L LO O II D DE E P PR RO OB BA AB B II L L II T TÉ É P PR RO OB BA AB B II L L II T TÉ ÉS S C CO ON ND D II T T II O ON NN NE EL LL LE ES S Sommaire Logiciels 1. Espérance et variance d’une loi 1. Adéquation à une loi équirépartie à l’aide de la calculatrice 2. Élaboration d’un test d’équirépartition sur tableur 3. La planche de GALTON à l’aide d’un tableur 2. Adéquation à une loi équirépartie 3. Probabilité conditionnelle 4. Indépendance 5. Loi Binomiale Aide à la décision Lorsqu’une société de vente de pizzas surgelées est en concurrence sur le marché de la grande distribution, elle peut prendre le risque d’accepter une baisse de bénéfice unitaire si elle espère vendre plus en volume. Comment le calcul sur les probabilités peut-il être une aide à la décision ? voir exercice 86 TESTS PRÉLIMINAIRES ACTIVITÉS Activité 1. Fréquences conditionnelles A. Vocabulaire des événements aide en fiche TB26 et corrigés Une roue de loterie est formée de cinq secteurs égaux, numérotés de 0 à 4. On lance la roue deux fois de suite et on note les chiffres apparus. On obtient alors un nombre : le premier chiffre sorti est le chiffre des dizaines et le deuxième celui des unités. 1° Déterminer l’ensemble E de toutes les issues possibles, à l’aide d’un tableau à deux entrées. 2° Soit A l’événement : « obtenir un nombre Une enquête dans une classe de 35 élèves de Terminale ES porte sur les études post-bac souhaitées par les élèves. Répartition en pourcentage arrondi à l’unité : supérieur ou égal à 10 ». À l’aide du tableau, donner le nombre d’éléments de A . 3° Soit B l’événement : « obtenir un nombre C : BTS-IUT multiple de 4 » et D l’événement : « obtenir au moins un chiffre 2 » , déterminer les éléments de B , de D puis de D B et D B . a) E est l’ensemble des pulls du tiroir, la loi de probabilité sur E est-elle équiprobable ? b) F est l’ensemble des couleurs des pulls. La loi de probabilité définie sur F est-elle équiprobable ? Définir cette loi. Sur une étagère sont rangés 12 livres : 5 livres d’Honoré de Balzac, 4 livres de Victor Hugo et 3 livres d’Émile Zola. Les livres de Victor Hugo, d’Émile Zola et deux livres d’Honoré de Balzac sont édités dans la collection X alors que les autres sont édités dans la collection Y . Alexis prend, au hasard, un livre sur l’étagère. a) Combien y a-t-il d’issues possibles ? 45 55 57 garçon 73 27 43 c) Maxime préfère la douceur de la laine des pulls bleus à celle des autres pulls. Il reconnaît les pulls bleus au toucher, ainsi il les choisit plus souvent que les autres. La loi de probabilité sur E est alors définie par : couleur probabilité bleu noir 4p 2p Dans une classe de 30 élèves de Terminale, 18 ont choisi d’apprendre à conduire à 16 ans en conduite accompagnée. p Calculer p , puis calculer la probabilité que Maxime choisisse un pull foncé. On interroge un élève au hasard. 1° a) Calculer la probabilité que ce soit un élève pratiquant la conduite accompagnée. b) Recopier et compléter l’arbre pondéré en plaçant les probabilités sur les branches. C C b) Calculer les probabilités des événements suivants : E : « Le livre choisi est un livre de Victor Hugo » ; F : « Le livre choisi est un livre de la collection Y » ; G : « Le livre choisi est un livre de la collection X et d’Honoré de Balzac » ; H : « Le livre choisi n’est ni un livre de la collection Y , ni un livre de Victor Hugo ». 2° On interroge ensuite un deuxième élève de Terminale, dans l’ensemble des 30 élèves de la classe. 1° a) Simuler, à l’aide de la calculatrice, le tirage de 200 chiffres aléatoires, de 1 à 7 compris , et stocker la liste en liste 1 . 1° Calculer la moyenne, la variance et l’écart 2° Lors d’une tombola, des enveloppes sont type des séries suivantes : a) vendues au prix de 2 euros. La répartition des lots est donnée par le tableau suivant : 2° On choisit, au hasard, un nombre entier de 1 à 7 compris. 9 12 fréquence en % 30 10 20 40 valeur du lot fréquence b) valeur 2,5 3 9 15 fréquence 0,3 0,1 0,2 0,4 C L 5€ 10 € 50 € 0€ 0,408 0,09 0,002 0,5 a) Calculer le gain moyen d’un joueur. b) Calculer la variance et l’écart type du gain. est la part des garçons qui ont choisi des études courtes ? Où lit-on ce résultat sur l’arbre précédent ? Compléter l’arbre précédent, suivant le résultat pour le premier élève. 3° On interroge un troisième élève toujours dans la classe complète de Terminale. a) À l’aide de l’arbre précédent, déterminer toutes les issues. b) Combien d’issues de cet arbre contiennent exactement un élève pratiquant la conduite accompagnée ? c) Comment peut-on utiliser l’arbre pour calculer la probabilité d’avoir interrogé un seul élève pratiquant la conduite accompagnée ? Activité 3. Distribution de fréquences …, f7 de chacun des sept chiffres à 10 – 3 près et stocker les fréquences en liste 2 . Sont-elles toutes égales ? Expliquer. 8 L Activité 2. Répétitions d’épreuves marron blanc p G b) Calculer les fréquences d’apparition f1 , f2 , 6 G 3° Parmi les élèves de la Terminale ES, quelle D. Moyenne, variance et écart type valeur F 1° a) Quelle est la part des filles dans la classe voir rabats de couverture aide en fiche TB24 et corrigés fille C — — événements A et D . C. Probabilité d’un événement aide en fiche TB27 et corrigés L : Universitétotal CPGE de Terminale ES ? b) Recopier et compléter l’arbre pondéré ci-contre en plaçant les parts sur les branches. F Un tiroir contient six pulls : deux bleus clairs, un noir, un marron et deux blancs. Le matin, Maxime prend, au hasard, un pull dans le tiroir, sans se soucier de la couleur. élèves ayant choisi des études courtes ? b) Placer ce résultat sur la branche qui convient, puis compléter l’arbre. 4° Définir, par deux phrases différentes, les B. Loi de probabilité aide en fiche TB27 et corrigés 2° a) Parmi les filles, quelle est la part des a) Donner la loi de probabilité équirépartie sur : E = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7} . b) À l’aide du calcul sur les listes, calculer le carré de la distance des fréquences observées, f1 , f2 , …, f7 , à la loi équirépartie, distance définie par la formule ci-après. 1 d 2 = f1 – 7 2 1 + f2 – 7 3° On effectue 30 simulations d’un tirage de 200 chiffres aléatoires de 1 à 7 compris, puis on calcule les 30 valeurs du carré de la distance. La répartition des 30 valeurs de d 2 est donnée par le diagramme en boîte ci-contre. Lire le troisième quartile de cette série. Interpréter le résultat . 2 1 + … + f7 – 7 2 . 0,007 0,006 0,005 0,004 0,003 0,002 0,001 0,000 110 111 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES COURS APPLICATIONS 1 Espérance et variance d’une loi C’est la loi faible des grands nombres L’espérance est la valeur qu’on peut « espérer » obtenir en moyenne quand on répète un grand nombre de fois l’épreuve A. Soit E l’ensemble des n résultats provenant d’une expérience aléatoire : E = { x1 ; x2 ; x3 … ; xn } . Lorsqu’on répète l’épreuve un grand nombre de fois : tend vers • la distribution de fréquences observées : Méthode la distribution de fréquences théoriques appelée loi de probabilité : x1 x2 x3 … xn x1 x2 x3 … xn f1 f2 f3 … fn p1 p2 p3 … pn • la moyenne des valeurs observées • la variance de la série Voir TB 24 et des m = p1 x1 + p2 x2 + p3 x3 … + pn xn V = p1 (x1 – m)2 + … + pn (xn – m)2 On définit la loi de probabilité sur E associée à l’expérience aléatoire, en calculant la probabilité de chacune des issues. L’espérance de la loi de probabilité est la moyenne : m = p1 x1 + p2 x2 + p3 x 3 + … + pn x n = Σ (p i xi ) La variance de la loi de probabilité est le nombre : V = p1 (x1 – m)2 + p2 (x2 – m)2 + p3 (x3 – m)2 + … + pn (xn – m)2 = Σ pi (xi – m)2 On calcule l’espérance à l’aide de la formule. Pour calculer l’espérance à l’aide de la calculatrice, on calcule la moyenne des valeurs xi , pondérées par les valeurs pi . Si on ajoute ou retranche un même nombre b à toutes les valeurs xi , alors on ajoute b à l’espérance. Si on multiplie toutes les valeurs xi par un même nombre a , on multiplie l’espérance par a . 2 Adéquation à une loi équirépartie Voir rabats de couverture Malika se demande si la pièce d’un euro qu’elle possède est équilibrée. Elle la lance 1 000 fois de suite et observe les fréquences suivantes : fréquence PILE FACE 0,518 0,482 Or, Malika sait que pour le lancer d’une pièce équilibrée, la loi de probabilité est : Signification : D9 = 0,00145, c’est-à-dire que lors de 500 simulations de 1000 lancers d’une pièce équilibrée, 90 % des valeurs de d 2 sont inférieures à 0,00145 La loi de probabilité est donnée dans le tableau ci-contre : et Σ pi = 1. L’espérance de la loi de probabilité est : xi pi 1 2 3 4 1 2 3 4 5 2 3 4 5 6 3 4 5 6 7 4 5 6 7 8 –2 0 2 4 6 8 10 1 2 3 4 3 2 1 16 16 16 16 16 16 16 1 2 3 4 3 2 1 64 m = × (– 2) + × 0 + × 2 + × 4 + × 6 + × 8 + × 10 = = 4 . 16 16 16 16 16 16 16 16 L’espérance de gain du premier joueur est de 4 € . Le deuxième joueur mise 10 €, les valeurs possibles du gain sont : {– 6 ; – 4 ; – 2 ; 0 ; 2 ; 4 ; 6 } . L’espérance de gain du deuxième joueur est nulle. Simulation de la loi équirépartie Valeurs observées Calculer l’espérance de gain des joueurs. On a ainsi soustrait 4 à chacun des résultats précédents, les pi restent inchangées donc, d’après les propriétés de linéarité de l’espérance : m = m – 4 = 0 . Étude sur un exemple Voir logiciels, p. 120 lance deux dés tétraédriques équilibrés. Les joueurs reçoivent deux fois la somme des nombres indiqués par les dés. Résolution : Lorsqu’on lance deux dés tétraédriques, l’ensemble des valeurs de la somme est : S={2;3;4;5;6;7;8}. Le premier joueur mise 6 € et reçoit deux fois la somme apparue, donc les valeurs possibles du gain sont : E = { – 2 ; 0 ; 2 ; 4 ; 6 ; 8 ; 10 } . Σ pi = 1 Propriétés de linéarité de l’espérance Autre formule de la variance : V = S pi x 2i – m2 Énoncé : Un joueur mise 6 € et un deuxième joueur mise 10 €. Le maître de jeu On détermine l’ensemble E issues de l’expérience aléatoire. Ici, le lancer de dés à 4 faces : 0 pi 1 Définitions Comme en statistique, la variance caractérise la dispersion des valeurs autour de l’espérance m Calculer et interpréter une espérance résultat PILE FACE pi 0,5 0,5 Pour mesurer la distance entre la loi équirépartie et la distribution observée, elle calcule : d obs2 = (0,518 – 0,5)2 + (0,482 – 0,5)2 ≈ 0,00065 . On simule à l’aide d’un d’une pièce équilibrée. On note f1 la fréquence f2 celle de FACE. On calcule la distance entre la distribution obtenue et la loi équirépartie : d 2 = (f 1 – 0,5)2 + (f 2 – 0,5)2 . On effectue 500 expériences, on obtient alors 500 valeurs d 2 dont la répartition est donnée par le diagramme en boîte cicontre. On lit le décile 9 : D 9 = 0,00145 . Voir exercices 16 à 19 tableur 1 000 lancers d’apparition de PILE et B. Calculer des probabilités simples 0,0016 0,0014 Méthode D9 Penser qu’un élève peut faire plusieurs choix ! 0,0010 0,0008 Q3 0,0006 Faire un diagramme de VENN en indiquant les effectifs. E 0,0004 0,0002 0,0000 F Me Q1 D1 20 G F G Théorème admis 10 d2 Énoncé : Parmi 48 élèves de Terminale ES, 30 élèves pensent poursuivre leurs Voir fiche TB27 0,0012 90 % des valeurs de obtenues lors de la simulation de la loi équirépartie sont inférieures à D 9 , si la valeur d obs2 trouvée lors de l’expérience sur la pièce testée est telle que d obs2 D 9 , alors on conclut, avec un risque d’erreur de 10 % , que la pièce est équilibrée . On dit que le jeu est équitable, car il ne favorise ni le joueur ni l’organisateur. 3 15 études en France, 25 élèves souhaitent partir à l’étranger dont 10 désirent partager leurs études entre la France et l’étranger. Les autres pensent ne pas poursuivre d’études. On interroge un élève, au hasard, au sujet de ses projets. On note : F : « étudier en France » ; G : « étudier à l’étranger » ; I : « étudier en France ou à l’étranger » et J : « interrompre les études ». Déterminer les probabilités des événements suivants. Résolution : On choisit un élève au hasard, la loi est donc équirépartie. 