 mois au
maximum. En entretien, une semaine par mois.
•
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douleurs de l’accouchement
• « Si une femme souffre beaucoup au cours d'un
accouchement, faire cuire dans de l'eau, lentement; et avec
précaution, des herbes parfumées comme le fenouil et
l'asaret; rejeter l'eau et mettre les herbes encore chaudes
autour de ses cuisses et sur son dos; les entourer d'un linge
avec précaution pour que la douleur disparaisse et que son
ventre s'ouvre plus facilement et de façon moins
douloureuse. »
Infertilité et intolérance au gluten
• L’infertilité est plus fréquente parmi les
personnes atteintes d’intolérance au gluten.
Le risque serait accru d’environ 12 %.
Les fausses couches sont également plus
fréquentes.aladie coeliaque
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Les perturbateurs endocriniens
• Les nouvelles les plus récentes au sujet des œstrogènes chimiques
que l'on retrouve dans les plastiques, les boîtes de conserve et les
amalgames dentaires ont fait des hormones environnementales une
préoccupation importante, à juste titre. Les œstrogènes artificiels
agissent dans le corps exactement comme celles qui y sont présentes
naturellement et peuvent provoquer des problèmes hormonaux. Les
composés oestrogéniques ne se retrouvent pas seulement dans les
plastiques, mais également dans les pesticides présents dans nos
aliments. Les agents de conservation à base de parabènes et de
phtalates dans les cosmétiques, les shampooings, les crèmes pour le
corps, etc., affectent également les récepteurs d'oestrogènes. Les
contraceptifs oraux et l'hormonothérapie substitutive ne peuvent
être décomposés dans les réseaux d'assainissement des eaux, ils se
retrouvent dans notre approvisionnement d'eau et nous les
absorbons tous les jours en buvant de l'eau.
• Le boeuf et certains autres aliments contiennent aussi des
oestrogènes. Un niveau trop élevé en oestrogènes déstabilise le
fragile équilibre hormonal du corps entraînant une puberté
précoce chez nos petites filles; des incidences plus fréquentes
de cancer testiculaire et de la prostate et chez les hommes ainsi
que de plus faibles concentrations de sperme; pour les femmes,
menstruations abondantes, endométriose, kystes des ovaires,
fibromes utérins, bosses dans les seins et cancer.
• Nous pouvons nous protéger, ainsi que notre famille, de ces
oestrogènes en mangeant des aliments biologiques et locaux
lorsque possible, en optant pour des produits de soins corporels
naturels, en buvant de contenant conçus d'acier inoxydable, en
achetant des aliments dans des contenants de verre au lieu de
contenants de métal ou de plastique.
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• Les saunas détoxifient le corps par la peau et sont
excellents pour éliminer les hormones en excédant
emmagasinées dans les cellules adipeuses. Il est
également important de maintenir un poids santé puisque
les hormones environnementales sont emmagasinées
dans les cellules adipeuses. Plusieurs nutriments, dont
l'extrait de thé vert, le romarin ont également fait l'objet
de recherches concernant leur capacité de protéger
contre les œstrogènes environnementaux. Assurez-vous
de les inclure dans votre programme de protection
Tumeurs et grosseurs
Les fibromes
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FIBROME définition
• Tumeur hormonodépendante bénigne sur la paroi utérine de la
grosseur d’un pois celle d’un pamplemousse.
– Les termes "fibrome" et "myome" sont synonymes. Un utérus dit
polymyomateux signifie qu’il est porteur de plusieurs fibromes. Un fibrome de
l'utérus est une tumeur bénigne développée à partir du muscle utérin
(myomètre) et du tissu fibreux de l'utérus. Les fibromes sont sous l’influence des
hormones féminines. Les fibromes forment des masses plus ou moins arrondies ;
il existe trois localisations principales par rapport à la paroi de l’utérus :
– Fibrome sous-muqueux : il fait saillie dans la cavité de l’utérus. Il est responsable
de saignements et d’infertilité ;
– Fibrome interstitiel ou intramuraux : il est enchâssé dans le muscle utérin. Il peut
donner des douleurs, des pesanteurs, une infertilité... il représente 70% des
fibromes
– Fibrome sous-séreux : il fait saillie à l’extérieur de l’utérus. Il peut donner des
douleurs et des pesanteurs.
