PROGRAMME DE FORMATION COMPLÉMENTAIRE EN NEUROLOGIE COMPORTEMENTALE ET NEUROPSYCHIATRIE CLINIQUE INTERDISCIPLINAIRE DE LA MÉMOIRE CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE QUÉBEC DÉPARTEMENTS DE PSYCHIATRIE/NEUROSCIENCES ET MÉDECINE UNIVERSITÉ LAVAL LE 30 AOÛT 2013 ABRÉVIATIONS C5R : Consortium of Canadian Centres for Clinical Cognitive Research CHU : Centre Hospitalier Universitaire CHUM : Centre Hospitalier de l’Université de Montréal CIME : Clinique Interdisciplinaire de la Mémoire FMRQ : Fédération des Médecins Résidents du Québec HEJ : Hôpital de l’Enfant-Jésus IRDPQ : Institut de Réadaptation en Déficience Physique de Québec IUSMQ : Institut Universitaire en Santé Mentale de Québec MA : Maladie d’Alzheimer NCN : Neurologie Comportementale et Neuropsychiatrie RQRV : Réseau Québécois de la Recherche sur le Vieillissement SCPD : Syndromes Comportementaux et Psychologiques de la Démence UCNS : United Council for Neurological Subspecialties PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 2 Veuillez noter, n’ayant pas d’équivalence couramment admise et employée en français, le terme « fellow » sera utilisé pour designer un médecin ayant complété un programme de résidence menant à la certification de spécialiste et étant inscrit au programme de formation surspécialisée. PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 3 TABLE DES MATIERES Contexte Comité de programme Exigences d’admission Documents exigés Processus d’admission Durée de formation Capacité d’accueil Formalités administratives Formation clinique Milieux de formation Horaire de cours Stage de formation Formation scientifique Ressources Evaluation Annexe 1 Cadre de formation UCNS Behavioral Neurology and Neuropsychiatry Annexe 2 Objectifs CanMEDS Annexe 3 Grilles de stage Annexe 4 Lettres d’appui – programmes de résidence PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 5 7 7 7 8 8 8 8 9 10 11 11 12 13 13 15 26 29 37 4 CONTEXTE L’histoire de la psychiatrie et l’histoire de la neurologie sont intimement liées. A l’époque où la phénoménologie et l’approche anatomoclinique étaient à la base de la méthodologie, plusieurs neuroscientifiques de renom se reconnaissaient à la fois neurologues et psychiatres, à titre d’exemples Arnold Pick et Carl Wernicke. Neurologues et psychiatres s’intéressaient respectivement aux phénomènes affectif/comportemental et neurologique/cognitif. Au tournant du 20ième siècle, certaines des découvertes qui marquèrent l’histoire de la neurologie furent le fruit du travail de psychiatres, tels Alois Alzheimer en démence alors que les idées de deux neurologues, Jean Martin Charcot et Sigmund Freud, révolutionnèrent la conception de la maladie psychiatrique. Pendant le vingtième siècle, l’identité de chacune de ces deux sciences biomédicales s’est essentiellement définie par opposition à l’autre, la neurologie se réclamant des désordres du système nerveux avec une étiologie établie et/ou un substratum neuroanatomique et la psychiatrie de ceux fonctionnels/idiopathiques, sans atteinte pathologique. Pourtant, l’une et l’autre spécialité partagent le même objet d’intérêt, le cerveau. Aucun autre organe du corps humain n’a le privilège de voir deux spécialités lui être dédié. Nécessité ou curiosité historique? Les récents développements technologiques, notamment au niveau de neuroimagerie structurelle et fonctionnelle, et la compréhension du comportement humain tirées des études utilisant ces moyens d’investigation tendent à rapprocher les deux disciplines. Au cours de la dernière décade les chemins de l’une et l’autre sciences se croisent de nouveau. En 2006 aux États-Unis, la neurologie comportementale et la neuropsychiatrie étaient officiellement reconnues comme une seule et même discipline1, ce grâce à un effort conjoint de l’American Neuropsychiatric Association et de la Society for Behavioral and Cognitive Neurology, organisations regroupant psychiatres, neurologues, neuropsychologues, gériatres et autres professionnels et chercheurs du domaine des neurosciences. La neurologie comportementale et la neuropsychiatrie (NCN) constituent la surspécialité dédiée à une meilleure compréhension du lien entre le cerveau et le comportement et aux soins des personnes souffrant de troubles cognitifs, émotionnels et comportementaux en lien avec les maladies neurologiques telles : 1 www.ucns.org PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 5 les encéphalopathies développementales, par exemple le trouble déficitaire de l’attention ou les troubles envahissants du développement les encéphalopathies acquises, par exemple les traumatismes crâniens, la sclérose en plaques ou l’accident vasculaire cérébral les maladies neurodégénérative, par exemple la maladie d’Alzheimer, la démence frontotemporale ou la maladie de Parkinson et les autres maladies apparentées. Ces conditions médicales sont hautement prévalentes2 et invalidantes3. Leur diagnostic et leur prise en charge requièrent une approche compréhensive tenant compte à la fois des dimensions biologique et psychosociale. La formation dans le domaine de la NCN vise l’acquisition de connaissances en regard des aspects cliniques et pathologiques des processus neurologiques associés à la cognition, aux émotions et au comportement, la maîtrise des habiletés cliniques nécessaires à l’évaluation et au traitement des personnes adultes souffrant de telles conditions. Ainsi, elles nécessitent des connaissances plus poussées en neuroanatomie, en neurophysiologie et en psychopharmacologie et des compétences pour l’entrevue, l’examen des fonctions mentales supérieures, l’examen neurologique, de même que pour l’interprétation et l’intégration des résultats de tests tels l’EEG, l’IRM cérébrale, les diverses modalités d’imagerie fonctionnelle et l’évaluation neuropsychologique4. Finalement, la formation en NCN nécessite le développement d’un professionnalisme, d’habiletés interpersonnelles et de communication, et de compétence en gestion et promotion de la santé, nécessaires à la pratique de cette surspécialité. La formation en NCN du CHU de Québec vise le développement de l’ensemble de ces connaissances et habiletés techniques. Elle repose sur une collaboration interdisciplinaire unique en son genre, regroupant des spécialistes de la neurologie, de la psychiatrie (neuropsychiatrie et gérontopsychiatrie), de la gériatrie, de la médecine de réadaptation, de la neuroradiologie, de la médecine nucléaire, de la neuropsychologie, de l’orthophonie, des soins infirmiers, et du service social. Suite aux développements scientifiques et technologiques qui ont marqué ces récentes années dans le domaine des neurosciences, la NCN (re)devient le paradigme principal pour comprendre les troubles cognitifs, affectifs et comportementaux. Les plus récentes connaissances révolutionneront fort probablement la façon de concevoir la maladie et auront des impacts sur le diagnostic et le traitement, notamment dans la maladie d’Alzheimer et les autres maladies neurodégénératives. Le clinicien pratiquant dans le domaine de la NCN doit avoir les outils et la culture scientifiques nécessaires pour contribuer à l’effort K Jefferies et al, Journal of Neurology Neurosurgery and Psychiatry, 2007 Apr; 78(4):414-6. AJ Carson et al, Journal of Neurology Neurosurgery and Psychiatry, 2000 Feb; 68(2):202-6. 