100Entreprise 100e numéro pour le journal interne MontLégia : la

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100 | mars 2017
Périodique trimestriel
Bureau éditeur : 4000 Liège 1 – Bureau dépôt : Liège X
L’infoSites
Journal interne d’information du CHC
100
Entreprise pp 2-9
100e numéro pour
le journal interne
MontLégia : la
structure RH se met
en place
Brèves p 10
People pp 11-13
Ressources pp. 14-15
La bienveillance
comme ligne de
conduite
Services pp. 16-24
ICT : la helpline de
retour à l’UAL
Ste-Elisabeth : nouveau
service de médecine
nucléaire
entreprise
Sommaire
e ntreprise
4 | L’autoévaluation, et après ?
5 | Les Relais pour la vie
6 | Hygiène des mains : 7e campagne
nationale
7 | Le CLAN en campagne contre la
dénutrition
Retour sur la démarche de nouvelle
gouvernance médicale
8 | Regroupement sur MontLégia : la
structure RH se met en place
9 | MontLégia : chantier d’hiver
b rèves
Du collector au pdf en ligne
Né au début des années 90, le journal interne
s’appelait au départ RCM pour « résumé d’une
clinique en mouvement », clin d’œil au RCM (résumé clinique minimum) imposé alors aux hôpitaux. Composé en 2 couleurs sur format C3, le
journal comptait alors 8 pages.
C’est en septembre 1997, à la faveur d’un changement de maquette que le nom change également. Adieu RCM, bonjour L’infoSites. S’il
garde ses couleurs de prédilection, bleu et noir,
le journal passe au format A4 et surtout à 12
pages (16 pages l’année suivante).
10
p eople
11 | Carnet de famille
12 | Isabelle Thys, nouvelle DDI
à Ste-Elisabeth
Arrivée de Delphine Antoine, ADDI
à St-Vincent
13 | Départ à la retraite pour Benny Ruysen
Tristan Lambrechts, ICU pour la
pédiatrie à l’Espérance
r essources
14 | De nouveaux médecins du travail
15 | La bienveillance comme ligne de
conduite
s ervices
02
L’infoSites 100 | mars 2017
16 | Gériatrie : aide aux aidants
ICT : la helpline de retour à l’UAL
17 | Une équipe d’auditeurs pour améliorer
les processus
Le service d’anatomie pathologique à
Ste-Elisabeth
18 | Le smiley de la cuisine centrale prolongé
jusqu’en 2019
St-Joseph : le self nouvelle formule
19 | ND Hermalle : le bloc opératoire a intégré
la DQO
St-Vincent : mon bébé pleure : pourquoi ?
que faire ?
20 | L’école a élargi sa palette de couleurs
21 | MSP : l’ouverture comme élément clé
22 | L’éducation thérapeutique pour mieux
comprendre la douleur
23 | Ste-Elisabeth : nouveau service de médecine
nucléaire
24 | Notre-Dame Waremme passe à Kanban
Suite à la création du CHC, le numéro de mars
2001 adopte un nouveau changement de maquette. L’impression se fait toujours en 2 couleurs (orange et noir). Le contenu s’organise
entre pages générales et pages « régionales » :
une page est consacrée à chacune des 6 cliniques, deux autres couvrent le Réseau senior
et les polycliniques. C’est depuis 2001 également que le journal est envoyé au domicile.
Les informations gonflent encore, le journal
passe à 20 pages en décembre 2003. Il est
sur intranet depuis décembre 2004.
En septembre 2007, à la faveur d’un nouveau
changement de maquette, L’infoSites passe
en quadrichromie et sur papier brillant. L’évolution des techniques d’impression, désormais
réalisée sans plaques, permet de préserver
un budget raisonnable, tout en ajoutant de la
couleur et du dynamisme. Autre changement
notoire : les articles sont désormais agencés
par thématique et non plus par site, signe de
l’intégration progressive du groupe. Cette
intégration passe aussi par une information
plus abondante : le journal passe à 24 pages
en décembre 2009.
Le dernier changement de maquette date
de mars 2014, avec une photo plein bord en
couverture. Avec une optique plus magazine, le journal joue la complémentarité avec
les autres supports d’information du CHC
(intranet, internet, réseaux sociaux) dans
une mise en page plus aérée. Les articles
sont plus courts et plus nombreux.
Certains articles traitent de sujets également
abordés sur nos autres supports. Retrouvez-les
grâce aux icônes.
Editeur responsable : A. Javaux, rue de Hesbaye 75 – 4000 Liège
Réalisation : Service communication
Graphisme : www.stereotype.be
Tiré à 5.800 exemplaires – Encre végétale
ISSN : BD 49.431
intranet.chc.be
www.facebook.com/chcliege
www.chc.be
www.linkedin.com/company/chc-asbl
100
Vous tenez en mains
le centième numéro
du journal interne du CHC…
Cent numéros, cela signifie que le trimestriel existe depuis plus de 25 ans. Durant toutes ces
années, L’infoSites a bien évolué, tout comme notre groupe hospitalier. Mais l’objectif premier
est resté le même : informer l’ensemble des collaborateurs de ce qui se passe dans l’entreprise.
Diffuser l’information, partager les expériences, présenter les
nouveaux collègues, montrer les nouveaux volets de l’activité,
éclairer les choix posés par la direction ou imposés par l’évolution du secteur… Outil d’information et d’intégration, L’infoSites s’inscrit résolument dans l’axe 8 du plan stratégique du
CHC, accentuer l’organisation et la culture de groupe.
En plus de 25 ans, le journal a évolué. La structuration des infos, les nouvelles mises en pages successives, l’augmentation
du nombre de pages (de 8 à 24), l’organisation des rubriques…
ont suivi l’intégration du groupe CHC. Certes, un journal de 24
pages ne saurait pas résumer une entreprise comme la nôtre.
Une parution trimestrielle ne permet pas toujours de garder
Le nom L’infoSites a été choisi suite à un appel à suggestions. Bien entendu, le journal se devait de répandre
l’information entre les différents sites. Mais ce nom
a surtout été retenu pour son clin d’œil à son cousin
médical : les lymphocytes (variété de globules blancs)
jouent un rôle central dans le système immunitaire et
augmentent dans le sang en cas d’infection. Avec L’infoSites, la clarté de l’information doit l’emporter sur la
contagion de la rumeur. C’est notre volonté au CHC.
aux lecteurs d’InfoSites la primeur de l’info. Ces dernières années, le rythme des échanges s’est emballé
avec la multiplication des supports de communication
(mail, intranet, internet, réseaux sociaux), d’où l’intérêt
de rester connecté(e) aux autres supports du CHC, alimentés de manière quasi quotidienne.
Une chose demeure cependant : la volonté du service
communication de focaliser sur les femmes et les
hommes qui font vivre le CHC au quotidien et de partager les points de vue. Annoncer les projets, revenir sur
une expérience intéressante, tout ceci ne peut pas se
faire sans les acteurs de terrain et nous n’aurions pas
pu écrire les 100 numéros d’InfoSites sans vous. Merci
pour votre collaboration passée et future, merci de nous
aider à alimenter les 100 prochains numéros.
Pour le service communication,
Catherine Marissiaux
L’infoSites, ce sont
de travail par numéro
en moyenne
1,2 e
par numéro (coûts d’impression
et d’envoi)
Pour fêter le 100e numéro d’InfoSites, nous organisons un concours de la photo la plus insolite.
Emportez votre journal dans un lieu incongru ou sur
le lieu de vos vacances, faites-vous photographier
et envoyez-nous la photo avant le 15 septembre. Le
vote se fera sur Facebook entre le 1er octobre et le
15 novembre. Les auteurs des 3 meilleures photos
seront récompensés par un Bongo (bon d’une nuit,
petit déjeuner et dîner pour 2 personnes). Plus de
précisions et règlement du concours sur intranet.
L’infoSites 100 | mars 2017
200 h
Concours
Et vous, jusqu’où
irez-vous
avec L’infoSites ?
03
5.800
exemplaires dont 5.500 abonnés
(salariés, indépendants et
pensionnés)
entreprise
Accréditation
| Catherine Marissiaux
L’autoévaluation, et après ?
Avec plus de 2.000 répondants et un taux de retour de 64 %, on peut parler de plébiscite
pour l’autoévaluation. Mais les équipes n’ont pas attendu le retour de l’autoévaluation
pour déjà concrétiser certains projets.
St-Vincent
ND Waremme
ND Hermalle
Ste-Elisabeth
70 %
57 %
43 %
33 %
36 %
77 %
Catastrophes
50 %
90 %
68 %
92 %
89 %
88 %
74 %
40 %
55 %
48 %
68 %
48 %
30 %
44 %
64 %
67 %
87 %
63 %
85 %
75 %
Imagerie
70 %
70 %
68 %
Infections
70 %
92 %
75 %
67 %
96 %
77 %
Laboratoires
72 % 100 % 100 %
80 %
89 %
63 %
81 %
Leadership
61 %
81 % 100 % 100 %
90 % 100 % 100 %
88 %
50 %
56 %
51 %
Maternité
Méd. nucléaire
83 %
Médecine
47 %
36 %
59 %
71 %
51 %
49 %
Médicaments
83 %
76 % 100 %
62 %
62 %
79 %
79 %
Oncologie
66 % 100 %
78 % 100 %
80 %
79 %
78 %
Revalidation
83 %
71 %
Santé mentale
Soins intensifs
84 %
39 % 100 %
76 % 100 %
68 %
100 % 100 %
43 %
94 %
89 %
Soins palliatifs
L’infoSites 100 | mars 2017
57 %
Chirurgie bloc op.
Gouvernance
04
CHC
Espérance
Ambulatoire
•L
es grisés du tableau s’expliquent
du fait que
• certains référentiels concernent
des services précis (ex : maternité, revalidation…), déployés sur
certains sites seulement
• la méthodologie requiert au
moins 5 répondants pour que
l’autoévaluation soit valide, dès
lors certains services ont été
assimilés (ex : stérilisation à ND
Waremme et ND Hermalle, intégrés dans les résultats de ND
Hermalle)
St-Joseph
• Certains services sont regroupés
par Accréditation Canada sous un
même référentiel, alors qu’ils ne
font pas tout à fait le même métier
(ex : un même référentiel pour les
unités de chirurgie et pour les blocs
opératoires).
Fonctions de
groupe
Le bureau d’accréditation remercie
vivement tous les acteurs de terrain
qui ont pris le temps de remplir le
questionnaire (pas toujours facile, reconnaissons-le). La grille ci-dessous
reprend le taux de remplissage par
site et par référentiel. Chaque référentiel pourra donc être évalué d’un
point de vue global ou par site. La lecture de cette grille mérite quelques
précisions :
Stérilisation
82 %
83 %
62 %
78 %
92 %
Transfusion
58 %
78 %
Urgences
69 %
75 %
TOTAL
59 %
64 %
79 %
66 %
92 %
83 %
86 %
83 %
70 %
82 %
83 %
73 %
73 %
86 %
75 %
74 %
69 %
69 %
65 %
96 %
Autoévaluation ACI – grille des taux de remplissage par référentiel et par site
64 %
Toutes les données récoltées via l’autoévaluation ont été analysées et les critères des référentiels classés vert, jaune
ou rouge, selon le type de réponse.
Chaque groupe de travail (GT) a reçu ses
résultats, il lui appartient de les analyser
et d’élaborer les plans d’action, le cas
échéant avec des actions globales ou
ponctuelles. Mais le travail a déjà démarré dans les groupes, comme le montre
le petit tour d’horizon ci-après.
Petit tour d’horizon de quelques GT
S’ils sont confrontés aux mêmes difficultés (transversaliser les pratiques sur
6 sites ; disposer de procédures, les
rédiger quand elles existent, les harmoniser ; mettre les bonnes priorités pour
aboutir…), les groupes de travail partagent tous le même enthousiasme !
En imagerie médicale, les
Drs Emmanuel Bauduin et
Pierre Reginster sont unanimes : L’accréditation nous
donne
l’opportunité de prendre
l’initiative et de
devancer l’application de nouvelles normes.
On passe toutes nos procédures en revue, tout
en apprenant à parler le
même langage et ça renforce
le leadership. Nous avons été impressionnés par l’enthousiasme de tous
les participants de terrain et par l’efficacité de l’équipe qualité du CHC. Un seul
bémol : notre système d’information radiologique (RIS ou SIR) devenu obsolète
et qui constitue avec le système documentaire le 2e pilier de la gestion de la
qualité. Heureusement, il est prévu de le
remplacer à l’horizon 2018. A moins de 2
ans de MontLégia, une culture médicale
basée sur la qualité est en train de devenir une culture de service, bref l’affaire
de tous.
Isabelle Thys, qui chapeaute
avec Delphine Antoine le GT
obstétrique, reconnait que
le travail a été entamé dès le
déménagement de la maternité d’Heusy : on a travaillé
sur des protocoles communs
aux deux maternités, en mettant les médecins autour de la table.