30 élèves poursuivent leurs études en France, 25 élèves souhaitent partir à l’étranger et 10 élèves pensent étudier en France et à l’étranger. Donc : 30 5 P (F ) = = ; 48 8 25 P(G) = 48 et 5 10 P(F G) = = ; 48 24 15 30 25 10 45 P (I ) = P (F ) + P(G) – P(F G) = + – = = . 48 48 48 48 16 J Voir exercices 20 et 21 15 1 J est l’événement contraire de I , donc P(J ) = 1 – P (I ) = 1 – = . 16 16 112 113 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES COURS APPLICATIONS 3 Probabilité conditionnelle C. Méthode 3.1. Probabilité de A sachant B Rappel de Première : on retrouve la fréquence fA (B) : fréquence conditionnelle de B sachant A L’ensemble A devient le nouvel ensemble de référence Utiliser un arbre pondéré par les probabilités Énoncé : On définit l’ensemble E des issues et on établit une partition de E . Définition On considère une expérience aléatoire et l’ensemble des issues E muni d’une loi de probabilité P . A et B sont deux événements de E , A étant de probabilité non nulle . La probabilité de B sachant que A est réalisé est notée PA (B ) et est définie par le quotient : E A On prend, au hasard, une des pièces. B On traduit les données en probabilité. Les premières branches de l’arbre sont pondérées par les probabilités des événements formant la partition. AB P(A B) PA (B ) = P(A) Remarque : Dans le cas d’une loi équirépartie, on a la formule de LAPLACE : 3.2. Formule des probabilités composées P(B) × PB (A ) b) Calculer la probabilité de l’événement B : « la pièce achetée par l’artisan présente un défaut ». a) Comme la loi est équirépartie sur E , les pourcentages donnés se traduisent par les probabilités suivantes : Théorème P(A B) = a) Construire un arbre de probabilité traduisant la situation. Résolution : On note E l’ensemble des pièces fabriquées par les trois usines. A i est l’événement : « la pièce provient de l’usine A i » ; B est l’événement : « la pièce a un défaut ». nombre d’éléments de A et B PA (B ) = . nombre d’éléments de A Autre formule : Pour fabriquer un objet, un artisan achète des pièces auprès de trois fournisseurs A 1 , A 2 et A 3 . 25 % des pièces proviennent du fournisseur A 1 , 40 % des pièces proviennent du fournisseur A 2 et le reste provient du fournisseur A 3 . 5 % des pièces provenant du fournisseur A 1 , 10 % de celles provenant du fournisseur A 2 et 0,1 % de celles provenant du fournisseur A 3 ont un défaut. On repère les phrases, dans l’énoncé, indiquant un changement d’ensemble de référence, donc une probabilité conditionnelle. La probabilité de l’événement « A et B » , si on connaît la probabilité de l’événement A et la probabilité de l’événement B sachant que A est réalisé, est : P(A B) = P(A) × PA (B ) P (A 1 ) = 0,25 , P (A 2 ) = 0,40 et On construit un arbre pondéré : E On place sur les premières branches les probabilités données. P (A1) Sur la branche partant de A i vers B , on note la probabilité de B sachant que A i est réalisé. Démonstration : C’est une autre écriture de la formule précédente. 3.3. Formule des probabilités totales Partition : dire que trois événements forment une partition de E signifie que, les événements pris deux à deux sont toujours disjoints et la réunion des trois est l'ensemble E — Si A est un événement de probabilité non nulle et A son événement — E contraire , alors A et A forment une partition de E . — P(B) = P(B A) + P (B A ) = PA (B) × P(A) + PA— (B) × P ( A ) . P (A ) On peut traduire la situation par un arbre, comme ci-contre, pondéré par les probabilités. E A1 A2 A3 Ce cas particulier se généralise et donne la formule des probabilités totales. A 1 B On lit, de même, PA (B) = 0,1 et PA (B) = 0,001 . 2 P (A ) A On complète l’arbre par les — probabilités de B sachant que A i est réalisé en appliquant : la somme des probabilités des branches issues de A i est égale à 1. A B B 1 2 n A2 A3 … E 0,25 B … Démonstration : On applique la propriété de la probabilité des événements incompatibles, et On utilise enfin la formule des probabilités totales. Voir exercices 37 à 40 Se souvenir que : la somme des probabilités des branches d’un même niveau est égale à 1 : 0,35 0,4 A1 Les probabilités P(Ai B) sont les produits des pondérations des branches joignant les événements E puis A i puis B . 3 — On complète l’arbre par des branches allant vers B ou B , en les pondérant par les probabilités conditionnelles : B Théorème Si les événements A 1 , A 2 , A 3 , … A n forment une partition E A1 de E , alors la probabilité de l’événement B de l’ensemble E est : P(B ) = P(B A 1 ) + P(B A 2 ) + … + P(B A n ) An = PA (B) × P(A 1) + PA (B) × P(A 2 ) + … + PA (B) × P(A n ) P (A 1) + P (A2 ) + P (A3 ) = 1 . A3 A2 Les phrases, en bleu, dans l’énoncé indiquent une probabilité conditionnelle : la probabilité que la pièce ait un défaut sachant qu’elle provient du fournisseur A1 est PA (B) = 0,05 . BA BA B — Soit B un événement de E , alors les événements B A et B A — sont incompatibles et (B A) (B A ) = B . — A A1 P(A 3 ) = 1 – P (A 1 ) – P (A 2 ) = 0,35 . A2 0,05 A3 0,1 — PA (B) + PA ( B ) = 1 . 0,001 1 B B B B B 1 B P (A i B ) = P (A i ) × PA (B) . i b) On calcule P(B) à l’aide de la formule des probabilités totales : P(B ) = P (A1 B ) + P(A2 B ) + P(A3 B ) = 0,25 × 0,05 + 0,40 × 0,1 + 0,35 × 0,001 = 0,05285 . la formule des probabilités composées. 114 115 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES COURS APPLICATIONS 4 Indépendance D. Montrer que deux événements sont indépendants Méthode 4.1. Événements indépendants Soit une expérience aléatoire et l’ensemble des résultats E , muni d’une loi de probabilité P . Soit A et B deux événements de E de probabilités non nulles. Pour deux événements indépendants, se méfier de son intuition ! Il faut répondre à la question par un calcul. Définitions Attention : ne pas confondre deux événements indépendants et deux événements incompatibles qui n’ont pas d’éléments en commun Exemple Comme : P(A B) = P(A) × PA (B) , alors : PA (B) = P (B) ⇔ P(A B) = P(A ) × P (B) ⇔ PB (A ) = P(A ) 2° Les parents ont trois enfants. Les événements A et B sont-ils indépendants ? Autrement dit : PA (B) = P(B ) ou PB (A) = P(A). — On admet que si A et B sont indépendants, alors A et B sont aussi indépendants, de — — — même A et B , et A et B. • Le tableau : • Le diagramme : A — A effectif B — B m … b … … … effectif a … T B AB 1 3 PA (B) = = 12 4 et 1 8 P (B) = = . 32 4 Si ce produit est égal à la probabilité de leur intersection A B , alors les événements A et B sont indépendants. A A P (B) On suppose que la 6 Alors P(A ) = = 8 P (B) B B B Ainsi : P(A B ) = P (A) × PA (B) m On peut écrire = T d’où : P(A B ) = P (A ) et : — — P ( A B) = P ( A ) × PA— (B) — = P ( A ) × P(B) . × P (B ) . P(B ) = PA (B) = P A— (B) . E est équiprobable. 4 1 3 = , donc P (A ) × P (B ) = . 8 2 8 3 A B = { (– ; + ; +) ; (+ ; +; –) ; (+;– ; +) } , donc P (A B ) = . 8 Les événements A et B sont donc indépendants. Or Voir exercices 51 à 53 E. Calculer la probabilité d’une intersection Méthode Remarque : la somme de chaque ligne en jaune est égale à 1 : les fréquences données sont des fréquences conditionnelles sur A et D . Théorème admis Exemple On lance une pièce, puis un dé à 6 faces, puis une pièce, puis de nouveau une pièce, puis un dé à 4 faces. Si on a obtenu FACE sur la première pièce, cela n’agit pas sur le résultat du lancer du dé à 6 faces, et ainsi de suite. La probabilité d’obtenir la liste de résultats (F ; 2 ; P ; P ; 3) est alors : 1 1 1 1 1 1 ××××=. 2 6 2 2 4 192 PILE FACE 123456 PILE FACE PILE FACE Pour calculer la probabilité d’une intersection A B lorsque l’on connaît des fréquences conditionnelles : • si les événements sont indépendants : P(A B) = P(A) × P(B) ; • sinon, on applique la formule des probabilités composées : P(A B) = PA (B) × P(A) . Voir exercices 54 à 56 1234 Énoncé : Le tableau représente la répartition de 150 élèves de Terminale en fonction de la première langue étudiée au lycée et l’activité préférée en loisirs. sport (S) lecture (L) musique (M) ensemble Anglais (A) 0,5 0,2 0,3 90 Allemand (D) 0,55 0,15 0,3 60 52 53 45 150 ensemble Dans le cas d’une succession d’expériences indépendantes, la probabilité d’une liste de résultats est le produit des probabilités de chaque résultat. loi définie sur 3 et P(B ) = 4 = P (A) × P(B) 4.2. Principe multiplicatif Les lancers successifs d’une pièce, d’un dé… la répétition de tirages dans une boîte de boules, de lettres, etc. avec remise dans la boîte, les réponses à un questionnaire … sont des expériences indépendantes 2 1 A B = { (+; –) ; (– ; +) } , donc P (A B ) = = . 4 2 Les événements A et B ne sont donc pas indépendants. 2° L’ensemble des issues possibles est : Or E = { (+ ; + ; +) ; (+ ;+ ; –) ; (+ ; – ; +) ; (– ; + ; +) ; (– ; – ; +) ; (– ; + ; –) ; (+ ; – ; –) ; (– ; – ; –) } . m b Si = , alors : a T a×b m P(A B ) = = . T×T T a b ×; T T Résolution : 1° L’ensemble des issues possibles est E = { (+ ; +) ; (+ ; –) ; (– ; +) ; (– ; –) } . On suppose que la loi définie sur E est équiprobable. 2 1 3 3 Alors P (A ) = = et P(B) = , donc P(A ) × P (B ) = . 4 2 4 8 P (A) B Ici, la part de B dans A est la même que la part de B dans E: On calcule les probabilités de chacun des deux événements A et B , puis le produit de ces probabilités. • L’arbre pondéré : A On considère les événements : A : « les enfants n’ont pas tous le même rhésus » et B : « au plus, un enfant est de rhésus négatif ». 1° Les parents ont deux enfants. Les événements A et B sont-ils indépendants ? Définition : Les événements A et B sont indépendants lorsque la probabilité de l’un ne dépend pas de la réalisation de l’autre. Autre définition : Dire que les événements A et B sont indépendants signifie que la probabilité de l’événement « A et B » est égale au produit de leurs probabilités : P(A B) = P(A) ¥ P(B) Énoncé : On interroge les parents d’une famille pour connaître le rhésus sanguin de leurs enfants : positif + ou négatif – . On interroge un élève de Terminale au hasard. Calculer la probabilité d’interroger un élève de Terminale musicien et étudiant l’Anglais. 45 P (M ) = = 0,3 , donc PA (M ) = P (M ) , 150 ce qui signifie que les événements A et M sont indépendants. Résolution : PA (M) = 0,3 et Donc P (A M ) = P(A) × P(M ) , or 90 P(A ) = = 0,60 , 150 donc P (A M ) = 0,6 × 0,3 = 0,18 . 116 117 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES COURS APPLICATIONS 5 Loi Binomiale F. Méthode 5.1. Loi de BERNOULLI Définition Note : Jacob BERNOULLI (1654 – 1705) : Ars Conjectandi paru en 1713 Reconnaître et appliquer la loi binomiale Lorsqu’une expérience aléatoire n’a que deux issues appelées succès et échec, on la nomme épreuve de BERNOULLI . On note p la probabilité du succès et q = 1 – p la probabilité de l’échec. p S q E On reconnaît la répétition de quatre épreuves de BERNOULLI, identiques et indépendantes et on définit avec soin la probabilité du succès p . Nota bene : Le succès peut être un événement désagréable et l’échec un événement heureux. Remarque : si le succès est noté 1 et l’échec 0, l’espérance de la loi de BERNOULLI est p et l’écart type : Définir une loi de BERNOULLI de paramètre p , c’est associer à l’expérience aléatoire une loi de probabilité discrète définie par : xi S E pi p q 5.2. Loi Binomiale s = 4 pq Lors de la répétition de n épreuves de BERNOULLI , identiques et indépendantes, on s’intéresse au nombre de succès de la liste ordonnée obtenue à la fin des n épreuves. On obtient alors l’ensemble des résultats Notation : cette loi est notée : @( n ; p ) E = {0 ; 1 ; 2 ; … ; n} . Résolution : Chaque match est une épreuve de BERNOULLI de succès l’événement S : « Benoît gagne le match », de probabilité p = 0,4 . À chaque match, la probabilité du succès ne change pas et ne dépend pas du match précédent. On a donc une répétition de 4 épreuves de BERNOULLI identiques et indépendantes. On construit un arbre pondéré qui donne toutes les listes de succès et d’échecs à la fin des 4 épreuves. On applique le principe multiplicatif pour obtenir la probabilité d’une liste particulière. p 1er match La loi de probabilité sur cet ensemble E est nommée loi binomiale de paramètres n et p , où p est la probabilité de succès de la loi de BERNOULLI et n le nombre d’épreuves de BERNOULLI. La probabilité d’obtenir une liste ordonnée de k succès et n – k échecs à la fin des n épreuves peut se calculer en appliquant le principe multiplicatif : Comme il y a n épreuves , si on a k succès, alors il y a n – k échecs On établit un arbre pondéré donnant toutes les listes ordonnées de succès et d’échecs obtenues à la fin des 4 épreuves. Énoncé : Aziz et Benoît pratiquent le tennis. Ils décident de jouer 4 matchs dans l’année. La probabilité que Benoît gagne un match est 0,4 . Les résultats des matchs sont indépendants les uns des autres. À la fin de chaque match, le perdant verse 10 euros dans une cagnotte avec laquelle ils s’offriront un repas à la fin de la saison. a) Quelle est la probabilité que Benoît ne gagne qu’une seule fois ? b) Déterminer la probabilité que Benoît gagne au moins une fois. c) Quelle est la loi de probabilité associée à la dépense de Benoît ? d) Calculer l’espérance de dépense en fin d’année pour Benoît. 