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« Nul si fin que femme n’assoie. » 
BAÏF, Mimes, Enseignements et proverbes, 1576. 
 
« Au sein de la bande sportive, la femme focalise les fantasmes. Elle affole la troupe qui se déplace. » 
Frédéric  BAILLETTE, Eloge  de  la  masculinité, in Sport  et  Virilisme, Frédéric  Baillette  et Phillipe Liotard, 
1999. 
 
« L’infériorité de la femme ne ferait aucun doute, elle serait flagrante et inhérente à sa nature même, inscrite dans 
son corps, sa spécificité biologique : sa fonction fécondante, sa mission procréatrice. Cette position d’éternelle 
seconde se conjugue sur le mode du manque, elle naîtrait de la dissymétrie génitale. Le désaccord, l’altérité 
radicale entre sa constitution et celle de l’homme relèverait d’une évidence visible, d’une dualité intangible. La 
femme ne peut être qu’anatomiquement inférieure à l’homme, comme le posait Bellin du Coteau en 1927, et elle 
devrait le rester, s’y résigner. Sa fragilité, son déficit musculaire, la rendrait ipso facto inapte à certains travaux, 
et restreindrait son champ d’efficacité motrice. » 
Frédéric BAILLETTE, La mâle donne, in Sport et Virilisme, Frédéric Baillette et Phillipe Liotard, 1999. 
 
L’institution sportive a été créée par des hommes, pour d’autres hommes, « Les femmes ne feraient que copier, 
qu’imiter, qu’ « emprunter les modèles des hommes », des hommes qui auraient la mansuétude de les accueillir, 
de les intégrer en prenant les précautions nécessaires tenat compte de la sacro-sainte « spécificité » féminine. 
D’une  part,  leur  masculinisation  (corporelle  et  idéologique)  serait  une  punition  faite  à  ces  femmes  qui 
« contestent » leur féminitude. D’autre part, les femmes ne sauraient avoir une vision sportive du monde. En 
s’engageant dans la compétition sportive, en revendiquant le droit de concourir, elles s’abrutiraient, adhérant à 
des valeurs qui ne sauraient être les leurs. » 
Frédéric BAILLETTE, La mâle donne, in Sport et Virilisme, Frédéric Baillette et Phillipe Liotard, 1999. 
 
« Si les femmes sont majoritairement réfractaires ou pour le moins insensibles au spectacle sportif, si, comme le 
notait  un  chroniqueur,  elles  ont  longtemps  méprisé  le  football,  c’est  notamment  qu’elles  n’éprouvent  aucun 
intérêt pour un « jeu » qui ne s’adresse pas à elles et les rebute par la violence qui sourd des gradins. Elles se 
sentent en insécurité dans cet environnement hostile chargé en grossièretés, invectives et autres « bousculades » 
viriles. » 
Frédéric  BAILLETTE, Les femmes au  service  du  sport, in Sport  et  Virilisme, Frédéric  Baillette  et Phillipe 
Liotard, 1999. 
 
« Il suffit que dans l’ordre moral la femme soit semblable à l’homme pour qu’elle doive lui être égale en droit. » 
Jules BAISSAC, La femme dans les temps modernes. 
 
« Pour  comprendre comment la femme est  réellement notre  égale,  il  faut faire abstraction de ses différences 
physiques et la considérer dans l’ordre moral. Là, rien ne la distingue de l’homme ; elle a tout ce que nous avons, 
rien de plus, rien de moins. » 
Jules BAISSAC. 
 
« Si la femme est l’égale de l’homme, il est certain qu’elle ne lui est point semblable. » 
Jules BAISSAC. 
 
« Nombreux sont les cas de femmes qui n’éprouvent la sensation ou le désir sexuels qu’après une éducation qui 
peut  être  longue ;  cette  sorte  de  condition  à  la  fois  naturelle  et  anti-naturelle  est  la  source  de  maints 
désappointements et de souffrances profondes de la part de la femme, ainsi que d’un malaise familial grave. » 
Smith  BAKER,  The  Neuro-psychological  Element  in  Conjugal  Aversion,  Journal  of  Nervous  and  Mental 
Diseases, 1892. 
 
« Nous les femmes, devriont donner la priorité à l’essentiel. Pourquoi nous préoccuper de ce que les hommes 
n’ont d’yeux que pour l’argent en autant que nous pouvons mettre la main dessus. » 
Ivy BAKER PRIEST, Green Grows Ivy, 1958. 
 
« La beauté d’une femme, 
La gloire qu’on proclame, 
Sont poudre d’un feu de printemps. » 
Balint BALASSI, 1554-1594, De l’amour éternel du poète.