4 DB Arciniegas, J Neuropsychiatry Clin Neurosci 2006;18:6-13 2 3 PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 6 collectif et pour pouvoir bénéficier des plus récentes avancées. La formation en NCN du CHU de Québec vise le développement scientifique du clinicien via la participation à l’activité de recherche fondamentale et clinique en cours à la CIME et au sein du groupe de chercheurs qui lui est associé. COMITÉ DE PROGRAMME Le programme de formation complémentaire en NCN est sous l’égide des départements de Médecine et de Psychiatrie et neurosciences. Le corps médical du comité fait partie de l’un ou l’autre de ces départements. Docteur Rémi W. Bouchard Neurologue, CHU de Québec Professeur agrégé de clinique Geneviève Damasse, D.Psy. Neuropsychologue Professeur de clinique Docteur Marie-Pierre Fortin Gériatre, CHU de Québec Professeur de clinique Docteur Michèle Houde Gérontopsychiatre, CHU de Québec Chargé d’enseignement clinique Docteur Robert Jr. Laforce Neurologue et neuropsychologue, CHU de Québec Professeur associé Docteur Stéphane Poulin Neuropsychiatre, CHU de Québec Professeur de clinique Directeur du programme Docteur Louis Verret Neurologue, CHU de Québec Chargé d’enseignement clinique Co-directeur du programme EXIGENCES D’ADMISSION Pour être admis au programme de formation complémentaire en NCN, le candidat devra minimalement satisfaire les exigences suivantes : 1. Avoir complété une résidence en neurologie, en psychiatrie, en gérontopsychiatrie ou en gériatrie 2. Disposer d’un permis d’exercice de la médecine du Collège des Médecins du Québec 3. Maîtriser la langue française, parlée et écrite DOCUMENTS EXIGÉS Formulaires d’évaluation des stages de résidence PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 7 Lettres d’appui (2) Lettre de motivation (en français) Curriculum vitae Diplôme (si non disponible, fournir les explications et le moment prévu de son obtention) Certificat de bonne conduite professionnelle ou équivalent Preuve d’assurance responsabilité professionnelle PROCESSUS D’ADMISSION Suite à la réception des documents exigés, le candidat sera rencontré par les membres du comité de programme. La décision sera prise selon les critères suivants : 1. La performance en stages de résidence (20%); pour les candidats provenant de la psychiatrie et de la gériatrie, cette évaluation prendra en outre en considération la démonstration des habiletés cliniques de base pour le questionnaire et l’examen neurologique, pouvant être attesté par la réalisation de stages de neurologie 2. Les lettres d’appui (10%) 3. La lettre de motivation (10%) 4. Le curriculum vitae (10%) 5. L’entrevue (50%) La sélection du candidat se fera sur la base de l’excellence de la candidature et non de la disponibilité d’un poste dans le milieu. Les demandes devront être reçues au plus tard le 15 février précédent le début de l’année académique, s’échelonnant du 1er juillet au 30 juin. Les candidats recevront une réponse au plus tard le 15 mars. DURÉE DE FORMATION La formation surspécialisée est d’une durée d’une ou deux années. Dans le cadre d’une formation de deux ans, l’équivalent d’une année sera consacré à la recherche. L’année universitaire s’échelonne du 1er juillet au 30 juin. CAPACITÉ D’ACCUEIL La capacité d’accueil du programme de formation surspécialisée est d’un par an. Considérant la durée de formation d’une ou deux années, à tout moment il pourrait y avoir un ou deux fellows en cours de formation. PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 8 FORMALITÉS ADMINISTRATIVES Garde Résidents du Québec : selon la convention collective – FMRQ. Les résidents de neurologie participeront à la couverture de la liste de garde du service de neurologie du CHU de Québec, site Hôpital de l’Enfant-Jésus. Les résidents de psychiatrie participeront à la couverture de la liste de garde du service de psychiatrie du CHU de Québec, site Hôpital de l’Enfant-Jésus. Les résidents de gériatrie participeront à la couverture de la liste de garde du service de gériatrie du CHU de Québec, site Hôpital de l’Enfant-Jésus. Médecins étrangers : optionnelle; pour le résident étranger ayant un permis pour exercer la médecine au Québec. Droits de scolarité Les résidents du Québec ont la possibilité de prolonger leur formation par le biais d’une 6ième année de résidence. Cette option doit cependant être appuyée par une lettre de recrutement d’un milieu hospitalier. Les frais de scolarité sont alors ceux usuels pour le programme de résidence. Pour le médecin étranger détenant un certificat de spécialiste depuis moins de 5 ans (stagiaire postdoctoral), il n’y a aucun frais de scolarité. Vacances Résidents du Québec : selon la convention collective de la FMRQ Médecins étrangers : 4 semaines + 2 semaines de la période des fêtes (Noël et Nouvel An) Congrès Résidents du Québec : selon la convention collective de la FMRQ. Médecins étrangers : 2 congrès pour présentation de travaux de recherche (les frais d’inscription au congrès seront remboursés). FORMATION CLINIQUE Le diagnostic et la prise en charge de troubles neuropsychiatriques, et en particulier des troubles cognitifs, requièrent une approche compréhensive tenant compte à la fois des dimensions neurobiologique, médicale et psychosociale. Ainsi, elles nécessitent des connaissances plus poussées en neuroanatomie, en neurophysiologie et en psychopharmacologie et des compétences pour l’entrevue, l’examen des fonctions mentales supérieures, l’examen neurologique, de même que pour l’interprétation et l’intégration des résultats de tests tels l’EEG, l’IRM cérébrale, les diverses modalités d’imagerie fonctionnelle et l’évaluation neuropsychologique1. 1 DB Arciniegas, J Neuropsychiatry Clin Neurosci 2006;18:6-13 PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 9 La formation en NCN au CHU de Québec vise à acquérir ces connaissances et habiletés techniques. Les objectifs spécifiques de la formation clinique sont inspirés de ceux énoncés par l’United Council for the Neurologic Subspecialties (UCNS) pour ce domaine de pratique. Pour plus de détails sur les objectifs de formation de l’UCNS, le lecteur pourra se référer à l’annexe I. Le programme de formation en NCN au CHU de Québec vise également au développement des compétences tel que promulguées par CanMEDS que sont le professionnalisme, la communication, la collaboration, la gestion et la promotion de la santé, l’érudition et finalement l’expertise médicale. Pour plus de détails sur le cadre de formation CanMeds, veuillez vous référer au site du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (www.royalcollege.ca/portal/page/portal/rc /canmeds). Les critères de formation CanMeds retrouvent une application plus particulière dans le domaine de la NCN. Pour plus de détails sur l’application du cadre de formation CanMeds à la formation en NCN du CHU de Québec, veuillez vous référer à l’annexe 2. La formation en NCN se tiendra principalement à la CIME du CHU de Québec. Dans ce milieu de formation, le fellow sera sous la supervision de l’un ou l’autre des 6 membres du corps facultaire. Le corps facultaire est composé de trois neurologues, un gériatre, un gérontopsychiatrie, un neuropsychiatre. Tous disposent d’une formation surspécialisée et sont forts d’une expertise dans le domaine de la NCN. Pour de plus amples renseignements sur le profil du corps facultaire, veuillez consulter le site internet de la CIME à l’adresse www.cliniquedememoire.ca. La formation surspécialisée vise l’acquisition de compétences cliniques générales en NCN auprès d’une population adulte tout en offrant la possibilité et le temps nécessaire au fellow désirant développer des compétences plus spécifiques dans le domaine. Afin de maximiser l’exposition du fellow aux divers problèmes cliniques rencontrés, la supervision en cours de formation sera assurée par l’ensemble du corps facultaire. Au cours de l’année de formation clinique, le fellow devra minimalement passer l’équivalent de 30 demi-journées avec chacun des 6 membres du corps facultaire. Dans un journal