1er S lancer 2e lancer S n-ième lancer S S ES E S ES E p 3e match S E E S q p S p q E S E E q S E p p 4e match q S E S E S E S E S E S E S E S E a) L’événement A : « Benoît gagne exactement une fois » est formé des listes : (S ; E ; E ; E ) ; (E ; S ; E ; E ) ; (E ; E ; S ; E ) ; (E ; E ; E ; S ) . Chaque liste a pour probabilité p × q 3 , donc : P (A) = 4 × 0,4 × 0,6 3 = 0,3456 . Lorsqu’on calcule la probabilité : « d’obtenir au moins un …. », il est préférable de calculer la probabilité de l’événement contraire : « d’obtenir aucun… ». S ES E est p k × q n – k . n – k échecs Il n’y a qu’une seule liste contenant n échecs : elle contient 0 succès. Donc, la probabilité d’obtenir n échecs consécutifs est b) L’événement B : « Benoît gagne au moins une fois » est l’événement contraire de l’événement C : « Benoît ne gagne aucun match », c’est-à-dire « Benoît perd 4 fois ». Or, L’événement C correspond à la liste (E ; E ; E ; E ), donc : P (C) = q 4 = 0,6 4 = 0,1296 et P (B) = 1 – P (C) = 0,8704 . c) La loi de probabilité de la loi binomiale de paramètres (4 ; 0,4) est : Il n’y a qu’une seule liste contenant 0 succès : elle contient n échecs. On peut remarquer que : m=n×p. q n = (1 – p)n . Pour obtenir la loi de probabilité du nombre de succès, on dresse un arbre de choix et on compte le nombre de listes contenant k succès. En notant nk le nombre de listes contenant k succès, on obtient la loi binomiale : pi q p k succès probabilité q S p E La probabilité d’obtenir la liste de résultats (S , S , S , … , S , E , E , … ,E ) nombre de succès p E E S E E S 2e match L’arbre pondéré permet de compter les listes contenant le même nombre de succès. q 0 1 2 … k … n qn n1 p 1 q n – 1 n2 p 2 q n – 2 … nk p k q n – k … pn Voir exercices 65 à 68 nombre de succès k 0 1 probabilité pi q4 4 × q3 × p 2 3 4 6 × q2 × p2 4 × q × p3 p4 La loi de probabilité associée à la dépense de Benoît est alors : di en € 40 30 20 10 0 pi 10 – 4 0,0256 0,1536 0,3456 0,3456 0,1296 à d) L’espérance de dépense de Benoît est : m = 0,0256 × 40 + 0,1536 × 30 + 0,3456 × 20 + 0,3456 × 10 = 16 . L’espérance de dépense pour Benoît, à la fin de l’année, est de 16 euros. 118 119 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES LOGICIELS LOGICIELS 1 Adéquation à une loi équirépartie à l’aide de la calculatrice Objectif : 1.1. Étudier l’exemple Objectif : tester l’adéquation de données observées à une loi équirépartie Dans le but de sensibiliser les conducteurs, la sécurité routière a étudié les rapports d’accidents dans le département de l’Oise, en 2001. lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche 124 125 125 125 159 147 157 Le numéro de la case correspond au nombre de déplacements de la bille vers la droite Note : on admet que, si on simule n tirages, les valeurs de d obs2 sont de l’ordre de 1/n et diminuent quand n augmente 2° En supposant que les accidents sont équirépartis dans la semaine, 1 la probabilité p pour chaque jour est p = . 7 a) Calculer d obs2 = Σ (f i – p) 2 par Dans ce cas, D9 ne dépend pas de n mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche 8 9 8 7 9 10 9 simuler 100 fois une série de 1000 expériences modélisables par la loi équirépartie sur : {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7} afin d’obtenir la répartition des valeurs de d 2 a) Simuler le tirage de 1 000 nombres aléatoires compris entre 1 et 7 . En cellule A2 , écrire Utiliser la poignée de recopie jusqu’en cellule A1001. b) Écrire les nombres de 1 à 7 en plage B2 : B8 . Calculer en cellule C2 le nombre de 1 apparus lors des 1 000 tirages : c) Calculer d 2 en cellule C9 , où d est la distance entre la distribution de fréquences observées et la loi équirépartie : 1 0 a) Le point de départ de la bille a pour coordonnées (4 ; 4 ) . Préparer le tableau ci-dessous. b) Un passage à droite de l’obstacle ajoute + 1 à l’abscisse, un passage à gauche ajoute – 1 : L’instruction : SI(ALEA()<0,5;-1; 1) crée un nombre aléatoire dans [ 0 ; 1[ et si ce nombre est inférieur à 0,5, il donne – 1, sinon donne 1 ce qui correspond bien au choix de la bille devant un obstacle en cellule B2 , taper Avec la poignée de recopie, copier cette formule vers la droite jusqu’en cellule E2 . c) Simulation de 200 trajets Sélectionner la plage A2:E2 , puis recopier vers le bas jusqu’en ligne 201. Déterminer les abscisses des points d’arrivée : en cellule J2 , taper Recopier vers le bas jusqu’en cellule J 201 et préparer le tableau ci-dessous. Pour représenter le diagramme en bâtons, sélectionner la plage L4 : P4 et cliquer d) Copier le résultat obtenu en cellule E2 . Recommencer l’expérience de manière à obtenir 100 valeurs de d 2 en colonne E . e) En cellule D2 , calculer le décile 9 de la série des 100 valeurs de d 2 : Donner la valeur du décile D 9 et interpréter ce résultat. 2 3.2. Simulation sur tableur de la distribution de fréquences a) Calculer la probabilité théorique p de chaque jour, en supposant que les heures de sommeil sont équiréparties dans la semaine. b) Calculer dobs2 = Σ (f i – p) 2 , où les f i sont les fréquences associées à chaque jour. c) Peut-on considérer que les heures de sommeil de Pauline sont équiréparties sur la semaine ? 2 Élaboration d’un test d’équirépartition sur tableur 3 On considère comme Succès le fait de passer à droite de l’obstacle et comme Échec le fait de passer à gauche. a) Donner la probabilité p du succès. b) Dresser un arbre de BERNOULLI correspondant à la situation décrite. Établir la loi de probabilité sur {0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4} . Pauline étudie son nombre d’heures de sommeil, en moyenne, par nuit. lundi gauche 3.1. Travail sur papier 1.2. Applications Objectif : droite 4 b) On a simulé à l’aide d’un tableur, 100 expériences de 1 000 tirages de nombres aléatoires. On a obtenu 100 valeurs de d 2 . Le neuvième décile de cette série est D 9 = 0,0016 , c’est-à-dire que 90 % des valeurs de d 2 , pour une loi équirépartie, sont inférieures à 0,0016. Ici, on obtient d obs2 = 0,0017, d obs2 est supérieur à D 9 , donc on rejette l’hypothèse d’équirépartition des accidents sur la semaine, avec un risque d’erreur de 10 % . On préfère souvent calculer les valeurs de n × d obs2 qui restent stables quand n augmente 3 La planche de GALTON à l’aide d’un tableur La planche de GALTON est un jeu d’obstacle formé de petits cylindres répartis géométriquement. On lâche une bille en haut de la planche : à chaque obstacle, elle peut passer indifféremment et avec autant de chance, à gauche ou bien à droite de l’obstacle. Ici, le jeu contient 4 niveaux d’obstacles. On veut connaître la loi de probabilité de chacune des cases où la bille tombe 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 . observation de 4 épreuves de BERNOULLI identiques et indépendantes Les résultats sont-ils compatibles avec la loi équirépartie sur l’ensemble E = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7} ? 1° Calculer en liste 2 les fréquences f i des accidents suivant le jour de la semaine. Calculer les effectifs en M3 : puis calculer la fréquence correspondante en M4 . Recopier vers la droite à l’aide de la poignée de copie jusqu’en cellule Q4 . Représenter le diagramme en bâtons des fréquences. Appuyer sur F9 pour recommencer une simulation d) Recommencer les simulations avec 500, puis 1 000 trajets. Comparer alors les résultats à la loi de probabilité obtenue à partir de l’arbre dressé au 1°. 120 121 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES FAIRE LE POINT OUTILS Mise au point des connaissances antérieures Savoir calculer et interpréter l’espérance d’une loi Comment faire 1. Médiane, quartiles, déciles, diagrammes Voir TB25 en boîte Une loi de probabilité P sur E = {x1 ; x2 ; … ; xn } x1 x2 est définie par le tableau ci-contre p1 p2 L’espérance de la loi P est : m = p1 x 1 + p2 x2 + p3 x 3 + … + pn xn = Σ (pi xi ) x3 p3 … xn … pn reconnaître et calculer une probabilité conditionnelle La variance de la loi de probabilité P est le nombre V = Σ pi (x i – m ) 2 L’écart type est la racine carrée de la variance Déterminer la médiane, les quartiles et le neuvième décile de la série suivante : Voir cours, p. 112 A et B étant deux événements de E et P(A) non nulle On choisit, au hasard, un individu réalisant l’événement B parmi ceux réalisant l’événement A . La probabilité de l’événement B est alors conditionnée par A et notée PA (B) P (A B ) La probabilité de B sachant que A est réalisé est PA(B) = P (A) 34 56 23 67 56 25 23 18 a) Construire un arbre pour déterminer toutes les issues. 66 57 53 34 29 31 43 40 b) Déterminer la loi de probabilité. Déterminer la médiane, les quartiles de la série suivante : 2 La variance et l’écart type caractérisent la dispersion des valeurs autour de l’espérance m 9 14 6 5 10 13 15 La calculatrice affiche l’écran ci-contre. Comparer les résultats affichés à ceux calculés. 3 Interpréter chacun des résultats. b) On s’intéresse à la somme obtenue. Déterminer la loi de probabilité. 8 175 200 b) Mêmes questions sur l’histogramme suivant : A3 On prend deux pièces parmi 5 pièces de : 1 € , 2 € , 0,5 € , 0,2 € et 0,1 € . a) Faire un tableau pour déterminer toutes les issues et toutes les sommes possibles. 150 A2 b) On s’intéresse au nombre de fois où PILE est apparu. Déterminer la loi de probabilité. a) Lire sur le diagramme en boîte suivant la médiane, les premier et troisième quartiles, ainsi que le neuvième décile. Connaissant une partition A1 , A2 , … , An de l’ensemble E , on s’intéresse à un événement B . On traduit les données par un arbre pondéré : A1 On lance trois fois de suite une pièce équilibrée. a) Construire un arbre pour déterminer toutes les issues. 7 Voir cours, p. 114 construire un arbre pondéré par les probabilités On lance une pièce de 1 euro, puis un dé tétradrique. À PILE on associe 1 et à FACE on associe 0. On note la somme des points obtenus. 