Ce matin, 21 septembre 2010, journée
particulière sur le site d'Yzeure. Il y a
déjà de l'animation autour du Télé club ;
tandis que certains s'affèrent à terminer
l'installation des stands, les premiers
cars de participants arrivent. Ils vien-
nent de Blois, Saint-Vaury, Gireugne...
La kermesse organisée en direction de
tous ces groupes qui, au cours de l'an-
née se retrouvent dans des activités
sportives et culturelles, va commencer.
Pour exemple, a eu lieu sur La Charité
une journée multisports (tir à l'arc,
parcours VTT... ), sur Gireugne une
compétition de tennis de table et un
karaoké.
Car depuis de nombreuses
années, les patients du Pôle de
Psychiatrie bénéficient de rencontres
inter-hôpitaux organisées par une dou-
zaine d'établissements de la région
Centre.
Les objectifs suivants sont
poursuivis :
- Rompre avec le milieu hospitalier et
s'ouvrir sur l'extérieur.
- Savoir s'adapter à des situations
nouvelles.
- Se confronter à des obligations (règle-
ment, consignes), en comprendre le
sens et l'intérêt.
- Favoriser l'émergence d'initiatives qui
permettent de mesurer leur état de
santé.
- Echanger et ressentir du plaisir.
- Se sentir valorisé à travers l'effet de
groupe.
En moyenne, chaque journée ras-
semble 200 à 300 participants.
L'ampleur de ces manifestations est
sous-tendue par une organisation asso-
ciant réflexion clinique et logistique.
Deux réunions par an des équipes
soignantes référentes permettent une
évaluation de la démarche thérapeu-
tique conduite ainsi qu'une réflexion afin
d'adapter le contenu des activités en
lien avec la problématique des
patients; des interventions de médecins
et de psychologues appuient cette
démarche. Le calendrier des activités
proposées est élaboré au cours de ces
réunions.
Mais au fait, notre kermesse, où en
est-elle ? Tout le monde se rassemble
pour le lâcher de ballons qui va clôturer
la journée.
La diversité des activités propo-
sées (jeux d'adresse, promenade en
calèche) a permis à l'ensemble des uni-
tés de
soins du site d'Yzeure de s'y inscrire. La
mobilisation importante des soignants,
30 environ, ainsi que l'investissement
des patients associés à cette démarche
a permis d'assurer un moment festif de
qualité pour tous.
Le bon déroulement de cette jour-
née a été rendu possible grâce à la col-
laboration des services administratifs et
économiques. L'intérêt suscité par cha-
cun nous permet d'imaginer que soit
rendu pérenne ce genre de rencontre.
Cette instance de réflexion «multipartenariale» en
place dès le prénatal a pour but devant d'éventuelles
situations de vulnérabilité médicale, médico-psycholo-
gique ou autre, de proposer des modalités d'accom-
pagnement en continuité cohérente entre profession-
nels auprès des parents, dans une démarche de bien-
traitance.
Les acteurs de cette interface sont les équipes profes-
sionnelles intra-hospitalières (plus particulièrement les
équipes de maternité, de néonatologie et pédiatrie) et
extra-hospitalières (les professionnels intervenant
autour de la parentalité : médecins, travailleurs
sociaux...).
La population concernée est celle de l'aire d'attraction
géographique du centre hospitalier de Moulins-
Yzeure.
Ce fonctionnement se fait dans un cadre éthique spé-
cifique :
- le staff est un espace de dialogue, de réflexion
- la définition de la limite des informations à partager
- les situations particulières dérogeant aux éléments
précités
- les participants au staff ont obligation au secret pro-
fessionnel
- les droits des usagers sont ceux définis dans les
règlements et chartes des usagers.
La charte de fonctionnement du staff de parentalité
peut être consultée dans son intégralité sur intranet
(«documents professionnels»-«soins»-«Bientraitance»
«périnatalité»).
Dr Michel Beytout, Gynéco-obstétricien, chef de servi-
ce maternité ; Médecins référents : Docteur Pierre
Crost, Pédiatre, Docteur A.Marie Blanchot,
Pédopsychiatre en périnatalité.
Pour tous renseignements complémentaires :
04 70 35 76 69.
Missions et organisation : Renforcer la prise en charge des familles en situation de
fragilité médico-psycho-sociale et prévenir l'aggravation de leurs difficultés en amé-
liorant la coordination entre les différents acteurs intervenant autour de la nais-
sance,ceci dans la continuité.
