TD 9. SP6 - PARTIE 2 : DES OSCILLATEURS AMORTIS ET FORCÉS
5. Donner la solution temporelle correspondant à cette solution complexe.
6. Y a-t-il encore un régime transitoire ? Et un régime permanent ? Est-ce utile de
connaître le régime transitoire ?
7 Impédances équivalentes
1. Pour les circuits suivants, déterminer les impédances équivalentes.
2. Pour le circuit de droite, quelle est la condition sur les valeurs des composants de
sorte que le courant parcouru dans R1soit en phase avec la tension aux bornes du
générateur ?
8 Circuit en régime sinusoïdal
Considérons le montage ci-contre, ali-
menté par une source de tension sinusoï-
dale de fem e(t) = Emcos(ωt). On note
i(t) = Imcos(ωt + φ)le courant circulant
dans le condensateur de capacité C.
1. Déterminer grâce à l’application des lois des mailles et des noeuds l’expression com-
plexe du courant i.
2. En déduire Imet φ.
Résonances
9 Quelques résonances (d’après Centrale TSI 2003)
1. Résonance série
(a) Ecrire l’impédance Zd’un circuit composé d’une résistance R, d’une inductance
L et d’une capacité C placées en série.
(b) Exprimer le module de l’impédance en fonction de ω0=1
√LC et de Q = Lω0
R.
(c) Déterminer le retard de phase φde l’intensité parcourant ce circuit lorsqu’on
l’alimente par une tension sinusoïdale d’amplitude E et de pulsation ω.
(d) Tracer en le justifiant le rapport Z
Ren fonction de x = ω
ω0
.
(e) En déduire que le module de l’intensité I passe par un maximum Imax dont on
donnera la valeur. Pour quelle valeur de x est-elle atteinte ? Quelle est alors la
valeur de φ? Quel est le phénomène mis en jeu ?
2. Résonance parallèle
(a) Ecrire l’impédance Z0d’un circuit composé d’une résistance R et d’une induc-
tance L montées en parallèle d’une capacité C.
(b) En déduire l’expression de Z0en fonction de R, C, ω,ω0, Q et Z.
(c) Montrer que, lorsque Q1et Qx 1,Z0peut se mettre sous la forme ap-
prochée Z0=Q2R2
Z.
(d) Que vaut Z0pour la pulsation ω0? Comment se comporte alors le circuit ?
(e) On suppose x=1. Déterminer les valeurs approximatives des intensités iLet
iCqui traversent respectivement L et C, en fonction de R, Q, ω, t et E.
10 Etude de la suspension d’un véhicule
Dans le cadre d’un modèle simplifié de suspension, on assimile le véhicule à un point maté-
riel M (de masse m), posé sur un ressort dont l’autre extrêmité S peut se déplacer le long
d’une route horizontale ou d’une route ondulée. Le ressort a une constante de raideur k et
une longueur l0au repos. On repère les positions de M et S par leur altitude zMet zSselon
un axe vertical Oz tel que zS= 0 lorsque la route est horizontale. Enfin, on simule l’effet
de l’amortisseur par un frottement fluide entre les points M et S dont la force résultante
sur la masse m est −→
fd=−α( ˙zM−˙zS)−→
ez
1. Lorsque le véhicule se déplace sur la route horizontale, déterminer xM,eq en fonction
de m, g, k et l0.
2. Le véhicule se déplace à présent sur une route ondulée. On pose
XM(t) = xM−xM,eq. Montrer que X(t) vérifie une équation différentielle de la
forme m¨
X + α˙
X + kX = F(t) où F dépend de xSet de ses dérivées temporelles.
3. Le profil de la route est tel que F(t) est une fonction sinusoïdale d’amplitude Fmet
de pulsation ω.
(a) Calculer l’amplitude vmde la vitesse d’oscillation du véhicule en régime sinu-
soïdal forcé.
(b) En notations complexes, on pose H = XM
xS
. On note ω0=rk
m,Q = α
2√mk
et x = ω
ω0
. Exprimer Hen fonction de x et Q.
(c) Représenter l’allure du graphe de |H|pour Q=0.2. Quelle est la signification
physique de |H|?
(d) Commenter qualitativement la situation particulière où le ressort du système
est très raide.
2E. VAN BRACKEL