Télésanté Dès le mois de novembre, des patients porteurs d’insuffisance respiratoire obstructive vont être inclus dans une étude comparant un traitement standard et un traitement associant HAD (Hospitalisation A domicile) et télémédecine sous la forme d’une part de téléconsultations par visioconférence et de télésuivi par surveillance à domicile de paramètres médicaux habituellement obtenus par des appareils hospitaliers (spiromètre, oxymètre, tensiomètre). Ces appareils médicaux délocalisés au domicile du patient permettront de transmettre les données (spirométrie, saturation du sang en oxygène) en temps réel ou différé à une infirmière hospitalière qui pourra suivre à distance leur bonne évolution. Le but principal de cette étude est de montrer un taux de réhospitalisations moindre dans le groupe télémédecine et en conséquence une meilleure qualité de vie pour les patients. En ayant recours plus rapidement et systématiquement à l’HAD et en intégrant dans ce groupe un programme minimum d’éducation sanitaire au sein duquel participent les outils de surveillance à domicile, les patients devraient mieux s’approprier la gestion de leur maladie et des poussées d’aggravation qui émaillent l’évolution naturelle de cette pathologie chronique et conduisent habituellement à des hospitalisations prolongées. Cette prise en charge moderne devrait représenter un progrès pour le patient (meilleure qualité de vie) et une économie en terme de transport et d’hospitalisations pour la société. Ce projet appelé HOSPITADOM sera suivi sur un an, avec évaluation à 6 semaines, 6 mois et un an. HOSPITADOM Dans le cadre du projet HOSPITADOM, le Centre hospitalier est amené à conduire une étude, dont l’objectif principal est d’apprécier les effets de la mise en place de la télémédecine dans la prise en charge des patients souffrant de BPCO (Bronco Pneumopathie Chronique Obstructive). Les critères d’appréciation sont représentés par le nombre de jours d’hospitalisation dans une année suivant le début de l’étude, ainsi que la qualité de vie des patients. Suite à une poussée d’exacerbation de leur pathologie, les patients entrant au service des Urgences se verront proposer de participer à l’étude. Ils seront alors répartis en deux groupes. Le groupe “standard” bénéficiera d’un suivi habituel, le groupe “télémédecine” sera appareillé à domicile et pourra bénéficier d’une éducation sanitaire et d’une surveillance à l’aide d’outils informatisés. Qu'est-ce que le staff de parentalité ? Missions et organisation : Renforcer la prise en charge des familles en situation de fragilité médico-psycho-sociale et prévenir l'aggravation de leurs difficultés en améliorant la coordination entre les différents acteurs intervenant autour de la naissance, ceci dans la continuité. Cette instance de réflexion «multipartenariale» en place dès le prénatal a pour but devant d'éventuelles situations de vulnérabilité médicale, médico-psychologique ou autre, de proposer des modalités d'accompagnement en continuité cohérente entre professionnels auprès des parents, dans une démarche de bientraitance. Les acteurs de cette interface sont les équipes professionnelles intra-hospitalières (plus particulièrement les équipes de maternité, de néonatologie et pédiatrie) et extra-hospitalières (les professionnels intervenant autour de la parentalité : médecins, travailleurs sociaux...). La population concernée est celle de l'aire d'attraction géographique du centre hospitalier de MoulinsYzeure. Ce fonctionnement se fait dans un cadre éthique spécifique : - le staff est un espace de dialogue, de réflexion - la définition de la limite des informations à partager - les situations particulières dérogeant aux éléments précités - les participants au staff ont obligation au secret professionnel - les droits des usagers sont ceux définis dans les règlements et chartes des usagers. La charte de fonctionnement du staff de parentalité peut être consultée dans son intégralité sur intranet («documents professionnels»-«soins»-«Bientraitance» «périnatalité»). Dr Michel Beytout, Gynéco-obstétricien, chef de service maternité ; Médecins référents : Docteur Pierre Crost, Pédiatre, Docteur A.Marie Blanchot, Pédopsychiatre en périnatalité. Pour tous renseignements