Avec Anne-Sophie Evrard comme médecin champion, nous avons
parcouru les items du référentiel, établi les plans d’action. Chacun a ses « to do » et les réponses sont discutées de manière
transversale, en tenant compte d’autres pratiques obligatoires comme l’hygiène hospitalière.
Solidarité
Les Relais pour
la vie, initiés par
la Fondation
contre le cancer
Pour sécuriser le circuit du médicament, la pharmacie a déjà entrepris la gestion des électrolytes
concentrés, médicaments à haut risque. Après un
screening dans les unités de soins utilisant ces produits, nous avons premièrement effectué un retrait
de leur armoire de réserve quand cela était possible, déclare Christine Monjoie. Afin de diminuer les
risques d’erreur, de grandes étiquettes fluos ont été imprimées et
permettent de mieux identifier le produit et distinguer sa concentration. Nous travaillons aussi sur la liste des abréviations à proscrire. La sécurité du circuit du médicament nécessite rigueur et
exactitude. La première étape, c’est la prescription et pourtant on
trouve de tout : PDF pour Prodafalgan qui est un médicament qui
n’existe plus, ou M+ pour morphine qui doit être écrit en toutes
lettres. Comme le circuit du médicament concerne conjointement
les pharmaciens, les médecins et les infirmiers, l’harmonisation
transversale des procédures constituera un vrai plus pour les personnes qui travaillent sur plusieurs sites. Nous pourrons ainsi travailler plus sereinement et de manière plus sécuritaire, en ayant
redéfini les rôles et responsabilités de chacun.
Le CHC soutient les Relais pour la vie
d’Ans, de Visé et de Verviers depuis plusieurs années déjà.
Vous aussi, vous désirez vous impliquer ?
Au sein du GT revalidation, l’état des lieux montre plusieurs points d’attention sur lesquels travailler. On sait
ce qu’il y a à faire, mais le chemin va être long, estime
le Dr Geoffrey Brands, d’autant que le référentiel vise
l’hospitalisation alors qu’une grosse partie de notre
activité est réalisée en ambulatoire. L’historique du service fait qu’on a peu de procédures. Il faudra confronter la modélisation des prises en charge avec l’individualisme
des indépendants (123 paramédicaux et 18 médecins), ce n’est
pas évident. L’accréditation va nous permettre de structurer les
choses à la fois dans la prise en charge des patients (programme
informatique spécifique aux paramédicaux pour assurer la transmission d’information, pratiques liées à l’hygiène hospitalière…)
et dans l’organisation des ressources humaines du service (projet
de règlement d’ordre intérieur pour les paramédicaux, intégration
de la démarche bien-être au travail…). L’équipe de St-Vincent va
progressivement être intégrée à celles de St-Joseph et de l’Espérance dans le cadre des projets MontLégia. Avec Ste-Elisabeth,
nous sommes d’accord sur les objectifs. Donc, même si le service est différent selon les numéros d’agrément, le travail devrait
pouvoir se faire en bonne collaboration.
•
Simplement aller dire bonjour, boire
un verre, manger un pain saucisse,...
Bref, passer un moment convivial le
jour du relais.
Voici quatre manières de participer :
• Créer une équipe via le site internet
www.relaispourlavie.be : avec votre
famille, vos amis, vos collègues,...
Vous pouvez être un élément moteur
et central de l’événement (10 e l’inscription/personne).
• Rejoindre une équipe déjà existante via
le site internet www.relaispourlavie.
be. Avec cette démarche, vous vous
engagez à venir à un moment des 24h
du relais pour marcher ou courir sur la
piste (10 e l’inscription/personne).
Pour celles et ceux d’entre vous qui le
souhaitent, rendez-vous donc :
1 à Ans les 20 et 21 mai
1 à Visé les 10 et 11 juin
1 et à Verviers les 23 et 24 septembre
L’infoSites 100 | mars 2017
• Vous ne pouvez pas être présent(e) ce
week-end-là, mais cette cause vous
touche. Vous pouvez alors soutenir le
relais en sponsorisant une équipe ou
un membre d’une équipe de votre
choix, toujours via le site internet www.
relaispourlavie.be (montant libre).
05
Au sein du GT soins intensifs, les réunions sont
mensuelles. L’implication est forte, nous avons eu
78 % de retour au questionnaire d’autoévaluation,
souligne Michel Dandin. Actuellement, nous avons 11
critères rouges sur 74. Pour être plus efficaces, nous
avons mis sur pied un plan d’action nursing et un plan
d’action médical. Les premiers points sur lesquels nous
travaillons sont l’équipement de base pour les situations critiques,
la liste des personnels qui passent aux soins intensifs, mais aussi
l’algorithme d’admission des patients dans le service. Cet arbre
décisionnel devrait être commun à 90 % entre les différents services de soins intensifs, même si on sait qu’il y a des différences
liées à la gravité du cas, à l’équipement du service ou à la garde
médicale (par exemple, un gros cas de neurochirurgie ne peut pas
aller dans n’importe quelle USI du CHC).
entreprise
CHC
| Eddy Lambert
Hygiène des mains :
7e campagne nationale et
e-formations sur Sharepoint
Comme chaque année, le CHC participe
à la campagne nationale d’hygiène des
mains lancée par le SPF Santé publique,
dont la 7e édition est en cours (du 27
février au 31 mars). Comme d’habitude,
la campagne a été précédée et sera suivie d’une période d’observance (des pratiques sur le terrain).
La campagne 2017 a notamment pour
cible les directions des hôpitaux, afin
de les impliquer dans la démarche. Les
patients, eux, seront invités à répondre à
un questionnaire, de façon à vérifier leur
niveau d’information, mais aussi à interpeller le personnel soignant pour toute
suggestion en matière d’hygiène.
Le but est non seulement d’informer et
de sensibiliser le patient, mais de lui faire
savoir que son avis nous intéresse, que
ses idées pour améliorer la prévention
des infections sont bienvenues, insiste
Pascal Spinazze, coordinateur de l’équipe
d’hygiène hospitalière du CHC.
06
L’infoSites 100 | mars 2017
Cette équipe a développé, avec l’aide du
service communication, plusieurs supports destinés aux patients et aux acteurs
de soins :
• un sticker à coller dans les chambres
(salles de bains) pour les soignants
• un sticker également à coller pour les
patients
• un dépliant pour les patients sur l’hygiène des mains
• un dépliant pour les patients sur le rôle
de l’hôpital en matière d’hygiène
• une affiche destinée aux halls d’entrée
invitant les patients et visiteurs à procéder à l’hygiène des mains
Une journée de sensibilisation, avec
stand d’accueil et boîte à coucou (boîte
à UV permettant de vérifier l’hygiène des
mains), est également prévue sur chaque
site. Dans les halls d’entrée, outre les
affiches, des distributeurs de solution
hydro-alcoolisée seront disponibles pour
tous et resteront après la campagne.
Pour le personnel soignant, l’équipe d’hygiène a créé des formations en ligne sur
sa plate-forme Sharepoint(1) : trois formations pour toutes les unités de soins et
une supplémentaire spécifique aux soins
intensifs. Au moment de boucler cet InfoSites, il était question d’y ajouter un elearning du SPF Santé publique.
Cet itinéraire certifiant sur notre plateforme est une première pour nous, précise Pascal Spinazze. L’idée est d’en proposer d’autres, par la suite, sur d’autres
thématiques, comme par exemple l’isolement.
Tout le travail fourni depuis de longues
années par nos hygiénistes porte ses
fruits. Nous observons une amélioration,
notamment chez les médecins, remarque
le Dr Victoria Diaz, médecin hygiéniste du
CHC. Le réflexe de se laver les mains est
de plus en plus présent, comme l’atteste
chez nous l’augmentation continue de la
consommation de solution hydro-alcoolisée ; en revanche, il faut encore faire des
efforts au niveau de la qualité du lavage.
Ce constat plus qu’encourageant a été
confirmé par le bon classement du CHC
en matière d’hygiène. Dans l’état des
lieux réalisé en 2016 par l’ISSP (Institut
scientifique de santé publique) sur la qualité en hygiène de 103 hôpitaux belges(2),
nous avons reçu une note de :
•6
sur 6 pour le plan mis en place pour
l’hygiène
•7
sur 7 pour les moyens et effectifs
déployés
•1
7,5 sur 20 pour la surveillance effective
des infections nosocomiales
Quel est le rôle du CLAN ?
Définir et appliquer une politique
nutritionnelle globale au CHC.
Le comité assure la liaison entre
les équipes pluridisciplinaires
impliquées dans l’alimentation
(qualité de la restauration de
base), la nutrition thérapeutique
(régimes particuliers) et le support nutritionnel.
Qui le compose ?
Le comité compte une vingtaine
de membres : médecins, diététiciens, infirmiers, logopèdes,
qualiticiens, représentants des
directions... Il est présidé par le
Dr Arnaud Colard, gastro-entérologue, secondé par Françoise
Martin, coordinatrice des diététiciens du CHC.
Comment fonctionne-t-il ?
Le comité se réunit trois fois
par an.
Ce n’est évidemment pas une raison de
s’endormir sur ses lauriers, comme la
nouvelle campagne vient nous le rappeler.
Il comprend un bureau chargé
de réaliser les objectifs qu’il
s’est fixés. Le bureau, qui se
réunit au moins cinq fois par
an, est composé du Dr Arnaud
Colard, de Françoise Martin, de
Marine Remy, pharmacienne,
de Marie-Anne Nélis, qui représente la direction des soins
infirmiers, d’Alain Hougrand,
manager du pôle hôtelier, de
Bérangère Sigart, infirmière
pédiatrique à l’Espérance et du
Dr Samy Aouachria, adjoint à la
direction médicale.
1P
lus d’infos sur la campagne
nationale d’hygiène des mains sur :
www.health.belgium.be/fr/
campagne-2016-2017
Le CLAN est présent au sein du
groupe de travail « achats », où il
participe au choix des meilleurs
outils pour la prise en charge
nutritionnelle des patients.
ccessible via la page hygiène hospitaA
lière sur intranet ou https ://tw.chc.be/chc/
hygiene/_layouts/15/start.aspx
(2)
A noter que la cotation tient compte, entre
autres, de la participation à la campagne d’hygiène des mains et de la quantité de solution
hydro-alcoolisée consommée en fonction du
nombre de journées d’hospitalisation.
(1)
Le comité élabore chaque année
un bilan d’activités qu’il transmet au SPF Santé publique. Ce
bilan est disponible sur intranet,
de même que les sujets d’actualité sur la nutrition abordés
au sein du comité.
CHC
Le CLAN
en campagne
contre la dénutrition
L’évaluation nutritionnelle des patients et la lutte
contre la dénutrition sont deux des missions principales du comité nutritionnel du CHC, rebaptisé
en 2015 le CLAN – comité liaison alimentation et
nutrition (lire ci-contre).
Depuis bientôt un an, le CLAN mène sur tous nos
sites une campagne d’affichage intitulée « Je pèse
mon patient ». Les patients, et en particulier les patients gériatriques, sont très sensibles à la dénutrition, rappelle le Dr Samy Aouachria, adjoint à la direction médicale dont il est le représentant au sein du
comité. Selon la littérature(1), sur dix patients dénutris
à l’admission, sept le sont encore à la sortie, et sur
dix patients non dénutris à l’admission, un est en état
de dénutrition à la sortie. Ce point est l’objet de notre
nouvelle affiche (voir ci-contre), la troisième, diffusée
durant le mois de mars. L’objectif est de sensibiliser
chacun à la mesure du poids, paramètre essentiel du
dépistage et de la prise en charge de la dénutrition.
Les résultats de cette campagne seront évalués dans
le cadre de deux enquêtes sur la prise en charge de
la dénutrition : celle du CFQAI (Conseil fédéral pour la
qualité de l’activité infirmière) et le Nutrition Day, une
enquête mondiale.
Au-delà de cette action, les différentes équipes de
support nutritionnel organisent, avec l’appui du
CLAN, des réunions d’information et de sensibilisation des acteurs de soins sur la prise en charge optimale du patient dénutri. Le CLAN réfléchit aussi à la
mise en place de la détection de la dénutrition en
pédiatrie, en collaboration avec le Dr Caroline Dadoumont, pédiatre.
Le CLAN a, par ailleurs, travaillé sur d’autres sujets
en 2016 :
• l’amélioration de l’offre alimentaire au CHC, avec le
pôle hôtelier
• la prise en charge des allergies alimentaires, avec le
Dr Kamal El Abd, responsable du centre pédiatrique
d’allergologie de l’Espérance
• le développement de protocoles sur l’alimentation
parentérale (suppléer l’alimentation du patient par
voie intraveineuse), avec Marine Remy, pharmacienne
N’hésitez pas à adresser au comité toute question,
réflexion ou initiative en matière d’alimentation/nutrition, en passant par le diététicien référent de votre
site.
(1)
Álvarez-Hernández et al. Nutr. Hosp. 2012 ; 27 (4) : 1049-1059.
Retour sur la démarche de
nouvelle gouvernance
médicale
Le concept de nouvelle gouvernance médicale au travers de l’implémentation de pôles poursuit son développement.
