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Rapport d’activité Oppic 2015 - 30 mai 2016
Clarisse Mazoyer
Présidente
Une année 2015 riche de livraisons d’équipements qui illustrent
la diversité des savoir-faire de l’Oppic.
L’année 2015 aura été, pour l’Oppic et ses mandants, une année riche de réalisations
qui, toutes, illustrent, l’une des facettes des savoir-faire de notre établissement :
la construction neuve d’un équipement culturel d'excellence pour nos
territoires, avec le centre national des arts du cirque à Châlons-en-Champagne ;
la réhabilitation et la transformation d’usage du sanatorium de Sabourin en
l'École nationale supérieure d’architecture à Clermont-Ferrand ; une opération
dans laquelle la dimension d’innovation technique fut prépondérante avec le
stade aquatique Christine Caron, certié HQE, de l’INSEP ; deux réouvertures
de musées d’ambition nationale et internationale, dans des projets alliant
tous deux respect du patrimoine protégé et refonte des parcours et des propos
muséographiques au musée Rodin et au musée de l’Homme, inauguré par le
Président de la République le 15 octobre après 7 années de fermeture au public.
Dans le même temps, l’inauguration des locaux de l'École nationale des Chartes
donnait un premier signe de l’avancement de l’ambitieux chantier de réhabilitation
du site Richelieu et le Protocole Culture-Défense, fêtant ses dix ans, permettait des
avancées substantielles pour le patrimoine de l'Hôtel national des Invalides ou du
Château de Vincennes.
Parallèlement, et alors même que la tendance lourde constatée depuis plusieurs
années d’amoindrissement des mises en construction de nouveaux équipements
culturels au bénéce de chantiers de réhabilitation se conrme, les nouvelles
conventions de mandat de l’année 2015 consacrent l’un des acquis
important du travail stratégique mené depuis cinq ans par l’Oppic en faveur
des schémas directeurs de site.
Ont été en effet présentées en 2015 les premières opérations de travaux tant avec
le centre national d'art et de culture Georges Pompidou qu’avec Universcience, pour
son site de la Cité des sciences et de l'industrie, qui émanent de cette démarche
de mise en visibilité, par les études appropriées, des travaux de réhabilitation à
engager. Au titre des nouvelles opérations s’ajoutent également la convention de
mandat passée avec l’Institut national de l’audiovisuel -INA- première opération du
champ «audiovisuel» à laquelle l’Oppic est associé, et la convention d'études relative
à la maison Chapp en Guadeloupe, première opération située en Outre-mer pour
l'établissement.
2015 aura également été, avec le départ de Christophe Vallet qui a présidé à la
création de l’établissement et l’arrivée à échéance de la feuille de route du contrat de
performance 2012-2015, l’occasion de faire, pour l’ensemble des équipes de
l’Oppic, accompagnées par l’Inspection générale des affaires culturelles, un bilan
des cinq premières années d’existence de l’établissement.
Ces travaux, qui ont mobilisé les collaborateurs de l'Oppic durant l’automne 2015,
ont été l’occasion d’identier les réussites de l’établissement, pour lesquelles je
souhaite saluer l'équipe de direction précédente : l’Oppic est désormais largement
reconnu pour la légitimité de ses interventions et son professionnalisme auprès
opérateurs du secteur culturel. Ses missions de conseil et d’expertise se sont
développées et un travail de conance partagée a pu se consolider au l du temps,
avec la tutelle, dans la diversité des composantes qui constituent le ministère de la
Culture et de la Communication. Ces réexions ont aussi été l’occasion de partager
les enjeux d’avenir : la maîtrise des coûts, des délais et la sécurisation juridique des
opérations de travaux constituent des invariants et nécessitent une amélioration
continue. Mais répondre aux mieux aux attentes des utilisateurs et à la modication
constante des usages culturels doit aussi utilement pouvoir servir de référence pour
les travaux de l’Oppic, de même que les grands mouvements de modernisation de
la maîtrise d’ouvrage publique, qu’il s’agisse de la généralisation de la réexion en
coût global des bâtiments, ou des démarches environnementalement et socialement
responsables.
Ces travaux, enrichis du dialogue nourri et fructueux avec les tutelles, viendront
établir le prochain document stratégique des années 2016-2018 qui s’ouvrent pour
l’établissement.
année 2015
L’