– Ces trois localisations peuvent être associées entre elles.
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Causes des fibromes
• La cause est très peu connue à ce jour pour la médecine
moderne. Dans la moitié des cas, ils seraient reliés à une
mutation génétique qui entraîne une croissance exagérée
d'une ou de plusieurs des cellules musculaires qui
constituent la paroi utérine. L'hérédité semble jouer un
rôle important. Si la mère a eu un fibrome, il arrive
souvent que la fille en ait elle aussi. L’apparition de
fibromes est probablement le résultat d’un ensemble de
facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux.
Remèdes Hildegardiens
• Passer à une alimentation végétarienne : légumes, tisanes,
terrine de foie de volaille, épeautre
• Un jeûne draconien peut faire diminuer un fibrome
• Quand il y a excroissance avec toxines (kystes, tumeurs,
excroissances) on fait la monodiète
• + cure d’élixir de lentilles d’eau en cas de fibrôme : elles
absorbent les métaux lourds et les toxines.
• Dans tous les cas, une saignée
• Des bains dérivatifs
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• Massages à la crème de violette « Si on souffre de la tête ou si des
chancres rongent la chair ou si on a des ulcères sur le corps,
prendre du suc de violette, de l'huile d'olive, un tiers de cette
quantité, et autant de graisse de bouc que de suc de violette. Faire
bouillir dans une marmite neuve et préparer un onguent. Si on
souffre de la tête, se frotter le front avec cet onguent, et on ira
mieux.Si c'est un cancer ou des vers qui rongent le corps, les
enduire de cet onguent et ils en mourront dès qu'ils l'auront
goûté »
• Exercice physique :
• postures permettant de tonifier l’utérus et de prévenir les
fibromes
: tonifie l’utérus , elle s’opposerait au fibrôme
•
•
•
•
la graisse diminuant on diminue la production d’oestrogènes
si saignements importants : soupe à la grande camomille
si douleurs abdominales : galanga
si le fibrome entraine de la constipation : psyllium, épeautre en
grains, légumes, boire beaucoup
• poudre au gingembre, curcuma, réglisse (biscuits dépuratifs au
gingembre)
• bouillotte
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• une personne qui fabrique trop d’œstrogènes : il se peut que le
foie soit fatigué, donc
• FAVORISER L’ELIMINATION HEPATIQUE : un signe d’un foie
intoxiqué = hémorroïdes
• Voici les légumes qui favorisent l’élimination des toxines par le
foie :
• Le miel à la châtaigne
• La gelée de pissenlit
• La tisane de lavande aspic
• L’élixir de scolopendre ( de plus régulation hormonale, foie,
poumons)
• Exercices physiques à faire pour le foie
• Si terrain avec plein d’excroissances : élixir de lentilles d’eau
• Vin de mûres ( pas sauvages mais arbre murier)
ENDOMETRIOSE
• Croissance de l’endomètre à l’exrérieur de l’utérus , sur les ovaires,
les trompes de fallope, sur la surface extérieure de l’utérus et qui
réagit aux fluctuations hormonales du cycle menstruel.
• Plus rarement, il peut se retrouver sur les organes avoisinants,
comme les intestins et la vessie. Enfin, exceptionnellement, il atteint
des régions très éloignées de l’utérus, comme les poumons, les bras
ou les cuisses.
• Peu importe où il se trouve, le tissu endométrial réagit aux
fluctuations hormonales du cycle menstruel. Ainsi, comme la
muqueuse utérine, il se développe, puis « saigne » chaque mois.
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• Cependant, lorsque ce tissu se trouve à
l’extérieur de l’utérus, comme c’est le
cas chez les femmes atteintes
d’endométriose, les saignements n’ont
aucune issue vers l’extérieur du corps.
Cela conduit à l’irritation du péritoine et
des organes atteints, ainsi qu’à la
formation de kystes (de la taille d’une
épingle à celle d’un pamplemousse), de
tissu cicatriciel, ainsi que d’adhérences
qui relient les organes entre eux et
causent des douleurs.
