Quelques phrases pour réfléchir... Conflit : divergence de besoins, d'intérêts, et/ou de valeurs. Le conflit c'est le changement, c'est nécessaire pour avancer. Si l'on considère le conflit comme l'expression de nos différences, il faut alors envisager la permanence du conflit : il est donc omniprésent. A nous d'apprendre à le gérer sans subir trop de stress. Choisissons les conflits dans lesquels nous entrons, et l'objectif ainsi visé. Non verbal : ma seule présence me rend communicant... Le risque de malentendu est constant quand on parle avec les gens. Ne pas choisir, c'est se maintenir dans une illusion qui aboutit à une souffrance (désillusion). De plus, ne pas choisir c'est maintenir les personnes impliquées dans cette illusion, et risquer de les faire souffrir aussi. Choisir, c'est renoncer. Faire des choix permet de vivre en paix. Le bon choix, c'est celui que je sens, qui me met en paix, en accord avec moi-même. Ma représentation, c'est ma réalité. Chacun a la sienne. Ma réalité n'est pas LA réalité : la carte n'est pas le territoire. J'entre en contact avec les autres avec mon système de représentations : le conflit naît souvent du choc des représentations de chacun. L'enseignant a une obligation de moyens, et pas de résultat. Celui qui fait ce qu'il peut, fait ce qu'il doit. On a souvent tendance à évaluer avant de se concentrer sur ce qu'il se passe : le jugement empêche d'avancer, dans toutes les situations concentrons-nous plutôt sur les faits. C'est en se plantant qu'on prend racine. Parler en termes de ce qui est, et pas de ce qui n'est pas : voir le verre à moitié plein et pas à moitié vide. Le « on » est le retranchement derrière un anonymat qui m'évite de m'exposer, d'entrer en conflit. Avec le « on », je décide pour l'autre. « on, c'est con ». L'état d'esprit d'une personne est son environnement. Un outil permet de construire, tout comme il permet de détruire. Il n'y a pas de problème avec les émotions, à condition de les laisser circuler. Je ne peux pas demander à quelqu'un de changer d'attitude, mais seulement de comportement. Eviter le « tu qui tue » : distinguer la personne du comportement qu'elle a, et dire simplement ce que ce comportement provoque chez moi. Distinguer l'objet du sujet. Distinguer besoin et désir : se positionner pour choisir et non subir, et ce sans renier mes propres besoins. Reconnaître le besoin de l'autre, reconnaître l'autre dans ce qu'il vit. Entendre l'autre dans son ressenti (empathie). Je suis responsable de ce que je fais (ou dis), mais pas de la manière dont l'autre le vit. Et je ne suis pas responsable de ce que fait (ou dit) l'autre, mais seulement de la manière dont moi je le vis. Dans la relation il n'y a que deux extrémités, je ne peux gérer que celle que je tiens (cf écharpe). Un praticien sans théorie est un bricoleur, un théoricien sans pratique est un emmerdeur.