aux deux maternités, en mettant les médecins autour de la table.
Avec Anne-Sophie Evrard comme médecin champion, nous avons
parcouru les items du référentiel, établi les plans d’action. Cha-
cun a ses « to do » et les réponses sont discutées de manière
transversale, en tenant compte d’autres pratiques obli-
gatoires comme l’hygiène hospitalière.
Au sein du GT soins intensifs, les réunions sont
mensuelles. L’implication est forte, nous avons eu
78 % de retour au questionnaire d’autoévaluation,
souligne Michel Dandin. Actuellement, nous avons 11
critères rouges sur 74. Pour être plus efficaces, nous
avons mis sur pied un plan d’action nursing et un plan
d’action médical. Les premiers points sur lesquels nous
travaillons sont l’équipement de base pour les situations critiques,
la liste des personnels qui passent aux soins intensifs, mais aussi
l’algorithme d’admission des patients dans le service. Cet arbre
décisionnel devrait être commun à 90 % entre les différents ser-
vices de soins intensifs, même si on sait qu’il y a des différences
liées à la gravité du cas, à l’équipement du service ou à la garde
médicale (par exemple, un gros cas de neurochirurgie ne peut pas
aller dans n’importe quelle USI du CHC).
Pour sécuriser le circuit du médicament, la phar-
macie a déjà entrepris la gestion des électrolytes
concentrés, médicaments à haut risque. Après un
screening dans les unités de soins utilisant ces pro-
duits, nous avons premièrement effectué un retrait
de leur armoire de réserve quand cela était pos-
sible, déclare Christine Monjoie. Afin de diminuer les
risques d’erreur, de grandes étiquettes fluos ont été imprimées et
permettent de mieux identifier le produit et distinguer sa concen-
tration. Nous travaillons aussi sur la liste des abréviations à pros-
crire. La sécurité du circuit du médicament nécessite rigueur et
exactitude. La première étape, c’est la prescription et pourtant on
trouve de tout : PDF pour Prodafalgan qui est un médicament qui
n’existe plus, ou M+ pour morphine qui doit être écrit en toutes
lettres. Comme le circuit du médicament concerne conjointement
les pharmaciens, les médecins et les infirmiers, l’harmonisation
transversale des procédures constituera un vrai plus pour les per-
sonnes qui travaillent sur plusieurs sites. Nous pourrons ainsi tra-
vailler plus sereinement et de manière plus sécuritaire, en ayant
redéfini les rôles et responsabilités de chacun.
Au sein du GT revalidation, l’état des lieux montre plu-
sieurs points d’attention sur lesquels travailler. On sait
ce qu’il y a à faire, mais le chemin va être long, estime
le Dr Geoffrey Brands, d’autant que le référentiel vise
l’hospitalisation alors qu’une grosse partie de notre
activité est réalisée en ambulatoire. L’historique du ser-
vice fait qu’on a peu de procédures. Il faudra confron-
ter la modélisation des prises en charge avec l’individualisme
des indépendants (123 paramédicaux et 18 médecins), ce n’est
pas évident. L’accréditation va nous permettre de structurer les
choses à la fois dans la prise en charge des patients (programme
informatique spécifique aux paramédicaux pour assurer la trans-
mission d’information, pratiques liées à l’hygiène hospitalière…)
et dans l’organisation des ressources humaines du service (projet
de règlement d’ordre intérieur pour les paramédicaux, intégration
de la démarche bien-être au travail…). L’équipe de St-Vincent va
progressivement être intégrée à celles de St-Joseph et de l’Espé-
rance dans le cadre des projets MontLégia. Avec Ste-Elisabeth,
nous sommes d’accord sur les objectifs. Donc, même si le ser-
vice est différent selon les numéros d’agrément, le travail devrait
pouvoir se faire en bonne collaboration.
Solidarité
Les Relais pour
la vie, initiés par
la Fondation
contre le cancer
Le CHC soutient les Relais pour la vie
d’Ans, de Visé et de Verviers depuis plu-
sieurs années déjà.
Vous aussi, vous désirez vous impliquer ?
Voici quatre manières de participer :
• Créer une équipe via le site internet
www.relaispourlavie.be : avec votre
famille, vos amis, vos collègues,...
Vous pouvez être un élément moteur
et central de l’événement (10 e l’ins-
cription/personne).
• Rejoindre une équipe déjà existante via
le site internet www.relaispourlavie.
be. Avec cette démarche, vous vous
engagez à venir à un moment des 24h
du relais pour marcher ou courir sur la
piste (10 e l’inscription/personne).
• Simplement aller dire bonjour, boire
un verre, manger un pain saucisse,...
Bref, passer un moment convivial le
jour du relais.
• Vous ne pouvez pas être présent(e) ce
week-end-là, mais cette cause vous
touche. Vous pouvez alors soutenir le
relais en sponsorisant une équipe ou
un membre d’une équipe de votre
choix, toujours via le site internet www.
relaispourlavie.be (montant libre).
Pour celles et ceux d’entre vous qui le
souhaitent, rendez-vous donc :
1 à Ans les 20 et 21 mai
1 à Visé les 10 et 11 juin
1 et à Verviers les 23 et 24 septembre
05 L’infoSites 100 | mars 2017