de bord, le fellow consignera une information sommaire sur les nouveaux cas auxquels il aura été exposé et leur diagnostic. L’objectif est de 250 nouveaux patients. A mi-chemin en cours de formation, le journal de bord sera révisé et, si nécessaire, l’organisation du stage sera revue afin que les objectifs soient atteints. MILIEUX DE FORMATION CLINIQUE Au cours du programme de formation le fellow pourra acquérir la compétence clinique au sein de plusieurs milieux d’enseignement universitaire. PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 10 Clinique interdisciplinaire de la mémoire : La formation surspécialisée en NCN se déroulera principalement à la CIME du CHU de Québec – site HEJ. La CIME est une clinique offrant des services de deuxième et troisième ligne aux patients adultes souffrant de troubles cognitifs de diverses étiologies. En majeure partie, les patients vus à la CIME souffrent d’une maladie neurodégénérative telles la maladie d’Alzheimer, la démence a corps de Lewy, la démence vasculaire, la démence frontotemporale, qu’elles soient au stade prodromique (trouble cognitif léger) ou encore au stade de démence. La CIME dispose également d’une expertise dans le traitement des troubles cognitifs de nature développementale (trouble déficitaire de l’attention de l’adulte) et acquise (traumatisme crânien, tumeur, accident vasculaire cérébral). La clinique dessert la grande région de Québec, de même que le RUIS Université Laval. En outre, les fellows seront invités à participer aux cliniques suivantes selon leur intérêt et selon la pertinence en fonction de leurs objectifs de formation. Clinique externe de neuropsychiatrie : au sein du Centre hospitalier universitaire de Québec – Hôpital de l’Enfant-Jésus, cette clinique offre un service d’évaluation et de suivi bref à des patients adultes souffrant de troubles neuropsychiatriques. Les patients qui sont référés a cette clinique souffrent principalement de troubles du mouvement (maladie de Parkinson, chorée d’Huntington, syndrome de Tourette, dystonie etc…), d’épilepsie, de sclérose en plaques, présentant des troubles affectifs ou comportementaux secondaires. Cette clinique reçoit également des demandes d’évaluation pour des patients souffrant de troubles neurologiques fonctionnels (par exemple, trouble de conversion) et syndromes psychiatriques atypiques. Centre d’excellence du vieillissement de Québec : au sein du Centre hospitalier universitaire de Québec – Hôpital du Saint-Sacrement, un volet gériatrique de la CIME y est implanté. Les patients qui sont référés à cette clinique sont âgés de plus de 65 ans et souffrent d’un trouble cognitif compliquant un profil gériatrique (comorbidités médicales nombreuses, polypharmacie etc…). Institut de réadaptation en déficience physique de Québec : l’IRDPQ est un établissement offrant des services de réadaptation à une population adulte souffrant de déficience physique de tout ordre. L’IRDPQ dessert notamment la population ayant souffert d’un traumatisme crânien, de même que celle souffrant d’une encéphalopathie acquise (accident vasculaire cérébral, hémorragie intracrânienne, etc…) nécessitant la réadaptation. L’établissement dispose d’unités internes et d’une clinique externe. Le travail clinique y est appuyé d’une collaboration avec la neuropsychologie, l’orthophonie, l’ergothérapie, la physiothérapie, le service social. Institut universitaire en sante mentale de Québec : l’IUSMQ est un établissement offrant des services à une population souffrant de troubles de santé mentale. L’établissement dispose d’une division de gérontopsychiatrie qui dessert la grande PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 11 région de Québec. L’établissement dispose d’une unité d’hospitalisation en gérontopsychiatrie de même que d’une unité pour les SCPD. STAGES DE FORMATION La formation en NCN s’organisera selon des stages transversaux qui auront lieu dans l’un ou l’autre des divers milieux affiliés et des stages longitudinaux en clinique externe de neuropsychiatrie et à la CIME. La grille de stage sera organisée en fonction des besoins spécifiques de formation du fellow. L’annexe 3 présente chacun des stages, les objectifs plus spécifiques de même qu’une grille de stage type. HORAIRE DE COURS En début de formation le fellow pourra bénéficier d’un bloc de 5 cours portant sur les principes de bases, et l’application clinique des techniques d’EEG, d’imagerie cérébrale (tomodensitométrie et imagerie par résonance magnétique) et d’imagerie fonctionnelle (tomodensitométrie par émission de positron et tomographie d’émission monophotonique). Le bloc de cours inclut une formation avancée sur l’évaluation cognitive formelle (l’un ou l’autre des membres du corps facultaire). Au besoin, ces cours pourront être complété de ½ journées de formation pratique en électrophysiologie (Docteur Louis Verret), en radiologie (Dr Mélanie Brisson), en imagerie fonctionnelle (Jean-Marc Villemaire) et en neuropsychologie (Geneviève Damasse et Geneviève Thibodeau). En outre, la CIME offre une activité d’enseignement sur une base bimensuelle pour un total de 20 activités par année. Ces activités comprennent en alternance des clubs de lecture, des présentations de cas complexes, des présentations cliniques et scientifiques par des conférenciers locaux et invités. Ces activités d’enseignement ont lieu le jeudi midi. Quatre de ces activités d’enseignement seront préparées/présentées par le fellow. De plus, le fellow pourra participer aux activités d’enseignement des services de neurologie, de psychiatrie ou de gériatrie du CHU de Québec, selon l’intérêt et selon la pertinence en fonction des objectifs de formation. NCN : Jeudi midi; environ une fois toutes les deux semaines; en alternance club de lecture, cas complexes, conférences cliniques/scientifiques Neurologie : Mardi matin; une fois par semaine; cours sciences de base Mercredi matin; une fois par semaine; club de lecture Jeudi après midi; une fois par semaine; tournée d’enseignement clinique Psychiatrie Lundi midi; une fois par semaine; club de lecture Mercredi 11-13h; une fois par semaine; technique d’entrevue PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 12 Jeudi midi; une fois par semaine; en alternance cas complexes et présentations sur un sujet d’intérêt général en psychiatrie Gériatrie Mardi et jeudi am: cours théoriques sur les grands syndromes gériatriques Mercredi midi toutes les 2 semaines: club de lecture FORMATION SCIENTIFIQUE Avec les récents développements en neurosciences, la NCN s’est imposée comme le paradigme principal permettant de comprendre et traiter les troubles cognitifs, affectifs et comportementaux. La clinique de NCN offre de nombreuses opportunités d’élaborer et de tester de nouvelles hypothèses menant à une meilleure compréhension des troubles cognitifs et maladies neuropsychiatriques. La CIME permet de nombreuses opportunités pour le fellow qui voudrait acquérir des compétences de base ou plus poussée dans le domaine de la recherche clinique ou encore la recherche fondamentale. En recherche clinique, la CIME participe à de nombreux projets de phase II et de phase III, touchant principalement le développement de thérapeutiques pour la démence tel la démence de type Alzheimer. Elle dispose d’un local avec plusieurs postes ordinateurs, d’une banque de données, d’un personnel d’assistants de recherche, d’un réseau de collaboration via le C5R. La majorité du corps facultaire participe aux projets à titre d’investigateur principal, co-investigateur, évaluateur à l’aveugle. Au cours de sa formation, le fellow sera amené a se familiariser à l’évaluation à l’aide d’échelles telles la Clinical Dementia Rating