6 2 s = 3V Voir TB27 5 1 L’espérance est la valeur qu’on peut « espérer » obtenir en moyenne quand on répète un grand nombre de fois l’épreuve Voir application A, p. 113 calculer et interpréter la variance et l’écart type d’une loi 3. Loi de probabilité A4 Une boîte contient trois billes jaunes, une bille verte et une bille noire. On tire, au hasard, une bille de la boîte et sans la remettre dans la boîte, puis on tire une seconde bille. On s’intéresse au nombre de billes jaunes tirées. a) À l’aide d’un arbre, déterminer toutes les issues. b) Compléter le tableau suivant : B appliquer la formule des probabilités totales B B B B B B Voir application C, p. 115 Les événements A1 , A2 , … , An de probabilité non E A1 nulles forment une partition de E . La probabilité de B peut se calculer par : P(B) = P(A1 B ) + P (A2 B ) + … + P (An B ) An … ou encore P (B) = PA (B) × P (A1 ) + P A (B) × P (A2 ) + … + PA (B) × P (An ) 1 prouver que des événements sont indépendants B 2 n A3 reconnaître un schéma de BERNOULLI Les élèves d’une classe de Terminale se répartissent de la façon suivante : Réalisé avec Sinequanon E 2. Part en pourcentage 4 4 Cent touristes se sont inscrits pour une visite guidée de la ville de Paris. La répartition des inscriptions est donnée, en pourcentage, dans le tableau suivant : visite de nuit (N) visite de jour (J) visite en car (C) 20 30 Dans les autres cas : P (A B) = P(A) + P (B) – P(A B) visite à pied (P) 10 40 Vérifier qu’il y a répétition de n épreuves de BERNOULLI, identiques et indépendantes Énoncer clairement l’événement « succès » de probabilité p qui doit rester identique dans la répétition des épreuves Dresser un arbre à n niveaux pondéré par les probabilités p et q = 1 – p , pour obtenir la probabilité d’obtenir k succès Voir application F, p. 119 9 A Si les événements A et B ne sont pas indépendants et si l’on connaît la probabilité de A et la probabilité conditionnelle de B sachant que A est réalisé : P(A B ) = P(A) × PA (B) Voir application E, p. 117 2 9 Voir cours, p. 114 Voir application D, p. 117 1 4. Probabilité d’un événement B … Les événements A et B de probabilités non nulles sont indépendants si, et seulement si : PA (B) = P (B) ou PB (A ) = P (A) ou P (A B) = P(A) × P(B) 0 1 10 probabilité A2 Si les événements A et B sont indépendants : P(A B) = P (A) × P (B) calculer P(A B) nombre de billes jaunes a) Quelle est la part des touristes visitant Paris la nuit ? Quelle est la part des touristes visitant Paris la nuit en car ? 3 14 B On note B : « l’ensemble des élèves déjeunant à la cantine le mercredi midi ». On note A : « l’ensemble des élèves participant à l’association sportive ». On choisit un élève, au hasard, dans la classe. a) Quelle formule doit-on utiliser pour calculer P (A ) ainsi que P(B) ? b) Quelle est la part des touristes visitant Paris la nuit, parmi ceux voyageant en car ? b) Préciser l’événement A B par une phrase. Calculer P(A B) . — — c) Définir par une phrase l’événement A . Calculer P ( A ) . c) Quelle est la part des touristes visitant Paris en car parmi ceux ayant choisi la visite de nuit ? d) Citer la formule permettant, dans ce cas, de calculer P(A B) . Calculer P(A B ) . 122 123 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES EXERCICES EXERCICES 1. ESPÉRANCE ET VARIANCE D’UNE LOI 2. Applications directes A. Calculer et interpréter une espérance, p. 113 1. Q.C.M. et VRAI-FAUX 10 VRAI ou FAUX. Justifier la réponse. On considère une loi de probabilité sur un ensemble de résultats : { 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6} . xi 1 2 3 4 5 6 pi 0,1 0,25 0,1 0,15 0,2 0,2 a) L’espérance est multipliée par probabilités en pourcentage. b) L’espérance augmente de augmentent de 1 . 100 , si on traduit les 1 , si tous les résultats c) L’espérance diminue de 20 % , si tous les résultats diminuent de 20 % . d) Si seul le résultat 6 change et passe à 7 , l’espérance augmente de 0,2 point. 11 VRAI ou FAUX. Justifier la réponse. On considère la loi de probabilité d’un jeu : xi –6 –4 –1 2 5 12 pi 0,3 0,1 0,2 0,1 0,2 0,1 Répondre sans utiliser la calculatrice. a) Le jeu est équitable. b) La variance est égale à 32,4 . c) Si P (2) = 0,2 et P(5) = 0,1 et les autres probabilités sont inchangées, l’espérance et la variance diminuent. d) Si la loi de probabilité reste celle de départ, la valeur – 6 passe à – 7 et la valeur 12 passe à 15 , alors l’espérance ne change pas, mais la variance augmente. e) Si la loi de probabilité reste celle de départ et seule la valeur 12 change et passe à 20 , l’espérance et la variance augmentent. 12 Q.C.M. Trouver toutes les bonnes réponses. La loi de probabilité associée à une expérience aléatoire est : xi 0 1 2 3 4 pi 0,15 0,55 0,1 0,05 0,15 1° L’espérance de cette loi est : 2,5 1,5 0,2 5° Si on remplace la valeur 4 par – 1 , alors l’espérance : diminue de 5 est divisée par 2 est égale à 0,75 diminue de – 0,15 6° L’écart type est environ égal à : 1,24 1,54 1,41 Au cours d’une enquête sur un groupe de personnes suisses ou belges, on a posé la question « Êtes-vous allés au moins une fois hors de l’Europe ? ». a) b) c) 2 7 30 % des personnes ont répondu OUI, 40 % des personnes du groupe sont des Belges dont 25 % ont répondu OUI. 0,2 0,3 On reprend, au hasard, la fiche d’une personne du groupe. 30 40 80 0,5 0,2 0,15 0,1 xi –6 –2 0 1 2 10 pi 0,4 0,2 0,1 0,1 0,05 xi –5 pi 0,3 xi 10 pi 0 a) Calculer la probabilité pour que ce soit un Belge qui ait répondu OUI. 100 b) En déduire la probabilité que la personne ait répondu ou soit un Belge. VRAI ou FAUX Une boîte contient beaucoup de billes unicolores : rouges, vertes ou bleues. On prend une poignée de 3 billes. On s’intéresse aux événements : A : « deux billes au moins sont vertes » ; B : « les trois billes sont de la même couleur » ; C : « il y a au moins une bille rouge » ; D : « aucune bille n’est rouge » ; E : « le tirage est tricolore ». Les propositions suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Justifier. a) Les événements A et B sont incompatibles (ou disjoints). b) B et E sont contraires. c) A et C sont disjoints. d) C et D sont contraires. e) A et E sont disjoints. 14 Q.C.M. Trouver la seule bonne réponse. A et B sont deux événements tels que : P(A ) = 0,7 , p(B ) = 0,4 et P (A B) = 0,2 . 1,1 0,6 0,2 0,1 0,1 0,3 0,9 0,1 OUI c) Quelle est la probabilité que la personne soit un Suisse qui ait répondu NON ? 21 17 13 20 Dans chaque cas, compléter la loi de probabilité et calculer la moyenne m et la variance s 2 sans utiliser la calculatrice. 0,178 7° Si les valeurs de xi augmentent de 10 % , l’écart type : ne change pas augmente de 10 % est multiplié par 0,1 est multipliée par 1,21 1° P(A B ) = 0,9 — 2° P( A B ) = 0,8 — — 3° P( A B ) = 0,8 — — 4° P( A B ) = 0,8 16 On lance deux dés, l’un cubique (de 1 à 6) et l’autre tétraédrique (de 1 à 4). Établir la loi de probabilité du dernier chiffre du produit des deux numéros obtenus, puis calculer l’espérance et la variance. 18 Un joueur mise 10 points et lance trois pièces, une de 1 €, une de 2 € et une de 0,50 € . Il gagne 30 points s’il obtient trois FACE, il gagne 10 points s’il obtient deux FACE et ne gagne rien sinon. Le gain algébrique est la différence entre ce que le joueur reçoit à l’issue de la partie et sa mise. À l’entrée d’un immeuble, le digicode comprend cinq chiffres : 1 2 3 4 5 , et deux lettres : A et B . Un code est formé d’une lettre et d’un nombre à deux chiffres pris parmi les chiffres de 1 à 5 . Exemple : codes A33 ou B51 . a) À l’aide de deux tableaux, établir tous les codes possibles. • Codes commençant par A 1 2 3 4 • Codes commençant par B 5 1 1 1 2 2 3 33 4 4 2° Déterminer la loi de probabilité du gain algébrique du joueur. 5 5 19 Un joueur mise x euros et lance deux dés cubiques équilibrés. Si la somme des deux nombres apparus est égale à 7 , il gagne 15 € , sinon il ne gagne rien. Combien doit miser le joueur au début du jeu pour que ce jeu soit équitable ? 3 4 5 51 3 1° Déterminer l’ensemble E de toutes les issues possibles. 3° Calculer l’espérance du gain algébrique. Le jeu est-il équitable ? 2 b) On effectue un code au hasard. Calculer la probabilité d’obtenir le bon code. c) Le gérant qui détermine le code le fait au hasard. Calculer la probabilité pour que le code choisi comporte deux chiffres identiques. d) Calculer la probabilité que le code commence par A et se termine par 1 . e) Calculer la probabilité que le code commence par A ou se termine par 1 . 3. Approfondissement 1,65 2° Si tous les xi augmentent de 5 , alors l’espérance : ne change pas augmente de 5 augmente de 25 3° Si on diminue tous les xi de 1,5 , alors : le jeu est équitable l’espérance diminue de 1,5 l’espérance ne change pas 4° Si tous les xi augmentent de 10 % , alors, l’espérance : ne change pas augmente de 10 % augmente de 50 % est multipliée par 0,1 B. Calculer des probabilités simples, p. 113 15 VRAI ou FAUX. Corriger si la réponse est fausse. Dans un restaurant, la carte montre que 60 % des menus proposent des poissons (S ), 20 % des menus proposent des glaces (G) et 30 % des menus ne proposent ni poisson ni glace. — b) P(S G) = 0,80 ; a) P(S ) = 0,40 ; — c) P(S G) = 0,1 ; d) P(S G) = 0,5 ; — — e) S G et S G sont incompatibles. 22 Une partie de loterie consiste à lâcher une bille dans un appareil qui comporte six portes de sortie, numérotées de 1 à 6. La loi de probabilité sur l’ensemble des numéros de porte est telle que : p 1 = p 6 = t , p 2 = p 5 = 5t et p 3 = p 4 = 2p 2 . Règle du jeu : un joueur mise 2 € et lance la bille : si la bille franchit les portes 1 ou 6 , il reçoit 12 € ; si la bille franchit les portes 3 ou 4 , le joueur reçoit 2 € ; si la bille franchit les portes 2 ou 5 , le joueur ne reçoit rien. Le gain algébrique est la différence entre ce que le joueur reçoit à l’issue de la partie et sa mise. 1 a) En résolvant une équation, montrer que t = . 32 b) Donner l’ensemble E des gains algébriques possibles. Déterminer la loi de probabilité sur E . c) Calculer l’espérance de gain de ce jeu. 124 125 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES EXERCICES EXERCICES 1° a) Établir un arbre représentant toutes les éventualités à la fin d’une partie, et les gains obtenus pour chaque branche. b) Calculer la probabilité de l’événement : G : « le joueur est gagnant ». c) Déterminer la loi de probabilité sur l’ensemble E des gains. Calculer alors l’espérance de gain. 2° Déterminer le gain algébrique à attribuer à un joueur lorsque le deuxième jeton tiré est rouge, pour que l’espérance de gain soit nulle. 24 Une roue de loterie présente de nombreux secteurs munis d’une marque. Chaque secteur permet de gagner 100 € , 10 € , 5 € ou 1 € ou ne rien gagner (0 €) : 8 % gagnent 5 € ; le cinquième gagne 1 € ; le vingtième gagne 10 € et plus, dont le dixième gagne 100 € . 1° Déterminer la loi de probabilité par traduction des informations données. Justifier que plus des deux tiers des secteurs ne gagnent rien (0 €). 2. Applications directes 2° a) Montrer que l’espérance de gain est 1,55 € . b) Si le prix du billet est de 2 € , calculer l’espérance de recette par billet pour le gérant de cette loterie. 3° Les frais fixes se montent à 1 500 € . Combien de billets au minimum ce gérant doit-il vendre pour réaliser un profit ? On choisit, au hasard, une puce de cette fabrication. Calculer la probabilité des événements suivants : E : « la puce a au moins l’un des deux défauts » ; F : « la puce a le défaut A seulement » ; G : « la puce a un défaut et un seul » ; H : « la puce n’a ni le défaut A , ni le défaut B ». On souhaite savoir si un dé à quatre faces (un tétraèdre) peut être considéré comme parfaitement équilibré. Pour cela, on numérote de 1 à 4 les quatre faces de ce dé, puis on lance ce dé 160 fois en notant le nombre ni de fois, où chaque face est cachée. On obtient les résultats suivants : face cachée i effectif ni VRAI ou FAUX. Corriger si la réponse est fausse. On considère la loi équirépartie sur un ensemble E et p la probabilité de chacune des issues. a) Si E est l’ensemble des jours de la semaine, alors : 1 p=. 7 b) Si E est l’ensemble des couples obtenus en lançant deux 1 dés cubiques, alors p = . 6 c) Si E est l’ensemble des issues lors de trois lancers 1 successifs d’une pièce de 1 € , alors p = . 6 27 Q.C.M. Donner la seule bonne réponse. Pour évaluer l’adéquation de la distribution des fréquences f i d’une expérience aléatoire à k issues, on calcule dobs2 qui est égale à : 2 Σ (f i – k) 2 Σ fi 2 – k f i – k1 28 3 4 30 48 46 36 Q.C.M. Donner la seule bonne réponse. On réalise une expérience et on mesure la distance d obs2 . 