À PROPOS D’UNE TIRADE CELÈBRE...
Dom Juan, acte I, scène 2
1. Comment cette tirade est-elle insérée à la scène ? A quoi fait-elle suite ? Qu’est-
ce qui la motive ?
2. En quoi peut-on dire que Dom Juan reprend, dans un premier temps, les
arguments de Sganarelle ? Comment parvient-il à les dévaloriser ?
3. A quel moment de la tirade Dom Juan passe-t-il à la thèse qu’il défend ? Quelle
est cette thèse ?
4. Quels arguments avance-t-il pour justifier son comportement ?
5. Dom Juan alterne fréquemment dans cette tirade l’usage du singulier et celui du
pluriel. Comment s’explique cette alternance ?
6. Quel effet produit l’emploi généralisé du présent de l’indicatif ?
7. Quels pronoms personnels Dom Juan a-t-il d’abord tendance à employer ? Quel
changement notez-vous, sur le plan de l’énonciation, dans les dernières lignes de
la tirade ? Comment expliquez-vous ces choix d’expression ? Quel effet provoque
la fin de la tirade sur le spectateur ?
8. Sganarelle, lorsqu’il reprend la parole, semble impressionné par l’aisance de son
maître : “Vertu de ma vie, comme vous débitez ! Il semble que vous avez appris
cela par coeur, et vous parlez tout comme un livre.” En quoi peut-on donner
raison à Sganarelle ? Quel type de rapport de force entre les deux personnages
est-il en oeuvre dans cet échange ? Dans quelle mesure cette réplique du valet
peut-elle offrir au comédien qui interprète Dom Juan une indication sur la manière
de proférer la célèbre tirade ?