Scale, l’ADAS-Cog et plusieurs autres. Selon l’évolution des projets, le fellow sera amené à participer activement aux projets en cours. La CIME offre donc au fellow la possibilité de se familiariser avec l’ensemble des étapes du processus de la recherche clinique de collaboration. En recherche fondamentale, la CIME est particulièrement active. Plusieurs projets sont en cours portant notamment sur le développement d’un nouvel outil pour le dépistage des troubles cognitifs en clinique de 2ième et 3ième ligne de NCN, l’imagerie amyloïde, la neuroimagerie de l’hippocampe dans la MA comme outil diagnostic, les bases neuroanatomiques des symptômes neuropsychiatriques dans la MA, la génétique des démences frontotemporale (GENFI) et de la maladie d’Alzheimer (DIAN). La majeure partie du corps facultaire est membre associé au Centre de recherche du CHU de Québec et professeur à l’Université Laval. Les membres de la CIME dispose d’un large réseau de collaborateurs pan Québécois, par exemple le Docteur Guy Rouleau au Centre de recherche du CHUM et le Docteur Simon Duchesne au Centre de recherche de l’IUSMQ, et via le RQRV. RESSOURCES PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 13 A la CIME, le fellow dispose d’un large local équipé de bureaux et de postes informatiques qu’il partagera avec un assistant de recherche. Il disposera d’un accès à la bibliothèque scientifique, ouverte 24h/7jours. L’accès internet via la bibliothèque du CHU - site HEJ ou encore via la bibliothèque électronique de l’Université Laval permet la consultation de la majeure partie des périodiques d’intérêt dans le domaine de la NCN. EVALUATION L’évaluation du fellow sera faite une fois tous les 3 mois. Elle sera faite selon une grille basée sur les critères CanMEDS, par l’ensemble du corps facultaire et transmise par le responsable du milieu de formation. Au moment de l’évaluation une rétroaction sera faite. Le fellow signera la fiche d’évaluation s’il est en accord. L’évaluation sera le moment pour discuter de la progression du fellow en regard de ses objectifs de formation surspécialisée et de discuter de la progression de son/ses projet(s) de recherche. PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 14 PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 15 ANNEXE 1 TRONC COMMUN DE NEUROPSYCHIATRIE5 LA FORMATION EN NEUROLOGIE COMPORTEMENTALE ET EN Buts et objectifs Les buts et objectifs de la formation en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie comprennent: 1. Développer une expertise clinique en soins des patients atteints de dysfonctions cérébrales, y compris l’acquisition des compétences requises pour poser un diagnostic clinique, pour exécuter un examen neurologique et de l'état mental, des tests cognitifs, des examens électrophysiologiques, pour interpréter des examens de neuroimagerie, pour poser un diagnostic différentiel, pour l’intervention de crise, pour l'application de la psychothérapie dans un contexte de temps restreint et pour référer les patients vers des programmes de réadaptation. 2. Acquérir de solides connaissances dans le domaine grâce à un approfondissement de la littérature de base en neuropsychiatrie, en neuropsychologie et en neurologie comportementale. L’emphase doit être mise sur la neuroanatomie et la neurotransmission de la cognition, ainsi que les aspects émotionnels et comportementaux. 3. Comprendre les principes et la pratique de la neuropsychopharmacologie, en mettant l’accent sur les psychostimulants et les autres agents actifs catécholaminergiques, les inhibiteurs de la cholinestérase, les antagonistes des récepteurs NMDA, les anticonvulsivants, les antipsychotiques atypiques, les antidépresseurs et les nouveaux agents neuropharmacologiques, ainsi que sur les effets que peuvent avoir les interactions de ces agents avec d'autres médicaments sur les fonctions du système nerveux. 4. La participation à un programme de formation structuré qui complète l'expérience clinique et l'autoapprentissage, généralement constitué de tournées, de discussions de cas, de supervision individuelle, de cours didactiques, et d'autres cours ou séminaires pertinents à la formation en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie. 5. Développer une compréhension des méthodes de recherche en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie. Cursus de base de la formation Le cursus de base de la formation en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie est composé de quatre principaux domaines: I) Neuroanatomie structurelle et fonctionnelle II) Évaluation neurocomportementale et neuropsychiatrique III) Les traitements IV) Les syndromes neurocomportementaux et neuropsychiatriques www.ucns.org: traduit de l’anglais au français par monsieur Martin Roy, étudiant post doctoral, Clinique interdisciplinaire de la mémoire 5 PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 17 Ces domaines reflètent dans leur ensemble l'ampleur et la diversité de la discipline. La formation clinique en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie doit mettre l'accent sur les principes de l'évaluation clinique et du traitement. En conséquence, les programmes de formation devraient mettre l'accent sur la maîtrise des trois premiers domaines clés du cursus de base de la formation, sans distinction pour la spécialisation clinique de cette dernière (p.ex., les démences, la neurologie vasculaire, la neurotraumatologie, etc.). Il est attendu que les fellows en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie complètent leur autoapprentissage du domaine à travers des activités d'apprentissage autonomes dirigées (c.-à.-d. en lisant des monographies pertinentes et des articles scientifiques tirés de journaux avec comite de révision par les pairs) et des expériences didactiques (p.ex. avec des séminaires, des discussions de cas, des conférences scientifiques, des congrès locaux ou nationaux, etc.) liées au quatrième domaine clé de la formation (syndromes neurocomportementaux et neuropsychiatriques). I. Neuroanatomie structurelle et fonctionnelle A. Le fellow en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie développera une expertise concernant: 1. L'organisation structurelle et fonctionnelle: du cortex cérébral et de ses principales divisions, des faisceaux de matière blanche; des structures limbiques et paralimbiques; des ganglions de la base; du diencéphale, du mésencéphale, du métencéphale, du myélencéphale et des systèmes cérébro-vasculaires et ventriculaires. 2. L'organisation structurelle et fonctionnelle des circuits corticaux et cortico-sous-corticaux. 3. La spécialisation structurelle et fonctionnelle des hémisphères cérébraux, en particulier en ce qui concerne la localisation et la latéralisation des fonctions cognitives, émotionnelles, comportementales et sensorimotrices. 4. La neuroanatomie, le métabolisme cérébral, l’importance fonctionnelle des principaux systèmes de neurotransmission, des neurotransmetteurs excitateurs/inhibiteurs et des neuromodulateurs, des neuropeptides, des neurohormones, et des autres substances endogènes qui ont un effet actif dans le système nerveux central. B. Le fellow en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie développera une expertise concernant les fondements structurels et fonctionnels de la cognition, de l'émotion et du comportement, y compris: 1. La cognition a. L’éveil b. La perception c. L’attention d. Le langage e. La mémoire PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 18 f. Les praxis g. La reconnaissance h. Les fonctions visuospatiales i. Les fonctions exécutives 2. Les émotions a. L’humeur b. Les affects c. La prosodie (aspect affectif de la communication) 3. Le comportement a. La motivation b. Le comportement c. La personnalité II. Évaluation neuropsychiatrique Le fellow en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie recevra de l’enseignement et obtiendra une expérience dans les domaines de l'évaluation clinique énumérés ci-dessous. Notez que le domaine C fait figure d’exception et qu’il est plus approprié de le considérer comme un domaine pour lequel des connaissances avancées seront acquises, plutôt que des compétences. A. Examen neurologique 1. Fonctions neurologiques de base a. Les nerfs crâniens b. Motricité c. Sensoriel d. Coordination e. Démarche f. Réflexes, y compris les réflexes archaïques («signes d’atteinte frontale») 2. Les signes neurologiques discrets (neurological soft signs). 