1° On accepte l’adéquation à la loi équirépartie, si d obs2 est : supérieure à D 9 inférieure à D 9 1% 10 % 9% 90 % 3° Si d obs2 est supérieure au 95e centile de cette série, on rejette l’adéquation à la loi équirépartie avec un risque d’erreur de : 1% 10 % 5% 15 % , Le 9e décile de la série statistique des 1 000 valeurs D 2 est égal à 0,009 8. Au vu de l’expérience réalisée, et au risque de 10 %, peut-on considérer le dé comme parfaitement équilibré ? 30 Les guichets d’une agence bancaire d’une petite ville sont ouverts au public cinq jours par semaine : les mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi. Le tableau ci-dessous donne la répartition journalière des 250 retraits d’argent liquide effectués aux guichets une certaine semaine. mardi mercredi jeudi vendredi samedi rang i du jour 1 2 3 4 5 nombre de retraits 37 55 45 53 60 5 On pose d obs2 = fi – 15 i = 1 2 , où fi est la fréquence des retraits du i-ième jour. 31 Un pisciculteur possède un bassin qui contient trois variétés de truites : communes, saumonées et arc-en-ciel. Il voudrait savoir s’il peut considérer que son bassin contient autant de truites de chaque variété. Pour cela, il effectue, au hasard, 400 prélèvements d’une truite avec remise et obtient les résultats suivants : variétés Commune Saumonée Arc-en-ciel effectifs 146 118 136 1° a) Calculer les fréquences de prélèvement fc d’une truite commune, fs d’une truite saumonée et fa d’une truite arcen-ciel. On donnera les valeurs décimales exactes. 1 2 1 2 1 2 b) On pose d 2 = fc – + fs – + fa – . 3 3 3 Calculer 400d 2 arrondi à 10 – 2 ; on note 400dobs2 cette valeur. 2° À l’aide d’un ordinateur, le pisciculteur simule le prélèvement, au hasard, de 400 truites suivant la loi équirépartie. Il répète 1 000 fois cette opération et calcule, à chaque fois, la valeur de 400 d 2 . Le diagramme à bandes ci-dessous représente la série des 1 000 valeurs de 400 d 2 obtenues par simulation. Ces valeurs ont permis de construire le diagramme en boîte ci-dessous, où les extrémités des « pattes » correspondent respectivement au premier décile et au neuvième décile. 539 effectifs égale à D 9 2° Si d obs2 est inférieure au neuvième décile de cette série, on accepte l’adéquation à la loi équirépartie avec un risque d’erreur de : 2 3. Approfondissement On suppose donc que le nombre des retraits journaliers est 1 égal à du nombre des retraits de la semaine. 5 On simule 100 fois la loi équirépartie, on obtient 100 valeurs de d 2 . Le neuvième décile de cette série est D 9 . Fi – 14 où Fi est la fréquence d’apparition de la face i . On veut tester l’hypothèse : « le nombre de retraits est indépendant du jour de la semaine ». 1. Q.C.M. et VRAI-FAUX 26 2 jour de la semaine 2. ADÉQUATION À UNE LOI ÉQUIRÉPARTIE 1 D2 = On note f i la fréquence relative à la face i et d 2obs le réel : 1 2 d obs2 = f i – . 4 25 Une entreprise fabrique des puces électroniques. Ces puces peuvent être défectueuses à cause de deux défauts de fabrication A et B . On teste chaque puce. On vérifie le défaut A : 20 % des puces présentent le défaut A . On vérifie le défaut B : 24 % des puces présentent le défaut B . Après tous les tests : 15 % des puces présentent les deux défauts. On simule ensuite 1 000 fois I’expérience consistant à tirer 160 fois un chiffre, au hasard, parmi l’ensemble {1 ; 2 ; 3 ; 4} puis, pour chaque simulation, on calcule : 29 type BAC On s’intéresse au gain algébrique (gain ou perte) à la fin d’une partie, soit E l’ensemble des gains. On admet que la répartition des secteurs selon le gain définit une loi de probabilité. type BAC Un sac contient sept jetons : un rouge, deux jaunes et quatre verts. Une partie consiste à tirer un jeton du sac : • s’il est rouge, le joueur gagne 10 € ; • s’il est jaune, le joueur perd 5 € ; • s’il est vert, le joueur retire un deuxième jeton sans avoir replacé le premier jeton tiré, si le deuxième est rouge, il gagne 8 € , sinon il perd 4 € . type BAC 23 235 122 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1° Lire sur le diagramme une valeur approchée du neuvième décile. 2° En argumentant la réponse, dire si pour la série observée au début, on peut affirmer, avec un risque d’erreur inférieur à 10 %, que « le nombre de retraits est indépendant du jour de la semaine ». 51 0 41 12 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 Déterminer une valeur approchée à 0,5 près par défaut, du neuvième décile D 9 de cette série. 3° En argumentant soigneusement la réponse, dire si on peut affirmer, avec un risque d’erreur inférieur à 10 %, que : « le bassin contient autant de truites de chaque variété ». 126 127 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES EXERCICES EXERCICES 3. PROBABILITÉ CONDITIONNELLE 3. Approfondissement 1. Q.C.M. et VRAI-FAUX Q.C.M. Trouver toutes les bonnes réponses. La probabilité de l’événement B sachant que l’événement A est réalisé est : P(A B) P (A) P (A B ) P(A ) 33 Q.C.M. Trouver toutes les affirmations vraies. On considère trois événements A , B et C d’un même ensemble E que l’on peut schématiser par le diagramme de VENN ci-dessous. On connaît l’effectif de chaque partie. A C 3 2 4 E 10 9 7 5 B 2 PB (C) = 12 2 P(B C) = 40 5 PC (B) = 11 3° La probabilité d’obtenir, parmi les personnes ayant une réaction allergique, une personne vaccinée est : P (A ) PA (V ) P(V ) PV (A) 5 PA (B) = 18 5 PB (A) = 18 34 Q.C.M. Trouver toutes les bonnes réponses. 60 % d’une population est vaccinée (V ) contre une maladie. On constate que 5 % des personnes vaccinées font une réaction allergique A . Parmi les personnes non vaccinées, 10 % sont victimes de la réaction allergique A . 1° On choisit, au hasard, une personne vaccinée. La probabilité d’obtenir une personne victime d’une réaction allergique est : PA (V ) P (A) PV (A) 0,10 0,05 0,6 Q.C.M. Trouver toutes les bonnes réponses. On reprend la situation de l’exercice précédent. 37 A et B sont deux événements de E tels que : P(A) = 0,4 , P —A (B) = 0,8 et PA (B) = 0,2 . Construire un arbre pondéré, puis calculer : P(A B ) et P (B) . 38 A et B sont deux événements de E tels que : — P(A) = 0,4 , P( A B) = 0,3 et P(A B) = 0,2 . Calculer PA (B ) et P —A (B ) . et F1 F2 F3 F4 magasin A 0 0,8 0,5 0,4 magasin B 0,6 0 0,5 0,3 autres magasins 0,4 0,2 0 0,3 10 % 20 % 30 % 40 % part en % du stock total PB (C) . 1° La probabilité d’obtenir, dans la population, une personne victime d’une réaction allergique et vaccinée est : PA (V ) PV (A) P (A) + P (V ) P (A V ) PA (V ) PV (A) P (A) P (A V ) 0,15 Un vélo est vendu dans l’un des magasins. 42 0,07 3° La probabilité d’obtenir, dans la population, une personne ni allergique ni vaccinée est : — — — — PV ( A ) P( A V ) 0,36 0,97 P A— (V ) Dans un lycée, 60 % sont des filles, 40 % sont des élèves de Seconde, dont 55 % sont des filles. On prend, au hasard, la fiche d’une élève de ce lycée. On note : F : « l’élève est une fille » et S : « l’élève est en Seconde ». 2° En déduire les pondérations de l’arbre ci-dessous. — S total S F — F total F S S F S S 100 Préciser les probabilités P(F ), P(S) et P(S F ) . 2° Pour tous les événements B et C , on a : — P (B) = P (B C) + P(B C) . Un joueur de tennis réussit sa première balle de service à 75 % et sa seconde balle à 90 %. 3° Si les événements A et B forment une partition de E , alors, C étant un événement de E , les événements A C et B C sont disjoints. 4° Si les événements A et B forment une partition de E , alors : Quelle est la probabilité pour qu’il commette une double faute (service faux à la seconde balle) ? b) Pour tout événement C de E : P (C) = P (A) × P (C) + P (B) × P (C) . 43 44 Une équipe de basket est composée de 6 joueurs ayant de très grandes performances dans la réussite de paniers : deux de ces 6 joueurs réussissent à 80 % , trois réussissent à 90 % et le dernier, Alfred, réussit à 95 % . On assiste à un match où chaque basketteur a tenté le même nombre de paniers et on choisit, au hasard, l’une des tentatives. On note : A : « Alfred a tenté le panier » ; R : « le panier est réussi ». 39 A et B sont deux événements de E : P (A ) = 0,3 , PA (B) = 0,05 et P —A (B) = 0,1 . Établir un arbre pondéré avec ces données et le compléter. Calculer P(B ) . 40 A , B , C et D sont quatre événements de E tels que A , B et C forment une partition de E . On a P (A) = 0,3 , P (B) = 0,5 , PA (D) = 0,05 , PB (D) = 0,1 et PC (D) = 0,2 . Établir un arbre pondéré et calculer P(D) . c) Quelle est la probabilité qu’il soit vendu dans le magasin A et provienne du fournisseur F4 ? 2° a) À l’aide d’un arbre pondéré, déterminer la probabilité que le vélo soit vendu dans le magasin A . VRAI ou FAUX. Corriger si la réponse est fausse. — 1° Quel que soit l’événement A de E , A et A forment une partition de E . a) P (A ) + P(B ) = P(E ) ; 1° a) Quelle est la probabilité qu’il provienne de F4 ? b) Quelle est la probabilité qu’il soit vendu dans le magasin B , sachant qu’il provient du fournisseur F1 ? 1° Traduire ces informations dans un tableau. 36 2. Applications directes C. Utiliser un arbre pondéré par les probabilités, p. 115 Déterminer les probabilités : P(C) , P(B) , P(C B) fournisseur 35 2° La probabilité d’obtenir, dans la population, une personne victime d’une réaction allergique est : L’ensemble E a 40 résultats et est muni d’une loi de probabilité P équiprobable. 5 P (A B) = 40 2° On choisit, au hasard, une personne non vaccinée. La probabilité d’obtenir une personne victime d’une réaction allergique est : P(A) PV (A) PA (V ) 0,10 0,05 0,6 Dans un groupe de 50 personnes, on remarque les hommes portant la cravate ou ayant les yeux bleus. On compte 20 hommes portant la cravate, 15 hommes qui ont les yeux bleus, dont 8 portent la cravate. On discute avec une personne choisie au hasard dans ce groupe. On note C : « c’est un homme à cravate » et B : « c’est un homme aux yeux bleus ». a) Déterminer les probabilités suivantes : P(A), PA (R) et P(A R) . b) Déterminer P(R) . On utilisera un arbre pondéré. 45 Une chaîne de magasins commercialise des vélos tout terrain. Elle s’adresse exclusivement à quatre fournisseurs F1 , F2 , F3 et F4 qui produisent respectivement 10 % , 20 % , 30 % et 40 % du stock. b) Déterminer la probabilité que le vélo provienne du fournisseur F4 , sachant qu’il est vendu dans le magasin A . type BAC 32 P(A B ) × P(A) L’essentiel de ces vélos est vendu dans deux magasins et la production de chaque fournisseur est répartie selon le tableau ci-dessous : 41 46 27 000 15 000 Une entreprise veut recette investir dans un projet 0,4 0,6 dont les coûts s’élèvent à probabilité 50 000 euros et lui rapporte chaque année 27 000 € ou 15 000 € . Représenter, à l’aide d’un arbre, les différentes recettes possibles au bout de 3 ans. Quelle est la probabilité que la recette de l’entreprise atteigne 81 000 euros ? Donner la loi de probabilité associée à la recette de l’entreprise. Calculer l’espérance de la recette pour l’entreprise. Le projet est-il rentable ? 47 À la pause de 10 h, indifféremment, Myriam boit un jus d’orange, mange une pomme ou une barre de céréales qu’elle a apporté. Si elle a bu un jus d’orange, la probabilité qu’elle choisisse une orange au déjeuner est 0,05 . Si elle a mangé une pomme, la probabilité qu’elle choisisse une orange au déjeuner est 0,2 . Si elle a mangé une barre de céréales, la probabilité qu’elle choisisse une orange au déjeuner est 0,5 . On note : J : « Myriam boit un jus d’orange » ; P : « Myriam mange une pomme » ; B : « Myriam mange une barre de céréales » ; O : « Myriam mange une orange ». 1° Calculer P(J O) , P(O B) et P(O) . 2° Quelle est la probabilité que Myriam boive un jus d’orange à 10 h sachant qu’elle mangera une orange au déjeuner ? 128 129 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES EXERCICES EXERCICES 4. INDÉPENDANCE 1. Q.C.M. et VRAI-FAUX VRAI ou FAUX. Argumenter. 