complémentaires : 04 70 35 76 69. Entretien individuel du 4ème mois de la grossesse L’entretien individuel du 4ème mois de la grossesse (EI4M) est inclus dans la préparation à la naissance et à la parentalité (PNP) pour laquelle des recommandations pour la pratique clinique ont été publiées par la Haute Autorité de Santé (HAS) en novembre 2005. Le plan périnatalité 2005-2007 souligne que la PNP débute par un entretien individuel ou en couple qui est proposé systématiquement à chaque femme enceinte autour du 4ème mois de grossesse. Il peut avoir lieu plus précocement ou plus tardivement si le besoin est exprimé. L’EI4M ne se substitue pas aux consultations de suivi de la grossesse. L’EI4M permet de: 1. Apprécier la santé globale de la femme enceinte. (aspects somatique, psychologique et social) Dans le but de permettre aux professionnels de santé de mieux connaître la femme ou le couple et leur contexte de vie, explorer le vécu de la grossesse en consolidant les compétences personnelles de la femme, conforter le couple dans son projet de grossesse et de naissance (choix des modalités d’accouchement, possibilités d’accompagnement pendant la grossesse et après la naissance), permettre aux femmes enceintes et aux futurs pères de mobiliser leurs ressources personnelles et sociales pour faire face aux changements induits par la grossesse et l’arrivée d’un enfant. 2. Informer sur les ressources de proximité et le rôle des professionnels autour de la femme enceinte. L’objectif est de présenter l’offre de soins, l’organisation du travail en réseau, les droits liés à la maternité. Également faire le point sur le suivi médical et son importance tout au long de la grossesse. 3. Informer précocement sur la prévention des facteurs de risque et comportements à risque. Il faut donner des informations sur les risques liés au mode de vie (tabac, alcool, drogue), des conseils d’hygiène alimentaire et de nutrition et une information sur les risques infectieux et alimentaires. 4. Identifier les besoins d’information et les compétences parentales. Il est important d’insister sur l’accueil de l’enfant dans les meilleures conditions, de soutenir la fonction parentale. Il sera précisé aux parents que leur expérience va être consolidée, un apprentissage leur sera proposé concernant les soins à l’enfant, l’alimentation, le couchage, la prévention, la sécurité au domicile. 5. Repérer les facteurs de vulnérabilité (somatique, social, psycho-affective). Ces facteurs de vulnérabilité sont susceptibles de compromettre la santé de l’enfant, de perturber l’instauration d’un lien entre les parents et l’enfant, voire de nuire à la protection et à la sécurité de l’enfant. 6. Créer un premier lien avec des professionnels de santé autour de la femme, de sa famille, de la période anténatale à la période postnatale. Ceci afin de proposer précocement une réponse adaptée aux difficultés, pouvoir adresser rapidement la patiente en consultation spécialisée en cas de besoin, adapter le suivi en fonction des besoins tout au long de la grossesse, à la naissance et en postnatal. En pratique sur le site du CH de Moulins cet entretien est proposé depuis environ 2 ans à toutes les patientes qui débutent une grossesse. Depuis début 2010 , le nombre d'EI4M a triplé, l'objectif de l'équipe est que 90% des parturientes en bénéficient. Il est assuré par l'équipe de sage-femme. Au cours de l'EI4M la sage-femme débute le dossier médical obstétrical informatisé (ICOS), dossier informatique accessible par les différents professionnels de santé. Grand Angle - Journal d’information du Centre hospitalier de Moulins-Yzeure n°2 Atelier classe en pédopsychiatrie Chaque jour dans le service de pédopsychiatrie, des enfants fréquentent un lieu singulier "l'atelier classe", espace accueillant où chacun trouve sa place. Dans une démarche socialisante et "normalisante", l'atelier classe est en effet un lieu éloigné et distinct des lieux de vie et de soins où les enfants peuvent venir à pied sous le regard de l'adulte. L'organisation des lieux et les deux pôles scolaires permettent de faire vivre une progression aux enfants, qui passent successivement de l'un à l'autre. La dimension scolaire dans leur parcours de soins est ainsi prise en compte. Dès