3. L'utilisation d'échelles d'évaluation neurologique et l’interprétation de leurs résultats. B. L'examen de l'état mental 1. Évaluation générale a. L’apparence générale et le comportement b. La parole c. Les processus cognitifs d. Le contenu mental e. Les émotions f. Le comportement g. La personnalité 2. L'examen cognitif a. L’éveil b. L’attention PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 19 3. 4. 5. 6. c. Le langage d. La mémoire e. Les praxis f. La reconnaissance g. Les fonctions visuospatiales h. Les fonctions exécutives Adapter le contenu et l’administration de l’examen de l’état mental en fonction des capacités et des limitations du patient afin de faciliter l’interprétation de l’examen chez les patients qui sont incapables de coopérer à l’examen cognitif formel en tout ou en partie. Interpréter les résultats de l'examen de l'état mental en fonction des corrélats neuroanatomiques structurels et fonctionnels. Appuyer le diagnostic différentiel sur les résultats de l’examen de l’état mental et être apte à les intégrer aux résultats de l'examen neurologique. Connaître les indications de l'administration et de l'interprétation des échelles d'évaluation standardisées neuropsychiatriques qui complémentent l'histoire neuropsychiatrique et l'examen de l'état mental du patient. C. Évaluation neuropsychologique 1. Connaître le contenu, la sensibilité et la spécificité des évaluations neuropsychologiques, y compris: a. Les batteries d’évaluation standardisées. b. Les batteries souples. c. Les tests projectifs. d. Les inventaires de personnalité. 2. Prendre en compte l'influence de l'âge, de l'éducation, du bagage culturel, de la fatigue, des effets des médicaments, des troubles sensoriels et des maladies psychiatriques primaires sur les performances lors de ces évaluations. 3. Connaître le rôle et les indications des évaluations neuropsychologiques dans l'évaluation et la planification de traitements liés aux troubles neurocomportementaux et neuropsychiatriques. 4. Connaître la relation entre les résultats des évaluations neuropsychologiques et ceux des examens de dépistage de l’état mental administrés au chevet du patient ou en bureau. 5. Être en mesure de faire les corrélats anatomiques et pathologiques des anomalies observées dans les évaluations neuropsychologiques D. Neuroimagerie 1. Connaître les principes et les applications de l'imagerie structurelle et fonctionnelle du cerveau, y compris les indications cliniques généralement admises pour de tels examens. 2. Connaître les corrélations entre les résultats des examens de neuroimagerie et de l'examen clinique (neurologique et/ou de l'état PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 20 mental) chez les personnes atteintes de syndromes neurocomportementaux ou neuropsychiatriques. Remarque: Les types d’examens de neuroimagerie disponibles et généralement reconnus ainsi que leurs indications cliniques peuvent changer au fil du temps. Cet élément du cursus de base de la formation peut nécessiter une révision, le cas échéant. E. Examens électrophysiologiques 1. Principes et applications des enregistrements électrophysiologiques du système nerveux central. 2. Connaître les corrélations entre les résultats des examens électrophysiologiques et de l'examen clinique (neurologique et/ou de l'état mental) chez les personnes atteintes de syndromes neurocomportementaux ou neuropsychiatriques. Remarque: Les types d’examens électrophysiologiques disponibles et généralement reconnus ainsi que leurs indications cliniques peuvent changer au fil du temps. Cet élément du cursus de base de la formation peut nécessiter une révision, le cas échéant. F. Examen de laboratoire 1. Connaître les indications pour les analyses du sérum et de l’urine qui sont pertinentes dans l'évaluation des patients atteints de troubles neuropsychiatriques et neurocomportementaux. 2. Connaître les indications et l’interprétation des résultats des analyses du liquide céphalo-rachidien qui sont pertinentes dans l'évaluation des patients atteints de troubles neuropsychiatriques et neurocomportementaux. G. Intégration et présentation des résultats d’examens 1. Intégrer à l'évaluation clinique de l'information accessoire de l’histoire. 2. Développer un diagnostic différentiel neurologique et neuropsychiatrique. 3. Formuler un diagnostic neurologique ou neuropsychiatrique à partir des conclusions de l'évaluation clinique. 4. Élaborer un plan de traitement adapté aux troubles neurologiques ou neuropsychiatriques. 5. Présenter à la fois verbalement et par écrit des impressions cliniques et des recommandations issues de l'évaluation clinique globale: a. Au patient et à sa famille b. À d’autres professionnels de la santé c. À des officiers de justice d. À tous autres organismes privés ou publics qui fournissent des services au patient. PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 21 III. Traitements Le fellow en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie fera la démonstration de ses connaissances et de ses compétences cliniques par la prescription et/ou le suivi de thérapies somatiques, d’interventions psychosociales, d’intervention de crise et de neuroréadaptation de base, comme indiqué ci-dessous: A. Thérapies somatiques 1. Les usages thérapeutiques, les avantages, les effets indésirables et les risques associés aux agents psychotropes et neuropharmacologiques couramment utilisé dans le traitement des patients souffrant de troubles neurocomportementaux et neuropsychiatriques. 2. Les interactions médicamenteuses liées à ces agents et à d'autres médicaments couramment utilisés dans le traitement des patients souffrant de troubles neurocomportementaux et neuropsychiatriques. 3. Connaître les indications et les contre-indications de l'utilisation de la thérapie électroconvulsive et des interventions neurochirurgicales (c.-àd. les chirurgies ablatives et l’implantation de neurostimulateurs pour la stimulation cérébrale profonde et la stimulation du nerf vague, etc.) et d'autres thérapies somatiques (par exemple, la stimulation magnétique transcrânienne) dans le traitement des patients atteints de troubles neurocomportementaux et neuropsychiatriques. B. Interventions psychosociales 1. Connaitre et les indications pour les interventions psychosociales utilisées dans les soins des patients atteints de troubles neurocomportementaux et neuropsychiatriques, y compris: a. La thérapie de soutien, la thérapie familiale et d'autres interventions psychothérapeutiques pertinentes dans les soins des personnes atteintes de troubles neuropsychiatriques et neurocomportementaux. b. L’éducation auprès des patients et de leur famille c. Les interventions environnementales d. Les stratégies de gestion du comportement e. L'utilisation des ressources communautaires et l’aiguillage vers cellesci. 