Traitement hildegardien
• Alimentation :Suppression définitive de la viande
rouge/graisses/ produits laitiers
• Suppression du café et chocolat (spasmes)
• Antispasmodique de choc : galanga
• Monodiète
• Elixir de lentilles d’eau
• Drainage du foie
• Saignée
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Tumeur de la prostate
• « S'il arrive qu'à cause des mauvaises humeurs une tumeur
mauvaise se développe sur les parties viriles et provoque de
la douleur, prendre du fenouil et autant de fenugrec, et un
peu de beurre; piler le tout, le placer sur la tumeur et les
mauvaises humeurs seront chassées. Puis prendre de ces
grains avec lesquels on fabrique la cervoise, les chauffer
modérément dans de l'eau et les placer sur la tumeur. »
LA MENOPAUSE
Selon Hildegarde
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LA
MENOPAUSE
• Modification hormonale qui entraine un changement physique et
émotionnel chez la femme. C’est une période indispensable pour
arriver à la sagesse ?
• On dit qu’il y a ménopause quand il y a cessation des règles
pendant 12 mois consécutifs. Le moment de la ménopause ne peut
donc être établi que rétrospectivement et survient habituellement
vers l’âge de 50 ans
• Si grâce à la livèche les menstruations reviennent c’est que ce
n’était pas la ménopause
• Il y a ménopause parce qu’il y a épuisement des réserves
folliculaires et donc régression de la sécrétion d’œstrogènes.
• Le rétro contrôle n’existe plus : la FSH augmente, la LH augmente
Maladies associées à la ménopause
• Incontinence urinaire à l'effort. Après la ménopause, la baisse en
oestrogènes risque d'entraîner une atrophie des muscles du
périnée. De petites quantités d'urine peuvent donc s'échapper en
cas de pressions abdominales causées par un effort physique
vigoureux, une quinte de toux, un éternuement, un éclat de rire ou
des rapports sexuels.
• Ostéoporose. À partir de la ménopause, la perte osseuse normale
s'accélère de 2 % à 3 % par année, durant dix ans, et par la suite, de
1 % environ par année. Dans plus de 80 % des cas, chez la femme,
l’ostéoporose est attribuable à la baisse de la production
d’oestrogènes et à l’âge. L’ostéoporose n’entraîne ni douleur ni
déformation. Elle augmente cependant le risque de fracture.
Voir notre fiche
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• Troubles cardiovasculaires. Avant la ménopause, le risque qu'une
femme souffre d'une maladie cardiovasculaire est plus faible que
celui d'un homme. Avec l’âge, le risque augmente progressivement
chez les femmes et rejoint celui des hommes. Hildegarde nous a
expliqué que c’est parce qu’on évacue plus les toxines par les
règles…
• Cancer de l'endomètre. plus fréquent chez les femmes ayant un
excès de poids (les oestrogènes s’accumulent entre autres dans les
tissus adipeux) ou chez les femmes qui prennent des oestrogènes
seuls (sans progestatif) à la ménopause, pendant qu’elles ont
encore leur utérus. Puisque ce type de cancer prend plusieurs
années à se former, le risque d’en être atteint après la ménopause
augmente.
• Cancer du sein. l'hormonothérapie augmente le risque de cancer
du sein.
Symptômes
– Les symptômes sont habituellement plus marqués durant la périménopause, la
période qui précède la ménopause. Ces symptômes sont liés aux changements
hormonaux qui se produisent durant cette période de transition, mais aussi au
vieillissement. Ils se manifestent de façon imprévisible et varient beaucoup
d’un mois à l’autre.
– Menstruations irrégulières. Elles sont une manifestation fréquente de
l’instabilité hormonale qui se produit durant la périménopause.
– Perturbations du sommeil. Les problèmes de sommeil sont un motif de plainte
très fréquent durant cette période de transition. De façon générale, avec l’âge,
les nuits sont plus courtes et la qualité du sommeil tend à être moins bonne.
Les changements hormonaux atteignent aussi le sommeil. Par exemple, les
difficultés à s’endormir et les réveils fréquents durant la nuit sont
habituellement liés aux bouffées de chaleur et aux sueurs nocturnes. Ces
troubles du sommeil peuvent entraîner une fatigue importante, une irritabilité,
des troubles de l’humeur, des difficultés de concentration, même une insomnie
chronique.