1° Si deux événements A et B sont indépendants, alors : a) P (A B ) = P (A) + P (B ) ; b) PA (B ) = P (A ) ; c) PB (A) = P (A ) ; d) P(A B) = P(A) × P (B ) ; e) P(B ) = 1 – P (A) . 2° Des événements incompatibles sont indépendants. 3° Des événements indépendants sont incompatibles. 4° Si l’on réalise cinq épreuves indépendantes, on peut appliquer le principe multiplicatif pour calculer la probabilité d’obtenir une liste de résultats obtenus à la fin des cinq épreuves. 49 VRAI ou FAUX. Corriger si la réponse est fausse. Un jeu se joue à l’aide de trois dés à six faces. a) Si on lance les trois dés simultanément, les expériences sur ces dés sont indépendantes. b) Si on lance le premier dé, puis le deuxième, puis le troisième, la probabilité d’obtenir 6 sur chacun des dés n’est pas la même. c) Si on lance le même dé trois fois de suite, les résultats obtenus à chaque expérience ne sont pas indépendants. 50 Q.C.M. Donner toutes les bonnes réponses. Dans une classe de Terminale ES, il y a 25 % de redoublants. La probabilité de réussir au Bac est de 80 % chez les non redoublants. 20 % des redoublants échouent au Bac. Après le Bac, on rencontre, au hasard, un élève de cette classe. On note : B : « l’élève a le Bac » et R : « l’élève était redoublant ». — PR (B ) = 0,2 P(R) = 0,25 P(B R) = 0,2 P(B ) = 0,8 R et B sont indépendants Un hypermarché vend par paquet d’un kilogramme, des clémentines et des oranges, en provenance d’Europe (Italie, Espagne) et du Maroc. Le nombre de kilogrammes mis en vente est donné cidessous. Italie Espagne Maroc clémentines 100 250 150 oranges 300 550 650 D. Montrer que deux événements sont indépendants, p. 117 Calculer les probabilités des événements E et F ainsi que la probabilité de E sachant F . 1° a) Quelle est la probabilité des événements : C : « acheter des clémentines » ? I : « acheter un paquet italien » ? b) Les événements C et I sont-ils indépendants ? 2° a) Quelle est la probabilité p1 d’acheter des clémentines, sachant que l’acheteur ne veut que des produits « européens » ? b) Quelle est la probabilité p2 d’acheter « européen » sachant que des clémentines ont été choisies ? 51 A et B sont deux événements de E tels que : P (A) = 0,2 , P (A B ) = 0,08 et P (A B) = 0,5 . Les événements A et B sont-ils indépendants ? 52 A et B sont deux événements de E tels que : P(A ) = 0,2 , P (B ) = 0,7 et P(A B) = 0,76 . Les événements A et B sont-ils indépendants ? 53 A et B sont deux événements de E tels que : — P (A ) = 0,4 , P (B) = 0,5 et P ( A B ) = 0,3 . Les événements A et B sont-ils indépendants ? E. Calculer la probabilité d’une intersection, p. 117 54 Reprendre l’exercice de l’application E, p. 117. Calculer la probabilité d’interroger un élève de Terminale étudiant l’Anglais et pratiquant un sport. Les événements A et S sont-ils indépendants ? On interroge, au hasard, un élève qui pratique un sport. Quelle est la probabilité qu’il étudie l’anglais ? 58 55 Une entreprise de location de voiture propose plusieurs types de véhicules. Le gérant constate que 20 % des véhicules loués sont des monospaces. Parmi les clients louant des monospaces, 80 % choisissent la climatisation. 50 % des clients louant un autre type de véhicules demandent la climatisation. Un client vient louer une voiture. 1° Calculer la probabilité qu’il loue un monospace ayant la climatisation. 2° Calculer la probabilité qu’il loue une voiture standard sans climatisation. 56 Dans une médiathèque, les abonnés choisissent, de manière indépendante, un DVD et un CD. En étudiant les locations de DVD, le responsable de la vidéothèque constate que 60 % des abonnés louent des DVD de science-fiction. Le responsable de la discothèque constate que 30 % des abonnés louent des CD de musique classique. On interroge un abonné au hasard. 1° Quelle est la probabilité pour que cet abonné ait choisi un DVD de science-fiction et un CD de musique classique ? 2° Quelle est la probabilité que cet abonné ait choisi un DVD qui ne soit pas de science-fiction et un CD de musique classique ? Une boîte contient des jetons rouges ou verts, tous sont numérotés 0 ou 1 . Il y a 100 jetons rouges, dont 50 portent le numéro 0 , et 30 jetons verts numérotés 0 . On prend, au hasard, un jeton de la boîte. On note : R : « le jeton est rouge » et Z : « le jeton porte le numéro 0 ». Déterminer le nombre de jetons verts numérotés 1 contenus dans la boîte afin que les événements R et Z soient indépendants. 59 Au cours d’une réunion de famille, 15 personnes sont conviées ; cinq portent le même nom de famille Dupond, trois se prénomment Jacques, dont un Jacques Dupond. 1° On rencontre, au hasard, une personne ayant assisté à cette réunion. Montrer que les événements « s’appeler Dupond » et « s’appeler Jacques » sont indépendants. 2° On tire au sort une première personne, puis une deuxième pour représenter ce groupe. On note : D1 : « la première personne est un Dupond » ; D2 : « la deuxième personne est un Dupond ». a) Établir les pondérations de l’arbre ci-contre. b) En déduire la probabilité que la deuxième personne soit un Dupond. D1 D2 D1 D2 D2 On dispose d’un dé en forme de tétraèdre régulier peint possédant une face bleue, deux faces rouges et une face verte ; on suppose le dé parfaitement équilibré. On considère les événements suivants : E est l’événement : « à l’issue d’une partie, les deux faces notées sont vertes » ; F est l’événement : « à l’issue d’une partie, les deux faces notées sont de la même couleur ». Un acheteur prend, au hasard, un paquet de un kilogramme de ces fruits. c) En déduire la probabilité d’acheter « marocain » sachant que des clémentines ont été choisies. 2. Applications directes 60 Une partie consiste à effectuer deux lancers successifs et indépendants de ce dé. À chaque lancer, on note la couleur de la face cachée. type BAC 48 57 type BAC 3. Approfondissement 61 À l’issue d’une compétition, des sportifs sont contrôlés par un comité antidopage qui doit se prononcer sur leur positivité ou négativité au dopage. Or, d’une part certains produits dopants restent indétectables aux contrôles et, d’autre part, certains médicaments ont un effet de dopage inconnu du sportif ; le comité prend donc sa décision avec un risque d’erreur. On note : D l’événement : « Le sportif est dopé » ; O l’événement : « Le sportif est déclaré positif » ; E l’événement : « Le comité a commis une erreur ». 1° Dans cette question, on suppose que, parmi les sportifs, 50 % ne sont pas dopés et que la probabilité d’être déclaré positif est indépendante de l’état réel du sportif (dopé ou non dopé). Lors d’une étude sur des compétitions antérieures, on a pu observer que ce comité déclarait positifs 20 % des sportifs. On choisit un sportif au hasard. Calculer la probabilité : a) que le sportif soit non dopé et déclaré positif ; b) que le sportif soit dopé et déclaré négatif ; c) de l’événement E . 2° Dans cette question, on note p la fréquence des dopés parmi les sportifs contrôlés. On suppose que la probabilité d’être déclaré positif n’est pas la même selon que le sportif est réellement dopé ou non. La probabilité qu’un sportif dopé soit déclaré positif est 0,9 ; La probabilité qu’un sportif non dopé soit déclaré positif est 0,1. On choisit un sportif au hasard. a) Construire un arbre pondéré illustrant la situation. b) Calculer la probabilité de E . c) Calculer, en fonction de p , la probabilité que ce sportif soit déclaré positif. d) On s’intéresse à la probabilité qu’un sportif ayant été déclaré positif soit réellement dopé. Montrer que cette probabilité, notée f (p) , est définie par : 0,9 p f (p) = . 0,8 p + 0,1 D2 Résoudre l’inéquation f (p) 0,9 . Interpréter ce résultat. 130 131 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES EXERCICES EXERCICES 5. LOI BINOMIALE 3. Approfondissement 1. Q.C.M. et VRAI-FAUX 62 69 VRAI ou FAUX. Corriger si la réponse est fausse. 1° Une expérience aléatoire à trois issues A , B et C est une loi de BERNOULLI ? 2° Une expérience aléatoire suit une loi de BERNOULLI de paramètre 0,4 . La loi de probabilité est : issue 2° Dans une loi de BERNOULLI, la probabilité du succès est toujours égale à celle de l’échec. pi S E issue 0,6 0,4 pi 3° Une loi binomiale de paramètre (5 ; 0,7) est une loi de BERNOULLI. 63 VRAI ou FAUX. Corriger si la réponse est fausse. 1° Si l’on répète 4 épreuves de BERNOULLI indépendantes, on obtient une loi binomiale. 2° On lance 4 fois une pièce de 1 € bien équilibrée. La loi de probabilité du nombre de PILE apparus à la fin des 4 lancers suit une loi binomiale. 3° On lance 3 fois le même dé cubique. La loi de probabilité du nombre de six apparus suit une loi binomiale. 4° Lors de 3 répétitions d’une épreuve de BERNOULLI de paramètre 0,2 , la probabilité d’obtenir 3 succès est 0,6 . pi Q.C.M. Trouver la seule bonne réponse. 1° Pour une expérience suivant une loi de BERNOULLI telle que probabilité du succès est p et celle de l’échec est q , on a toujours : p1 p=q pq p 0,5 p=1–q 1 2 0,5 0,1 0,4 E 0,4 0,6 le nombre de succès à la fin de l’expérience aléatoire la probabilité d’obtenir un succès le nombre de répétition de l’épreuve de BERNOULLI 4° Si l’on tire successivement et sans remise trois boules d’une urne contenant 6 boules rouges et deux boules vertes, le nombre de boules rouges obtenues : suit une loi de BERNOULLI suit une loi binomiale 0,25 1 3 0,75 × 0,25 2 2 0,75 × 0,25 2 3 3 0,75 5° Lors de trois répétitions identiques et indépendantes d’une épreuve de BERNOULLI de paramètre 0,2 , la probabilité d’obtenir au moins un succès est : 3 × 0,2 × 0,8 2 0,2 3 3 × 0,2 × 0,8 + 3 × 0,8 × 0,2 + 0,8 3 2 1 – 0,8 3 2 1 – 0,2 3 65 La boulangerie ne vend que des brioches et des croissants. Pour lui être agréable, mais sans se concerter, la mère, le père et la sœur de Léa lui achètent, au hasard, l’une de ces viennoiseries. a) Quelle est la probabilité que Léa ait deux brioches et un croissant ? 66 Quelle est la probabilité qu’en lançant trois dés tétraédriques, le joueur obtienne au moins un quatre ? b) Elle décide de manger n chocolats pour être « sûre » d’avoir au moins un de ses préférés, avec une probabilité supérieure à 0,95 . Combien doit-elle manger au minimum de chocolats enrobés de cacao ? Une machine remplit des paquets dont le poids prévu est de 250 g . La répartition du poids réel des paquets est donnée par le diagramme en boîte ci-dessous : Un CD compilation des anciens succès d’un chanteur contient 5 chansons inédites parmi les 15 proposées. La fonction RANDOM du lecteur de CD choisit, au hasard, quatre chansons. a) Quelle est la probabilité d’obtenir deux chansons inédites ? b) Quelle est la probabilité d’obtenir au moins une chanson inédite ? 68 poids pi poids pi [220 ; 230] ]230 ; 245] ]245 ; 248] ]260 ; 272] ]272 ; 280] 0,1 [248 ; 260] 0,15 2° On prélève trois paquets au hasard. a) Quelle est la probabilité pour que les trois paquets aient un poids supérieur à 245 g ? b) Quelle est la probabilité pour que les deux premiers paquets aient un poids inférieur ou égal à 230 g et le dernier un poids supérieur à la médiane ? 3° Tous les paquets sont contrôlés avant leur fermeture. On admet que la probabilité que le paquet soit signalé non conforme au contrôle est : 1 si son poids est inférieur ou égal à 230 g ; 0,9 si le poids est entre 230 g et 245 g (245 compris) ; 0,8 si le poids est entre 245 g et 248 g ; sinon, le paquet est déclaré conforme. Le coût de mise en conformité du paquet est de 0,6 € . Soit E = { 0,6 ; 0 } l’ensemble des coûts possibles. a) À l’aide d’un arbre pondéré, déterminer la probabilité pour qu’un paquet soit déclaré non conforme. b) En déduire la loi de probabilité sur l’ensemble E et calculer son espérance. En donner une interprétation concrète. 