L’entretien individuel du
4ème mois de la grossesse
(EI4M) est inclus dans la préparation à la nais-
sance et à la parentalité (PNP) pour laquelle des
recommandations pour la pratique clinique ont été publiées
par la Haute Autorité de Santé (HAS) en novembre 2005.
Le plan périnatalité 2005-2007 souligne que la PNP débute
par un entretien individuel ou en couple qui est proposé sys-
tématiquement à chaque femme enceinte autour du 4ème
mois de grossesse. Il peut avoir lieu plus précocement ou
plus tardivement si le besoin est exprimé.
L’EI4M ne se substitue pas aux consultations de suivi de la
grossesse.
L’EI4M permet de:
1. Apprécier la santé globale de la femme
enceinte.(aspects somatique, psychologique et social)
Dans le but de permettre aux professionnels de santé de
mieux connaître la femme ou le couple et leur contexte de
vie, explorer le vécu de la grossesse en consolidant les com-
pétences personnelles de la femme, conforter le couple
dans son projet de grossesse et de naissance (choix des
modalités d’accouchement, possibilités d’accompagnement
pendant la grossesse et après la naissance), permettre aux
femmes enceintes et aux futurs pères de mobiliser leurs res-
sources personnelles et sociales pour faire face aux chan-
gements induits par la grossesse et l’arrivée d’un enfant.
2. Informer sur les ressources de proximité
et le rôle des professionnels autour de la femme
enceinte.
L’objectif est de présenter l’offre de soins, l’organisation du
travail en réseau, les droits liés à la maternité. Également
faire le point sur le suivi médical et son importance tout au
long de la grossesse.
3. Informer précocement sur la prévention
des facteurs de risque et comportements à risque.
Il faut donner des informations sur les risques liés au mode
de vie (tabac, alcool, drogue),
des conseils d’hygiène alimentaire et de nutri-
tion et une information sur les risques infectieux et alimen-
taires.
4. Identifier les besoins d’information et les
compétences parentales.
Il est important d’insister sur l’accueil de l’enfant dans les
meilleures conditions, de soutenir la fonction parentale. Il
sera précisé aux parents que leur expérience va être conso-
lidée, un apprentissage leur sera proposé concernant les
soins à l’enfant, l’alimentation, le couchage, la prévention, la
sécurité au domicile.
5. Repérer les facteurs de vulnérabilité
(somatique,social, psycho-affective).
Ces facteurs de vulnérabilité sont susceptibles de compro-
mettre la santé de l’enfant, de perturber l’instauration d’un
lien entre les parents et l’enfant, voire de nuire à la protection
et à la sécurité de l’enfant.
6. Créer un premier lien avec des profes-
sionnels de santé autour de la femme,de sa
famille,de la période anténatale à la période post-
natale.
Ceci afin de proposer précocement une réponse adaptée
aux difficultés, pouvoir adresser rapidement la patiente en
consultation spécialisée en cas de besoin, adapter le suivi
en fonction des besoins tout au long de la grossesse, à la
naissance et en postnatal.
En pratique sur le site du CH de Moulins cet entretien est
proposé depuis environ 2 ans à toutes les patientes qui
débutent une grossesse. Depuis début 2010 , le nombre
d'EI4M a triplé, l'objectif de l'équipe est que 90% des partu-
rientes en bénéficient.
Il est assuré par l'équipe de sage-femme.
Au cours de l'EI4M la sage-femme débute le dossier médi-
cal obstétrical informatisé (ICOS), dossier informatique
accessible par les différents professionnels de santé.
Entretien individuel du 4ème mois de la grossesse
Qu'est-ce que le staffde parentalité ?
Atelier classe
en pédopsychiatrie
Chaque jour dans le service de
pédopsychiatrie, des enfants fré-
quentent un lieu singulier "l'atelier
classe", espace accueillant où
chacun trouve sa place. Dans une
démarche socialisante et "norma-
lisante", l'atelier classe est en effet
un lieu éloigné et distinct des lieux
de vie et de soins où les enfants
peuvent venir à pied sous le
regard de l'adulte. L'organisation
des lieux et les deux pôles scolai-
res permettent de faire vivre une
progression aux enfants, qui pas-
sent successivement de l'un à
l'autre. La dimension scolaire
dans leur parcours de soins est
ainsi prise en compte.