2. Les fellows doivent démontrer leur capacité à travailler au besoin à travers un modèle de « répartition de traitement », ce qui renvoie à un modèle dans laquelle le fellow gère les soins médicaux, alors qu’un autre clinicien administre les interventions psychosociales spécifiques (p.ex. la psychothérapie, la gestion du comportement, etc.). IV. Syndromes neurocomportementaux et neuropsychiatriques Les fellows en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie seront appelés à développer des connaissances approfondies sur les impacts neuropsychiatriques et neurocomportementaux de nombreuses maladies neurologiques et psychiatriques. Avant d’entreprendre leur fellow, tous les candidats devront avoir apporté à la spécialité principale (c.-à-d.. neurologie, psychiatrie ou les deux) un PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 22 niveau de connaissances et de compétence cliniques satisfaisant les critères établis par l'ACGME-RRC en neurologie ou en psychiatrie afin d’être éligibles à la formation. Toutefois, de la même manière que la formation en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie peut faire suite à une formation de base en neurologie ou en psychiatrie et que celle-ci peut différer en termes de bagage de connaissances ou de compétences cliniques acquises, il n'est pas attendu que les fellows développeront les mêmes connaissances ou compétences cliniques dans la gestion des troubles neurologiques ou psychiatriques primaires. Il est plutôt attendu que le fellow développera des connaissances suffisantes concernant les conditions neurocomportementales et neuropsychiatriques de manière à être apte à évaluer et à gérer de façon compétente les manifestations de ces conditions. Compte tenu de la durée limitée de la formation en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie, certains fellows pourraient avoir peu d’expérience directe au cours de leur formation dans l’évaluation et les soins aux patients atteints de ces conditions. Les éléments du tronc commun décrit dans les sections I à III (ci-dessus) sont conçues pour s'assurer que les fellows développeront les connaissances de base et les compétences cliniques nécessaires pour comprendre, évaluer et traiter les patients présentant des troubles neurocomportementaux et neuropsychiatriques, et cela grâce à la maîtrise des fondements de la neurologie comportementale et de la neuropsychiatrie. Dans le but de préparer les fellows à donner des soins aux personnes présentant des troubles neurocomportementaux et neuropsychiatriques pouvant survenir dans le contexte d’une vaste gamme de conditions qui leur sont propices, les fellows devront à la fois complémenter et supplémenter leur autoapprentissage par des activités d’apprentissage autogérées et/ou des expériences didactiques. Les activités d’auto-apprentissages autogérés peuvent comprendre la lecture de monographies pertinentes, d'articles tirés de journaux scientifiques avec comité de pairs, ou de tout autre matériel recommandé par le programme de formation de l'institution. Les expériences didactiques peuvent inclure des séminaires ou d’autres travaux de cours fournis par le programme où se déroule la formation ou par d'autres programmes de l'institution ou de ses affiliés. En outre, les fellows devraient être encouragés à participer à des congrès locaux ou nationaux pertinents aux aspects de la formation en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie. Grâce à ces moyens, il est attendu à ce que le fellow développera un niveau avancé de connaissances en ce qui concerne les aspects neurocomportementaux et neuropsychiatriques, l'épidémiologie, la neurogénétique, les substrats neurologiques présumés et les caractéristiques neuropathologiques typiques des conditions énumérées ci-dessous, lorsqu’ils sont connus. PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 23 A. Syndromes neurocomportementaux focaux, y compris les troubles de: 1. L’éveil (p.ex. le coma, l’état végétatif persistant, l’état de conscience minimale, etc.) 2. La perception (p.ex., les illusions, les hallucinations, les déficits sensoriels) 3. L’attention (p.ex. le délirium, la confusion, la négligence/les troubles visuospatiaux) 4. Le langage (p.ex., les aphasies) 5. La mémoire (p.ex. les amnésies) 6. Les praxis (p.ex. les apraxies) 7. La reconnaissance (p.ex. les agnosies) 8. Les fonctions exécutives (p.ex. le syndrome dysexécutif) 9. Le comportement et ses aspects sociaux (p.ex. la désinhibition, le witzelsucht, l'irritabilité et l'agressivité paroxystique [ou un « syndrome agressif organique »], le syndrome de Klüver-Bucy, etc.; voir aussi les troubles du contrôle des impulsions, ci-dessous) 10. La motivation (p.ex., l'apathie, l’aboulie, le mutisme akinétique) B. Les syndromes neuropsychiatriques 1. Les troubles déficitaires de l'attention et de l’opposition 2. Les troubles d'apprentissage, de communication, et des habiletés motrices 3. La dyslexie 4. Les troubles du développement, y compris le retard mental 5. L'autisme et les troubles envahissants du développement 6. Les altérations cognitives liées au vieillissement 7. Les troubles amnésiques (p.ex., ceux liés à l'alcool [ou la psychose de Korsakoff], l’amnésie globale transitoire, l'amnésie post-traumatique, l'amnésie psychogène) 8. Les démences d’origine corticale, sous-corticale, leucoencéphalopathiques et mixtes 9. La toxicomanie et les dépendances 10. Les troubles de l'humeur (p.ex. le trouble dépressif majeur, la maladie affective bipolaire, etc.) 11. Les troubles de l'affect (p.ex. les rires et les pleurs pathologiques, la labilité émotionnelle, les pleurs essentiels, l'euphorie, la placidité, etc.) 12. Les troubles anxieux (p.ex. le trouble panique, le trouble de stress posttraumatique, le trouble d'anxiété généralisée, le trouble obsessionnelcompulsif) 13. Les troubles psychotiques (p.ex. la schizophrénie, le trouble schizoaffectifs, les troubles délirants) 14. Les troubles de la personnalité et les changements de personnalité dus à des conditions neurologiques/médicales PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 24 15. Les troubles du contrôle des impulsions (p.ex. le trouble explosif intermittent, l'agressivité/les accès de colère en raison de conditions neurologiques/médicales, l’hypersexualité, l’automutilation, etc.) 16. Les troubles somatoformes (p.ex. la somatisation, les troubles de conversion, etc.) 17. Les troubles factices et de simulation 18. Les troubles sexuels 19. Les troubles du sommeil (voir également le contenu supplémentaire du cursus, ci-dessous) 20. Les tics, tels que le syndrome de Gilles de la Tourette C. Les manifestations cognitives, affectives et comportementales des troubles neurologiques 1. Les maladies neurodégénératives (p.ex. la maladie d'Alzheimer, la démence fronto-temporale, la démence à corps de Lewy, la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington, etc.) 2. Les accidents vasculaires cérébraux et les maladies cérébrovasculaires (p.ex. l’ischémique cérébrale transitoire [ICT], les déficits neurologiques ischémiques réversibles [DNIR], les démences vasculaires, les hémorragies intracrâniennes, les anévrismes, l'encéphalopathie hypoxique ischémique) 3. L’épilepsie (les crises d'épilepsie primaires et/ou secondaires généralisées et/ou partielles, le syndrome de Geschwind, les crises non épileptiques) 4. La sclérose en plaques 5. Les traumatismes crâniens 6. L’hydrocéphalie (y compris hydrocéphalie à pression normale) 7. Les tumeurs cérébrales primaires et secondaires 8. Les infections du système nerveux central (p.ex. le VIH, la neurosyphilis, la maladie de Lyme, l'encéphalite herpétique, les encéphalopathies à prion) 9. Les troubles neuroendocriniens (p.ex. l’hypo et l’hyperthyroïdie, le diabète sucré, etc.) 10. L’exposition/l’ingestion