71 Les résultats seront donnés en fractions irréductibles. Un club de tennis comporte 500 adhérents : 300 hommes et 200 femmes. Le tennis, en compétition, est pratiqué par 30 % des hommes et 20 % des femmes. Les autres adhérents pratiquent ce sport uniquement pour le loisir. On choisit, au hasard, un adhérent. On note : F : « l’adhérent est une femme » et C : « l’adhérent pratique la compétition ». 1° a) Calculer les probabilités P (F ) et PF (C) . Énoncer par une phrase cette dernière probabilité. 67 b) Quelle est la probabilité que Léa ait trois brioches à manger ? c) Quelle est la probabilité que Léa puisse manger au moins un croissant ? a) Quelle est la probabilité pour que cet événement se réalise ? 70 2. Applications directes F. Reconnaître et appliquer la loi binomiale, p. 119 2° On prend quatre ganaches enrobées de cacao et on les mange une à une. On admet qu’il y en a suffisamment dans la boîte pour que la probabilité de prendre une ganache amère reste toujours égale à 0,75 , même après avoir pris 10 ou 15 ganaches enrobées de cacao. Déterminer la probabilité des événements suivants : a) les quatre ganaches sont amères ; b) au moins une ganache n’est pas amère ; c) on mange trois ganaches amères, puis une non amère ; d) on mange exactement une ganache non amère parmi les quatre. 3° Madé préfère les ganaches non amères enrobées de poudre de cacao. Elle prend et mange 10 ganaches enrobées de poudre de cacao… et se plaint : toutes les ganaches sont amères ! suit la loi : 0 1° a) Dresser un arbre pondéré qui traduise les données. En déduire la probabilité qu’une ganache soit enrobée de poudre de cacao. b) On note p la probabilité pour qu’une ganache soit amère, 3 sachant qu’elle est enrobée de cacao. Montrer que p = . 4 3° Pour une loi binomiale de paramètre (n ; p) , le nombre n est : 5° Une loi de probabilité associée à une expérience aléatoire suit une loi binomiale de paramètre (3 ; 0,4) . La probabilité d’obtenir un succès est alors 0,4 × 0,6 2 . 64 0 issue S Dans une boîte de ganaches (chocolats à très forte teneur en cacao), il y a 60 % de ganaches amères, dont le quart est enrobé de poudre de cacao, et 12,5 % des ganaches non amères sont aussi enrobées de poudre de cacao. x min D1 Q1 Me Q3 D9 x max b) Décrire l’événement C F et calculer sa probabilité. 220 245 248 260 272 c) Calculer P(C) . On mettra en valeur le raisonnement employé. 230 280 On rappelle que, par lecture, 230 est le premier décile, 272 est le décile 9 et 248 est la médiane. On prélève un paquet au hasard. On admet que son poids suit la loi de probabilité donnée par les fréquences obtenues à partir du diagramme en boîte. 1° On lance 4 dés à 6 faces bien équilibrés. Quelle est la probabilité d’obtenir un seul six ? 1° a) Calculer la probabilité que le paquet ait un poids inférieur ou égal à 245 g . 2° On lance un dé à 6 faces quatre fois de suite. Quelle est la probabilité d’obtenir une seule fois un 4 ? b) Établir la loi de probabilité du poids du paquet par lecture du diagramme. 2° L’adhérent choisit la compétition. Quelle est la probabilité que ce soit une femme ? 3° Le secrétaire de ce club doit contacter un certain nombre d’adhérents. Il les choisit parfaitement au hasard, sans se préoccuper s’il les a déjà choisis ou non. a) S’il choisit 4 adhérents, quelle est la probabilité qu’il contacte exactement une femme qui pratique la compétition ? b) Combien d’adhérents au minimum doit-il choisir pour contacter au moins une femme qui pratique la compétition, avec une probabilité supérieure à 0,99 ? 132 133 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES EXERCICES EXERCICES 72 Parmi les stands de jeux d’une fête de village, les organisateurs ont installé une machine qui lance automatiquement une bille d’acier lorsque le joueur actionne un bouton. Cette bille roule sur un plan comportant une cible circulaire évidée en son centre. Lorsque la bille atteint la cible, soit elle est avalée, soit elle reste sur la cible. Lorsque la bille n’atteint pas la cible, elle revient à son point de départ. Dans la suite de l’exercice, on note : C : l’événement « la cible est atteinte » ; B : l’événement « la bille est avalée ». Une étude préliminaire a démontré que : – la probabilité d’atteindre la cible lors d’un lancer est égale à 0,3 ; – lorsque la cible a été atteinte, la probabilité que la bille soit avalée est égale à 0,2 . 1° Traduire la situation aléatoire ci-dessus par un arbre de probabilité. 2° On actionne le bouton. a) Calculer la probabilité P1 que la bille soit avalée. b) Calculer la probabilité P2 qu’elle reste sur la cible. 3° Une partie se déroule selon la règle ci-dessous. Pour jouer, on paie 0,50 € et on actionne le bouton qui lance la bille : • si la bille est avalée, on gagne un lot d’une valeur de g euros ; • si la bille reste sur la cible sans être avalée, on est remboursé ; • si la bille rate la cible, on perd la mise. Déterminer complètement la loi de probabilité de gain d’un joueur. On recopiera et on complétera le tableau ci-dessous. – 0,50 gain 0 g – 0,50 probabilité 4° a) Montrer que l’espérance de gain d’un joueur en fonction de g est : E = 0,06 g – 0,38 . type BAC b) On prévoit qu’un grand nombre de parties seront jouées. Pour quelles valeurs de g les organisateurs peuvent-ils espérer un bénéfice ? 73 Espérance et fonction Une urne contient des jetons bleus, des jetons blancs et des jetons rouges. 10 % des jetons sont bleus, et il y a trois fois plus de jetons blancs que de bleus. Un joueur tire un jeton au hasard : • s’il est rouge, il remporte le gain de base ; • s’il est blanc, il remporte le carré du gain de base ; • s’il est bleu, il perd le cube du gain de base. 1° On suppose que le gain de base est de 2 € . a) Déterminer la loi de probabilité sur l’ensemble des résultats possibles. b) Calculer le gain moyen que l’on peut espérer réaliser sur un grand nombre de tirages. 2° Le salaire moyen est : 2° On cherche à déterminer la valeur g0 du gain de base, telle que l’espérance de gain soit maximale. Le résultat sera arrondi au centime d’euro. Soit x le gain de base en euros. a) Montrer que le problème revient à étudier les éventuels extremums de la fonction f définie sur [0 ; + ∞[ par : f (x) = – 0,1 x 3 + 0,3 x 2 + 0,6 x . b) Étudier le sens de variation de f sur [0 ; + ∞[. Conclure sur le problème posé. 74 Q.C.M. Trouver toutes les bonnes réponses et si possible les justifier. Un sac contient 50 % de billes, 30 % de jetons et 20 % de pièces de monnaie. Les objets de couleur rouge représentent 20 % des billes et 50 % des jetons. 1° Une machine prélève un objet au hasard. On pourra s’aider d’un arbre. a) la probabilité d’obtenir un objet rouge est : 0,7 0,25 0,45 b) la probabilité d’obtenir une pièce de monnaie, sachant que ce n’est pas une bille est : 0,4 0,2 0,1 c) la probabilité d’obtenir une bille sachant que c’est un objet rouge est : 0,4 0,5 0,1 2° Dans ce sac, on prélève un objet, on note sa nature (bille, jeton ou pièce) et sa couleur, puis on le remet dans le sac. On prend ainsi 4 objets. a) La probabilité d’obtenir 4 pièces est : 0,8 0,032 0,0016 c) La probabilité de n’obtenir aucun jeton est : 0,7 0,9919 0,2401 75 Q.C.M. Statistique et loi Binomiale Le diagramme en boîte ci-dessous donne la répartition des salariés d’un secteur de l’industrie en France, suivant leur salaire mensuel. Le décile 1 est D1 = 900 et le décile 9 est D9 = 3 000 . On admet que le nombre de salariés étant très grand, on peut dire que 10 % des salariés ont un salaire inférieur à 900 € et 90 % ont un salaire supérieur à 900 € . On peut faire des lectures analogues pour les autres paramètres du diagramme en boîte. 900 1100 D9 1400 1900 3000 Trouver la seule bonne réponse. 1° Le salaire médian est : le salaire de la moitié des salariés le milieu entre 800 € et 4 500 € 1 400 € b) Résoudre avec soin l’inéquation 1 – 0,55 n 0,9999 . En déduire le nombre de pièces à choisir pour que cette probabilité Pn dépasse 0,9999 . supérieur au salaire médian on ne peut pas conclure 3° 10 % des salariés ont : 77 un salaire inférieur à 1 100 € 4500 Probabilités et fonction Un boulanger a fabriqué 20 petits pains : 10 pains au pavot et 10 pains aux noix. Il place x pains au pavot et 10 – x pains aux noix dans un panier rouge. Il place 10 – x pains au pavot et x pains aux noix dans un panier bleu. un salaire supérieur à 3 000 € un salaire entre 1 100 € et 1 400 € 4° Le pourcentage de salariés ayant un salaire entre 900 € et 1 100 € est de : 25 % 15 % 10 % Son petit fils, Nicolas, prend un pain dans le panier rouge et le met dans le panier bleu. Surpris par son grand père, il replace dans le panier rouge un pain pris dans le panier bleu. 5° On choisit, au hasard, trois salariés de l’entreprise. La probabilité (*) que les trois salariés aient un salaire supérieur à 3 000 € est : 1 3 1 3 1 3× 4 10 10 On désigne par A l’événement : « chacun des paniers contient les mêmes parts de pains au pavot et aux noix avant et après la manipulation de Nicolas. » 6° On choisit, au hasard, trois salariés. La probabilité (*) qu’aucun des salariés n’ait un salaire inférieur à 900 € est : 1 3 0,729 0,001 1– 10 a) Construire un arbre pondéré pour traduire la situation lorsque x = 4 . Calculer P(A ) . b) Montrer que, pour tout x de 0 à 10, on a : 7° On choisit n salariés au hasard. La probabilité (*) qu’au moins un salarié ait un salaire entre 1 100 € et 1 900 € est : nettement supérieure à 0,5 lorsque n est supérieur ou égal à 3 supérieure à 0,999 lorsque n est supérieur ou égal à 10 inférieur à 0,5 lorsque n est supérieur à 2 * Le nombre de salariés est assez grand pour que l’on assimile ce tirage à un tirage avec remise. 76 b) La probabilité d’obtenir un seul jeton est : 0,4116 0,3 0,1029 800 D1 3° a) Déterminer en fonction de n la probabilité Pn pour que, parmi n pièces, au moins une pièce soit soldée. inférieur au salaire médian Probabilité conditionnelle, loi Binomiale et exponentielle Un grand magasin offre des réductions importantes sur une partie de son stock, stock formé de trois collections Arli, Bila et Cali. La collection Arli représente le quart de son stock en valeur, la collection Bila en représente le tiers et la collection Cali le reste. 40 % de la collection Arli est soldée, 75 % de la collection Bila est soldée et 24 % de la collection Cali est soldée. Un client se présente et prend totalement au hasard une pièce du stock. On note : S : « la pièce est soldée » ; A : « la pièce est de la collection Arli » ; de même pour B et C . 1° a) À l’aide d’un arbre de probabilité, démontrer que la probabilité pour qu’une pièce soit soldée est p = 0,45 . – 2x 2 + 20x + 10 P(A) = . 110 — c) Résoudre l’inéquation P(A ) P ( A ) . Pour quelle valeur de x, Nicolas a-t-il le plus de chance que son grand père ne se soit pas rendu compte de sa manipulation ? d) Pour quelle valeur de x , P (A ) est-elle maximale ? type BAC type BAC 6. EXERCICES DE SYNTHÈSE 78 Répartition, indépendance et probabilités conditionnelles Dans un lycée qui ne reçoit pas d’interne, la répartition des 895 élèves se fait de la façon suivante : niveau Seconde externes 50 demi-pensionnaires 285 Première Terminale Total 85 195 220 total 280 1° Recopier et compléter le tableau ci-dessus. 2° On rencontre un élève du lycée au hasard. On note : E l’événement : « l’élève rencontré est externe », S l’événement : « l’élève rencontré est en Seconde », et T l’événement : « l’élève rencontré est en Terminale ». En supposant que tous les élèves ont la même probabilité d’être rencontrés, calculer les probabilités suivantes arrondies à 10 – 2 : — a) P(E S) ; b) P ( E T ) . b) En déduire la probabilité qu’une pièce soit de la collection Bila, sachant qu’elle est soldée. 3° a) Les événements E et T sont-ils indépendants ? Justifier la réponse. 2° On prend 3 pièces au hasard, de façon indépendante les unes des autres. Déterminer la probabilité qu’une seule pièce soit soldée. On utilisera un arbre. b) Citer deux événements incompatibles. 