un moment de formation à de
nombreux délégués des autres
Églises qui n'étaient pas au cou-
rant de la relation de communion
qui existe entre nous ou de notre
auto-compréhension comme Égli-
ses catholiques.
Bien sûr, ceux d'entre nous qui
sont anglicans ou vieux catho-
liques devraient tout savoir sur
ce lien de parenté ! Mais en
étant honnête, je dois avouer
que davantage de vieux-catho-
liques connaissent l’Accord de
Bonn que d’anglicans. Pour cet-
te raison, le Conseil anglican –
vieux-catholique pour la coordi-
nation internationale, les
Sociétés St Willibrord, et nos
évêques ont toujours dans leurs
programmes la nécessité d'édu-
quer notre peuple au sujet de la
relation de communion établie
par l'Accord de Bonn de 1931
et ce que cela signifie vraiment
pour notre vie commune d'au-
jourd’hui.
Faire partie d'une famille est
important et mérite d'être célé-
bré. Mais ce n'est pas assez.
Comme une famille, nous som-
mes appelés à témoigner et à
travailler ensemble. Notre com-
munion sacramentelle qui est
pour nous un trésor doit être ren-
due visible dans la façon dont
nous vivons comme une seule
famille, pour proclamer ensem-
ble la Bonne Nouvelle de Jésus-
Christ et en cherchant à faire
avancer le royaume de Dieu.
Le thème de l'Assemblée de la
KEK était « Et maintenant, qu'est-
ce que tu attends ? » Nous pour-
rions nous demander la même
chose dans notre famille anglica-
ne et vieille-catholique.
Frage auch unserer Familie von
Anglikanern und Altkatholiken
stellen. Unsere gemeinsame
Aufgabe und unser gemeinsa-
mes Leben in Europa muss mehr
Fleisch auf die Rippen bekom-
men, es muss sichtbarer werden.
Was zögern wir noch? Können
wir in den Gross-städten und
Städten Kontinentaleuropas, wo
Anglikaner und Altkatholiken
zusammen leben nicht entschlos-
sener und sichtbar zeigen, dass
wir Eins sind? Wir teilen ein
Leben in Gemeinschaft und kön-
nen als Anglikaner und
Altkatholiken im Teilen der
Heiligen Kommunion gemein-
sam Christus begegnen. Aber
dieses Teilen, das in der
Eucharistie in höchstem Mass
manifest ist, muss auch darin
sichtbar gemacht werden, wie
wir – gemeinsam und ausserhalb
unserer Kirchengebäude – Chris -
tus im Dienst an den Armen und
im Dienst an den Nöten der Welt
zu begegnen suchen.
Wir haben ein grosses Ge -
schenk bekommen, indem wir
die Liebe Gottes in der sakramen-
talen Gemeinschaft erkennen,
die wir dank des „Bonn Agree -
ments“ miteinander teilen dürfen.
Der Heilige Gregor der Grosse
sagte: „ wer seinen (oder ihren)
Nachbarn liebt, liebt seinen
(oder ihren) Gott.“ Wir Angli -
kaner und Altkatholiken können
bereits nahe zu Gott kommen,
miteinander, in Gemeinschaft.
Lasst uns Wege finden um Gott
nahe zu kommen, zusammen, in
unserem Nach barn.
Im Namen der Anglikanischen
und Altkatholischen Bischöfe in
Kontinentaleuropa
David Hamid
DOSSIER 5
An der Vollversammlung der
Konferenz der Europäischen
Kirchen (KEK), die vom 3. bis 8.
Juli in Budapest stattfand, wurde
für unsere Anglikanischen und
Altkatholischen Mitgliedskirchen
eine bedeutsame Entscheidung
getroffen. Es war eine Ent -
wicklung die nicht viel öffentliche
Aufmerksamkeit erregte, aber sie
war trotzdem wichtig für unsere
Identität in der europäischen
christlichen Landschaft. Es han-
delte sich um die formale
Anerkennung, dass Angli -
kanische und Altkatholische
Kirchen als eine Familie inner-
halb der ökumenischen Be -
wegung, die die KEK repräsen-
tiert, behandelt werden kann.
Diese Anerkennung war zu
einem grossen Teil das Resultat
der Arbeit eines Mitglieds der
Schweizerischen Christ katho -
lischen Kirche, Diakonin Ulrike
Henkenmeier. Sie präsentierte
den Vorschlag mit klaren Worten
und überzeugte die Versam -
mlung, dass es ekklesiologisch
gesehen Sinn macht, dass wir
Anglikaner und Altkatholiken zu
derselben Familie gehören,
wenn die KEK Kirchen in
Familien zusammenzufassen
wünscht. Unsere Kirchen sind
katholische Kirchen. Wir teilen
eine Identität als synodale oder
reformierte Kirchen. Wir sind
reformiert in dem Sinn, dass wir
das wiederhergestellt haben,
was wir für den authentischen
Ausdruck der Einen, Heiligen,
Katholischen und Apostolischen
Kirche Jesu Christi halten. Im
Falle der Anglikaner geschah
dies durch eine Reformation, im
Falle der Altkatholiken durch den
Widerstand gegen die Zentra -
lisierung der kirchlichen Autorität
in der römischen Kurie. Durch
ihre dankenswerte Motion an die
KEK sorgte Diakonin Ulrike für
die Weiterbildung vieler Dele -
gierter anderer Kirchen, die sich
der Beziehung der Gemeinschaft
zwischen uns oder unseres
Selbstverständnisses als katholis-
che Kirchen nicht bewusst waren.