Dès l'ouverture du service en
1976, le médecin-chef, Mme le Dr
Trépied, avait souhaité que soit
prise en compte la dimension sco-
laire pour les enfants hospitalisés.
Elle créa l'atelier classe et y affec-
ta deux infirmières. L'orientation
était surtout de relever le pari
d'apprendre à lire à des enfants
psychotiques, ne pouvant pas, à
l'époque, être accueillis en milieu
scolaire ordinaire compte tenu de
l'expression de leurs troubles.
Petit à petit, la prise en charge de
ces enfants a révélé la dimension
soignante et structurante de cette
démarche.
En 1998, un poste d'enseignant
spécialisé est mis à la disposition
de ce service par l'éducation
nationale et vient compléter, vali-
der, le dispositif scolaire offert aux
patients.
L'évolution de la législation, des
connaissances, des pratiques, de
la population accueillie, ont
conduit à adapter régulièrement
l'accompagnement proposé.
Les jeunes patients provenant des
différentes unités de soins intra et
extra hospitalières du service,
sont adressés sur prescription
médicale vers l'enseignant ou les
infirmières.
Les infirmières reçoivent les
enfants dont la pathologie envahit
plus ou moins tous les domaines,
sans pour autant annihiler leurs
capacités cognitives. Avec une
grande tolérance pour leur
expression, elles tentent de com-
poser avec leurs systèmes de
défense et les apprentissages. En
offrant l'accès à certains savoirs,
celui-ci conduit à une évolution de
leur personnalité.
L'enseignant représente l'éduca-
tion nationale au sein de l'hôpital
et garde sa technicité propre. Il
reçoit les enfants qui ont le plus de
disponibilité pour investir les
apprentissages. En concertation
avec ses collègues il poursuit les
programmes pendant les périodes
de déscolarisation, il fait le lien
entre l'hôpital et les écoles,
accompagne dans les classes
pour aider à l'"intégration".
L'organisation des lieux et les
deux pôles scolaires permettent
de faire vivre une progression aux
enfants, qui passent successive-
ment de l'un à l'autre. La dimen-
sion scolaire dans leur parcours
de soin est ainsi prise en compte.
Leur scolarité est prise en compte
dans le parcours de soin.
EASP
Equipe
d’Accompagnement
et
de Soins Palliatifs
L’EASP (Equipe d’Accompagnementet
de Soins Palliatifs) est une équipe
mobile pluridisiciplinaire transversale
(médecin, psychologue, infirmières,
secrétaire et cadre) qui intervient sur
l’ensemble des unités du Centre
hospitalier de Moulins-Yzeure. Elle est
administrativement rattachée au Pôle
de Médecine2 et son médecin référent
est le Dr Anne-Marie Bouscavel.
Créée en novembre 1999, l’équipe est
largement connue des soignants pour
ses qualités relationnelles et sa dispo-
nibilité. Ses interventions se font sur
demande des soignants et/ou de la
famille et/ou du patient et toujours
avec l’accord du médecin référent de
l’unité et l’accord du patient.
Les missions de l’EASP comportent
cinq axes essentiels :
- soutien et accompagnement du
patient atteint de pathologie grave
et/ou de son entourage ;
- prise en charge de la douleur et
des symptômes d’inconfort ;
- soutient et accompagnement
des équipes soignantes ;
- suivi du deuil ;
- information et formation des
progfessionnels de santé.
En 2009, le nombre de consultations
internes (patient et famille) est de 3
246 pour 451 patients pris en charge
et l’activité externe s’elève à 699
consultations pour 338 personnes pri-
ses en charge.
Pour contacter l’EASP : en interne BIP
9094, en externe le 04 70 35 78 56
avec messagerie 24h/24.
Le 25 septembre dernier a eu lieu à Avermes, la
deuxième édition de la Journée de dépistage
des maladies cardiovasculaires.
Cette journée se déroule dans le cadre de la
“Semaine du coeur et du premier rendez-vous
du sport, de la santé et du bien être” à l’initiative
du Dr Eddie Pierre-Justin, de la Mutualité
Française Allier et Auvergne et de la Caisse
Primaire d’Assurance Maladie.