Pour mémoire, le pôle médical regroupe plusieurs spécialités dont
les activités sont complémentaires, et ceci de manière transversale (6 sites). Sa mission est essentiellement managériale, avec
pour objectif final une optimalisation de la prise en charge du
patient, à une époque où la pratique clinique médicale s’est considérablement fragmentée du fait des nombreuses et importantes
innovations qui ont pu voir le jour durant ces dernières décennies.
Durant le second trimestre 2016, ce sont les pôles de « neuroscience » (neurologie-neurochirurgie-psychiatrie et psychologie
clinique) et « mère-enfant » (médecine de la reproduction, obstétrique, néonatologie et pédiatrie) qui ont finalisé leur projet de
développement. Durant le dernier trimestre 2016, ce fut le tour
des pôles « cardiologie-pneumologie-chirurgie vasculaire et thoracique », « gastroentérologie-chirurgie viscérale et générale-gynécologie et urologie » et « médecine aigüe ». Au cours de 5 ateliers
successifs, les médecins ont défini et priorisé des objectifs de
pôle à court et moyen termes, alimentés par une « photographie »
du pôle réalisée à partir de toute une série d’indicateurs d’activité
et au travers d’une matrice SWOT (menaces et opportunités, faiblesses et forces).
Ce travail a été l’occasion de rencontres sereines et constructives, voire enthousiasmantes, faites de partages d’idées, de
consensus respectueux de chacun des services impliqués. Il a
aussi permis de mettre en évidence des pistes de collaboration
inter-pôles comme, par exemple, la prise en charge des urgences
psychiatriques qui intéresse autant le pôle « neuroscience » que le
pôle « médecine aigüe ».
Pendant la phase d’implémentation des nouveaux projets de
pôles, les deux pôles déjà constitués ont poursuivi la mise en
place des objectifs décidés ensemble, ce qui aura déjà permis de
belles réalisations, parfois même surprenantes.
Il reste bien sûr encore beaucoup de travail : implémentation des
pôles suivants (2 pour le second trimestre 2017), formalisation
de la structure de pôle avec la nomination de coordinateurs de
pôle, mise en place du comité de coordination de pôle, rédaction
des ROI de pôle… pendant que chaque bureau de pôle constitué
s’attèle au suivi de ses objectifs.
Si tous les médecins ne perçoivent pas encore parfaitement le
caractère stratégique de cette nouvelle gouvernance, on peut
certainement dire que ceux qui ont eu l’occasion d’intégrer les
ateliers, et par la suite les bureaux de suivi des projets de pôle,
y voient beaucoup plus clair et adhèrent à la démarche alors que
des améliorations organisationnelles doivent encore la rendre
bien plus performante.
A posteriori, si tout n’est pas encore parfaitement en place, nous
pensons pouvoir affirmer que le statu quo eut été particulièrement délétère, en particulier si l’on considère ce que notre gouvernement nous prépare. Et, pour les optimistes, qu’il s’agit là
d’une formidable opportunité supplémentaire pour fédérer toutes
les équipes médicales du CHC. D’ailleurs, nombreux déjà sont
ceux qui se sont pris au jeu !
L’infoSites 100 | mars 2017
| E
ddy Lambert
07
CHC
| Dr Jean-Marie Bertrand, directeur médical adjoint
entreprise
CHC
| Laurence Bilquin, adjointe à la direction des ressources humaines
Regroupement sur MontLégia :
la structure RH se met
en place
Depuis le début du projet, beaucoup de questions
concernant l’organisation en général et celle des
soins en particulier, se sont posées chez chacun
des collaborateurs du CHC. Des questions bien
légitimes ! La mise en exploitation de la clinique
du MontLégia aura indéniablement un impact sur
notre quotidien à tous. Ce volet du nouvel hôpital –
l’organisation des ressources et l’évolution des
organigrammes – arrive à l’agenda aujourd’hui :
tant pour le département des soins infirmiers que
pour celui des services de support (administration,
logistique…), 2017 sera une année charnière, avec
la mise en place progressive des articulations de
demain.
Différentes démarches sont actuellement en
cours pour clarifier le processus qui va permettre à
chacun de se rapprocher sereinement de ce grand
changement.
08
L’infoSites 100 | mars 2017
Du côté des soins infirmiers
Le département a entamé sa démarche et choisi
de travailler par étapes :
• Plusieurs entretiens ont été organisés avec les
différentes directions des soins infirmiers dans
les derniers mois de 2016 afin de dessiner l’organigramme de la direction des soins infirmiers
de MontLégia.
•
L’étape suivante sera la rencontre avec les
infirmier(e)s chefs d’unité des 3 sites pour
connaître leur préférence dans le choix de l’unité
qu’ils souhaiteraient gérer sur MontLégia.
•
Après la clarification et la communication de
ces organigrammes, l’ensemble du personnel
soignant des 3 sites sera sollicité (via questionnaire) afin de connaitre ses desiderata quant au
type de service où il souhaite travailler. Bien évidemment, la constitution finale des équipes se
fera en tenant compte de ces souhaits, mais le
choix des personnes sera prioritairement fondé
sur base du bon équilibre entre les expertises
de chacun, la pyramide des âges et les temps
de travail permettant une organisation optimale.
Du côté des services administratifs et logistiques toujours organisés à l’échelle des sites
(ex : maintenance, magasin, entretien, inscription
patient…)
Ici aussi, la logique veut qu’on procède par étapes :
• Un état des lieux des pratiques doit permettre
d’identifier avec les responsables de chaque service leur organisation respective actuelle, leurs
points de convergence et leurs différences. L’objectif est notamment de pouvoir identifier aisément les priorités dans le cadre des prochaines
harmonisations et d’inciter les responsables des
services actuels à se rencontrer et à dialoguer.
• Les diverses informations ainsi récoltées contribueront à dessiner la future organisation de ces
services et leur futur organigramme à la clinique
du MontLégia, travail qui sera effectué en collaboration étroite avec la direction générale,
l’équipe de projet MontLégia, mais aussi les
directions de groupe et de site.
Le plafo
La futu
Pratiquement
•
La direction des ressources humaines et le
COmité Accompagnement du Changement
(COACh) ont sollicité le service Méthodes &
organisation pour établir l’état des lieux du fonctionnement des services avec les responsables
des trois sites liégeois. Cet état des lieux se fait
durant le 1er trimestre 2017.
• Par la suite, toujours dans le courant 2017, la
direction des ressources humaines rencontrera
chacun des chefs de service des trois sites liégeois afin de les interroger sur leurs souhaits
de positionnement lors du regroupement. S’ils
sont intéressés, elle rencontrera également les
autres responsables des services similaires des
autres sites. Ces rencontres, de même que le
parcours de chacun, devraient permettre à la
direction d’identifier les futurs responsables des
différents services de la clinique du MontLégia
et d’assurer un positionnement adéquat pour
ceux qui ne seraient pas retenus pour la fonction
alors que tel était leur souhait. Ce travail devrait
idéalement être clôturé, et le résultat de celui-ci
communiqué, avant la fin de l’année 2017 pour
que les responsables désignés, soutenus par
leur hiérarchie, puissent mettre leur énergie à
l’harmonisation des pratiques, à la constitution
et à la consolidation des futures équipes. Cette
étape est importante en ce qu’elle préfigure
le déménagement : chacun sera plus motivé à
préparer la mutation dès lors qu’il connaîtra son
futur rôle dans la nouvelle structure.
Comme vous le constatez, il y a du pain sur la
planche, et nous reviendrons vers vous en cours
de travail. Mais c’est surtout un beau challenge à
relever ensemble afin de préparer au mieux, pour
chacun, son arrivée à MontLégia.
Les cér
les pati
ramiques de façade blanches, dans
ios
Chantier d’hiver
Hiver oblige, le chantier a un peu vécu au ralenti en ce début d’année, avant de
reprendre une activité plus soutenue.
A l’extérieur, les
travaux relatifs à la
dalle des urgences
(là où seront situés
les accès adulte
et pédiatrique, les
sas ambulance et
le parking dédié
au service) ont démarré. Cette dalle sera
construite au niveau du rez-de-chaussée,
soit un étage plus haut que le terrain, et
soutenue par des pilasses en béton qui reposeront sur des pieux battus en début de
chantier. On a dégagé les têtes de pieux qui
serviront de point d’ancrage des pilasses,
comme pour le reste de l’hôpital. La dalle
des urgences représente une surface de
l’ordre de 3.500 m². L’accès à la dalle se fera
par une rampe soutenue par des murs déjà
en place.
Sous la dalle, soit au niveau -1 à l’arrière
du bâtiment, sont prévus les quais de déchargement pour les livraisons ainsi que la
powerhouse, c’est-à-dire l’ensemble des
installations liées à la production/transformation d’énergie.
Entamée en décembre 2016, la réalisation des façades blanches des deux ailes
d’hébergement doit se poursuivre jusqu’en
décembre 2017.
A l’intérieur du bâtiment, la réalisation des
chapes se poursuit, de même que le travail
de placage et plafonnage des baies d’ouverture. Le montage des évacuations d’eaux
pluviales et eaux usées est en cours. La
pose des gaines techniques pour les circuits
de ventilation a débuté. Les électriciens ont
tiré les premiers chemins de câbles.
Autour de l’hôpital, la voirie côté rue Vandervelde est quasi finalisée. Le rond-point côté
autoroute est également quasi terminé. Ce
nouvel accès a justifié un nouveau poste de
garde et une nouvelle barrière de contrôle
d’accès vers l’hôpital. L’arrivée des beaux
jours devrait rendre possibles les derniers
travaux du pont : asphaltage, pose des
garde-corps, éclairage. Cet important ouvrage d’art a pris du retard, mais ce retard
n’est pas trop incommodant tant que les
travaux de construction de la clinique sont
en cours.
Toujours autour de l’hôpital, le permis a été
accordé pour le projet de maison de repos
(200 lits) ainsi que pour la voie d’accès vers
ce futur bâtiment depuis le rond-point. Cette
partie de la zone d’activité économique est
en cours de préparation pour accueillir le début des travaux. Pour rappel, cette maison
de repos sera gérée par le groupe Armonéa,
pas par le CHC.
La future dalle des urgences prendra place ici, à
l’arrière du bâtiment médicotechnique
L’infoSites 100 | mars 2017
ure rue d’accès depuis le pont
| Catherine Marissiaux
09
onnage des baies d’ouverture
Clinique du MontLégia
brèves
| Anne-Sophie Laixhay
Likez la page Facebook
www.facebook.com/chcliege
du CHC et (re)découvrez les sujets suivants :
Merci à tous ! Vous êtes presque 6.000 à suivre le CHC
sur Facebook.
23 DECEMBRE
>
Les animateurs du 16/20 de Radio Contact
ont rendu visite aux enfants hospitalisés à la
clinique de l’Espérance pour leur offrir de jolis
cadeaux de Noël.
24 DECEMBRE
31 JANVIER
>
Le Centre européen de rééducation (CER) de
Rocourt, partenaire du CHC, s’est installé dans
de nouveaux locaux au centre médical mosan,
agrandi pour l’occasion.
Nouvelle adresse :
rue de Lantin 122 – 4000 Liège (Rocourt)
Le numéro de téléphone reste le même :
04 224 10 90
>
3 FEVRIER
>
Diffusion de l’émission I Comme : dans la peau
d’un sage-femme au quartier accouchement de
la clinique Saint-Vincent.
10
L’infoSites 100 | mars 2017
Découvrez les deux nouvelles vidéos de
la résidence Notre-Dame de Lourdes sur
intranet et internet
L’hôpital de jour de la clinique Sainte-Elisabeth
organise tous les premiers vendredi du
mois un atelier d’expression, de théâtre
et d’improvisation destiné aux patients
oncologiques qui suivent un traitement au
CHC. Associé à la Woman Race de Verviers,
l’hôpital de jour a également pu s’équiper
de 6 paires de luminettes (appareil de
luminothérapie) proposées aux patients
pendant leur traitement.
Nouvelles agréations
A152 (Les Cliniques Saint-Joseph)
• Dr Bernard Goire, urgences
• Dr Freud Michel, médecine interne-infectiologie
• Dr Justine Pêtre, pédiatrie
• Dr Ana-Maria Secrier, gériatrie
• Dr Petruta Serban, gériatrie
A158 (CHVE – Centre hospitalier
Saint-Vincent–Sainte-Elisabeth)
• Dr Kamal El Abd, pédiatrie
• Dr Gladys Mikolajczak, psychiatrie
carnet de famille
people
Naissances
08/11/16Leandro chez Pino Cosentino (SJ-sécurité)
08/11/16 Colin chez Mireille Somja (NDH-CD7)
18/11/16Matheo chez Julien Ponsard (SJ-imagerie médicale)
23/11/16Aylin chez Hayriye Agirman (ESP-chirurgie adultes)
24/11/16Adélia chez Jason Fraikin (SJ-bloc opératoire)
25/11/16Lucie chez Julie Martinussen (ESP-convention diabète)
10/12/16Elsa chez Cédric Vandervenden (UAL-informatique)
20/12/16 Owen chez Anne-Cécile Delestrait (ESP-chirurgie
pédiatrique)
21/12/16Léon chez Elise Caumiant (ESP-soins intensifs pédiatriques)
21/12/16Sara chez Arnaud Berton (UAL-informatique)
25/12/16Léa chez Valérie Menozzi (SJ-contrôle de gestion)
26/12/16Erblin chez Isabelle Rodriguez (Résidence Notre-Dame de
Lourdes)
26/12/16Ilyana chez Aurélie De Backer (SJ-2BG)
27/12/16Juliette et Eleonore chez Laurine Mattart (SJ-chirurgie
abdominale)
Patricia Bader nous a quittés le 9 février dernier
à l’âge de 52 ans. Elle travaillait en tant que
kinésithérapeute dans l’unité psychiatrique de la
clinique Saint-Vincent depuis près de 30 ans. Sa
coquetterie pouvait lui donner un air sophistiqué et
pourtant, derrière cette apparence, se cachait un
être d’une extrême simplicité, honnête, généreux,
franc, positif et profondément bon. Son combat
contre la maladie restera un réel exemple de vie.