l'ouverture du service en 1976, le médecin-chef, Mme le Dr Trépied, avait souhaité que soit prise en compte la dimension scolaire pour les enfants hospitalisés. Elle créa l'atelier classe et y affecta deux infirmières. L'orientation était surtout de relever le pari d'apprendre à lire à des enfants psychotiques, ne pouvant pas, à l'époque, être accueillis en milieu scolaire ordinaire compte tenu de l'expression de leurs troubles. Petit à petit, la prise en charge de ces enfants a révélé la dimension soignante et structurante de cette démarche. En 1998, un poste d'enseignant spécialisé est mis à la disposition de ce service par l'éducation nationale et vient compléter, valider, le dispositif scolaire offert aux patients. L'évolution de la législation, des connaissances, des pratiques, de Histoire de rencontres la population accueillie, ont conduit à adapter régulièrement l'accompagnement proposé. Les jeunes patients provenant des différentes unités de soins intra et extra hospitalières du service, sont adressés sur prescription médicale vers l'enseignant ou les infirmières. Les infirmières reçoivent les enfants dont la pathologie envahit plus ou moins tous les domaines, sans pour autant annihiler leurs capacités cognitives. Avec une grande tolérance pour leur expression, elles tentent de composer avec leurs systèmes de défense et les apprentissages. En offrant l'accès à certains savoirs, celui-ci conduit à une évolution de leur personnalité. L'enseignant représente l'éducation nationale au sein de l'hôpital et garde sa technicité propre. Il reçoit les enfants qui ont le plus de disponibilité pour investir les apprentissages. En concertation avec ses collègues il poursuit les programmes pendant les périodes de déscolarisation, il fait le lien entre l'hôpital et les écoles, accompagne dans les classes pour aider à l'"intégration". L'organisation des lieux et les deux pôles scolaires permettent de faire vivre une progression aux enfants, qui passent successivement de l'un à l'autre. La dimension scolaire dans leur parcours de soin est ainsi prise en compte. Leur scolarité est prise en compte dans le parcours de soin. Dépistage des maladies cardiovasculaires Le 25 septembre dernier a eu lieu à Avermes, la deuxième édition de la Journée de dépistage des maladies cardiovasculaires. Cette journée se déroule dans le cadre de la “Semaine du coeur et du premier rendez-vous du sport, de la santé et du bien être” à l’initiative du Dr Eddie Pierre-Justin, de la Mutualité Française Allier et Auvergne et de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Parmi les nombreux partenaires associés : le Centre hospitalier de Moulins-Yzeure (service diététique, Unité d’addictologie de Liaison, Services cardiologie et diabétologie) avec les diététiciennes libérales, le réseau diabète, l’EAMYA, la gymnastique volontaire, le CDOS et l’école d’infirmière. Le thème de cette année “nutrition et activité physique” a été décliné dans différents ateliers visités par de nombreux participants : RDV sport, santé, bien-être du jour avec tests de condition physique et initiation à la marche nordique ; dépistage diabète, cholestérol, hypertension ; Information et aide à l’arrêt du tabac ; apprentissage des gestes qui sauvent avec initiation à l’utilisation du défibrillateur ; cuisine et conseils diététiques personnalisés ; conférence sur “l’alimentation : entre santé et plaisir” (Dr Pierre-Justin, cardiologue, Dr Robu, diabètologue et Mme Frugier, diététicienne) ; Table ronde sur “l’activité physique et le sport : quels effets sur la santé ?” (Dr Cloix, Dr Pierre-Justin, cardiologues, Dr Dupescuaud du CREPS Vichy et Mlle Cussol éducatrice sportive). Cette manifestation s’est déroulée dans une ambiance détendue et conviviale. Elle a permis de sensibiliser le grand public et également les professionnels de santé hospitaliers et libéraux. Un grand merci aux étudiants infirmiers de leur collaboration active. Ce matin, 21 septembre 2010, journée particulière sur le site d'Yzeure. Il y a déjà de l'animation autour du Télé club ; tandis que certains s'affèrent à terminer l'installation des stands, les premiers cars de participants arrivent. Ils viennent de Blois, Saint-Vaury, Gireugne... La kermesse organisée en direction