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– Bouffées de chaleur et sueurs nocturnes. Les bouffées de chaleur sont
généralement ressenties d'abord à l'abdomen ou au thorax. La chaleur
monte en quelques secondes au cou et au visage. Leur durée varie de
quelques secondes à quelques minutes. Elles s'accompagnent parfois de
palpitations et de sueurs. De 50 % à 80 % des femmes en ressentent. Les
bouffées de chaleur sont la raison principale qui incite, encore aujourd'hui,
les femmes à consulter un professionnel de la santé à la ménopause.
Quant aux sueurs nocturnes, elles se caractérisent par une sudation
importante dans tout le corps. Elles se produisent la nuit et peuvent
interrompre le sommeil.
L’important est de se demander si les bouffées de chaleur et les sueurs
nocturnes nuisent suffisamment à la qualité de vie pour nécessiter un
traitement.
– De deux à trois bouffées de chaleur par jour peuvent ne représenter qu'un
inconvénient mineur et acceptable. Il n'y a aucun danger à vivre avec des
bouffées de chaleur liées à la ménopause, tant et aussi longtemps qu'elles ne
nuisent pas à la qualité de vie.
– De 15 à 20 bouffées de chaleur par jour peuvent s'avérer beaucoup plus
difficiles à tolérer. Un traitement hormonal peut alors rompre le cercle
vicieux de fatigue et d’irritabilité engendré par les bouffées de chaleur.
• Troubles de l'humeur. Quoique cela demeure controversé, la
période qui entoure la ménopause semble être une période
de plus grande vulnérabilité sur le plan émotif. L’irritabilité, la
tendance à pleurer plus souvent, les changements d’humeur,
l’anxiété et le manque de motivation ou d’énergie sont des
plaintes plus fréquemment rapportées durant cette période
de la vie. Les femmes qui souffraient de dépression avant la
ménopause voient parfois leurs symptômes s’aggraver.
• Baisse de libido. Le désir sexuel est un phénomène humain
complexe qui, sur le plan hormonal, dépend surtout des
hormones sexuelles : les oestrogènes et les androgènes
(testostérone et déshydroépiandrostérone ou DHEA). Selon
les résultats d’une large étude portant sur les femmes à la
ménopause, la libido et l’excitation sexuelle tendent à
diminuer avec les années.
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• Sécheresse des muqueuses. L’arrêt de la sécrétion
d’oestrogènes par les ovaires diminue la production de mucus
dans le vagin et la vessie. Cette baisse de production entraîne
l’assèchement et l’amincissement des muqueuses.
• Bien que l'analyse de l’urine ne montre aucune infection, la
sécheresse de la muqueuse de la vessie produit pourtant des
symptômes qui évoquent ceux d'une infection urinaire : envies
constantes d'uriner, irritabilité de la vessie, mictions
douloureuses et envies urgentes.
Modifications de la peau et des cheveux. La peau tend à
devenir plus sèche et les rides, plus prononcées. Les cheveux
deviennent plus secs et fragiles. En effet, la baisse d’oestrogènes
entraîne une réduction de la production de collagène et
d’élastine, deux substances qui jouent un rôle important dans
l’élasticité de la peau ainsi que dans son tonus.
• Cependant, les causes principales de l’apparition des rides
demeurent le temps (le vieillissement) et l'exposition
cumulative au soleil. En outre, d’autres facteurs peuvent
modifier l’apparence de la peau et des cheveux, comme un
ralentissement de l’activité de la glande thyroïde
(hypothyroïdie). L'hormonothérapie de remplacement ne
ralentit l'apparition des rides que de façon très modeste.
• Légère prise de poids. Les femmes qui prennent de 5 à 10 livres
(2 à 4 kg) à la ménopause demeurent en bonne santé plus
longtemps et survivent plus longtemps que celles qui ne
prennent pas de poids, en perdent ou en prennent plus. Les
cellules graisseuses transforment les hormones des surrénales
en hormones féminines. Une légère prise de poids, parce qu'elle
atténue la baisse hormonale de la ménopause, semble donc
bénéfique pour la santé.
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Autre conséquence : ostéoporose
• Parmi les facteurs de risques qui prédisposent à
l’ostéoporose,citons : le tabagisme, l’inactivité, l’alcool,
l’hypertyroïdisme,la prise à long terme de médicaments, anticonvulsifs ou à base de glucocorticoides, la prise
• excessive de produits laitiers, et bien entendu, la
postménopause.
