et la conclusion r´esulte de l’in´egalit´e de Hadamard. CQFD
Les racines du polynˆome X2−aX + 1 sont αet β. On d´efinit le nombre alg´ebrique
complexe θ=q−α√∆. Les conjugu´es de θsont θ,−θ,θ1=qβ√∆ et −θ1. Le corps
K=Q(θ) est un corps quartique qui admet exactement deux plongements r´eels. Le rang du
groupe de ses unit´es est donc ´egal `a 2. On remarque que αet ε= 1 + θsont des unit´es de K.
Montrons d’abord que pour a≥4, αest une unit´e fondamentale de l’ordre ZZ[α]. On a
Discr ZZ[α] = a2−4, et si α=ωk,ω∈ZZ[α], k > 0, alors Discr ZZ[ω] = ω2+ω−2±2<
a2/k +a−2/k + 2 ; ce qui impose k= 1 pour a≥4.
Notons par x7→ x0= ¯x,x7→ x1et x7→ x0
1les plongements de Kdans Cqui envoient
respectivement θsur −θ,θ1et −θ1. Si α=ωk,ω∈R= ZZ[θ], k≥2, alors ωω0est une unit´e de
ZZ[α] et donc k= 2 ; mais, comme les quatre conjugu´es de √αsont r´eels, ceci est impossible.
Donc, en appliquant le th´eor`eme 7.1, Chapitre 5 de [2], on conclut que αappartient `a un
syst`eme fondamental des unit´es de R.
Nous allons montrer que {α, ε}est un syst`eme fondamental d’unit´es de R. D’apr`es [2],
Th 7.1, Ch. 5, il suffit de montrer que l’´equation ε−1=αhωkn’a pas de solution ω∈R, avec
0< h < k. Une telle relation implique (εε0)−1=β2=α2h(ωω0)k, avec ωω0=α−u. Donc
uk = 2(h+ 1), et u= 1 ou 2. Dans les deux cas, ceci conduit `a αε−1=ξ`,`≥2, o`u ξ∈R.
On v´erifie que M(α/ε) = β/(1 −θ1) = α(1 + θ1)<2a. Et,
|Discr(R)|=a4(16a6−192a4+ 768a2−1024) ≥107a6,pour a≥4.
Le Lemme 1 permet de montrer que ` < 2. D’o`u le r´esultat.
3. R´eduction au cas d’un indice impair Remarquons d’abord que si aest impair
alors unpair ´equivaut `a ndivisible par 3, tandis que si aest pair on a un≡nmod 2. Lemme
2.— Soit p≥5un nombre premier. Alors, tout diviseur premier de upest ≥p. De plus, si
p|upalors p divise ∆.
D´emonstration: Supposons que qsoit un nombre premier, q6 |∆. Comme un= (αn−
βn)/(α−β) et que αβ = 1, le fait que qdivise un´equivaut `a la condition α2n≡1 mod q. Il
en r´esulte que, pour ppremier 5, si qdivise upalors qne divise pas unpour 0 < n < p.
Par ailleurs, le corps fini IFq(α) est ´egal `a IFqlorsque ³∆
q´=+1
et `a IFq2lorsque ³∆
q´=−1
. Dans
le premier cas, si q|upalors, comme αq−1≡1 mod q, on a p|(q−1). Dans le second cas, on a
αp+1 =αpα=βα = 1 mod qet donc p|(q+ 1). Donc, dans les deux cas q > p.
Si p|upalors pdivise ∆ (d’ailleurs, si p|∆, on a un≡nmod pet donc p|up). CQFD
On notera par le carr´e d’un entier non nul et par wp(x) la valuation p-adique de l’entier
x.
Lemme 3 .— Soit mun entier dont le plus grand diviseur premier est q > 3. Si um=
ou 2ou 3ou 6, alors uq=ou uq2=. D´emonstration: Soit mun entier dont le
2