de tous ces groupes qui, au cours de l'année se retrouvent dans des activités sportives et culturelles, va commencer. Pour exemple, a eu lieu sur La Charité une journée multisports (tir à l'arc, parcours VTT... ), sur Gireugne une compétition de tennis de table et un karaoké. Car depuis de nombreuses années, les patients du Pôle de Psychiatrie bénéficient de rencontres inter-hôpitaux organisées par une douzaine d'établissements de la région Centre. Les objectifs suivants sont poursuivis : - Rompre avec le milieu hospitalier et s'ouvrir sur l'extérieur. - Savoir s'adapter à des situations nouvelles. - Se confronter à des obligations (règlement, consignes), en comprendre le sens et l'intérêt. - Favoriser l'émergence d'initiatives qui permettent de mesurer leur état de santé. - Echanger et ressentir du plaisir. - Se sentir valorisé à travers l'effet de groupe. En moyenne, chaque journée rassemble 200 à 300 participants. L'ampleur de ces manifestations est sous-tendue par une organisation associant réflexion clinique et logistique. Deux réunions par an des équipes soignantes référentes permettent une évaluation de la démarche thérapeutique conduite ainsi qu'une réflexion afin d'adapter le contenu des activités en lien avec la problématique des patients; des interventions de médecins et de psychologues appuient cette démarche. Le calendrier des activités proposées est élaboré au cours de ces réunions. Mais au fait, notre kermesse, où en est-elle ? Tout le monde se rassemble pour le lâcher de ballons qui va clôturer la journée. La diversité des activités proposées (jeux d'adresse, promenade en calèche) a permis à l'ensemble des unités de soins du site d'Yzeure de s'y inscrire. La mobilisation importante des soignants, 30 environ, ainsi que l'investissement des patients associés à cette démarche a permis d'assurer un moment festif de qualité pour tous. Le bon déroulement de cette journée a été rendu possible grâce à la collaboration des services administratifs et économiques. L'intérêt suscité par chacun nous permet d'imaginer que soit rendu pérenne ce genre de rencontre. E A S P Equipe d’Accompagnement et de Soins Palliatifs L’EASP (Equipe d’Accompagnementet de Soins Palliatifs) est une équipe mobile pluridisiciplinaire transversale (médecin, psychologue, infirmières, secrétaire et cadre) qui intervient sur l’ensemble des unités du Centre hospitalier de Moulins-Yzeure. Elle est administrativement rattachée au Pôle de Médecine2 et son médecin référent est le Dr Anne-Marie Bouscavel. Créée en novembre 1999, l’équipe est largement connue des soignants pour ses qualités relationnelles et sa disponibilité. Ses interventions se font sur demande des soignants et/ou de la famille et/ou du patient et toujours avec l’accord du médecin référent de l’unité et l’accord du patient. Les missions de l’EASP comportent cinq axes essentiels : - soutien et accompagnement du patient atteint de pathologie grave et/ou de son entourage ; - prise en charge de la douleur et des symptômes d’inconfort ; - soutient et accompagnement des équipes soignantes ; - suivi du deuil ; - information et formation des progfessionnels de santé. En 2009, le nombre de consultations internes (patient et famille) est de 3 246 pour 451 patients pris en charge et l’activité externe s’elève à 699 consultations pour 338 personnes prises en charge. Pour contacter l’EASP : en interne BIP 9094, en externe le 04 70 35 78 56 avec messagerie 24h/24. Grand Angle - Journal d’information du Centre hospitalier de Moulins-Yzeure n°2 Nouveaux véhicules SMUR Deux nouveaux véhicules SMUR (Service M o b i l e d’Urgence et de Réanimation) sont en fonction depuis octobre 2010. Ces véhicules d’intervention d’urgence sont dotés d’une transmission permanente s’adaptant à tous les types de surface. La prise en charge du patient est plus rapide et plus sécurisée quelle que soit la situation. Le Service Mobile d’Urgence et de Réanimation assure les soins de proximité et d’urgence 365 jours par an et 24 heures sur 24 sur un périmètre de plus de 40km autour de Moulins. Cela représente sur une année plus de 110 000 appels téléphoniques traités, plus de 1 400 interventions véhicules SMUR et plus de 30 000 passages à l'accueil des urgences. Jo u r n é e