Nous perdons tous une collègue sympathique,
certains perdent une amie exceptionnelle!
de Lourdes)
05/02/17 Cléa chez Gaëlle Bronkart (ESP-bloc opératoire)
Mariages
06/08/16Priscilla Lemoine (Résidence Notre-Dame de Lourdes)
Pensions
31/12/16Christian D’Hoey (UCP-équipe plurisite)
10/01/17Natividad Fernandez Martinez (UCP-cuisine centrale)
31/01/17Viviane Deleuze (NDH-stérilisation)
31/01/17Marie-Thérèse Mertens (NDH-polyclinique)
04/02/17Marie-Paule Gathy (SJ-médecine nucléaire)
08/02/17Maria Isabel Goncalves Figueiredo Abreu (SJ-soins
intensifs/unité verte)
Un trésor est en toi
Notre histoire, nos joies, nos fardeaux, nos limites
et notre manque de confiance sont inscrits dans
notre corps. Mais Dieu veut faire de nous des
« hommes debout » accueillant la vie. Dieu veut pour
les hommes la vie, le salut, l’espérance et la joie.
En chacun de nous coule la source de l’Esprit
Saint, une source de créativité et d’énergie. C’est
précisément là où nous sommes blessés que nous
pouvons creuser pour retrouver le jaillissement
intérieur.
Pâques approche. Mais avant ce moment prodigieux
de la résurrection, il y eut la trahison de Judas, le
reniement de Pierre, la débandade des apôtres… et
enfin, Jésus sera crucifié entre deux larrons.
Serons-nous comme le premier qui ironise sur ce
« Sauveur » qui ne peut se détacher de sa croix
ou comme le second aurons-nous des paroles de
réconfort et manifesterons-nous notre foi en un
avenir possible ?
Oui, Jésus a vécu des moments de doute, de
douleur extrême. Mais grâce à sa résurrection, Il a
transformé la croix de l’injustice en une croix de la
miséricorde et du pardon. Il est passé de la mort à
la vie.
Avec Jésus Ressuscité, prenons la route de la
lumière et de la vie, avançons avec Lui sur le chemin
de Pâques.
Décès
31/10/16le père de Marie-Jo Goossens (SJ-accueil), le frère de
Sœur Dominique (Congrégation des Sœurs de Saint-Charles
Borromée) et le grand-père de Fabien Sillen (SJ-urgences)
01/11/16le frère de Patricia Bats (Résidence Notre-Dame de Lourdes)
01/12/16la sœur de Jocelyne Guehi (Résidence Notre-Dame de
Lourdes)
01/12/16le fils du Dr Robert Halleux (CHC-rhumatologie)
01/12/16le père d’Anne-Cécile Paque (SJ-bloc opératoire)
02/12/16Marie-Florienne Basomboli (NDH-gériatrie)
07/12/16le père du Dr Véronique Jossa (SJ-anatomopathologie)
et beau-père du Dr Michel Coibion (SV-gynécologieobstétrique)
15/12/16le Dr Louis Darcis (anciennement SV-gynécologie-obstétrique),
beau-père du Dr Luc Paillet (SV-gynécologie-obstétrique)
20/12/16la mère de Marie-Rose Englebert (SE-entretien)
22/12/16la mère de Meryem Aguilal (SJ-gériatrie)
06/01/17le père des Drs Philippe Biquet (SJ-urologie) et JeanFrançois Biquet (SE-imagerie médicale)
12/01/17la mère d’Alain Javaux (CHC-direction générale)
14/01/17l’époux de Myriam Gob (Résidence Vierge des Pauvres)
23/01/17le père de Monique Frederick (SE-médecine nucléaire)
29/01/17le fils du Dr Anne-Françoise Geets (SV-biologie clinique)
06/02/17le père de Pamela Ancion (SJ-dialyse)
08/02/17la mère de Michèle Haxhe (Résidence Vierge des Pauvres)
09/02/17 Patricia Bader (SV – psychiatrie)
10/02/17le père de Josiane Simons (SE-CD2)
10/02/17la mère de Julie Dubuisson (NDH-gériatrie) et de Manon
Dubuisson (NDH-CD7)
L’infoSites 100 | mars 2017
| Francine Bon
11
Pastorale
30/12/16Aylin chez Zuheyla Kalin (SJ-service social)
02/01/17Eden chez Carole Waslander (Résidence Vierge des Pauvres)
03/01/17 Sacha chez Stéphanie Lambion (Résidence d’Heusy)
08/01/17Hélèna chez Catharina Pallidis (SJ-5B-5C)
11/01/17Noé chez Marie Péters (Résidence d’Heusy)
15/01/17 Amelia chez Alison Uitterhaegen (Résidence Notre-Dame
people
Cliniques Saint-Vincent et Sainte-Elisabeth
| Marianne Lebrun
Du changement
à la direction des soins infirmiers
Isabelle Thys arrive à la clinique Saint-Vincent en
septembre 2009 et devient directrice des soins
infirmiers. A partir du 1er février 2016, elle se voit
également confier la direction des soins infirmiers
à la maternité de la clinique Sainte-Elisabeth, dans
le cadre d’une stratégie de gestion transversale du
plateau mère-enfant du CHC.
C’est donc assez naturellement qu’elle postule à
l’offre d’emploi pour remplacer Fabienne Maréchal, alors directrice du département infirmer de la
clinique Sainte-Elisabeth, qui réoriente sa carrière
vers une fonction d’infirmière hygiéniste, qu’elle
occupait déjà pour environ 30 % de son temps de
travail.
Clinique Saint-Vincent
Quelle a été ma motivation en postulant ? réfléchit
Isabelle Thys. Il y avait tout d’abord le challenge
du site : la clinique Sainte-Elisabeth est un site qui
évolue, son activité est en hausse, notamment la
chirurgie, le défi est d’y augmenter les naissances.
Ensuite, j’ai développé une bonne collaboration
avec la direction de site, la direction médicale (le
Dr Jean-Marie Bertrand, également présent sur
Saint-Vincent et Sainte-Elisabeth) et la direction
des soins infirmiers, dont Marie-Christine Millet
avec qui j’ai beaucoup travaillé.
Par ailleurs, l’arrivée de Delphine Antoine (voir infra), m’a permis de postuler car, assez rapidement,
j’ai compris qu’elle avait un profil professionnel sur
lequel j’allais pouvoir m’appuyer à la clinique SaintVincent et assumer de front la direction des soins
infirmiers sur les deux sites.
| Marianne Lebrun
Arrivée de Delphine Antoine,
adjointe d’Isabelle Thys
Le 5 décembre 2016, Delphine Antoine arrive à la
clinique Saint-Vincent pour y prendre ses fonctions
d’adjointe à la direction du département infirmier
(ADDI), aux côtés d’Isabelle Thys. Elle laisse la
chefferie du service de pédiatrie de l’Espérance
aux mains de Tristan Lambrechts (voir ci-contre).
12
L’infoSites 100 | mars 2017
C’est en 1999 qu’elle obtient son diplôme d’infirmière graduée spécialisée en pédiatrie. Elle débute
sa carrière en pédiatrie, à l’Hôpital Saint-Pierre et,
parallèlement, entreprend sa licence en santé
publique à Bruxelles. Elle quitte la capitale pour
raisons personnelles et postule au CHC. En fait,
pendant mes études, j’avais eu l’occasion d’assister au congrès sur l’humanisation des soins organisé par l’équipe de l’Espérance et j’avais envie de
retrouver cette dimension dans les soins, explique
Delphine Antoine.
C’est ainsi qu’on la retrouve aux soins intensifs pédiatriques de l’Espérance de 2002 à 2011, période à
laquelle elle devient l’adjointe de Marianne Stubbe,
alors infirmière chef de la pédiatrie. Au mois d’août
2012, au départ à la pension de Marianne Stubbe,
elle reprend le poste d’infirmière chef. L’équipe
a grandi et a développé quelques beaux projets,
comme le travail en nursing global ou le dossier
infirmier informatisé, se souvient-elle.
Lorsque j’ai vu, en juillet 2016, l’offre d’emploi
pour l’adjoint(e) à la direction des soins infirmiers à la clinique Saint-Vincent, j’ai d’emblée
été intéressée. J’avais envie de progresser tout
en gardant la fibre pédiatrique. Et cette fonction
allait me permettre de développer l’aspect maman-nouveau-né propre à Saint-Vincent pendant
quelques années avant le transfert à la clinique
du MontLégia.
En plus d’être l’adjointe d’Isabelle Thys, je suis
également coordinatrice pour le DIRHM. J’ai pour
cela suivi une formation avec Benny Ruysen – sur
le départ à la pension – qui faisait figure d’ « expert DIRHM » pour le CHC (aux côtés de Dominique Bonhivers, directrice des soins infirmiers à
la clinique Notre-Dame Waremme).
Dès le début, j’ai été bien accueillie par la direction et les infirmières chefs. A Saint-Vincent, c’est
un peu la même ambiance qu’à l’Espérance, où
tout le monde connaît tout le monde, ce qui facilite une bonne communication.
Et de conclure sur le tandem qu’elle forme avec
Isabelle Thys : je dirais qu’Isabelle a une vision
plus stratégique et moi plus une vision de terrain,
d’opérationnalisation des projets, ce qui nous
offre une bonne complémentarité.
Clinique Saint-Vincent
| Marianne Lebrun
Départ de Benny Ruysen, adjoint
à la direction du département infirmier
Lors de la réception en l’honneur de Benny Ruysen, au seuil
d’une retraite bien méritée, Sabrina Lava, directrice de la clinique Saint-Vincent, a retracé le parcours de cet homme en
commençant par ces mots : Benny, notre premier homme
dans le département infirmier !
Benny Ruysen a commencé sa carrière à Saint-Vincent il y a 40
ans, au C+D, tout en effectuant son service militaire. Il a ensuite travaillé au service néonatal en tant qu’infirmier, puis infirmier chef, avant de rejoindre Sœur Lucrèce et Brigitte Blavier
en tant qu’adjoint à la direction du département infirmier, sous
Clinique de l’Espérance
la direction de Sylvia De Jonghe. On
lui a ensuite confié
d’autres missions
plus transversales,
dont la supervision
et l’optimisation du DIRHM.
Au départ de Sœur Lucrèce et jusqu’à son propre départ
à la retraite, il était revenu à temps plein au département
infirmier, aux côtés d’Isabelle Thys pendant plus de six ans.
| Marianne Lebrun
Tristan Lambrechts,
infirmier chef du service de pédiatrie
C’est finalement lui qui est sélectionné au terme de la procédure de recrutement pour reprendre le service de pédiatrie. L’équipe a été soulagée d’avoir pour chef une personne
déjà en place dans l’équipe et non une personne extérieure,
commente Tristan Lambrechts. Il est vrai qu’il y avait eu pas
Avec une équipe de 25 à 30 personnes pour un service de
44 lits, Tristan Lambrechts compte rester dans la continuité
du travail effectué par Delphine Antoine. Delphine avait déjà
fait avancer pas mal de choses, je vais donc poursuivre dans
cette voie. Par ailleurs, l’accréditation et le futur déménagement vers la clinique du MontLégia sont deux défis de taille
sur lesquels nous nous concentrons déjà beaucoup.
J’en profite pour adresser un grand coup de chapeau à mon
équipe ! Nous avons une grosse équipe, avec un turn over
important pour un service de plus en plus lourd, et c’est
toujours avec motivation et sourire que le travail est accompli. Je n’aurais pas pu débuter dans cette fonction avec une
meilleure équipe ! Je tiens aussi à souligner une très bonne
collaboration avec les médecins, très proches des préoccupations de mon équipe et très accessibles.
Trois services
d’entretien en fête
Le 21 janvier, le personnel d’entretien des 3
sites liégeois avait décidé de se réunir le temps
d’un soir, pour apprendre à se connaître tout
en s’amusant, avant le déménagement vers
MontLégia. Une bonne quarantaine de personnes étaient présentes dans une ambiance
très sympa et très chaleureuse. Sûr qu’elles seront plus nombreuses encore pour la prochaine
occasion, autour de Marie-Christine Picalausa
et Fanny Mertz, responsables entretien des 3
sites.
