Le théâtre
Définition du Robert :
Un peu d’histoire littéraire….
le Moyen Âge
a) le théâtre religieux antérieur au XIIe siècle :
Dans un premier temps, dès le Xe siècle, le théâtre médiéval se joue dans les lieux
saints, en particulier dans les…………….. . Ce sont les clercs et les prêtres qui donnent les
représentations lors de fêtes religieuses. Les sujets sont alors essentiellement ……………..
(par exemple, à Noël, on représente la naissance de Jésus, à Pâques, l’adoration du tombeau
du Christ,…). La langue utilisée n’est pas celle du peuple, mais celle de l’Eglise, le ……….. .
Ces représentations sont destinées aux fidèles, peu lettrés, pour leur apprendre divers passages
de la Bible et les sensibiliser à la morale chrétienne.
b) le théâtre à partir du XIIe siècle :
A partir du XIIe siècle, le théâtre sort des lieux sacrés. Les pièces sont désormais
représentées devant l’église, sur la place qu’on appelle encore aujourd’hui le ……………. .
Les ……………. ne sont pas séparés des acteurs et tous les bâtiments de la place sont utilisés
comme décor.
Il existe alors deux types de théâtre, le théâtre ..…………. d’une part (miracles,
mystères), le théâtre …………. (farces, soties,…) de l’autre. Aux XV-XVIee siècles, certaines
représentations de mystères durent des journées entières (25 jours en 1547 pour La Passion de
Gréban !).
Remarquons aussi que la frontière des genres n’existe pas comme aujourd’hui : le
public assiste parfois à des spectacles mélangeant la farce, la sotie et le mystère.
Observe à présent les deux extraits que nous avons identifiés comme médiévaux et
compare-les (plusieurs réponses sont possibles) :
Théâtre avant le
XIIe siècle
Texte A :
…………………………
Texte B :
…………………….
Langue utilisée
Type de
personnages
religieux
séculaires*
religieux
séculaires
religieux
séculaires
Type de sujet
vie quotidienne
religieux
moral
vie quotidienne
religieux
moral
vie quotidienne
religieux
moral
Genre
comique
religieux
comique
religieux
comique
religieux
Conclusion :
Le théâtre ne devient profane* (c'est-à-dire non …………….. ) qu’à partir du moment où il
est joué hors des ………….. et dans la langue vernaculaire*, le …………….. .
Note ci-dessous les définitions :
- sotie :
- farce :
- mystère :
- miracle :
A partir du petit texte en dessous du jeu d’Adam, schématise la scène de théâtre d’un
mystère médiéval :
A partir des deux petits résumés de La farce de Maître Pathelin, devine le nombre de
mansions présent à l’époque sur la scène. Comment appellerais-tu ces décors ?
Ces deux décors te semblent-ils réalistes ?
Utilise t-on le même procédé aujourd’hui au théâtre ?
A partir de la matière vue ci-dessus, établis les différences entre le théâtre médiéval et
actuel :
Théâtre actuel
L’illusion théâtrale
Comment pourrait-on définir l’illusion théâtrale ?
Stendhal rapporte dans Racine et Shakespeare (1825) (un essai sur le théâtre), cette anecdote :
Crois-tu dès lors que l’acteur était convaincant ? Pourquoi ?
Les réflexions des écrivains sur le théâtre
Le XVIIe siècle
a) Pierre Corneille : L’illusion comique (1636).
Clindor meurt-il vraiment pendant cet extrait ?
Quel procédé utilise Corneille pour surprendre son spectateur et son personnage ?
Pourquoi Corneille utilise-t-il ce procédé, selon toi ? Que veut-il dire ? (pense au titre de la
pièce pour t’aider).
Le discours d’Alcandre sur le théâtre est-il plutôt positif ou négatif ? Corneille est-il
d’accord avec ce discours, d’après toi ?
Rappel
Au XVIIe siècle, le théâtre (et surtout la tragédie) connaît une règle imposante : celle des
trois unités.
« Qu’en un jour, en un lieu, un seul fait accompli
Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. » (Boileau, Art poétique, chant 3).
Les tragédiens sont obligés de respecter :
- L’unité de ………………………… : l’action doit se dérouler sur 24h, pas plus.
- L’unité de …………………………. : l’action doit se dérouler dans une même ville,
ou, mieux, à un seul endroit (la place d’une ville, par exemple).
- L’unité d’ ………………………….. : il ne peut y avoir qu’une seule intrigue
principale, les actions secondaires ne servant qu’à faire avancer la principale.
Certains critiques ont considéré que Corneille n’avait pas respecté ces règles pour Le Cid, ce
qui a donné lieu à la querelle du Cid (1637).
Ces règles favorisent ou empêchent l’illusion théâtrale selon toi ? A quel point de vue ?
Pour répondre plus facilement, mets-toi dans la peau d’un spectateur.
Conclusion : Corneille, en tant que dramaturge*, propose une réflexion sur son art (cf.
L’illusion comique) et prend la défense du théâtre. Ce n’est pas le cas de tout le monde au
XVIIe siècle (cf. ci-dessous).
b) Jacques-Bénigne Bossuet : Maximes et réflexions sur la comédie (1694).
D’après ce texte, que pense Bossuet de l’illusion théâtrale ? Est-elle positive ou négative ?
Pensez-vous comme Bossuet qu’actuellement, certains films ou jeux vidéos poussent le
spectateur aux mauvaises mœurs ?
Le XVIIIe siècle
a) Denis Diderot : Le paradoxe sur le comédien (1773)
Comment expliquerais-tu le paradoxe du comédien en une phrase ?
A quoi vois-tu que Diderot est critique face à la société du XVIIIe siècle ?
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