AURA 2 ÈME cycle AURA, littéralement Association pour l’Utilisation du Rein Artificiel, est une association qui a été créée le 10 mars 1967. Elle est régie par la loi de 1901 et elle participe au service public hospitalier. L’AURA s’est implantée en 2002 au Centre hospitalier de Moulins-Yzeure. Depuis le 6 septembre 2010, l'AURA, située à Curie rez de chaussée, a étendu son activité d'autodialyse. En effet, l'unité propose désormais une plage horaire d'après midi, les lundi, mercredi, vendredi venant en complément des matinées ces mêmes jours (horaires d'ouverture de 6h15 à 20h30). Ainsi, la capacité d'accueil a doublé et porte à 10 le nombre de patients bénéficiant de ce service. CIDAG : Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit Le centre d’information et de Dépistage anonyme et Gratuit (CIDAG) est situé à Mercier 1. L’équipe est composée par cinq infirmières du service des consultations externes, présentes à tour de rôle, et d’un médecin, le Dr Florence Desrayaud. Les missions du CIDAG comportent trois volets. L’information sur les modes de transmission du VIH (Virus de Immunodéficience Humaine), des hépatites et sur la prévention de ces maladies. L’information est délivrée directement au centre lors d’un entretien individuel. L’infirmière fait un premier entretien garantissant l’anonymat au cours duquel elle évalue la demande de la personne (prise de risque, délai...). Le dépistage s’effectue uniquement si nécessaire, par contre, des explications sur le SIDA et ses modes de transmission sont données systématiquement. Chaque demande est personnelle et il appartient à l’infirmière d’adapter ses réponses à chaque situation sans jugement. Des actions d'information sont également mises en place dans les lycées et collèges en partenariat avec l’équipe pédagogique et l’infirmière scolaire et dans plusieurs établissements (IFI03, E2C, IRFSSA...) Le dépistage du VIH, des hépatites B et C et de la Syphilis peut se faire par le CIDAG. Pour les autres maladies sexuellement transmissibles, les personnes sont orientées vers les dermatologues, urologues ou d u r e i n : 5 o c t o b r e Pourquoi une journée nationale du rein ? Pourquoi l'hôpital de Moulins s'y est-il volontiers associé en accueillant le public dans son hall d'entrée ? Ça pourrait être dans le sillage du Dr Knock. En effet, ce 5 octobre 2010, des infirmières, des élèves-infirmières et des bénévoles de l'association auvergnate des insuffisants rénaux ont été présents tout au long de la journée à l’entrée de l'hôpital. Ils proposaient une information sur l'insuffisance rénale chronique. Ils offraient à chaque passant la possibilité de rechercher une éventuelle maladie rénale, en mesurant le pression artérielle et en faisant un test rapide sur les urines. 134 personnes ont bénéficié de ce dépistage gratuit. Un joli score : cela correspond à huit heures de travail pratiquement ininterrompu. Peut-on considérer que le fameux Dr Knock est l'inspirateur de cette manifestation nationale et locale ? On ferait un anachronisme, mais pourquoi pas ? Certains néphrologues ne sont pas loin de penser que le célèbre personnage de la pièce de Jules Romains (1923) est l'un des leurs : - Il proclame que “Tout bien portant est un malade qui s'ignore”. Les néphrologues, quand à eux, martèlent que «L'insuffisance réane est une maladie silencieuse». - Knock confie “Ce que je veux avant tout, c'est que les gens se soignent”. Les spécialistes des reins luttent depuis des décennies pour que les maladies rénales soient dépistées le plus tôt possible, lorsqu'il est encore temps de ralentir leur aggravation. Pour recruter des malades, Knock commence par donner des consultations gratuites le jour du marché. Le 5 octobre, partout les Français se sont vu proposer un dépistage gratuit dans toutes sortes de lieux publics. Knock spécialiste des reins ? Avec un nom pareil, ce ne serait guère surprenant ; les personnes dont le patronyme commence par la lettre "K" sont peu nombreuses. On est d'autant plus frappé de constater le rôle majeur qu'elles ont joué dans l'histoire de la néphrologie : Kolff a Grand Angle - Journal d’information du Centre hospitalier de Moulins-Yzeure n°2 gynécologues. Si un dépistage est effectué, le résultat est rendu par le médecin, sur rendez-vous et toujours couvert par l’anonymat. Organisation de la journée mondiale de lutte contre le SIDA pour sensibiliser un maximum de personnes. En 2010, l’équipe se rend au lycée Jean Monnet pour faire de la prévention et le Centre ouvre ses portes le 1er décembre de 14h à 18h. Les infirmières sont formées au congrès national CIDAG et participent à des groupes de paroles où se réunissent des patients séropositifs avec le médecin référent. Des permanences sont assurées lundi de 17h à 18h30, mercredi de 16h30 à 18h30 et samedi de 9h à 11h. Il est possible de laisser un message 24h/24 au n° : 04 70 20 88 00. 