• Privilégier les aliments bons pour les os et le coeur : riches en
calcium, en magnésium, en phosphore, en bore, en silice, en
vitamine K et en acides gras essentiels (oméga-3 notamment),
mais faibles en gras saturés, et fournissant des protéines
végétales au lieu de protéines animales.
Traitement Hildegardien
• La médecine classique propose un traitement hormonal
substitutif qui augmente le risque de cancer du sein , d’AVC,
d’infarctus, d’ostéoporose
• Il faut donc éviter le traitement hormonal
• Ne pas considérer la ménopause comme une maladie, ni faire
d’amalgame en pensant que ménopause = d’office
ostéoporose, cancer ou peau ridée, prise de poids ou bouffées
de chaleur
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ALIMENTATION
• BUVEZ DONC DU FENOUIL = œstrogène like, rééquilibre le
système hormonal, riche en vitamine A et D
– FENOUIL : OESTROGENE LIKE la molécule de fenouil et de sauge est plus
éloignée que celle du soja où il y a confusion de récepteur – IL REGULE
LE CYCLE et est ANTISPASMODIQUE et DIURETIQUE
• LA SAUGE pour les menstruations irrégulières et les bouffées
de chaleur « celui qui a de la sauge dans son jardin n’a pas
besoin de médecin » Le principe actif = flavonoides + dérivé
PRO OESTROGENE LIKE
– Antisudoral (lutte contre la transpiration nocturne)
– Digestive Tonique de l’estomac
– Problème : elle contient de la thuyone, donc la faire bouillir pour la faire
s’évaporer
– 2 à 3 décoctions par jour pour de fortes transpirations
MONODIETE
– De deux à trois bouffées de chaleur par jour peuvent
ne représenter qu'un inconvénient mineur et
acceptable.
– De 15 à 20 bouffées de chaleur par jour peuvent
s'avérer beaucoup plus difficiles à tolérer- c’est un
signe d’INTOXICATION pour la naturopathie : FAIRE LA
MONODIETE
• Sauf pour les personnes dépressives : « Celui qui souffre
d’une grande tristesse qu’il mange copieusement des
aliments dont il a besoin » dit Hildegarde. Une monodiète
remue trop de choses pour les personnes dépressives.
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24/12/2010
ELIXIR DE SCOLOPENDRE pour les
bouffées de chaleur
• À employer pour les perturbations hormonales, le foie et le
poumon ( et Strelow conseille après une saignée) = c’est un
remède qui décoiffe, on peut avoir des douleurs au foie ou
des migraines, c’est un signe de d’élimination. La première
semaine un verre à liqueur 3 fois par jour et les 6 semaines
suivantes un verre à liqueur avant et après le repas
ELECTUAIRE DE POIRES assainissement
intestinal
• Pour éliminer les toxines (qui s’accumulent par absence de
règles), les mycoses intestinales, les mycoses vaginales., pour
les migraines et les maux de tête elle est « meilleure que l’or,
il chasse les migraines et fait disparaître les moisissures ».
• Il contient : GALANGA + REGLISSE + SARIETTE + FENOUIL DES
ALPES OU FENOUIL + POIRES ( il faut y aller progressivement
et ne pas arrêter d’habituer le corps)
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LE VIN A LA RACINE d’ARUM pour les
perturbations du sommeil et la déprime
• ARUM MACULATUM : attention plante vénéneuse à ne pas cueillir
quand les fleurs sont sorties. ( la gorge gonfle et on est asphyxié) –
on utilise la racine
• « Et si quelqu'un est agité par des humeurs noires, qu'il a l'esprit
sombre et est toujours triste, qu'il boive souvent de ce vin cuit
avec de la racine d'arum, et cela diminuera en lui la mélancolie et
la fièvre »
• 12gr de racine d’arum (AVANT FLORAISON) + 1litre de vin - bouillir
–tamiser
• 1 verre à liqueur une à trois fois par jour en fonction de la
perturbation – c’est un des meilleurs remèdes de la ménopause.
P.116 (comment guérir les maladies de la femme- Strelow)
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