L’intrigue débute comme un roman policier avec du rythme, des crimes
épouvantables, mais l’action se situe en Gaule sous le Bas-empire ro-
main. Les descriptions de l’armée romaine, la bataille finale, les réfé-
rences à Ammien Marcelin, la vie des personnages et la présentation du
culte à Mithra nous donnent l’impression d’être immergé dans la ville
de Lutèce au 4éme siècle après Jésus-Christ. L’auteur est très fidèle à la
réalité historique et ses descriptions sont très enrichissantes pour les
lecteurs amateurs de l’histoire Gallo-romaine. Néanmoins, on est parfois
décontenancé par le retour brutal d’une démarche trop contemporaine
dans le déroulement de l’enquête policière et d’une terminologie trop
moderne.
L’action du livre se situe en Gaule en avril 357 après Jésus-Christ sous la
direction de Flavius Claudius Julianus (331 ou 332 -363) plus connu sous
le surnom de Julien l’apostat. Celui-ci est nommé César, en 355, vice-
empereur, en Gaule par l’empereur Constance II. A cette date les Alamans
attaquent la Gaule et saccagent de nombreuses villes, en particulier
Argentoratum (Strasbourg). César Julien se révèle être un stratège
efficace et son intervention permet à l’armée romaine de reprendre
plusieurs places sur le Rhin. En 357, Julien prend ses quartiers d’hiver
à Lutèce afin de placer les troupes sur une position assez proche des
frontières du Rhin. C’est là que commence le roman et il se terminera
avec une reconstitution réaliste de la bataille de Strasbourg qui voit la
défaite des Alamans. Julien succédera à Constance II en 361 jusqu’à sa
mort lors de la bataille de Ctésiphon, capitale Perse.
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[ QUELQUES REPÈRES HISTORIQUES …
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Aurelius Carro, officier du César Julien, a été sauvagement assassiné
selon un rituel particulièrement pervers… Le centurion Marcus Valerius
Pius se voit confier l’enquête. Il se retrouve sur la piste d’un complot
de très grande envergure autour d’une arme nouvelle et terrible, qu’on
nomme le « feu de Mithra. ». Les protagonistes doivent alors faire face,
au péril de leur vie, à un ennemi redoutable et sournois, qui agit dans
l’ombre des ruelles de Lutèce, qu’on commence tout juste à appeler
Paris.
Entre enquête policière et espionnage, le mystère du feu de Mithra les
poursuivra jusqu’à la bataille d’Argentoratum (Strasbourg), dans les
derniers soubresauts de l’Empire romain d’occident qui joue sa survie
face à la menace barbare. (Résumé de la Maison d’Édition)