Cette nouvelle mise en scène est une éclatante réussite qui présente une vision de l’œuvre et 
des personnages à la fois fidèle, éclairante et débarrassée des scories des traditions. Jusqu’alors 
la référence incontournable était la mise en scène de Giorgio Strehler à l’Odéon. Alain Bézu, 
avec son travail impeccable et érudit, en crée une nouvelle. 
Marie-Laure Atinault, Le Journal des Spectacles – Webthea 
 
Une  comédie  dont  Alain  Bézu  fait  exploser  sur  et  hors  du  plateau  toutes  les  richesses  grâce  à 
une  mise  en scène  inventive : la  beauté  de la  langue, la complexité  de l’intrigue, l’humour  et le 
pathétique des dialogues. Cette histoire d’un fils, renié par son père et reconquérant honneur et 
affection grâce à son engagement de comédie, se révèle d’une incroyable modernité. Avec des 
tirades  passées  à  la  postérité,  servies  par  une  troupe  maniant  l’alexandrin  à  la  perfection.  Un 
bonheur à savourer sur les pas de Corneille  
Yonnel Liégeois / La Nouvelle Vie Ouvrière 
 
Les interprètes sont excellents. (…) Ici si tout est théâtre… tout est troublante incertitude. Il y a 
dans la manière dont Alain Bézu met en scène « L’Illusion comique » l’accomplissement d’un art. 
Une lumineuse simplicité. 
A.H., Le quotidien du médecin 
 
 
 
 
 
 
 
Ce  que  la  pièce  nous  enseigne  aujourd’hui 
encore  c’est  peut-être  que  la  réalité  ne  s’atteint 
que  par  le rêve,  que  la vie  ne se comprend  que 
par l’illusion de la vie, que pour connaître la vie, il 
faut  s’aventurer  dans  la  grotte,  c’est  à  dire  au 
théâtre  où  les  fantômes,  les  acteurs  nous  en 
disent plus que la vie. 
 
Ma mise en scène de L’Illusion comique  gardera 
la mémoire du travail accompli sur les comédies : 
c’est  la  même  jeunesse  insolente  et  vive  en 
révolte  contre  l’autorité  des  pères,  qui  est 
confrontée  aux  mêmes  questions  de  la  passion, 
du désir, de l’inconstance (le change baroque) et 
de  la  liberté,  à  ce  même  désir  de  garder  sa 
volonté libre de toute contrainte même et surtout 
amoureuse.  Le  spectacle  devra  manier  ces 
sentiments  divers  comme  une  chorégraphie ;  il 
devra  prendre  en  charge  la  langue  de  ce 
Corneille baroque, le poids des mots, parfois leur 
étrangeté,  la  diction  de  l’alexandrin  tourné  vers 
l’épique  ou  l’héroïque  (certains  vers  de 
Matamore annoncent ceux de Rodrigue), comme 
une  partition  musicale ;  j’entends  les  voix  des 
acteurs  pressentis,  j’imagine  les  timbres 
distribués  comme  pour  un  opéra :  baryton, 
basse, ténor, soprano, alto…  
Alain Bézu