Différence et identité

Table des matières
Du même auteur ...............................................................................4
Avertissement ....................................................................................7
1. La lecture des poèmes entre le mutisme et la prose .........................7
2. Situer ......................................................................................10
3. Poésie et philosophie : il n’y a pas de « rapport poésie/philosophie » ;
le tournant littéraire de la phénoménologie française et l’âge des poètes ;
deux décisions : « l’après-Heidegger » et le refus du couple explicite/
implicite ; le triple du poème : forme, contenu, contenance ;
trois anciens noms du poème : l’hymne, l’élégie, le poème réflexif ;
le terrain des opérations du poème réflexif n’est pas le nom propre
(Heidegger/ Badiou) mais la syntaxe (Mallarmé/Deguy) ...................14
4. Différence et identité : phénoménologie, structuralisme,luttes ;
différence et identité en philosophie et en poésie
– l’empirisme perçant ....................................................................28
5. Le plan de l’étude : tente, cordelettes, aération (# poète à histoire
et cohérence) ................................................................................33
6. Envoi ......................................................................................36
I. Différence et identité ...................................................................37
1. Poésie, poème et poétique : Deleuze, Derrida, Foucault, Deguy ;
identité et différence chez Michel Deguy ..........................................39
2. « Situation de Deguy » et « Situation de Baudelaire » ................45
3. Diagnostic et thérapie ..............................................................49
4. Qu’est-ce qu’une « poétique dialectique » ? .................................54

446 Différence et identité
II. Le culturel ..................................................................................59
1. L’identité du culturel (# la méthode du contre un : l’homologue
et l’homonyme) ; les pseudo-choses de Rilke ; l’Amérique
et « l’américananthropomorphisme » ..............................................59
2. Le culturel comme « âge de la technique » et comme
dispositif (# valeur d’usage, valeur d’échange, valeur culturelle :
la querelle avec Negri) .................................................................... 65
3. Logique du culturel : les fausses identités
et la subversion du principe des indiscernables .................................71
4. Le monde du culturel : la méthode de la phénoménologie
exemplaire, tourisme et urbanisme, Disneyland et le Spleen de Paris ..74
5. Anthropologie du culturel .........................................................79
6. Les œuvres de l’art à l’époque de la reproductibilité culturelle :
la patrimonialisation et le devenir culturel du religieux
(# les reliques) ..............................................................................85
7. Le régime de l’image, organon et puissance du culturel :
la technologie des images ; les quatre indications
sur l’imagerie culturelle ...................................................................8
III. La poésie ...................................................................................97
1. Poésie et phénoménologie : l’image de la poésie contre l’imagerie
culturelle ; la poésie est-elle une autre phénoménologie ? ;
non pas un poète pour phénoménologues associés, mais un poète
phénoménologue ...........................................................................97
2. L’enjeu de la phénoménologie au § 7 d’Être et temps : ontologie,
phénoménologie, herméneutique ; poésie et langage muet des choses ..101
2.1. Semblance. La poésie pensive et les deux thèses ............................ 104
de la phénoménologie de la perception : la donation dans l’évidence
de la sensation, l’unicité de la perception ; la chose même – comme (1)
et l’empiècement du sensible par le dicible ; la semblance et
Baudelaire ; l’escence comme élan de la chose vers son identité par
l’image ; profondeur et sublime ; la figure
2.2. Figuration et rhétorique ; la déconstruction .................................. 117
de la rhétorique ; l’ontologie explicite de la figure ; l’analytique
des figures de rhétorique dans l’œuvre de Michel Deguy ; le double
déplacement de la poétique (# l’espace du poème : le lieu-dit)

Table des matières 447
2.3. Ressemblance ; l’atomisme sensoriel dans le poème ; ..................... 127
l’apprésentation poétique ; le § 12 d’Être et temps et sa critique dans
le Court traité de poétique ; le poème de la différence ontologique
2.4. Que « l’être est être-comme » ; la ressemblance comme ................. 133
pays d’adoption ou la même chose – comme (2) ; la solution critique :
a) l’empirisme perçant est-il responsable d’un réalisme des analogies ?
b) le kantisme de Michel Deguy ; c) la déduction des analogies de
l’expérience dans l’analytique des principes ; les trois propositions
de la solution transcendantale (# Melandri, les analogies de
l’expérience et les tâches du poète)
3. Les analogies de l’expérience et le sens verbal du mot « comme » ;
commer/commuer ; la comparaison ; comme et comme si ; la thèse de
Deguy sur le « beau comme » et sa différence avec la reconnaissance
proustienne ................................................................................146
4. La raison de la comparaison est diférentielle : identité et différence
dans la comparaison : pour le comparé, pour le comparant,
et la comparaison ; que toute comparaison affecte en différence
comparé et comparant ; le paradigme amoureux ............................155
5. Comme, commuer, communauté : l’anthropologie de l’identité
et de la différence; ses trois propositions : 1. il y a des uns (ou ce qu’il y a
entre les singuliers, c’est l’écart, la séparation, la différence) ;
l’érotique de Michel Deguy ; 2. il n’y a pas de communauté du même
ou tout commun est d’institution, tout lien, liaison, toute proximité,
rapprochement ; la poétique et la politique pronominales ; le « nous » ;
(# multitude est un mauvais nom commun pour l’humanité) ;
3. le comme-un du comme un est toujours un comme si ; le comme
des frères ; (# Le comité et la communauté perdue) .......................161
IV. La poétique profonde ...............................................................193
1. La poétique de Michel Deguy et l’histoire de la poétique ; le rapport
de la poésie et de la poétique ne se laisse pas interpréter comme
le rapport de la théorie et de la pratique ; ce rapport engage le triple de
la poésie, de la poétique et des poèmes ; l’histoire de la poétique
au 20e siècle se complique : qu’était la poétique ? qu’est-elle devenue ? ;
une divergence ...........................................................................193
2. La poétique profonde, le triple : poème, poésie, poétique ; identité et
différence pour le poème et la poésie ; la triple profondeur
de la poétique : 1) Elle questionne le rapport du multiple de la poésie