de produits toxiques 11. Les troubles métaboliques, y compris l’insuffisance d'organe solide, la transplantation et les erreurs innées du métabolisme (p.ex., l'adrénoleucodystrophie, la phénylcétonurie, etc.) 12. Les troubles du mouvement (p.ex. la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington, la maladie de Wilson, les troubles du mouvement aigus ou à apparition tardive, les troubles du mouvement psychogènes [de conversion]) 13. Les maux de tête (p.ex., les céphalées de tension, les migraines, l'algie vasculaire de la face, etc.) 14. La douleur aiguë et chronique PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 25 15. Les maladies du collagène avec atteinte vasculaire, dont le lupus érythémateux systémique Contenu supplémentaire du cursus Les programmes de formation peuvent choisir de privilégier l’acquisition par le fellow d'une expertise et/ou de compétences cliniques particulières dans d'autres domaines de la neurologie comportementale et de la neuropsychiatrie. L'accent mis sur ces domaines complémentaires ne doit pas nuire à la maitrise des éléments du tronc commun. Le contenu supplémentaire du cursus peut inclure: 1. Les troubles du sommeil et la polysomnographie 2. La neurologie comportementale et la neuropsychiatrie gériatrique 3. La neurologie comportementale et la neuropsychiatrie pédiatrique 4. La neuroréadaptation, y compris la réadaptation cognitive 5. La neurogénétique 6. La neuropsychiatrie de la toxicomanie 7. La neurologie comportementale et la neuropsychiatrie médico-légale 8. L’intervention de crise en neurologie comportementale et en neuropsychiatrie 9. La neurophysiologie clinique ou de recherche (y compris électrodiagnostic et les techniques d’examen neuromagnétiques) 10. La neuroimagerie clinique ou de recherche (y compris les techniques avancées d'imagerie structurelle et fonctionnelle) 11. La neuropharmacologie 12. La stimulation magnétique transcrânienne et les thérapies électroconvulsives 13. La neuropathologie 14. L’épidémiologie, la santé publique, les politiques publiques et/ou la défense des intérêts publics 15. L’administration 16. L’éducation PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 26 ANNEXE 2 EXPERT MEDICAL Au terme de sa formation le fellow saura, auprès d’un patient adulte Questionner la présence d’un trouble cognitif, le début des symptômes, ses caractéristiques initiales, son évolution, sa relation au trouble psychiatrique, son impact fonctionnel Questionner la présence et l’impact d’un dysfonctionnement, que ce soit au niveau des activités de la vie quotidienne ou activités de la vie domestique, et ses causes, cognitives, affectives ou comportementales Questionner la présence de symptômes affectifs et comportementaux, leur début, leur relation aux facteurs psychosociaux, leur relation à la maladie neurologique et reconnaître l’étiologie multifactorielle de ces manifestations Réaliser un examen neurologique de base et ciblé en fonction de la raison de consultation et du diagnostic différentiel Evaluer la présence de réflexe primitif Administrer des épreuves cognitives de dépistage incluant minimalement le MMSE, le MoCA, le test de l’horloge, des épreuves de fonctionnement exécutif dont la fluidité verbale, Connaître les indications, les limitations de l’imagerie, et savoir faire une lecture d’une tomodensitométrie cérébrale et d’une imagerie par résonance magnétique nucléaire du cerveau Connaître les indications, les limitations, et savoir faire une lecture d’une tomodensitométrie par émission de positron (PET) et tomographie d’émission monophotonique (SPECT) Interpréter un rapport d’électroencéphalographie et l’intégrer dans le contexte particulier du patient COMMUNICATEUR Au terme de sa formation le fellow saura Transmettre et expliquer au patient dans un langage accessible un sommaire de l’évaluation, du diagnostic, du plan d’investigation et de traitement et répondre à ses interrogations Communiquer efficacement avec l’équipe interdisciplinaire : infirmière, neuropsychologue, travailleur social, personnel de support Produire un rapport d’évaluation clair et détaillé expliquant les impressions diagnostiques et les recommandations d’investigations complémentaires et traitement pour le médecin référant Offrir une rétroaction directe au médecin référant, au besoin, en particulier dans les cas ou une prise en charge rapide est nécessaire Présenter un club de lecture, un cas complexe, une revue de la littérature sur un sujet précis de la NCN, dans un langage clair COLLABORATEUR Au terme de sa formation le fellow saura PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 28 Interagir efficacement avec le personnel paramédical de la CIME et des autres milieux cliniques auxquels il aura participé Reconnaître ses limites et le moment où il nécessite l’assistance et/ou une supervision plus étroite Déterminer le moment opportun pour une évaluation complémentaire en neuropsychologie, en orthophonie etc… Connaître et, au besoin, savoir recourir aux ressources du milieu, le CLSC, les associations de patients tel la Société Alzheimer de Québec GESTIONNAIRE Au terme de sa formation le fellow saura Trier et prioriser les demandes à la CIME, en fonction de l’urgence médicale Déterminer la fréquence du suivi, en fonction du diagnostic, de la prise en charge clinique, des soins partagés avec la médecine familiale Gérer son horaire de façon à atteindre l’objectif de formation du programme, un nombre suffisamment grand et varié de cas cliniques Questionner et examiner les marqueurs d’une conduite automobile à risque et référer au besoin le patient vers une évaluation conduite sur route et/ou aviser la SAAQ de la nécessité d’interrompre la conduite PROMOTEUR DE LA SANTÉ Au terme de sa formation le fellow saura Enseigner aux patients et à leur famille les saines habitudes de vie pouvant avoir un impact positif sur le fonctionnement cognitif : activités cognitivement stimulante, exercice physique, sommeil, consommation d’alcool et de drogues, facteurs de risque vasculaire etc… ERUDIT Au terme de sa formation le fellow saura Critiquer la littérature scientifique portant sur le domaine de la NCN Superviser le travail clinique de médecins résidents en formation à la CIME Expliquer ce qu’est un trouble cognitif, une démence, le traitement psychopharmacologique d’un trouble cognitif au patient et à la famille PROFESSIONNALISME Au terme de sa formation le fellow saura Démontrer honnêteté et intégrité dans le travail clinique Transmettre le diagnostic probable d’une maladie neurodégénérative avec compassion et empathie Faire montre de respect et diligence dans le travail interdisciplinaire impliquant les corps professionnels impliqués dans le travail clinique (infirmière, neuropsychologue, orthophoniste etc…) PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 29 PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 30 ANNEXE 3 STAGE DE NEURORADIOLOGIE Objectifs spécifiques Initier le fellow aux fondements et principes de base en imagerie par résonance magnétique Acquérir de solides habiletés pour la lecture et l’interprétation des différentes séquences d’imagerie Développer un diagnostic différentiel, basé sur la localisation et en fonction du signal, selon la séquence Cadre CHU de Québec - Hôpital de l’Enfant-Jésus Obligatoire pour les résidents de psychiatrie; optionnel pour les résidents de neurologie et de gériatrie Durée :1 période, au cours des 6 premières périodes Temps plein; au cours de ce mois, le fellow ne fera ni clinique externe de neuropsychiatrie ni clinique interdisciplinaire de la mémoire Grille de stage – semaine type Lundi Matin AM Neuroradiologie Midi Club de lecture de psychiatrie