Natürlich sollten diejenigen
von uns, die Anglikaner oder
Altkatholiken sind alles über diese
Familienbeziehung wissen!
Wenn ich aber ehrlich bin, muss
ich zugeben, dass gewöhnlich
mehr Altkatholiken etwas über
das „Bonn Agreement“ wissen
als Anglikaner. Aus diesem
Grund haben der Anglikanisch-
Altkatholische Internationale
Koordinierende Rat, die St.
Willibrord Gesellschaften und
unsere Bischöfe immer die
Notwendigkeit auf ihrer Agenda,
unseren Leuten die bestehende
Gemeinschaft miteinander, wie
sie durch das „Bonn Agreement“
vereinbart worden ist und was
dies wirklich für unser gemeinsa-
mes tägliches Leben bedeutet, ins
Bewusstsein zu bringen.
Teil einer Familie zu sein ist
bedeutsam und eine Tatsache,
die gefeiert werden sollte. Aber
dies ist nicht genug. Als eine
Familie sind wir gerufen gemein-
sam Zeugnis abzulegen und
zusammenzuarbeiten. Unsere
sakramentale Gemeinschaft, die
wir schätzen, muss in der Art
sichtbar gemacht werden wie
wir als Einheit leben, wie wir
gemeinsam die Gute Nachricht
Jesu Christi verkünden und
danach streben, das Reich
Gottes voranzubringen.
Das Thema der KEK- Vollver -
sammlung lautete „Was zögerst
du noch?“ Wir können dieselbe
DOSSIER4
Message des évêques anglicans et vieux-catholiques en Europe à leurs
Églises à l’occasion de la Fête de Saint-Willibrord le 7 novembre 2013
Lors de l'Assemblée générale
de la Conférence des Églises
européennes (KEK) qui s'est
tenue à Budapest du 3 au 8 juillet
2013, une décision importante
destinée à nos Églises membres
anglicanes et vieilles-catholiques
a été prise. C'est un développe-
ment qui n'a pas obtenu beau-
coup de publicité, mais il est
néanmoins important pour notre
identité chrétienne dans le paysa-
ge européen. Il s’agit de la recon-
naissance officielle que les Égli-
ses anglicane et vieille-
catholique peuvent être traitées
comme une seule famille au sein
du mouvement œcuménique qui
est représenté à la KEK.
Cette reconnaissance est dûe
en grande partie au travail d'un
membre de l'Église catholique-
chrétienne de Suisse, la diacre
Ulrike Henkenmeier. Celle-ci a
présenté la proposition et
convaincu l'Assemblée que si la
KEK a souhaité regrouper les
Églises dans une famille, il était
logique qu’anglicans et vieux-
catholiques, du fait de leur ecclé-
siologie, soient dans la même
famille. Nos Églises sont des égli-
ses catholiques. Nous parta-
geons une identité d’être des Égli-
ses catholiques synodales ou
réformées. Nous sommes réfor-
més dans le sens que nous avons
restauré, dans le cas des angli-
cans, à travers une réforme, et
dans le cas des vieux-catholiques
par la résistance aux innovations
de Vatican I, ce que nous consi-
dérons être comme une expres-
sion authentique de l’Eglise de
Jésus-Christ, Une, Sainte,
Catholique et Apostolique.
Merci à la diacre Ulrike pour
sa motion à la KEK qui a fourni
Notre mission et notre vie com-
mune en Europe doivent prendre
plus de corps, elle doit devenir
plus visible. Qu'est-ce qu'on
attend ? Dans nos villes et villa-
ges en Europe continentale, où
anglicans et vieux-catholiques
vivent ensemble, pouvons-nous
être plus soucieux de montrer
visiblement que nous sommes
là ? Nous partageons une vie de
communion, et comme angli-
cans et vieux-catholiques nous
pouvons rencontrer le Christ
ensemble quand nous parta-
geons la Sainte Communion.
Mais ce partage qui est suprê-
mement manifeste dans
l'Eucharistie, doit être rendu visi-
ble dans la façon dont, ensem-
ble, nous cherchons à rencontrer
le Christ quand nous servons les
pauvres, quand nous répondons
aux besoins du monde, en
dehors de nos bâtiments de l'É-
glise.
C'est un grand cadeau que
nous avons reçu, à savoir l'a-
mour de Dieu dans la commu-
nion sacramentelle que nous
partageons, grâce à l'Accord
de Bonn. Saint Grégoire le
Grand a dit : « celui qui aime
son prochain aime son Dieu ».
Nous anglicans et vieux-catho-
liques nous pouvons déjà depuis
longtemps nous rapprocher de
Dieu, ensemble, dans la commu-
nion. Puissions-nous trouver des
voies pour nous approcher de
Dieu, ensemble, dans notre pro-
chain.
Au nom de la consultation des
évêques anglicans et vieux en
Europe
David Hamid
Grussbotschaft der Anglikanischen und Altkatholischen Bischöfe in
Kontinentaleuropa an ihre Kirchen zum St. Willibrordstag 2013