L’infoSites 100 | mars 2017
A l’automne 2016 circule l’offre d’emploi pour remplacer l’infirmière chef de pédiatrie, Delphine Antoine, qui va rejoindre
Isabelle Thys à la direction des soins infirmiers de la clinique
Saint-Vincent. Après mûre réflexion, Tristan Lambrechts
pose sa candidature à ce poste, conscient qu’il faut prendre
les opportunités lorsqu’elles se présentent.
mal de turn over au sein de l’équipe et l’annonce du départ
de Delphine en avait surpris plus d’un(e). Le retour à un peu
de stabilité a donc été un soulagement.
13
Arrivé à la clinique de l’Espérance
en juillet 2007 après des études
à l’HELMo, Tristan Lambrechts
intègre le service de pédiatrie. Il
obtient en parallèle son master en santé publique à l’ULg,
qu’il termine en 2013. Pendant deux ans et demi, il a aussi l’occasion de faire plusieurs intérims (remplacements
d’écartement) en convention diabétique pédiatrique.
ressources
CHC
| Bruno Mary, SIPP
De nouveaux médecins
du travail
Depuis le 1er janvier, le CHC a changé de service externe de prévention et de protection au travail
(SEPP). Le CESI a ainsi été remplacé par le SPMT-Arista. Suite à ce changement, le CHC a accueilli
trois nouveaux conseillers en prévention médecins du travail (CPMT).
Le Dr Corinne Lange est le
médecin coordinateur pour les
six cliniques du CHC et l’UAL.
Elle est également référente en
radiations ionisantes. Elle s’occupe des cliniques Saint-Joseph
et Notre-Dame Hermalle ainsi que de
l’UAL. Pour le Réseau senior, elle s’occupe des résidences Saint-Charles et
des Peupliers.
Diplômée docteur en médecine, chirurgie et accouchement en
1999, j’ai d’abord travaillé comme médecin généraliste pendant
trois ans (DES en médecine générale) puis, en 2002, j’ai repris le
DES en médecine du travail. J’ai travaillé chez Provilis de 2002 à
2008, assurant la tutelle de petites et moyennes entreprises du secteur privé (métallurgie, agroalimentaire, secteur de la construction…),
puis je suis rentrée au SPMT, où l’on m’a confié la gestion du CHU de
Liège. J’ai suivi la formation en radioprotection et obtenu mon agrément
de l’AFCN pour la période allant de 2009 à 2012, puis un renouvellement
pour la période de 2012 à 2018. En 2014, je suis partie un an chez Solidaris comme médecin conseil, ce qui m’a permis d’aborder l’expertise
médicale, et, en 2015, j’étais de retour au SPMT-Arista en tant que key
account manager pour la FWB (34.000 travailleurs) et responsable du
CHR de Huy.
Le Dr Dominique Dombret
s’occupe quant à elle des cliniques de l’Espérance, SaintVincent et Sainte-Elisabeth.
Pour le Réseau senior, elle
s’occupe des résidences de la
Vierge des Pauvres, d’Heusy, Carrefour Saint-Antoine et Saint-Joseph
(Membach).
Je suis médecin du travail depuis vingt-cinq ans. J’ai eu l’occasion de
travailler en SEPP et en SIPP. J’ai pu acquérir une expérience professionnelle dans divers domaines (métallurgie, banque, garage automobile, maison de repos…) et j’ai une expérience, tout comme mes collègues, en milieu hospitalier. J’ai eu l’occasion de donner des cours à de
futurs conseillers en prévention et j’ai eu la chance d’être reprise comme
directrice de mémoire. J’ai une expérience de plusieurs années en
charge psychosociale et remise au travail de malades de longue durée.
Le Dr Frédérique François est
le médecin coordinateur pour
le Réseau senior et l’UCP. Elle
s’occupe de la clinique NotreDame Waremme et de l’UCP
et, pour le Réseau senior, des
résidences Saint-Joseph (Racour) et
Notre-Dame de Lourdes.
J’ai débuté mes activités au sein de l’ex-SPMT le 1er janvier 2000. Mes
secteurs d’activité, depuis dix-sept ans, comportent hôpitaux, maisons
de repos, zones de secours, zones de police, laboratoires, cuisines de
collectivité, CPAS… Dans mes formations complémentaires à la médecine du travail,je détiens le certificat de radioprotection, un certificat de
médecine hyperbare (pour la surveillance de plongeurs ou travailleurs en
caisson) ou encore un certificat interuniversitaire de nutrition clinique.
Différents dossiers sont en cours d’analyse par nos CPMT : la fréquence
de surveillance de santé, la procédure AES, la surveillance de santé pour
les travailleurs exposés aux radiations ionisantes, les risques des postes
de travail…
14
L’infoSites 100 | mars 2017
Comment prendre rendez-vous ?
La procédure de convocation des
travailleurs à la surveillance de santé
périodique a également été modifiée
pour les sites hospitaliers, l’UAL, la
crèche et les polycliniques. Plus rien
ne passe par le CAT, mais directement par le SPMT.
Pour tous les sites du CHC, et pour tous vos autres rendez-vous à la
médecine du travail (reprise de travail, pré-reprise, maternité, allaitement,
consultation spontanée…), vous devez contacter :
1 ou, en back up : Martine Claes
1V
anessa Nardo
04 344 62 81
04 344 62 87
[email protected]
[email protected]
Lundi, mardi, mercredi et jeudi
Lundi, mardi, jeudi et vendredi
de 8h à 12h et de 14h à 16h
de 8h à 12h et de 14h à 16h
Mercredi de 8h à 12h
Réseau senior
| Propos recueillis par C. Marissiaux
La
bienveillance
comme ligne de conduite
Le Réseau senior vient de mettre en place une formation à la bienveillance adressée à l’ensemble
de son personnel, toutes maisons et tous métiers confondus. Ouverte aussi aux médecins
coordinateurs qui le souhaitent, la formation remporte l’adhésion générale. Rencontre avec
Tatiana Naryzhnyaya, infirmière coordinatrice, qui nous explique la démarche.
La bienveillance est plutôt une disposition d’esprit
qu’une compétence. Comment est née cette idée de formation ?
Cette formation s’inscrit dans la continuité d’événements
antérieurs : le spectacle Vieillesse ennemie, d’Alvéole
théâtre (présenté en 2015 aux assistantes sociales); les
conférences du Pr Stéphane Adam sur la stigmatisation des
personnes âgées (présentées à l’automne 2016 au Réseau
senior – voir infra), mais aussi les formations à la gestion de
l’agressivité chez la personne âgée ou sa famille... La bienveillance est aussi inscrite dans la charte du Réseau senior
et dans l’ADN du CHC. La formation a été mise en place par
le Réseau senior et la direction des ressources humaines,
en collaboration avec Alvéole théâtre et Respect seniors
(service d’écoute et d’accompagnement psychosocial pour
toutes les questions relatives à la maltraitance des aînés).
temps, de disponibilité, énervement… Quel est le bon facteur explicatif, quel est celui sur lequel chacun peut agir ?
Pratiquement, la formation s’organise comment ?
En ce début d’année (janvier-mars), nous avons eu six représentations de Vieillesse ennemie d’Alvéole théâtre, spécialement jouées pour le personnel du Réseau senior. La
pièce s’articule autour de quatre saynètes qui mettent en
scène personne âgée, soignant, aide-ménagère, famille, au
domicile, à l’hôpital ou en maison de repos. Après chaque
saynète, le jeu s’arrête et les spectateurs sont invités à interagir avec les personnages. Après le spectacle, le débat est
mené entre les spectateurs par les intervenants de Respect
seniors. Chacun réagit en fonction de la personne dans laquelle il se projette mais, et c’est le nœud du problème, il
est rare qu’on s’interroge sur la façon dont la personne âgée
vit la situation… La suite de la formation se fait par groupes
de 10-15 personnes : de mai 2017 à mars 2018, plusieurs
séances de discussion seront animées par les intervenants
psychosociaux de Respect seniors dans chacune des 8 maisons de repos. La discussion repart du spectacle et de ce
que chacun en a retenu, mais également de vidéos montrant des scènes qui se vivent en MR/MRS. L’objectif est
d’identifier les situations de maltraitance, de reconnaître les
différents ressentis et de favoriser la remise en question.
Comment réagissent les participants ?
Chacun se projette, comme soignant ou comme famille,
et de là découlent des échanges nourris. C’est chaque fois
intéressant. Depuis le début, personne n’a dit perdre son
temps, au contraire, ils en sortent reboostés. Gageons que
la deuxième partie de la formation remportera la même
adhésion.
L’étude présentée par le Pr Stéphane Adam (chargé
de cours à l’Université de Liège et responsable de
l’unité de psychologie de la sénescence) montre
que la stigmatisation des personnes âgées est
plus forte chez les soignants que dans la population en général et que les résidents désorientés
sont doublement stigmatisés. Paradoxalement,
alors que la prise en charge de la personne âgée
doit viser le maintien de l’autonomie, le soignant
fait toujours plus de choses à la place du résident.
Les études démontrent que le fait d’aider une personne âgée, voire de faire les choses à sa place,
contribuerait à une baisse de ses performances, à
une moindre confiance dans ses capacités à réaliser une tâche ainsi qu’à une plus grande difficulté
attribuée à cette tâche. En d’autres termes, l’excès d’aide participe à la grabatisation de nos aînés.
L’infoSites 100 | mars 2017
La stigmatisation de la personne âgée
15
Peut-on se former à la bienveillance ?
Si la bienveillance est un état d’esprit, c’est aussi une compétence relationnelle, a fortiori dans le milieu des soins et
de la personne âgée. Dès lors que c’est un projet institutionnel, notre objectif était de sensibiliser tout le personnel et
de lui permettre un temps d’arrêt collectif, pour prendre du
recul ensemble. Il y a de nombreux facteurs qui expliquent
des attitudes qui manquent de bienveillance : manque de
Justement, le facteur temps n’est-il pas toujours incriminé ?
On pourrait le croire, mais les études montrent que plus
de personnel ne change rien. Il ne faut pas plus de temps
pour frapper à la porte avant d’entrer dans la chambre d’un
résident ou pour le vouvoyer. Notre objectif est aussi de
mobiliser toute la bienveillance en fin de vie : quand la personne âgée devient confuse ou grabataire, les gestes et les
paroles sont importants : toucher la personne pour établir le
contact, lui dire les gestes qu’on va poser sur elle… Avec
la famille également, la bienveillance est importante pour
entourer les derniers instants de vie du respect nécessaire,
préserver un cadre plus intime, accompagner la famille…
services
Clinique Saint-Joseph – gériatrie
| Anne-Sophie Laixhay
Aide aux aidants
Aider et soigner une personne âgée en perte d’autonomie n’est
pas toujours simple. C’est pourquoi le service de gériatrie de la
clinique Saint-Joseph propose une consultation psychologique
destinée aux aidants. La consultation offre une écoute professionnelle (prise en charge par Virginie Genicot, psychologue et
neuropsychologue) et procure un soutien moral aux aidants. La
bonne condition morale des aidants permet alors une meilleure
prise en charge des personnes démentes. Il est important de
souligner qu’un aidant n’est pas nécessairement quelqu’un de
la famille, par exemple, l’aide à domicile l’est également.
ICT
Cette consultation est payante
mais peut faire l’objet d’un remboursement par certaines mutuelles. Il suffit généralement de
deux ou trois séances pour aider
les aidants, un suivi à long terme
est rarement nécessaire.
1P
lus d’informations :
Virginie Genicot 0490 11 28 99
| Eddy Lambert
La helpline
est de retour à l’UAL
Le service ICT a connu un important changement en ce début d’année : la
helpline(1), confiée en 2011 à un prestataire extérieur, la société bruxelloise
Econocom, a réintégré ses murs, sur le site de l’UAL.
La solution d’externaliser ce qu’on appelle la première
ligne avait été choisie, dans un premier temps, pour
permettre au service ICT de se concentrer en priorité
sur les fondations de notre informatique du futur, dans
la perspective notamment de la clinique du MontLégia.
Au début, nous étions globalement satisfaits du service
rendu, déclare Sébastien Vandendijck, responsable du
centre de services de l’ICT, qui inclut la helpline(2). Puis,
la qualité s’est dégradée à partir de 2015, au point que
les chiffres étaient devenus mauvais. Une enquête de
satisfaction avait à l’époque confirmé ce constat.
16
L’infoSites 100 | mars 2017
En cause, le turn over élevé au sein de la helpline. Bien
que fréquente dans les services de helpdesk – un informaticien n’y reste que deux ans en moyenne – , la
rotation du personnel était particulièrement rapide chez
Econocom, qui rencontrait des difficultés à recruter.