PM Neuroradiologie Mardi Mercredi Neuroscience de base Club de lecture de neurologie Neuroradiologie Neuroradiologie Jeudi Vendredi Neuroradiologie Cours de base en gériatrie ou Neuroradiologie* Neuroradiologie Club de lecture de gériatrie Jeudi CIME Neuroradiologie Tournée d’enseignement en neurologie ou Neuroradiologie* Neuroradiologie * Selon entente avec le patron neuroradiologiste PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 32 STAGE DE MÉDECINE NUCLÉAIRE Objectifs spécifiques Initier le fellow aux fondements et principes de base en médecine nucléaire, traceur, etc. Acquérir de solides habiletés pour la lecture et l’interprétation de l’imagerie fonctionnelle Développer un diagnostic différentiel, basé sur le profil et la localisation de l’atteinte métabolique cérébrale Cadre CHU de Québec - Hôpital de l’Enfant-Jésus Obligatoire pour les médecins provenant de psychiatrie, de neurologie et de gériatrie Modules de formation s’échelonnant sur 2 semaines au cours des 6 premières périodes Modules de formation s’échelonnant sur 20 demi-journées au cours des 6 premières périodes PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 33 STAGE D’ÉLECTROENCÉPHALOGRAPHIE Objectifs spécifiques Initier le fellow aux principes de base de la l’EEG, montage, fréquences Acquérir de solides habiletés pour la lecture et l’interprétation de l’EEG Développer un diagnostic différentiel, basé sur le type d’ondes, la localisation, etc. Cadre CHU de Québec - Hôpital de l’Enfant-Jésus Obligatoire pour les résidents de psychiatrie et de gériatrie Durée : 2 semaines en début de formation Demi-temps; au cours de ce stage, le résident pourra participer aux cliniques longitudinales en neuropsychiatrie et à la CIME Grille de stage – semaine type Lundi Matin AM Neuropsychiatrie/ Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Neuroscience de base Club de lecture de neurologie CIME CIME Cours de base en gériatrie ou EEG* CIME Club de lecture de gériatrie Jeudi CIME EEG Tournée d’enseignement en neurologie CIME Midi Club de lecture de psychiatrie PM EEG EEG EEG * Au choix du fellow, en fonction de ses objectifs spécifiques PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 34 STAGE UNITÉ SCPD Objectifs spécifiques Connaître les principales manifestations comportementales – neuropsychiatriques associées aux divers types de démences Élaborer une compréhension biopsychosociale des facteurs prédisposants, précipitants et perpétuants les SCPD Mettre en application un traitement environnemental et au besoin psychopharmacologique des SCPD adapté en fonction de la condition médicale du patient Cadre Institut universitaire en santé mentale de Québec Optionnel pour les résidents de psychiatrie, de neurologie et de gériatrie Durée de 3 mois Demi-temps; le stage permettra 3 à 4 demi-journées de clinique externe à la CIME Grille de stage – semaine type Lundi Matin AM SCPD Midi Club de lecture de psychiatrie PM CIME Mardi Mercredi Neuroscience de base Club de lecture de neurologie SCPD CIME Jeudi Vendredi SCPD SCPD SCPD Club de lecture de gériatrie Jeudi CIME CIME Tournée d’enseignement en neurologie ou CIME* Rédaction** * Au choix du fellow, en fonction de ses objectifs spécifiques **Les vendredis PM seront réservés pour permettre au fellow de compléter la rédaction et la correction de ses rapports d’évaluation, pour les formulaires etc. PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 35 STAGE UNITÉS TCC/ENCÉPHALOPATHIES IRDPQ Objectifs spécifiques Initier le fellow aux principes de la réadaptation en neurologie comportementale/neuropsychiatrie Développer une habileté pour la collaboration interprofessionnelle pour le bénéfice du patient Connaître les principales séquelles cognitives et comportementales a court, moyen et long terme associées à une encéphalopathie acquise Cadre Institut de réadaptation en déficience physique de Québec Optionnel pour les résidents de psychiatrie, de neurologie et de gériatrie Durée : à discuter en fonction des objectifs du fellow et de la disponibilité du milieu clinique Temps plein Grille de stage – semaine type Lundi Matin AM TCC/ Encéphalopathies Midi Club de lecture de psychiatrie PM TCC/ Encéphalopathies Mardi Mercredi Neuroscience de base Club de lecture de neurologie TCC/ Encéphalopathies TCC/ Encéphalopathies Jeudi Vendredi TCC/ Encéphalopathies TCC/ Encéphalopathies TCC/ Encéphalopathies Club de lecture de gériatrie Jeudi CIME TCC/ Encéphalopathies Tournée d’enseignement en neurologie ou CIME* TCC/ Encéphalopathies * Au choix du fellow, en fonction de ses objectifs spécifiques, après entente avec le patron PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 36 STAGE CLINIQUE EXTERNE DE NEUROPSYCHIATRIE Objectifs spécifiques Cadre Connaître les principales manifestations neuropsychiatriques, cognitives, affectives, comportementales associées aux maladies neurologiques Savoir questionner le symptôme psychiatrique/neurologique atypique afin d’orienter le diagnostic différentiel Élaborer une compréhension biopsychosociale des facteurs prédisposants, précipitants et perpétuants les troubles affectifs et comportementaux associés aux maladies neurologiques Mettre en place un plan de traitement adapté en fonction de la condition médicale du patient, en tenant compte de l’impact que peut avoir le symptôme neuropsychiatrique et le symptôme neurologique sur le fonctionnement global du patient Clinique externe de psychiatrie – CHU de Québec Statutaire pour les résidents de psychiatrie, de neurologie et de gériatrie Longitudinal, tout au cours de l’année de formation clinique; le fellow aura à cumuler un nombre de 20 demi-journées en cours de formation Lundi AM et PM Grille de stage – semaine type Lundi Matin AM Neuropsychiatrie/ Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Neuroscience de base Club de lecture de neurologie CIME CIME CIME CIME Club de lecture de gériatrie Jeudi CIME CIME Tournée d’enseignement en neurologie CIME Midi Club de lecture de psychiatrie PM Neuropsychiatrie/ CIME CIME Rédaction* * Les vendredis PM seront réservés pour permettre au fellow de compléter la rédaction et la correction de ses rapports d’évaluation, pour les formulaires, etc. PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 37 STAGE CLINIQUE INTERDISCIPLINAIRE DE LA MÉMOIRE Objectifs spécifiques Acquérir de connaissances en regard des aspects cliniques et pathologiques des processus neurologiques associés à la cognition, aux émotions et au comportement Maîtriser les habiletés cliniques nécessaires à l’évaluation et au traitement des personnes souffrant de telles conditions. Cadre CIME Statutaire pour les médecins provenant de psychiatrie, de neurologie et de gériatrie Longitudinal, tout au cours de l’année de formation clinique; le fellow aura à cumuler 180 demi-journées en cours de formation Tous les jours de la semaine Grille de stage – semaine type Lundi Matin AM Neuropsychiatrie/ Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Neuroscience de base Club de lecture de neurologie CIME CIME CIME CIME Club de lecture de gériatrie Jeudi CIME CIME Tournée d’enseignement en neurologie CIME Midi Club de lecture de psychiatrie PM Neuropsychiatrie/ CIME CIME Rédaction* PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 38 * Les vendredi PM seront réservés pour permettre au fellow de compléter la rédaction et la correction de ses rapports d’évaluation, pour les formulaires etc… PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 39 ANNEXE 4 PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 41 PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 42 PROGRAMME DE FORMATION COMPLEMENTAIRE – NEUROLOGIE COMPORTEMETNALE ET NEUROPSYCHIATRIE 43