L`Illusion Comique

L'Illusion Comique (Corneille)
Cette pièce a été jouée pour la première fois au théâtre du Marais, en 1636. C'est un grand succés,
mêlant tragédie et comédie.
Corneille né le 06/06/1606 à Rouen, dans une famille aisée, ce qui lui permet de faire du théâtre sans la
contrainte de l'argent.
Acte I, 1.
C'est une scène d'exposition.
Axes:
- Signification de la grotte
 Descente aux enfers ( pas de faux pas, suivre et non précéder ; champs lexicaux de l'obscurité et
de la terreur, lieu silencieux)
 --> Transformation de soi même à travers une révélation, pardon aux autres, rachat de
soi-même.
 Représente une salle de théâtre, à travers la description de Dorante des vers 1 à 18.
- En quoi est ce de l'exposition ?
 Description sur naturelle qui est en fait celle du théâtre (rejet du surnaturel et des effets faciles,
pour laisser place au baroque)
 Mise en place du théatre dans le théâtre, à travers la description qui est en fait celle du théâtre, et
par le dédoublement de l'espace scénique.
Acte II, 2.
C'est la première apparition de Clindor et Matamore
Axes:
- Matamore
 Se prétend supérieur, puissant (éloge à la rime), il se pense l'incarnation des dieux (v. 243), il
s'oppose au monde entier (v. 320, 323 et 325) montrant son égocentricité, de plus Matamore
signifie "Tueur de Maures".
 Son discours ne tient pas debout, il y a paradoxe dans ses propos, de plus ils sont beaucoup trop
exagérés
 C'est en fait un personnage comique, celui du solda fanfaron, il représente la comédie dans
l'éloge du théâtre de Corneille
Matamore n'existe que par ce qu'il raconte, il est vidé de toute psychologie, on peut en voir qui
est Clindor par ses réactions.
- Clindor
 Il joue un double jeu: il fait semblant d'adhérer au discours de Matamore, sans y a adhérer, ce qui
entraîne une encore plus grande discréditation de Matamore continuant son discours
égocentrique. Bien qu'il échange que de courtes répliques, il domine en réalité son maître.
 A travers ce double jeu, on découvre les facettes de la personnalité de Clindor. Il est moqueur,
subtil, ironique, capable de feindre.

En mettant Matamore en avant, Corneille nous fait en fait une description élogieuse de Clindor, et
discrédite complétement le premier à travers un discours fondamentalement illogique. Il joue de
l'inversement hiérarchique/intellectuel.
Dénouement.
Axes:
- Un éloge du théâtre
 Corneille nous montre la goire, la grandeur du théâtre ( lexique appréciatif (v. 1782), avec des
superlatifs, il fait allusion à des personnages antiques, de la mythologie)
 C'est un divertissement pour tous (Champ lexical du divertissement, mise en relation des gens
qui regardent petits/grands (v. 1785-87), et "même le roi"
 Il y a une reconaissance sociale du métier d'acteur, il y a une relation entre le théâtre et la société
- Un dénouement didactique
 Volonté de convaincre Pridamant ( Impératif (v. 1781), et des accumulations (vers 1781 à 1787)
 Evolution de la visée du théâtre ( Utilisation du passé qui change progressivement en utilisation
du présent ; et il montre que maintenant c'est un art reconnu de tous)
 Changement d'avis de pridamnt (Réconciliation future avec son fils, accord avec les dires
d'Alcande)
ou
Eloge
 Du théâtre (voir plus haut)
 Des spectateurs, du roi, de la société à laquelle il s'adresse (car ils reconaissent le théâtre,
Richelieu s'en occupe, ..)
 De Corneille par lui-même
Questions possibles:
Comment le portrait d'Alcandre fait au premier acte est il ici complété ?
Quelle est la place du théâtre dans la société de Corneille ?
En quoi cette tirade constitue un éloge du théâtre, et montre son utilité ?
Citations:
"A présent le théâtre (...) Est en un point si haut que chacun l'idolâtre."
"Que ne fait point l'amour quand il possède une âme ?"