A la fin, remarque Sébastien Vandendijck, le turn over
était tellement important que nous n’avions plus le
temps de former les nouveaux arrivés, ni de leur faire
visiter nos sites pour qu’ils saisissent mieux notre fonctionnement et nos besoins. La fuite des connaissances
et la perte de compétences due à l’inexpérience ont
eu pour conséquence que nos utilisateurs ne se sentaient plus écoutés ni compris. Certains « bypassaient »
la helpline pour s’adresser directement à la deuxième
ligne, qui a vu son activité augmenter.
Pour y remédier, le service ICT a opté, après étude
de marché, pour une nouvelle formule hybride : une
helpline toujours gérée par un prestataire extérieur,
mais opérationnelle en son sein, à l’UAL.
Un contrat temporaire a été signé avec un nouveau partenaire, la société liégeoise Computerland. Celle-ci a
affecté quatre informaticiens plus deux back-ups à la
helpline. Le basculement s’est opéré le 2 janvier(3).
Il était urgent de changer, or le montant du marché nous
imposait de passer par un marché public, explique Sébastien Vandendijck. Comme la procédure est longue,
nous avons attribué un contrat temporaire en procédure négociée à Computerland, en attendant le marché public. Nous allons lancer un appel d’offres pour un
contrat de cinq ans qui devrait démarrer en mai. Il y a
déjà plusieurs prétendants, dont Computerland.
La nouvelle organisation donne jusqu’à présent entière
satisfaction. Les retours positifs sont nombreux : des
directions, des accueils, des secrétariats, des services
médicaux... Les utilisateurs se sentent plus écoutés, et
la proximité avec la société liégeoise Computerland et
entre nos première et deuxième lignes à l’UAL y font
beaucoup. Nous sommes certains que cela accélérera
et améliorera la résolution des incidents.
Dans le prolongement de cette réorganisation, le service ICT testera prochainement un nouvel outil : un portail dédié au dépannage, sur lequel l’utilisateur trouvera
des infos et pourra déclarer un incident. Une enquête
de satisfaction sera intégrée et déclenchée à la clôture
de l’incident.
a helpline a pour mission de consigner de manière exhausL
tive les demandes des utilisateurs, d’évaluer les incidents,
de les résoudre ou si nécessaire d’orienter l’utilisateur vers
un informaticien plus spécialisé.
(2)
Voir « L’infoSites » de septembre 2016
(3)
La helpline reste joignable par téléphone au 7474 ou par mail
([email protected])
(1)
Qualité sécurité patients
| Catherine Marissiaux
Une équipe d’auditeurs pour améliorer les processus
Début d’année, le CHC a mis sur pied une équipe d’auditeurs
internes, afin de pouvoir évaluer les processus déjà en place.
Cette équipe est composée de 19 personnes, dont les coordinateurs qualité et les coaches du dossier infirmier informatisé.
Cette initiative s’inscrit en lien avec la politique qualité et sécurité patient et la démarche d’accréditation.
Un des principes de la démarche qualité, c’est de mesurer les
processus mis en place afin de les améliorer. Les auditeurs
internes interviendront pour évaluer des modes opérationnels
en lien avec les soins ou les patients (procédures, référentiels,
prises en charge liées à de nouvelles normes). Il s’agit donc
toujours de se positionner par rapport à un fonctionnement
existant, lequel a fait l’objet d’un protocole et de règles précises et communiquées, insiste Sandra Nowak, coordinatrice
référente des audits. Par définition, l’audit interne n’est pas
là pour résoudre un problème interpersonnel, ni évaluer une
organisation dans sa globalité, encore moins pour remettre
en question un système imposé (que ce soit par une nouvelle
norme ou par la direction). Si l’audit permet d’analyser le processus, il permet aussi de rappeler les bonnes pratiques et
de (re)sensibiliser tous les acteurs concernés, quel que soit
le métier, sur ce qui est recommandé (ex : la double identification). On est donc bien dans la philosophie de l’accréditation et
le cercle vertueux de la qualité : mesurer, évaluer, améliorer…
La démarche de l’audit se fait dans un esprit de bienveillance.
L’objectif consiste à encourager les équipes et les soutenir
dans les changements, il n’est pas question d’évaluer les personnes mais bien les processus. On n’est pas dans la sanction
ni le jugement, mais bien dans l’amélioration des processus.
Pour que l’audit ne soit pas biaisé, l’auditeur se doit d’être
neutre par rapport au service analysé : ainsi un audit ne sera
jamais réalisé par une personne disposant d’un lien ou d’une
position hiérarchique supérieure au service audité. C’est l’inté-
CHC
rêt d’avoir une équipe de nombreuses personnes formées à
l’audit interne, avec chacune un parcours et des expériences
complémentaires. Les 19 personnes formées disposent toutes
d’un background varié, ce qui permettra à l’avenir d’envoyer la
bonne personne dans le bon service à auditer, se réjouit Sandra Nowak. A titre d’exemple, Stéphanie Szymanowski, actuellement coach DII, ayant travaillé au réveil, connaît bien le fonctionnement du bloc opératoire et pourrait auditer la procédure
du comptage des compresses en salle d’opération.
Comment obtenir un audit ? Le service demandeur doit introduire sa demande auprès du comité d’audit. Celui-ci analyse
chaque demande et la valide ou pas en fonction de différents
critères [ la pertinence, les priorités stratégiques institutionnelles (accréditation…), ce qui existe ailleurs ] et de diverses
autres contraintes (normes, disponibilité des auditeurs, etc.).
L’audit est alors mis en place avec les auditeurs et le service
demandeur. Par la suite, un rapport d’audit est édité, avec élaboration d’un plan d’action, validation de celui-ci et suivi.
Plus d’information ? La procédure et le formulaire de demande
se trouvent sur intranet. Sandra Nowak est également à la disposition des personnes intéressées par la démarche.
Comité d’audit : Samy Aouachria, Christine Drummen, Sandra
Nowak et Philippe Miermans
Coordinatrice référente des audits : Sandra Nowak
Auditeurs internes :
Bernadette Boutay, Anne-France Dardenne, Christine Drummen, Pascale Englebert, Delphine Flamion, Olivier Giet, Isabelle Henrotin, Olivier Jacquemin, Julien Lhoest, Franca Malatesta, Anne Maréchal, Nathalie Merken, Christine Monjoie,
Sandra Nowak, Raphaël Rensonnet, Stéphanie Simon, Marie
Stevens, Stéphanie Szymanowski, Alain Van Laere
| Eddy Lambert
Le service d’anatomie pathologique
couvrira Sainte-Elisabeth dès avril
Avec la reprise de Sainte-Elisabeth,
le service, qui, outre les cinq pathologistes, compte 12 techniciens et 5 secrétaires, poursuit ainsi son développement et sa diversification (immunohistochimie de pointe, cytologie en
phase liquide, dermatopathologie...).
Cette nouvelle étape permettra, entre
autres, de renforcer les collaborations
avec les cliniciens de tous les sites,
et de centraliser et harmoniser les
dossiers.
• Dr Véronique Jossa, chef de service
(cytologie, gynécologie et pathologie mammaire)
• Dr Noella Bletard
(gastro-entérologie et pédiatrie)
• Dr Florence Dome
(pneumologie et cytologie non gynécologique)
• Dr Brigitte Massart
(gastro-entérologie et pédiatrie)
• Dr Anne Servais
(dermatopathologie et urologie)
L’infoSites 100 | mars 2017
Les échantillons prélevés seront
acheminés (une fois par jour, grâce à
un service de coursiers internes) vers
Saint-Joseph où ils seront analysés.
Les cinq médecins pathologistes (lire
ci-contre) feront le déplacement, à
tour de rôle, pour participer aux réunions multidisciplinaires et effectuer
les examens extemporanés (prati-
qués au cours d’une intervention
chirurgicale) des pièces opératoires.
Le service occupera un local au 3e
étage, à côté de la direction de site.
17
A partir du 1er avril prochain, le service d’anatomie pathologique du
CHC étendra son activité à la clinique
Sainte-Elisabeth. Heusy restait le seul
de nos sites à recourir, par le biais
d’une convention, aux services d’un
laboratoire extérieur.
services
Le coordinateur cuisine et
diététique de Saint-Joseph,
Cédric Blogie, entouré de
son équipe du self : Franca
Alfano, Véronique Borguet,
Sylvie Pirard et Cédric
Bonnecompagnie
Absente : Bianca Ianello
Saint-Joseph
| Eddy Lambert
Le self nouvelle formule,
un espace restauration et détente
Pôle hôtelier
| Eddy Lambert
Le smiley
de la cuisine
centrale prolongé
jusqu’en 2019
Inscrite dans un processus qualité depuis plusieurs années, la cuisine centrale du CHC a renouvelé son smiley
pour deux ans. Cette icône, délivrée par
l’AFSCA (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire), représente
la validation de son système d’autocontrôle, c’est-à-dire de toutes les mesures
mises en place pour garantir la qualité,
la traçabilité et la sécurité alimentaire à
toutes les étapes de la production des
repas destinés aux patients, résidents et
visiteurs.
18
L’infoSites 100 | mars 2017
Depuis 2005, toute entreprise de transformation alimentaire a l’obligation
d’avoir son propre système d’autocontrôle pour répondre aux normes de
l’AFSCA. En mars 2011, le CHC était
devenu le premier hôpital wallon à avoir
décroché cette certification symbolisée
par un smiley.
En 2016, la fonction de responsable qualité spécifique au secteur alimentaire
a été intégrée au pôle hôtelier dans le
but de développer la certification sur
l’ensemble des sites du CHC. Ce poste
est occupé par Antonina Sparacino.
L’une de ses missions est l’intégration
et le suivi de la certification smiley dans
les cliniques, les maisons de repos et
à la cuisine centrale. Deux maisons de
repos, Notre-Dame de Lourdes et Les
Peupliers, ont déjà été certifiées.
Que l’on se sustente d’un sandwich ou d’un repas chaud, on se rend
désormais au seul restaurant self-service, à Saint-Joseph. La sandwicherie
Croc en bouche, située près du hall d’entrée, a fermé pour être aménagée
en salon de sortie pour les patients. Le self, lui, a été réorganisé et
agrémenté, dès le couloir qui y mène, de jolis cadres photo éveillant
l’appétit.
L’espace dont dispose le self était largement sous-utilisé, explique Cédric
Blogie, coordinateur cuisine et diététique à Saint-Joseph depuis 2011.
Nous avons voulu en faire un vrai
espace de détente pour les patients,
les visiteurs et les membres du personnel.
Le self nouvelle formule, dont l’horaire a été élargi, l’offre diversifiée
et le mobilier réagencé, a ouvert le
9 janvier, après trois semaines de
travaux. Tout ce que nous proposons
est confectionné ici, excepté le plat
du jour, préparé à la cuisine centrale,
que nous réchauffons et au besoin
retravaillons.
Chaque jour en moyenne, le self
enregistre 350 passages, vend 200
sandwichs, 60 plats du jour, autant
de portions de boulets, 50 assiettes
froides et écoule 70 kilos de frites.
Le regroupement des deux activités
a bousculé les habitudes non seulement des clients mais des équipes
de la cuisine. Mes collaborateurs
sont désormais tous ensemble. C’est
plus agréable pour eux, ils travaillent à
l’unisson, constate Cédric Blogie.
Si le self tourne avec cinq personnes,
l’activité hôtelière occupe en tout une
soixantaine de personnes (25 équivalents temps plein) sur le site de
Saint-Joseph : diététiciens, aides hôteliers, manutentionnaires, étudiants
jobistes...
Depuis la réouverture, les retours
sont très positifs. Les clients sont
enthousiastes, et je vois une belle
dynamique animer mes équipes. Tout
le monde avait un peu peur du changement. Il a fallu trouver ses marques
les deux premières semaines. Mais
à présent, nous sommes tous satisfaits.
D’autres améliorations étaient attendues au moment de boucler cet InfoSites : un écran devait être installé à
l’entrée du self pour attirer les clients
et un autre à l’intérieur pour diffuser
les menus, promos ou actions.
En pratique
Horaire
Le self est ouvert du lundi au
vendredi (vacances comprises),
entre 8h et 16 h. Les plats
chauds sont servis entre
11h30 et 14h ; tous peuvent
être emportés. Possibilité
de réchauffer des plats toute
la journée ainsi que d’en
commander (pour le jour
même ou plus tard) sur place
ou par téléphone au 8083 (dès
8h).
Offre
Plat du jour (5,00 e), menu du
jour (potage, plat, eau 33 cl
et dessert – 6,00 e), carte fixe
(spaghetti à la bolognaise, vol
au vent, boulets), suggestion
le mardi et le jeudi (steak
ou burger cuit minute, chili
con carne, paella, pâtes... –
6,50 e), assiettes froides (de
1,50 à 5,50 e), sandwichs,
viennoiseries, fruits, yaourts,
boissons (non alcoolisées)
froides et chaudes...
Notre-Dame Hermalle
| Eddy Lambert
Le bloc opératoire
a intégré la DQO
La DQO (direction des quartiers opératoires) gère désormais les blocs opératoires des
quatre sites relevant de l’agrément 152. Après Saint-Joseph et l’Espérance, depuis sa
mise en place en 2006, puis Notre-Dame Waremme à partir de 2010, Notre-Dame
Hermalle a rejoint la structure le 1er février dernier.