2 0 1 0 inventé le rein artificiel (1943), Küss a mis au point la technique chirurgicale et a réalisé la 1ère transplantation de rein en France (1951), Kouchner a élaboré les décrets régissant les soins aux insuffisants rénaux français (2002), et c'est une néphrologue renommée, Mme le Pr. Kessler, qui a présidé l’Agence de la Biomédecine lorsque celle-ci a été chargée d'organiser une transplantation en France en remplacement de l'établissement français des greffes. En tout cas, l'épidémiologie rénale moderne donne raison à Knock : trois millions de Français ont une insuffisance rénale (souvent débutante) et l'ignorent. Ils ne ressentent rien d'anormale. Pourquoi dépister leur maladie ? Pour éviter que chez certains, elle s'aggrave et nécessite, au bout de quelques années ou dizaines d'années, un traitement contraignant, inconfortable et coûteux. Aujourd'hui, 68 000 patients en France ont les reins totalement détruits. Ils ne survivent que grâce à une dialyse (37 000) ou à la greffe (31 000). La dialyse est astreignante, parfois pénible, généralement sans issue (seuls 2 900 dialysés sont greffés chaque année), toujours coûteuse (le coût moyen d'un hémodialysé en centre était de 9 307€ par mois en 2003. selon le Caisse Nationale d’Assurance Maladie). La greffe offre une qualité de vie meilleure, mais nécessite un traitement anti-rejet assez risqué, ne fonctionne qu'un temps limité, et coûte cher aussi (7 033€ par mois la première année, 1 167€ par mois ensuite). La situation ne cesse de s'aggraver : il y avait en France 68 000 en 2008. Actuellement, le nombre de dialysés augmente en France de 3 % par an, et le nombre de greffés vivants de 5 %. Cet accroissement varie selon les régions. En Auvergne, où l'effectif des dialysés dépasse 800 personnes, le nombre de nouveaux dialysés a été 195 en 2004, 149 en 2005, 170 en 2006 et 190 en 2007. Cette grande variabilité annuelle montre à quel point il est hasardeux de se fonder sur une observation locale de courte durée pour dimensionner les moyens de soins à prévoir aujourd'hui pour soigner demain. Sources : "L'insuffisance rénale chronique en France", numéro spécial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 9 mars 2010, n° 9-10. Association d'aide aux insuffisants rénaux Téléphone : 04 70 45 35 49 Aura-Auvergne , 9 rue du Colombier, 63400 Chamalières. Liste des internes Internat assuré pour un semestre du 1er novembre 2010 au 30 avril 2011. Bienvenue au centre hospitalier Internes ABDALLAH Waël ALIMECK Deta BENOIT Chantal BOISSY Gilles BOUCAUMONT Anne Services Chirurgie générale et viscérale – A.P. 5 Psychiatrie – MOULINS-EST Psychiatrie – MOULINS-EST Psychiatrie – MOULINS-OUEST Médecine F - Pasteur 2 BOUVIER Maxence Accueil des Urgences COURRIER Aurélie Cardiologie – Curie R.C. et 1er CAMPET Antoine COURT Charlotte DOLMAZON Amandine DUCLEROIR Guillaume DUFOUR Laurent EPHREM Julie FLORI Joseph GAPIHAN Loïc GEDEON Renée GUANDALINO Marlène GUYOT Rémi JEUDY Vincent LASSIS Virginie Médecine C - Boudet 1er Médecine F - Pasteur 2 Médecine C – Boudet 1er Pneumologie – Boudet 2 Pédiatrie/Gynécologie-Obstétrique Gynécologie-Obstétrique – Calmette 1 Court Séjour Gériatrique – Pasteur R.C. Pédiatrie/Gynécologie-Obstétrique Réanimation – Mercier 2 Chirurgie urologique – Mercier 5 Chirurgie orthopédique et traumatologique – A.P. 4 Pédiatrie/Gynécologie-Obstétrique Psychiatrie – MOULINS-OUEST LINIGER Thibaut MASSON Marie MIAKOUNDOBA Régis Anesthésie – Mercier 1 Unité Mobile de Gériatrie (3 demi-journées) Radiologie NAIGEON Cécile Pédiatrie/Gynécologie-Obstétrique PERRIN Céline Pédiatrie – A.P. 6 MOUMOUNI Abla Djidjoé