448 Différence et identité
à l’un du poème (elle est art poétique) ; 2) le rapport du multiple de la
poésie au multiple des arts (la poésie n’est pas seule) ; 3) elle questionne
l’unité de la multiplicité poétique comme pensée et comme jugement.
Elle est alors une doctrine du jugement de la « raison poétique » ......205
3. La poésie n’est pas seule : le comme-un des arts
et leurs différences ......................................................................211
4. La poétique et la vérité poétique : vérité de révélation et vérité de
jugement, les deux sens du comme ; la vérité de la révélation et
le premier point de vue de la poétique ; révélation poétique et révélation
religieuse ; profanation et révélation ; la vérité de jugement et le second
point de vue de la poétique ..........................................................215
5. Le poème décontenance la poétique ; l’inthéorisé et les noms
poétiques de la poétique ; le seuil et le bord comme nom
de la différence ; le vent comme nom de l’identité ...........................224
V. Le poème ..................................................................................231
1. Michel Deguy, poète lyrique ....................................................231
1.1. Benjamin et le lyrisme de Baudelaire ; historiciser ......................... 231
le rapport au présent et au souvenir (Benjamin et Proust versus
Bergson et Heidegger) ; on a touché à l’expérience ; les trois
conséquences : poésie des souvenirs d’avant l’histoire, poétique de
l’allégorie d’après la marchandise,
poèmes au lexique neuf
1.2. « Quel est le fond de l’affaire ? Je le nomme .................................. 244
aujourd’hui attachement » ; lyrique le poète pour qui le problème de
fond est l’attachement et pour qui ce fond n’est susceptible que d’une
seule forme : le poème ; l’expérience de l’attachement ; empirisme
perçant et datif poétique ; le privilège de l’attachement : i. son
contenu (le visible), ii. sa méthode (l’admiration et le détachement),
iii. l’obstacle qui se dresse face à lui (l’écran culturel) ; le style
de la réponse (contenance et hauteur, le coup de dé)
1.3. Le plan du lyrisme ou le lyrisme rabattu ; ...................................... 260
la « déception satisfaisante » ; déception et temporalité de la non
coïncidence, Deguy et Derrida ; le défaut, le manque, la déception ; la
mort ; une réécriture du § 16 de la Critique de la raison pure ; la mort
comme horizon et comme paroi ; la mort comme condition de la
figure ; pour une histoire de la déception poétique : le « regret » de
Du Bellay, la « négation » de Mallarmé et la disjonction de Celan ;
« faire sépulture » dans Á ce qui n’en finit pas et dans Desolatio ; les

Table des matières 449
conditions historiques et ontologiques du lyrisme de Michel Deguy ou
« Le sujet lyrique aurait de l’avenir ? »
2. Les coordonnées du poème : l’espace temps lyrique .....................284
2.1. Le poème de la circonstance ; le « Je » du poème est-il .................. 284
ou non constituant ? ; l’empirisme rabattu et le principe d’hospitalité ;
le principe du donnant donnant ; sauver les phénomènes ; pourquoi
la poésie est-elle plus accueillante que la phénoménologie ; les
circonstances ; « Espace
et temps non disjoints, en œuvre, et pris sur le fait : la poésie,
empirisme perçant, capte le tempo du monde, preuve irréfutable
l’affluence » ; les trois conversions : de la question de la genèse de
l’espace (ce qui nous donne l’espace) à celle de sa phénoménologie (ce
qu’il nous donne) ; de la question de la genèse de la fidélité (ce que
nous donne la mémoire) à celle de sa phénoménologie (ce qui nous
donne la mémoire), de la figure aux figurants de l’être.
2.2. L’espace du poème ; « Qu’est-ce que donne l’espace ? » ; ................ 294
espace du poème et image poétique (# L’image poétique) ; « Nous
les spacieux » : constitution de l’espace et spaciosité, la parole
protège l’intériorité, schématisme et intériorité, la figure parlante
et l’imagination, espace et non coïncidence ; « Dedans dehors » :
Esseuillement, Á demeure (# Pour une histoire poétique du oui et
du non), Recto verso, Diastème (# Préposition et profondeur : les
petits mots hors et en) ; spaciosité dans la matière poétique : matière
phonique – diérèse et e muet, dans la matière graphique : l’espace
et la lettre : Le poème espace la prose par la strophe, le vers espace
la strophe, le mot espace le vers et la lettre elle-même espace le
mot (# Glose : les diérèses figurales ou les aventures poétiques de la
grammatologie)
Annexes .........................................................................................407
# Annexe 1 : identité et différence dans la prose .............................407
1. La syntaxe de Michel Deguy : technicismes et nonchalance ;
différenciation et autonymie ; guillemets, italiques, majuscules,
parenthèses, tirets et ponctuation ; 2. Identité et néologie : la morpho-
logie de Michel Deguy : qu’est-ce qu’un néologisme ? # glose : Deguy
et la poétique de la valence.