Cette évolution logique s’inscrit dans
le processus de transversalisation de
l’organisation de notre hôpital, visant
à partager une culture commune et
des procédures et pratiques standardisées.
tuellement, faire appel aux autres
sites, et réciproquement. La mutualisation des besoins permet d’améliorer le service. Et jusqu’à présent, la
DQO a démontré son utilité, tant sur
le plan économique que sur celui de
la qualité des soins.
Le bloc opératoire d’Hermalle fonctionnait déjà très bien avant de
nous rejoindre, tient à souligner le
Dr Jacques Van Erck, médecin responsable au sein de la DQO. Notre
intention n’est certainement pas de
changer pour changer, mais de réguler au mieux l’activité sur l’ensemble
des sites.
En intégrant la DQO, la clinique
Notre-Dame Hermalle en adopte les
mécanismes de fonctionnement déjà
en vigueur ailleurs, dont un règlement d’ordre intérieur. Mais les deux
responsables le répètent : Le travail
s’effectue en collaboration, main dans
la main, avec la direction de site.
La DQO est là pour aider les équipes,
insiste Olivier Oger, gestionnaire
responsable. Si une difficulté se présente, le bloc d’Hermalle peut, ponc-
Par ailleurs, le site accède au programme de formation développé par
la DQO dans le cadre de son projet
qualité Takeoff, couronné d’une certi-
fication internationale (par ACI – Accréditation Canada International) en
avril 2016. Sur décision de la direction
générale du CHC, les équipes des
blocs d’Hermalle, de Saint-Vincent
et de Sainte-Elisabeth vont bientôt
suivre une journée de formation sur
simulateur de vol, comme l’avaient
fait celles de Saint-Joseph, de l’Espérance et de Notre-Dame Waremme
en 2015.
L’objectif ne varie pas : travailler la
culture, faciliter la communication et
la cohabitation entre les équipes et
en leur sein. Nous sommes tous sur
le même bateau, pour vivre la même
aventure, conclut Olivier Oger.
Clinique Saint-Vincent
Mon bébé pleure : pourquoi ? que faire ?
Mise en place d’une consultation des pleurs du nourrisson
La consultation des pleurs du nourrisson s’adresse aux
nourrissons de moins de 6 mois présentant des pleurs
inexpliqués. Elle propose aux parents une prise en charge
globale et multimétiers pour tenter de répondre à leurs
questions et les accompagner dans cette période difficile.
L’idée de ce projet revient au Dr Stéphanie Colinet, gastropédiatre, aidée dans sa démarche par Géraldine Jacques,
responsable des projets périnataux. Ce projet novateur –
il n’existe pas de prise en charge semblable en Belgique
actuellement – assure une continuité entre la période pré-
Cette prise en charge globale et multimétiers comprend :
• une consultation assurée par un pédiatre gastroentérologue (Dr Stéphanie Colinet)
• une consultation avec une sage-femme (consultante en
lactation)
• des ateliers de formation au portage et au massage
bébé assurés par des infirmières pédiatriques et sagesfemmes formées dans ces techniques
Prise de rendez-vous et renseignements
Consultation sur rendez-vous 04 224 (98 37)
Renseignements complémentaires
Sage-femme consultante en lactation : 04 239 (45 28)
L’infoSites 100 | mars 2017
Chez certains bébés cependant, les pleurs sont plus
fréquents, plus intenses. Cette situation peut être une
source de stress et d’inquiétude pour nombre de parents,
qui sont désemparés face aux pleurs de leur bébé.
natale, la maternité et la pédiatrie, explique le Dr Colinet.
Je tiens également à souligner l’implication du personnel,
aussi bien de la clinique de l’Espérance que de la clinique
Saint-Vincent, dans ce projet commun.
19
Les pleurs sont fréquents chez le nourrisson de 1 à 4
mois, avec un pic observé vers l’âge de 4 à 6 semaines.
Les pleurs se manifestent le plus souvent en fin d’aprèsmidi et en soirée. Tous les bébés pleurent et c’est normal,
les pleurs sont leur seul moyen d’expression et de communication avec leur entourage. Les pleurs ne sont pas
toujours synonymes de douleurs.
services
Espérance
| Eddy Lambert
L’école
a élargi sa palette de couleurs
L’école de la clinique de l’Espérance, joliment nommée l’Ecole en Couleurs, fait à ce point partie intégrante du CHC que l’on en oublie que c’est un établissement scolaire à part entière, affilié à l’école
Robert Brasseur d’Outremeuse.
Cela fait plus de trente ans, déjà, que l’école, présente au cœur même du plateau pédiatrique, accueille les enfants (âgés de 2 ans et demi à 15 ans).
Son équipe s’est étoffée au fil des rentrées, gagnant
encore dernièrement deux institutrices primaires (de
4 à 6), deux institutrices maternelles (de 3 à 5) et un
éducateur spécialisé (en charge des ados de plus de
15 ans, et à la recherche de professeurs secondaires
bénévoles). L’école peut, grâce à ces renforts, organiser des activités en dehors de la salle de classe
(sur tout le plateau pédiatrique et en polyclinique), et
même de la clinique.
Par jour, l’Ecole en Couleurs accueille en moyenne
une trentaine d’enfants en primaire et une vingtaine
en maternel. La matinée (de 8h30 à midi) est réservée au travail pédagogique. L’enfant vient en classe
s’il le peut, autrement l’enseignante se rend dans sa
chambre.
20
L’infoSites 100 | mars 2017
Quand l’enfant est hospitalisé pour minimum une
semaine, les enseignantes contactent son école
d’origine pour assurer le suivi scolaire, précise Dominique Chapelle, institutrice primaire et responsable
de la gestion administrative. L’école transmet les
cours par courrier ou mail. Avec les autres enfants,
les institutrices repèrent les faiblesses et font de la
remédiation. Certains restent hospitalisés quelques
jours, d’autres plusieurs mois. Les enfants qui
souffrent de maladie de longue durée peuvent en
outre bénéficier des services de l’association Take
Off pour qu’ils puissent suivre les cours à distance.
Enseigner dans un environnement particulier comme
l’hôpital demande plus de polyvalence et de travail
en collaboration, entre collègues mais aussi avec les
équipes de soins, les paramédicaux, les éducateurs.
Les après-midi sont consacrées à la réalisation de projets et aux sorties : exposition Dali, nouvel an chinois,
Printemps des sciences, cinéma avec les Grignoux
(film au cinéma Sauvenière suivi d’un atelier en salle
de classe), visite de l’Aquarium, excursions au Monde
sauvage, à Houtopia... Tous les enfants ne pouvant pas
sortir, l’équipe enseignante fait venir à eux le monde
extérieur : Préhistomuséum de Ramioul, Blegny-Mine,
Cap Sciences...
Par ailleurs, les enfants participent à la décoration des
lieux, comme on peut le voir avec leurs empreintes de
main sur le plafond en dalles du couloir, traces de leur
passage à la façon du Walk of Fame hollywoodien.
Les activités extrascolaires sont choisies en fonction
de l’âge et de la santé des enfants présents, en accord avec les médecins et les psychologues, explique
Claude Kohn, institutrice primaire. Notre rôle pédagogique est bien évidemment important, mais l’essentiel
est que l’enfant s’évade un moment du milieu médical,
qu’il oublie ses problèmes, sa maladie.
L’Ecole en Couleurs organise toutes ses activités avec
ses propres moyens. Un coup de main financier, matériel ou autre – par exemple, pour aider à véhiculer les
enfants lors des sorties ou pour donner des cours de
niveau secondaire aux plus grands – est toujours bienvenu.
Contact : 04 224 91 03 (ou 05)
[email protected].
L’équipe presque au complet de l’Ecole en Couleurs.
De gauche à droite, en haut : Elmedina Celaj
(maternel), Claude Kohn (primaire), Alisson Berben
(primaire), Julie Puraye (maternel, polyclinique),
Dominique Chapelle (primaire, administratif),
Lorène Renette (primaire), Muhammet Onder
(éducateur scolaire), Virginie Heine (primaire,
hôpital de jour et chirurgie oncologique) et
Angélique Pirsoul (primaire) ; en bas : Laurence
Dechamps (maternel) et Hélène Bourgeois
(maternel, hôpital de jour et chirurgie oncologique)
Absente de la photo : Pascale Drösch (maternel)
Clinique Notre-Dame Waremme
| Marianne Lebrun
L’ouverture
comme élément clé de la MSP
Activités sportives
Gymnastique tonique avec kinésithérapeute ;
musculation, en partenariat avec la Ville de
Waremme qui prête les infrastructures et met
un moniteur à disposition ; natation ; randonnée
vélo et initiation au tennis. Lors des vacances
de Pâques, une semaine de stage de sport
adapté permet aux patients de tester différents
sports, avec la collaboration de la Ville qui prête
les infrastructures et de la Province qui met à
disposition le personnel de coaching. Chaque
année, des patients de la MSP participent au
Beach volley de Waremme, dans un but de
resocialisation, avec la participation d’autres
associations d’aide adaptée.
Activités bien-être
Atelier massage/relaxation ; atelier yoga au hall
omnisports de Waremme, en collaboration interservices.
Bientôt vont débuter à la MSP les « Moments
canins », déjà en place à l’Espérance, à SaintVincent et dans certaines résidences du Réseau senior.
Activités culturelles
• Un club de loisirs existe, en collaboration interservices, et propose des sorties de type
concert, exposition, cinéma, théâtre, musée…
• Une chorale créée au sein de la MSP il y a
plusieurs années est invitée à la messe des
malades, en plus d’une autre chorale, et se
produit également dans des maisons de re-
pos ou hôpitaux externes. Des répétitions ont
lieu une fois par semaine.
•
Un groupe théâtre-improvisation se réunit
une fois par semaine depuis près de 7 ans.
Les petits spectacles montés par cette troupe
sont par exemple présentés lors du goûter
des familles, activité récurrente à la MSP.
• Un groupe journal se réunit environ une fois
par semaine. Il s’agit d’un véritable comité de
rédaction, avec un président, un trésorier…
qui publie quatre numéros par an d’un journal
intitulé « La plume », vendu au prix de 2 e par
les rédacteurs eux-mêmes.
•E
t n’oublions pas l’activité phare de la MSP :
son marché de Noël annuel qui, dès que
Pâques sonne, rassemble les patients qui
sont répartis en ateliers permanents, et dont
le but est de les impliquer et de développer
leur créativité.
Ateliers thérapeutiques
Parmi ceux-ci, citons trois ateliers visant la remise en autonomie : buanderie (comment trier
son linge, le laver, le sécher, comment organiser une garde-robe), cuisine et entretien de la
chambre.
En projet
Avec le printemps qui arrive, un projet « vert »
voit le jour : la restauration du coin de jardin situé à proximité de la clinique et la construction
de nichoirs, mangeoires… mais aussi la réalisation de meubles de jardin, le tout avec la collaboration du service technique de la clinique,
notamment par la fourniture de palettes en bois
et autres matériaux.
De manière générale, le personnel de la MSP
propose régulièrement aux patients des activités basées sur les saisons, les fêtes du calendrier… Des repas d’anniversaire sont également régulièrement organisés pour mettre
tous les patients tour à tour à l’honneur.
L’infoSites 100 | mars 2017
Nous profitons de cet article pour vous proposer un aperçu, non exhaustif, de l’éventail très
large des activités proposées par l’équipe de
la MSP à ses patients, parfois en collaboration
avec d’autres organismes de la région. Tous les
projets sont toujours discutés et approuvés en
réunion de service, dans un objectif thérapeutique, mais aussi d’ouverture, souligne Olivier
Jacquemin, responsable de la MSP.
en bois peint avec écriture de messages relatifs
à la famille, à l’accueil… Le tout couronné par un
goûter partagé par les enfants et les patients.
Comment mieux symboliser l’ouverture que par
un porte-clés ? s’interroge Laurence Duchesne,
éducatrice et membre de l’équipe de soins de la
MSP. L’ouverture de soi aux autres est un vrai défi
pour certains de nos patients, qui ressentent et
redoutent le regard des autres. Or, l’ouverture est
un élément clé de notre philosophie de soins.
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Fin 2016, en collaboration avec le service pastoral,
les patients de la MSP (maison de soins psychiatriques) ont activement participé à la préparation
de la messe des malades. Sur le thème de l’accueil et du « vivre ensemble », ils ont accueilli, le
temps d’un après-midi, des élèves de 6e primaire
du collège Saint-Louis de Waremme pour une
rencontre tout en créativité. Ensemble, ils ont
réalisé divers bricolages qui ont été offerts lors de
la messe des malades. Parmi ces présents, des
pommes de pin peintes ou encore des porte-clés
services
| Marie-Claire Schommer, infirmière coordination algologie
Sophie Nagelmackers, infirmière centre de la douleur
Marie-Rose Porcu et France Marquet, coordination en éducation thérapeutique
L’éducation thérapeutique…
un processus pour mieux comprendre la douleur
Dans les centres de la douleur, on s’interroge souvent
sur l’efficience des actions sur l’amélioration de la qualité
de vie des patients douloureux chroniques. Celui du CHC
n’échappe pas à la règle. Retour sur notre démarche et son
évolution récente.
