D O S S I E R T H É M A T I Q U E Les conduites d’alcoolisation : définitions et typologie Conducts of alcoholization: definitions and typology ● A. Rigaud* P O I N T S F O R T S P O I N T S F O R T S ■ Le découplage conceptuel entre l’alcoolo-dépendance et les autres pro blèmes liés à l’alcool conduit à re d é finir les comportements de consommation en catégories qui se distribuent sur un continuum allant de l’usage à faibles doses et sans risque aux différentes formes de mésusage. ■ À l’irréversibilité de la dépendance s’oppose la réversibilité des autres formes de mésusage. ■ La moitié de la morbidité et des morts prématurées liées à la consommation d’alcool concerne des patients non alcoolo-dépendants : accidents, dommages psychologiques et/ou sociaux, handicaps, p at h o l ogies card i ova s c u l a i re s , hépatopathies et cancers, etc. ■ R é d u i reles risques et prévenir les dommages liés au mésusage d’alcool requiert des médecins qu’ils s’impliquent et se forment à la méthode et aux outils de repérage précoce et d’interventions brèves. vec la révolution néolithique, les hommes sont d eve nus pasteurs, agriculteurs et potiers , mais aussi producteurs et consommateurs de boissons fermentées. Les effets enivrants de ces boissons les conduisirent à les considérer comme des créations de leurs dieux, car ils ignoraient qu’elles contenaient de l’éthanol, cette molécule aujourd’hui communément et simplement dénommée “alcool”. Depuis ces temps primitifs, les relations de l’homme avec l’alcool n’ont pas cessé d’être problématiques, notamment du fait des effets de A * Centre d’alcoologie médico-psychologique, Reims. La lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 2 - vol. VII - mars-avril 2004 l ’ iv resse sur le comportement : “L’ivresse est fâcheuse pour l’homme” rappelle Eryximaque dans Le Banquet de Platon tout en louant Socrate de “savoir boire sans s’incommoder”. Quand l’ivresse cesse chez un sujet d’être accidentelle pour se répéter et que l’alcoolisation excessive s’installe comme une habitude, d ’ a u t res pro blèmes apparaissent qui ont conduit, dès le XIIe s i è cl e, à distinguer l ’ iv rog n e rie vite assimilée à un vice. Avec la révolution industri e l l e, l’iv rog n e rie devient au XIXe siècle un phénomène de masse inédit qui sera considéré comme un fléau sous le nom d’alcoolisme après que Magnus Huss, en 1849, en aura décrit les conséquences orga n i q u e s , ou alcoolopathies. Au ssitôt forgé, le terme “alcoolisme” devient vite équivoque car il tend à confondre deux ordres de phénomènes : d’un côté, ce que l’on qualifie actuellement de dommages induits par l’alcool et, de l’autre, le comportement de consommation appelé autrefois alcoolomanie et aujourd’hui conduite d’alcoolisat i o n. L’étude de ces conduites à la fin du XIXe s i è cle et surtout au cours du XXe siècle a permis d’observer qu’elles obéissaient non seulement à une appétence assez fréquente mais quelquefois aussi, chez certains sujets, à une tendance à boire jusqu’à perd re la maîtrise de leur consommation. Cette “perte de la liberté de s’abs tenir”, selon la fo rmu l ation de P. Fouquet (1, 2), définit le concept de dépendance a u j o u rd’hui re n o u velé par celui d’addiction. Ivrognerie, alcoolisme, alcoolopathies, alcoolomanie, conduite d’alcoolisation, dépendance,addiction sont autant de termes dont la succession, au fil des époques, indique à la fois la difficulté de bien distinguer les différents problèmes liés à l’alcoolisation et la nécessité d’identifier, de définir et de classer les comport ements de consommation d’alcool. Ces opérations sont indispens ables pour ordonner l’état des connaissances et proposer des références communes aux cliniciens et aux chercheurs, organiser leur champ en discipline, et permettre ainsi la communication et la poursuite de leurs travaux. En 1999, la Société française d’alcoologie (SFA) a confié à un groupe de travail le soin d’élab o re r, selon la méthodologie de l’ANA E S, des re c o m m a n d ations pour la pratique clinique consacrées aux conduites d’alcoolisation (3). Parmi les cinq questions 63 D O S S I E R T auxquelles ce groupe devait répondre, les deux premières sont à rappeler ici : “Choix et définition des termes essentiels de la pratique alcoologi q u e, l e c t u recritique des principales classifications