Radiologie NDIBI Pascal PILOT Marine PY Céline Médecine (Diabétologie) – Curie 2 l'hospitalisation à domicile et les infirmières libérales de notre territoire de santé, une convention de formation à l'intention de ces intervenants paramédicaux a été formalisée dès le 1er avril 2009. Ces formations organisées par Christine Meunier, sont dispensées par des soignants appartenant au Centre hospitalier de Moulins-Yzeure, experts dans leur spécialité, à un rythme de deux sessions par an. A ce jour, trois thèmes choisis par les pro- fessionnels libéraux ont été traités, à savoir : le traitement des plaies chroniques, la prise en charge des patients diabétiques, la gestion des port-à-cath. Pendant 1h30, chacun peut mettre à jour ses connaissances et procéder à des échanges de pratiques. Ces temps d'enseignement rencontrent un réel succès puisque près de soixante personnes ont été volontaires pour y participer. Les enquêtes de satisfaction menées à l'issue de tager le savoir et de s'ouvrir sur l'extérieur. Les professionnels Radiologie se sentent valorisés, rassurés d'apporter des soins d'une quali- RITACCO Rébecca Chirurgie générale et viscérale – A.P. 5 TRAPEAU Coralie Chirurgie générale et viscérale – A.P. 5 VERISSIMO Stéphanie Dans le cadre de la collaboration entre les professionnels de chaque fin de formation, mettent en avant l'importance de par- Accueil des Urgences RAKOTO SEDSON Rado Médecine F – Pasteur 2 SALLES Gaultier Formation Infirmières libérales Chirurgie vasculaire – Mercier 4 Cardiologie – Curie R.C. et 1er Convention Moulins-Decize Une convention concernant la gynécologie et l'obstétrique a été signée mi septembre entre le CH de Moulins et le CH de Decize, permettant ainsi à M. Jean Luc Toussaint gynécologue obstétricien de Decize d'accéder au plateau technique du CH de Moulins (césariennes programmées et interventions chirurgicales gynécologiques techniquement non «faisables» sur le site du CH de Decize) ; de participer au staff obstétrical, pédiatrique, et à la visio conférence hebdomadaire avec le CHU de ClermontFerrand (réseau périnatal d'Auvergne) ; et enfin de participer au tour de garde obstétricale et gynécologique en les prenant sur place (à partir de janvier 2011). Parallèlement une autre collaboration s'effectue entre les deux centres hospitaliers : Mme Marilyn Theuws (cadre sage-femme) est mise à disposition 20%, chaque jeudi afin d'effectuer des vacations d'échographie et assurer la gestion du service de consultations gynécologiques et obstétricales du CH de Decize ; Mme Agnès Desrolles (sage-femme) est également mise à disposition 20%, un jour par semaine pour proposer aux femmes enceintes du sud Nivernais/Morvan des préparations à la naissance aquatique et en sophrologie. La population de la Nièvre qui consulte sur le CH de Decize pour un suivi gynécologique, suivi obstétrical, suivi échographique, préparation à la naissance, rééducation périnéale etc. s'oriente à 75% sur le site du CH de Moulins pour accoucher. Cette organisation inter hospitalière ne reste pas figée et tend à s'améliorer de mois en mois, un lien de confiance et de partenariat est établi entre les obstétriciens/gynécologues du CH de Moulins et ceux du CH de Decize. té optimale. Le premier trimestre 2011 verra une autre session prendre forme autour de sujets tels que la prise en charge de la douleur, ou la gestion des anticoagulants. Les idées ne manquent pas et l'énergie de tous non plus. HAD Auvergne Le 13 octobre 2010 a eu lieu la 2ème journée des HAD (Hospitalisation A Domicile) de la région Auvergne au Palais des congrès de Vichy. Le thème de cette journée était «L'HAD à la croisée du sanitaire et du médico-social». Le matin, de nomb- reux retours d'expériences sur le partenariat entre HAD et SSIAD (Service de Soins Infirmiers A Domicile) et l'après midi, des tables rondes sur différentes thématiques telles que le cir- cuit du médicament, la formation des acteurs libéraux, le rôle du service social, la place de la télémédecine dans l'activité de l'HAD. Ce dernier point a d'ailleurs été développé par M. Pierre Thépot. Une prochaine rencontre aura lieu l'année prochaine, l'endroit n'est pas connu à ce jour. Grand Angle - Journal d’information du Centre hospitalier de Moulins-Yzeure n°2