En 2013, la prise en charge des patients par le centre s’opérait d’abord par un rendez-vous chez un algologue de l’équipe
suivi, selon les cas, d’un traitement pharmacologique, d’un
acte technique ou d’une prise en charge multidisciplinaire.
Dans ce dernier cas, le médecin prescrivait un bilan avec, si
nécessaire, des examens complémentaires, une anamnèse
infirmière et/ou un bilan psychologique. L’orientation thérapeutique était discutée en réunion multidisciplinaire et proposée au patient lors de la deuxième consultation médicale.
C’est seulement après ces deux étapes qu’un rendez-vous
médical pouvait être pris par le patient.
En 2014-2015, le cycle de formations internes en éducation thérapeutique a bousculé les représentations sur lesquelles nous avions basé notre nouvelle manière d’opérer :
avions-nous le droit de mettre à l’écart les patients non compliants ? Notre rôle n’était-il pas de les aider à faire le deuil
d’une guérison impossible et à accepter une thérapeutique
en vue d’améliorer leur qualité de vie malgré la douleur ?
Il était fréquent que les patients n’adhèrent pas aux propositions de traitement non pharmacologiques, ne se présentent
pas au rendez-vous, abandonnent leur prise en charge...
Notre frustration de soignants nous a amenés à remettre en
question nos pratiques : comment ne pas gaspiller nos ressources limitées avec des patients non compliants ? Comment faire pour privilégier les patients motivés ?
Grâce à notre collaboration avec la coordination en éducation thérapeutique, nous mettons progressivement cet
accompagnement en place :
• Nous cherchons à savoir si le patient peut remplir le questionnaire seul (analphabétisme, difficulté de compréhension, d’écriture…) et lui proposons une aide si besoin.
•
L’anamnèse s’est modifiée en bilan éducatif partagé
(BEP). Nous abordons avec le patient toutes les dimensions de sa problématique : biomédicale (ce qu’il a), cognitive (ce qu’il sait et ce qu’il croit), psycho-affective (ce qu’il
ressent), socio-professionnelle (ce qu’il fait) et projective
(ce qu’il envisage pour demain).
Deux changements ont été mis en place :
•
Avant son premier rendez-vous, le patient recevait un
questionnaire avec une partie à remplir par ses soins, une
autre par son médecin traitant. L’objectif était de récolter
des données permettant l’orientation du patient dans son
parcours de soin (rendez-vous médical, acte technique,
multidisciplinaire) mais aussi de rendre le patient acteur
dès le début de sa prise en charge.
•
Lorsqu’un accompagnement multidisciplinaire était préconisé, le patient était invité à une réunion d’information
mensuelle destinée à présenter l’offre thérapeutique du
centre.
Cette démarche permet au patient d’exprimer ses besoins,
ses attentes et ses craintes. Elle permet au soignant de
comprendre les différents facteurs qui influencent le comportement du patient. Ce BEP permet de mettre en évidence les leviers et les freins motivationnels de changement
de comportement. Cette approche met aussi en évidence
les troubles et situations de vulnérabilité associés, pour lesquels un accompagnement spécifique devra être proposé.
Les intentions éducatives et la démarche sont expliquées
pour convenir avec le patient d’un plan d’action personnalisé, en gardant à l’esprit que l’éducation thérapeutique est
un processus intégré aux soins.
Clinique de l’Espérance
| Anne-Sophie Laixhay
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L’infoSites 100 | mars 2017
Hémato-oncologie pédiatrique
Journée des cancers de l’enfant
En tant qu’acteur de première ligne, le service d’hématooncologie pédiatrique a profité de la journée internationale
d’oncologie pédiatrique du 15 février pour parler de son
projet Tu es de ma famille, pour la prise en charge des fratries des enfants atteints de cancer. Nous apportons une
attention toute particulière aux frères et sœurs des enfants
malades. Dès le diagnostic, nous les rencontrons pour leur
expliquer la maladie et le traitement. Durant les vacances
scolaires, des ateliers artistiques sont organisés et, cette
année, un séjour d’une semaine en montagne se prépare
pour permettre aux enfants malades et à leur fratrie de se
ressourcer tout en restant entourés d’un médecin, d’une
infirmière et d’une psychologue, explique le Dr Christophe
Chantrain, pédiatre oncologue à la clinique de l’Espérance.
Pour soutenir toutes ces initiatives, des parents, amis, infirmières et médecins ont décidé de créer une asbl indépendante de l’hôpital : Cap Espérance. Elle a pour but de
C’est un processus avant tout humaniste, qui place le
patient en partenaire, acteur de sa propre thérapeutique. L’objectif premier est d’instaurer une relation de
confiance avec le patient, d’entendre la personne dans
ce qu’elle vit, sans la juger, ce qui nous permettra de
convenir avec elle des objectifs réalisables et de l’accompagner dans son parcours de vie. En tant que soignant, on passe du Je sais ce qui est bon pour vous à
Que puis-je apprendre de vous, patient, qui vivez avec
cette maladie qu’est la douleur chronique ?
Si le questionnaire initial et la réunion d’information ont
été maintenus, l’objectif n’est plus de sérier les patients
mais de les informer de l’offre thérapeutique. Grâce à la
réunion d’information (et au dépliant), ils savent qu’une
approche autre que pharmacologique est possible. Les
délais de demande d’un rendez-vous sont très variables
(d’une semaine à plusieurs mois) et dépendent du
temps nécessaire à la maturation réflexive des patients.
Perspectives
Aujourd’hui, nous devons renforcer et structurer nos
consultations de suivi des patients. La cadence est à
définir avec le patient selon son rythme et ses besoins.
Notre difficulté consiste aussi à répartir judicieusement
nos ressources entre consultations de bilan et de suivi.
La démarche nécessite des compétences en communication thérapeutique. Une bonne collaboration entre
les équipes d’éducation thérapeutique et du centre de
la douleur est mise en place pour améliorer notre savoirfaire et savoir être (formation continue, échange d’expériences, formation universitaire à l’éducation thérapeutique (ULg) pour une infirmière douleur en 2017…).
Lorsque ces compétences seront acquises, nous évaluerons l’efficience et l’impact de nos actions actuelles
sur la qualité de vie des patients.
En conclusion, il nous reste du chemin à parcourir, mais
nous sommes convaincues que la voie choisie est pertinente, tant pour la qualité de l’accompagnement de
nos patients que pour la satisfaction du personnel et la
prévention du burn out.
Sainte-Elisabeth
| Eddy Lambert
Nouveau service de
médecine nucléaire
aux normes les plus
pointues
Superficie accrue, beaux locaux modernes, nouvelles normes : la clinique Sainte-Elisabeth dispose
depuis le 16 janvier d’un tout nouveau service de
médecine nucléaire, désormais situé à côté de
l’imagerie médicale, dans les anciens locaux des
urgences (route 131).
Le service avait fermé du 29 décembre au 13 janvier pour permettre son transfert. Le nouvel espace comprend notamment une salle d’examen,
une salle d’attente, une salle d’injection, une salle
pour les tests d’effort et de stress pharmacologique (cardio) ainsi qu’un laboratoire pour la préparation des médicaments radio-pharmaceutiques.
Les lieux sont entièrement sécurisés : les portes
« sensibles » s’ouvrent avec un badge.
Parmi les nombreuses améliorations, notons que
le laboratoire répond dorénavant aux normes GMP
(Good manufacturing practices) et aux directives
PICS (Pharmaceutical inspection co-operation
scheme), lesquelles devraient bientôt devenir
contraignantes. Entre autres choses, le labo est
en pression positive de +25 Pascal, ce qui garantit que les bactéries et autres impuretés ne pénètrent pas dans le local de préparation des produits, précise le Dr Pierre Gomez, chef du service
de médecine nucléaire du CHC. Le sas, lui, est en
pression négative, pour évacuer les efflux potentiels de produits radioactifs. Ces installations, probablement uniques en province de Liège, constituent un prototype pour la clinique du MontLégia.
1 Plus d’informations concernant Cap Espérance :
www.capesperance.wordpress.com
Les examens continuent d’être réalisés avec la
gamma-caméra Spect-CT dont disposait déjà le
service. Nous en avons effectué plus de 2.000 en
2016, déclare le Dr Gomez. Nous commençons
à saturer ; il y a un peu de délai pour obtenir un
rendez-vous. Avec nos nouvelles installations,
nous espérons accroître notre activité et acquérir
une machine supplémentaire. Nous disposons de
suffisamment d’espace pour en installer une deuxième voire, s’il le fallait, une troisième.
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promouvoir l’humanisation des soins en hémato-oncologie pédiatrique et d’améliorer le bien-être des enfants
soignés pour un cancer ou une maladie du sang. Elle
donne aussi beaucoup d’importance à l’accompagnement des familles et des enfants de la fratrie.
L’infoSites 100 | mars 2017
Autre innovation : le service est doté d’une hotte
biohazard à flux laminaires éliminant les poussières (environnement de classe A).
services
Logistique
Frank Carolus, responsable de
l’entretien et des coursiers à NotreDame Waremme, a également pris
en main la logistique Kanban avec
une équipe composée de Rachel
Haling, Marie-Jeanne Lemmens et
Nathalie Bobo (absente sur la photo)
| Eddy Lambert
Notre-Dame Waremme
passe à son tour à Kanban
La généralisation de la gestion des stocks par Kanban sur nos
sites se poursuit. La clinique Notre-Dame Waremme est la
quatrième à l’avoir adoptée. Le projet y a commencé à la rentrée 2016, et le système a été implémenté dans les services
entre fin janvier et début mars.
Pour le moment, les commandes se font à la main : le scanning
avec pistolet, comme pratiqué sur les autres sites, est prévu
à partir de 2018. Autre amélioration future : grâce au projet
d’extension de la clinique, le magasin centralisera sa réserve,
actuellement divisée en quatre, en un même lieu.
La solution choisie est une méthode développée en interne, à
l’instar de ce qui a été mis en place à Saint-Joseph en 2015,
plutôt que le recours à un prestataire extérieur, comme le font
l’Espérance et Sainte-Elisabeth avec la société Hospital Logistics.
Après avoir conquis Waremme, Kanban met maintenant le cap
sur Notre-Dame Hermalle.
La responsabilité de la nouvelle logistique a été confiée à Frank
Carolus, déjà en charge de l’entretien et des coursiers à Waremme. Il s’appuie sur une équipe (un temps plein et demi)
composée d’une aide-logistique, d’une assistante en pharmacie et d’une magasinière.
C’est un nouveau challenge. Maintenant que je suis dedans,
ça me plaît, déclare Marie-Jeanne Lemmens, qui a travaillé à la
pharmacie durant une vingtaine d’années. Tout se passe très
bien jusqu’à présent, ajoute sa collègue, Rachel Haling, qui fut
aide-soignante puis aide-logistique en gériatrie pendant trente
ans.
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L’infoSites 100 | mars 2017
C’est nouveau pour nous quatre, nous sommes partis de zéro,
souligne Frank Carolus. Tout le monde est à fond derrière le
projet. Ils ont reçu un coup de main notamment de Noëlle Closon, adjointe au projet MontLégia, et de David Hayen, magasinier, qui ont participé à l’implémentation de Kanban à SaintJoseph.
La procédure à suivre est du reste identique. L’équipe monte
dans les services et note les numéros ECO+ des produits
dont les plaquettes sont rouges, explique Frank Carolus. On
descend ensuite pour faire l’encodage, le picking au magasin,
avant de remonter pour réapprovisionner les unités. Dans l’ancien système, chaque service devait commander ses produits,
les récupérer au magasin et les ranger.
La méthode Kanban
• Chaque produit est localisé à un seul et même
endroit dans l’unité de soins (on évite les dédoublements dans la mesure du possible).
• A chaque produit correspond une plaquette avec
son nom, sa référence et sa dotation (nombre
prédéfini d’articles calculé sur base de la consommation moyenne de l’unité).
• Il y a deux compartiments de rangement par produit, dont une réserve.
• L’infirmière puise dans le premier compartiment.
Une fois vide, elle retourne la plaquette (face
rouge) et se sert dans la réserve.
• Lors de son premier passage, l’aide-logistique
prend les commandes (plaquettes rouges) ; au
second passage, après le picking au magasin, elle
réapprovisionne les compartiments et retourne les
plaquettes rouges.
Les avantages
• Gain de temps : on ne doit plus ouvrir les tiroirs
pour voir ce qui manque.
• On évite les produits périmés en appliquant le
principe du « FIFO » (« first in, first out » – premier
[article] entré, premier sorti).
• Meilleure vision, et donc gestion, des stocks,
tant dans les unités qu’au magasin : volumes des
achats mieux ajustés, plus grande réactivité en cas
de rupture de stock, moins de dépannages...
Plutôt que de jeter votre InfoSites,
déposez-le dans une salle d’attente, cela
intéressera sans doute les patients d’en
savoir plus sur le CHC. Merci.
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