Parmi les nombreux partenaires associés : le Centre hospita-
lier de Moulins-Yzeure (service diététique, Unité d’addictologie de
Liaison, Services cardiologie et diabétologie) avec les diététiciennes
libérales, le réseau diabète, l’EAMYA, la gymnastique volontaire, le
CDOS et l’école d’infirmière. Le thème de cette année “nutrition et acti-
vité physique” a été décliné dans différents ateliers visités par de nom-
breux participants : RDV sport, santé, bien-être du jour avec tests de
condition physique et initiation à la marche nordique ; dépistage diabè-
te, cholestérol, hypertension ; Information et aide à l’arrêt du tabac ;
apprentissage des gestes qui sauvent avec initiation à l’utilisation du
défibrillateur ; cuisine et conseils diététiques personnalisés ; conférence
sur “l’alimentation : entre santé et plaisir” (Dr Pierre-Justin, cardiologue,
Dr Robu, diabètologue et Mme Frugier, diététicienne) ; Table ronde sur
“l’activité physique et le sport : quels effets sur la santé ?” (Dr Cloix, Dr
Pierre-Justin, cardiologues, Dr Dupescuaud du CREPS Vichy et Mlle
Cussol éducatrice sportive).
Cette manifestation s’est déroulée dans une ambiance détendue et
conviviale. Elle a permis de sensibiliser le grand public et également les
professionnels de santé hospitaliers et libéraux. Un grand merci aux étu-
diants infirmiers de leur collaboration active.
Dès le mois de novembre, des
patients porteurs d’insuffisance respi-
ratoire obstructive vont être inclus
dans une étude comparant un traite-
ment standard et un traitement asso-
ciant HAD (Hospitalisation Adomicile)
et télémédecine sous la forme d’une
part de téléconsultations par visiocon-
férence et de télésuivi par surveillance
à domicile de paramètres médicaux
habituellement obtenus par des appa-
reils hospitaliers (spiromètre, oxymèt-
re, tensiomètre). Ces appareils médi-
caux délocalisés au domicile du
patient permettront de transmettre les
données (spirométrie, saturation du
sang en oxygène) en temps réel ou
différé à une infirmière hospitalière qui
pourra suivre à distance leur bonne
évolution. Le but principal de cette
étude est de montrer un taux de
réhospitalisations moindre dans le
groupe télémédecine et en consé-
quence une meilleure qualité de vie
pour les patients. En ayant recours
plus rapidement et systématiquement
à l’HAD et en intégrant dans ce grou-
pe un programme minimum d’éduca-
tion sanitaire au sein duquel partici-
pent les outils de surveillance à domi-
cile, les patients devraient mieux s’ap-
proprier la gestion de leur maladie et
des poussées d’aggravation qui
émaillent l’évolution naturelle de cette
pathologie chronique et conduisent
habituellement à des hospitalisations
prolongées. Cette prise en charge
moderne devrait représenter un pro-
grès pour le patient (meilleure qualité
de vie) et une économie en terme de
transport et d’hospitalisations pour la
société.
Ce projet appelé HOSPITADOM sera
suivi sur un an, avec évaluation à 6
semaines, 6 mois et un an. Dépistage des maladies
cardiovasculaires
Histoire de rencontres
Grand Angle - Journal d’information du Centre hospitalier de Moulins-Yzeure n°2 Grand Angle - Journal d’information du Centre hospitalier de Moulins-Yzeure n°2
Dans le cadre du projet HOSPITADOM,
le Centre hospitalier est amené à
conduire une étude, dont l’objectif princi-
pal est d’apprécier les effets de la mise
en place de la télémédecine dans la
prise en charge des patients souffrant
de BPCO (Bronco Pneumopathie
Chronique Obstructive). Les critères d’ap-
préciation sont représentés par le nom-
bre de jours d’hospitalisation dans une
année suivant le début de l’étude, ainsi
que la qualité de vie des patients. Suite
à une poussée d’exacerbation de leur
pathologie, les patients entrant au servi-
ce des Urgences se verront proposer de
participer à l’étude. Ils seront alors
répartis en deux groupes.
Le groupe “standard” bénéficiera d’un
suivi habituel, le groupe “télémédecine”
sera appareillé à domicile et pourra
bénéficier d’une éducation sanitaire et
d’une surveillance à l’aide d’outils infor-
matisés.
HOSPITADOM
Télésanté