4° Calculer les probabilités conditionnelles suivantes : — b) PE (T ) . a) PS ( E ) ; 134 135 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES PREPA BAC PREPA BAC 1. POUR ÊTRE AU POINT LE JOUR DU BAC Question 2. POUR S’EXERCER Comment faire ou rédiger ? Avec un tableau à double entrée donné, calculer : P (A B) Q.C.M. ET VRAI-FAUX ? Dans le cas où on choisit un individu au hasard , on demande de calculer la probabilité que l’individu présente les deux caractères A et B On regarde à l’intersection de la ligne A et de la colonne B du tableau En utilisant les données de l’énoncé : trouver P(A) et PA (B) . Calculer P (A B) « Trouver » indique une lecture en terme de probabilité de l’énoncé : PA (B) signifie « probabilité de B sachant que A est réalisé (si on a A) » Vu les données P(A B) = P(A) × PA (B) L’énoncé présente souvent une répartition en parties A1 , A2 , A3, ..., et, pour chacune de ces parties, donne la fréquence d’un caractère B On dresse alors un arbre pondéré Voir cours, p. 114 On calcule P(B) par la formule des probabilités totales Traduire l’énoncé à l’aide d’un arbre de probabilité et calculer P(B) On choisit, au hasard, un individu réalisant B . Calculer la probabilité qu’il réalise A1 sachant B réalisé Cette question est posée quand on a déjà calculé la probabilité de B . On demande ici de calculer la probabilité conditionnelle de A1 sachant que B est réalisé : P (A1 ) × PA1 (B) P (A1 B) = PB (A1 ) = P(B) P (B ) Établir une loi de probabilité sur E et calculer son espérance On établit la probabilité pi de chaque élément xi de E Voir Faire le point pour l’interprétation, p. 122 L’espérance est m = Σ (pi × xi ) On choisit n individus au hasard et de façon indépendante. On s’intéresse au nombre X de fois où on obtient B Donner la loi de probabilité de X E = {x1 ; x 2 ; …; xn } est alors un ensemble de nombres : gains, coûts… On trouve aussi : on admet que l’expérience est assimilée à un tirage avec remise Cela signifie que l’on a une répétition de n épreuves de BERNOULLI, identiques et indépendantes ; le « succès » étant « obtenir B » de probabilité p X suit alors une loi binomiale de paramètres (n ; p) La probabilité d’obtenir une liste composée de k succès est p k × q n – k , obtenue en appliquant le principe multiplicatif On dresse un arbre à n niveaux pour déterminer le nombre de listes présentant k succès 80 VRAI ou FAUX. Corriger si la réponse est fausse Dans un groupe de 20 personnes, 15 sont parties en vacances, dont 8 au bord de la mer, 12 habitent la région parisienne, parmi celles-ci 9 sont parties en vacances. a) La probabilité qu’une personne ne soit pas partie en 1 vacances est de . 4 b) La probabilité qu’une personne soit partie en vacances sachant qu’elle habite la région parisienne est de 0,75. type BAC ANALYSE DE L’ÉNONCÉ Un magasin de jardinage fait une promotion sur une table de jardin et son lot de 4 chaises. Après une semaine de promotion, on a pu établir que 10 % des personnes entrant dans le magasin achètent une table. Parmi les personnes qui achètent une table, 80 % achètent les chaises. Parmi les personnes qui n’achètent pas de table, 10 % achètent les chaises. Une personne entre dans le magasin. On note : T : « la personne achète une table » ; C : « la personne achète le lot de 4 chaises ». Lire au moins jusqu’à la première question pour savoir de quoi on parle et connaître les lettres employées pour les événements. Ne pas anticiper sur les questions et les suivre avec soin. Si un pourcentage est donné dans l’énoncé, toujours se poser la question « quel est l’ensemble de référence sur lequel porte ce % ? ». « Parmi les personnes… » signifie que l’on a une fréquence conditionnelle. 2° a) Calculer la probabilité que la personne achète un lot de chaises. b) Calculer la probabilité que la personne n’achète pas de table, sachant qu’elle a acheté les chaises. 3° Quatre personnes entre dans le magasin. Calculer la probabilité qu’au moins une personne achète l’ensemble table-chaises. –1 0 1 2 pi 0,4 0,3 0,2 0,1 a) l’espérance est 0,5 ; b) le jeu est équitable ; c) l’écart type est 1 ; d) V = 2 . 82 Q.C.M. Trouver toutes les bonnes réponses. 1° On répète deux fois une expérience de BERNOULLI dont la probabilité de succès est 0,3 . La probabilité d’obtenir un seul succès est 0,5 d) La probabilité pour qu’une personne soit de la région parisienne sachant qu’elle est partie en vacances est de 0,6 . e) Au moins une personne de la région parisienne est partie en vacances au bord de la mer. 81 La probabilité d’obtenir deux succès est 0,6 2° Un artisan fabrique 60 % de bagues en perles (B ) , les autres sont en argent (A). Chaque type de bague est proposé en deux tailles 0 ou 1 . Parmi les bagues en perles, 30 % des bagues sont de taille 1 et 50 % des bagues en argent sont de taille 0 . Les événements O : « être de taille 0 » et A : « être en argent » sont indépendants P(A O) = 0,5 et P(B O) = 0,7 VRAI ou FAUX. 1° A et B sont deux événements indépendants . 1 1 7 P(A) = et P(B) = , donc P(A B) = . 5 10 25 On choisit une bague au hasard, la probabilité d’obtenir une bague de taille 1 est 0,38 On choisit une bague de taille 1 , la probabilité qu’elle soit en argent est 0,2 Voir application F, p. 119 ÉNONCÉ 1° Traduire par un arbre pondéré la situation. Donner PT (C) . xi La probabilité d’obtenir au moins un succès est 0,51 c) La probabilité qu’une personne du groupe soit partie en 8 vacances au bord de la mer est de . 15 2 2° Montrer que la probabilité de E est . 3 EXERCICES type BAC 79 2° La loi de probabilité des gains d’un jeu est définie par : 1° L’étude statistique permet d’établir les probabilités. La première phrase donne P(T ) = 0,1 . PT (C) est la probabilité que la personne achète les chaises, sachant qu’elle a acheté la table. — 2° a) P (C) = P (C T ) + P (C T ) . Voir — b) On demande PC (T ) . Voir 3° On peut penser que les personnes entrent de façon indépendante les unes des autres. On a alors répétition de 4 épreuves de BERNOULLI de paramètre p = 0,08 = P(T C). On utilise l’événement contraire « aucune personne n’achète l’ensemble table-chaises » . La probabilité cherchée est 1 – (1 – 0,08) 4 . 83 Une boîte de jeu est constituée de questions portant sur les deux thèmes Cinéma ou Musique. Cette boîte contient un tiers de questions portant sur le thème Cinéma, les autres portant sur le thème musique. Le candidat s’appelle Pierre. Partie A. On pose à Pierre une question choisie, au hasard, dans la boîte et on sait que : • la probabilité que Pierre réponde correctement à une ques1 tion « Cinéma » est ; 2 • la probabilité que Pierre réponde correctement à une ques3 tion « Musique » est . 4 On note : C : « la question porte sur le Cinéma » ; M : « la question porte sur la Musique » ; E : « Pierre répond correctement à la question posée ». 1° Déterminer la probabilité de l’événement : « la question posée porte sur le thème « Musique » et Pierre y a répondu correctement ». 3° On suppose que Pierre n’a pas répondu correctement à la question posée. Quelle est la probabilité pour que la question posée ait porté sur le thème « Cinéma » ? Partie B. En fait, le jeu se déroule de la façon suivante : on pose à Pierre une première question (selon les modalités vues en A.) et il marque 5 points s’il répond correctement et le jeu s’arrête. Sinon, on lui pose une deuxième question, choisie indépendamment de la première, et il marque 2 points s’il répond correctement et le jeu s’arrête. Sinon, on lui pose une troisième question et il marque 1 point s’il répond correctement. Sinon, le jeu s’arrête et il ne marque aucun point. À chaque fois qu’une question est tirée, on remet dans la boîte une question portant sur le même thème. 1° Traduire cette situation à l’aide d’un arbre de probabilités. 2° Définir la loi de probabilité du nombre de points marqués par Pierre. 3° Calculer l’espérance mathématique du nombre de points marqués par Pierre. 136 137 CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES CHAPITRE 5 - LOI DE PROBABILITÉ. PROBABILITÉS CONDITIONNELLES TRAVAUX 84 Deux modélisations différentes pour la probabilité du même événement 85 Paradoxe Un parc d’attraction propose une promenade en barque. Trois barques B1 , B2 et B3 , de deux places sont proposées aux visiteurs. 2° On numérote maintenant les six places disponibles dans les trois barques : B11 , B12 , B21 , B22 , B31 et B32 . 1° Deux personnes entrent dans ce parc et choisissent, au hasard, un numéro de barque. Chaque personne choisit le numéro de sa place parmi les six numéros proposés. a) Construire un arbre traduisant la situation. a) Construire un arbre traduisant la situation. b) Quelle est la probabilité que les deux personnes soient dans la même barque. b) Quelle est la probabilité que les deux personnes soient assises dans la même barque ? Le test de dépistage Un test de dépistage d’une maladie réagit positivement pour 99 % des individus malades et 1 % des individus non malades. On note : M : « l’individu est malade » et T : « l’individu réagit positivement au test ». Note : on appuiera le raisonnement sur un arbre pondéré 1° On suppose que, à un instant, la probabilité pour qu’un individu soit atteint de cette maladie est 0,05 . — a) Calculer les probabilités P(M T ) et P ( M T ) . En déduire P(T ) . b) Déterminer la probabilité qu’un individu soit non malade, sachant que le test est positif. 2° On suppose que la probabilité qu’un individu soit atteint de cette maladie est p . où p est la probabilité qu’un individu soit atteint par cette maladie. b) Étudier le sens de variation de cette fonction. La représenter dans un repère orthonormal, d’unité 10 cm , pour p [0 ; 0,5] . 86 La chaîne de supermarché BAPRI lui propose de fabriquer des pizzas sous la marque BAPRI , vendues dans perte de toutes leurs surfaces de vente, avec – 10 % – 15 % – 20 % marché une marge bénéficiaire de 0,3 € , tout GEL en conservant sa propre marque. gain de La société GEL sait que l’apparition marché + 30 % + 45 % + 60 % de cette nouvelle marque lui fait perdre BAPRI une partie de son marché. Mais le nouveau marché est estimé au triple probabilité 0,3 0,5 0,2 de ce que perd la société GEL . Si la société GEL accepte, elle sait qu’elle perd 10 % de son marché, avec une probabilité de 0,3 , ou 15 % de son marché, avec une probabilité de 0,5 , ou 20 % de son marché, avec une probabilité de 0,2 . 138 C2 C3 b) Étudier le sens de variation de cette fonction. La représenter dans le repère précédent. c) On estime un test convenable si cette probabilité est inférieure à 5 % . Pour quelles valeurs de p ce test est-il convenable ? Commenter. Aide à la décision Une société GEL produit des plats surgelés, entre autres une pizza qu’elle fabrique à 500 000 exemplaires par an. Sa marge de bénéfice sur cette pizza est de 1 € . C1 3° Pour une autre maladie, un test de dépistage réagit positivement à 100 % sur les individus malades et 5 % sur les non malades. a) Démontrer que la probabilité que l’individu ne soit pas atteint par cette maladie sachant que le test est positif est donnée par : 1–p f (p) = ; 19p + 1 99p a) Montrer que PT (M) = . 98p + 1 cas c) Déterminer pour quelles valeurs de p , on a : PT (M) 0,9 . Interpréter concrètement par une phrase le résultat. Les pertes et gains de marché donnés dans le tableau. sont 1° a) Dans le cas C1 , calculer le nombre de pizzas GEL et le nombre de pizzas BAPRI prévues, et en déduire le bénéfice B1 . b) Procéder de même pour le bénéfice B2 et le bénéfice B3 , pour les cas C2 et C3 . c) Calculer l’espérance de bénéfice si la société GEL accepte de produire des pizzas BAPRI , et comparer au bénéfice obtenu en gardant les 500 000 habituelles. 2° La société GEL , ayant appris qu’un concurrent risque d’accepter le marché, cherche à négocier avec BAPRI un prix de 0,35 € de marge par pizza. a) Calculer la nouvelle espérance de bénéfice. b) Quelle est alors la perte de bénéfice pour BAPRI par rapport à la proposition précédente ?