Les maisons de Lutèce

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Les maisons de Lutèce
Avant la conquête Romaine, le centre de l’Ile-de-France est occupé par le peuple gaulois
appeler les « Parisii ». Leur territoire était traversé par le fleuve Sequana (la Seine), qui
était plus large et sinueuse qu'aujourd'hui. Ce fleuve vénéré était jalonné de villages
fortifiés appelés oppida.
Leur oppidum principal était Lutetia situé sur l’axe de navigation. La ville était
entourée de quelques champs et de collines boisées. Un des point important du paysage
de la rive gauche était aussi la rivière de la Bièvre qui rejoint la Seine près de la cité. De
nombreuses carrières de pierres situées prêt de cette rivière ont permis pour une grande
part, de resserve de matériaux de construction des monuments et des infrastructures de
la ville. Quand les romains conquirent la Gaule, ils y construisirent des routes, un
aqueduc long de 16 Km, et un forum.
Il vont considérablement agrandir la ville et changer sa structure. A son apogée, entre le 1er et
le 3ème siècle, sous le Haut-Empire romain, Lutèce comptait entre 5000 et 10 000 habitants.
Lutèce était traversée par une large voie principale, le cardo. Les rues s’organisaient en
quadrillage bien ordonné. C’est dans cet espace que vont être bâtît les principaux équipements
de la ville :le forum, les thermes, le théâtre, les arènes…
Comment construisait-on les maisons à l’époque romaine à Lutèce ?
L'architecture et les matériaux de constructions : L’architecture de Lutèce fait la synthèse entre les
maisons traditionnelles gauloises en général et les techniques importées par les Romains, tout ça
mêlée aux richesses du sous-sol parisien. Les premières maisons de la ville romaine ont été édifiées
à l’époque augustéenne.
Pour la période de l'extrême fin du Ier siècle avant J.C, les construction, sont faites largement à
l'aide de matériaux périssables : bois et torchis. Leur couverture était également en matériaux
périssables comme la chaume et les planches de bois. Ces maisons semblent assez traditionnelles
donc mais avec des types de constructions rappelant l’architecture des camps militaires romains.
Au début du IIème siècle la pierre n'est utiliser que pour caler les parties basses. Les murs de ces
maisons reposaient sur des poutres sablières calées sur des solins de pierres. Sur ces bases venaient
se fixer, par un système d’encoches, des montants verticaux bien taillés entre lesquels étaient fixés
des lattes horizontales. L’armature ainsi constituée recevait un clayonnage vertical formé de
baguettes souples, l’ensemble étant ensuite complètement obstrué par un torchis d’argile. Les murs
pouvais en suite être recouverts d’enduits très lissés pour recevoir des peintures murales. Des puits,
des bassins et même des systèmes de canalisation étaient associés à ces constructions.
Au II ème siècle, l’emploi de la pierre se généralise. Les bâtiments sont reconstruits sur les anciens,
mais ont souvent une longueur inférieur. Ce qui accréditerait l'hypothèse d'étages.
C’est à l’intérieur des insulae, que s’organisent les habitations. Au début les maisons étaient édifiées
exclusivement le long des axes de circulation, les voies principales ou secondaires. En suite les
constructions gagnent l’intérieur des parcelles. Entre les maisons existe des passages en gravillons.
Une circulation se met en place entre les maisons imbriquées les unes aux autres, et on dalle
souvent les ruelles avec du calcaire. Mais à partir de la deuxième moitier du III ème siècle, le
quartier situé au Sud de la ville est abandonné. Ses maisons son détruites et les caves rebouchées.
Les occupations urbaines se replient sur l'ile de la cité et la rive gauche de la seine.
Les maisons décorées et les pièces :
En décembre 1997 ont mis à jour un îlot d'habitation gallo-romain sous un immeuble en chantier
dans le quartier latin. les murs de construction romaine sont composés d’un double parement de
moellons en calcaire liés par un mortier de chaux et complétés par un blocage de petites pierres. Les
personnes les plus aisées décorent leurs maisons. Les principales décorations des maisons de lutèce
étaient les peintures murales. (montrer) Un archéologue lors des fouillent du quartier latin, Philippe
Velay dit , je cite «cette découverte est importante puisque c'est la première fois que l'on est en
mesure de relier la présence de peintures murales, signes d'un certain souci de décoration, avec le
plan de la maison. Ce qui aidera à comprendre la vie de la cité au Haut-Empire.», les murs étaient
décorés de feuillages et d'oiseaux. D'autres peintures antiques retrouvées à Lutèce ont été mises au
jour dans les fouilles de la Montagne Sainte-Geneviève. Ces décors, la seule finition des bâtiments,
sont présentés dans toute leur diversité, à travers les différentes étapes et techniques de réalisation,
ainsi que par les thèmes décoratifs caractéristiques de la peinture de Lutèce. À Cette époque, aussi,
dn plus de la peinture, le plâtre pouvait servir à décorer les murs, sous la forme de carreaux de
tuiles, comme celles retrouvées rue de l'Abbé-de-l'épée.
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Les maisons de Lutèce permettent de découvrir des habitations simples et fonctionnelles, avec
des pièces souterraines importantes. La richesse et l’abondance du mobilier découvert dans les
décombres montre que dans le centre de Lutèces, certains habitants vivaient aisément. Chez ces
familles aisées on voit l'apparition de sols en béton, de pièces souterraines de grandes dimensions,
d’escaliers en pierre, installation d’adduction d’eau. Ces particuliers se font construire
des hypocaustes, (montrer) des balnéaires privés et continuent notamment à décorer leurs maisons
de peintures murales dont on a retrouvé de nombreux vestiges.
Dans ces familles, la vie se déroulait autour d’un atrium central qui ouvrait sur plusieurs pièces. Il y
avait une cuisine pour préparer les repas et une salle principale pour manger sur les banquettes avec
les invités. Souvent, il y avait dans le quel on accédait par un escalier. Les chambres avaient de
petites fenêtres pour se protéger du froid de l’hiver.
( Les murs )
Maisons romaines. Systèmes de chauffage par hypocauste découverts par Th. Vacquer dans l’île de la Cité.
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