Corrigé BAC 2013 - SES - Spécialité - ES - Izi-Bac

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Corrigé bac SES spécialité économie approfondie
Sujet A
Comment peut-on expliquer la mise en place de la politique de la concurrence ?
L’économie de marché est fondée sur les vertus supposées autorégulatrices du marché à travers la
flexibilité du prix qui permet d’ajuster l’offre et la demande.
Pour que le marché fonctionne de façon optimale, les pouvoirs publics doivent veiller à maintenir
une concurrence loyale tant sur les prix que sur la nature des biens et services échangés.
1- Lutter contre les pratiques anti-concurrentielles.
a- Entente et tendance au monopole qui génère un abus de position dominante : position de
« price maker » donc prix élevé pour le consommateur, imposer un choix limiter de produit,
un standard (cas de Microsoft qui en 2004 a été condamné par la commission européenne
pour abus de position dominante sur les systèmes d’exploitation)
b- Contrats abusifs qui visent à rendre le consommateur captif.
c- Transparence de l’information pour que l’offre des producteurs soit claire et accessible.
2- Dans l’intérêt du consommateur et de la dynamique économique.
a- Favoriser la baisse des prix et donc le pouvoir d’achat (stimulation de la demande)
b- Offrir au client une information qui lui permette de faire des choix éclairés et de mettre
en concurrence l’offre des producteur sur le contenu des produits et services les
obligeants à améliorer et garantir la qualité de leur production.
Mais les monopoles naturels limitent ces politiques ainsi que certaines considérations de services
publics. Par ailleurs, la baisse des profits induite par la concurrence peut réduire la capacité et le
désir des entreprises d’investir et innover.
en partenariat avec epicureweb.fr
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Sujet B
Sujet : Quelles sont les caractéristiques de la globalisation financière ?
A partir des années 1980 on assiste à un processus de globalisation financière, c’est à dire à une
vaste intégration du financement de l’économie à l’échelle planétaire. Ce processus accompagne puis
dépasse celui de la mondialisation de l’économie réelle. Ce processus repose sur trois logiques et
induit trois grands types de conséquences.
1- La règle des « 3 D ».
a- La désintermédiation : le financement était jusque dans les années 1980 dominé par
les crédits bancaires et les banques servaient d’intermédiaires entre les agents à
besoin et capacité de financement. Progressivement le financement se fait
directement sur les marchés financiers (actions, obligations) devenus plus
accessibles et permettant un partage du risque (titrisation).
b- La déréglementation : les contraintes s’abaissent et on assiste à une libéralisation
des différentes places financières qui désormais imposent beaucoup moins de règles
et de barrières à l ‘entrée sur les marchés monétaires et de capitaux.
c- Le décloisonnement : les frontières disparaissent de la finance désormais
mondialisée et les différents marchés sont de moins en moins compartimentés
(aidés en cela par les progrès des communications informatiques).
2- Des conséquences contrastées.
a- Un financement plus fluide, plus abondant, moins coûteux qui n’est pas source
d’inflation.
b- Une explosion des flux financiers dominée par une forte volatilité des capitaux qui peut
nourrir la spéculation source d’instabilité.
c- Des produits financiers de plus en plus sophistiqués et opaques et une interdépendance
des places financières dangereuse (contagion des crises).
Ouverture sur les dérives de la titrisation, des paradis fiscaux, de la crise des subprimes qui imposent
de nouvelles formes de régulations.
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