existantes”. Quelles classifications vous paraissent opérantes en pratique ?” En effectuant cette (re)lecture critique, le groupe a observé que plus de 40 systèmes de définitions et classifications avaient été décrits depuis 150 ans. T.F. Babor (4) identifie trois époques : ✓ l’époque dite “préscientifique”, de 1850 à 1940, où l’approche est clinique et distingue les conduites d’alcoolisation selon leur rythme et leur évo l u t i o n , le comportement et sa fonction pour aboutir à des classifications ternaires ; ✓ de 1940 à 1970, E.M. Jellinek aux États-Unis, P. Fouquet en France et les experts de l’OMS centrent leur approche sur le phénomène spécifique de la dépendance et organisent en typologies la description de ses différentes formes cliniques ; ✓ l’époque dite “alcoologique” s’ouvre à partir de 1970 et propose des typologies multidimensionnelles qui intégrent des facteurs toujours plus nombreux et s’appuient sur l’épidémiologie génétique et des vérifications statistiques pour proposer des systèmes de classification binaire. Le groupe de travail de la SFA a conclu que la plupart de ces cl a ssifications présentent l’inconvénient d’utiliser le terme “alcoolisme” devenu équivoque sinon obsolète, de décrire principalement les diff é rentes fo rmes de dépendance et d’être de ce fa i t quasi muettes sur les modes de début des conduites d’alcoolisation ainsi que sur leurs modalités évolutives précoces. Il relève également que, à partir des années 1980, les versions successives du DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) et de la CIM (Classification internationale des maladies) distinguent, d’un côté, la dépendance et, de l’autre, l ’ abus (DSM) (5) et l’usage nocif (CIM) (6). Parallèlement, W.K. Van Dijk (7) p ropose en 1979 un schéma intégratif des dive rses modalités évolutives des interrelations possibles entre un individu et l’alcool – premiers contacts, expérimentations, apprentissage, usage “intégr é ” , u s age excessif et dépendance – en précisant que la progression d’un stade à l’autre n’est pas “ i n é v i t able” et qu’un retour au stade antérieur paraît toujours possibl e,sauf quand une dépendance est installée. Au terme de sa relecture, ce groupe de travail a estimé qu’aucune des classifications et/ou typologies proposées depuis plus d’un siècle ne paraissait vraiment sat i s faisante pour ordonner une perspective clinique et prag m atique de rep é rage, de diagnostic et d’interventions précoces. Leur intérêt se trouve limité par le fait que ces classifications sont soit historiquement déterminées par la référence presque exclusive à la dépendance, soit issues de méthodologies statistiques et de données d’épidémiologie génétique qui ne peuvent guère saisir la réalité clinique. Trop complexes, elles restent quasi inutil i s ables en pratique et une typologie plus simple paraît nécessaire malgré le risque évident qu’elle soit imparfaite et de ce fait insuffisante (8). 64 H É M A T I Q U E En alcoologie clinique, le seul trait commun indiscutable est l ’ existence d’une consommation d’alcool qui risque de s’av érer, ou s’av è re même déjà, p r é j u d i c i able au sujet consommateur. Définir des groupes homogènes de sujets et une typologie dans ce champ reste donc difficile du fait de la dimension mu l t i fa c t o rie lle et de la dive rsité des conduites d’alcoolisation. En vue de sat i s fa i re à des objectifs de pratique clinique, il a paru nécessaire au groupe d’adapter les cl a s s i fi c ations déjà existantes pour proposer une catégori s ation qui soit simple, pratique et utile. Il a choisi de s’appuyer sur le modèle médical, sans toutefois méconnaître combien il est réducteur, car considérer le mésusage d’alcool comme une “maladie” – sans oublier que ce n’est “pas une maladie comme les autre s ” – lui a semblé encore nécessaire d’un point de vue tant heuristique que clinique. Les Recommandations décrivent ainsi : ● Le non-usage, soit le non-consommateur Toute conduite à l’égard des boissons alcooliques et/ou alcoolisées caractérisée par une absence de consommation. Le non-usage peut être : – primaire quand il s’agit d’un non-usage initial (enfants, préadolescents) ou d’un choix durable, voire définitif chez l’adulte ; – secondaire quand il advient après une période de mésusage : le n o n - u s agesecondaire est généralement désigné par le terme “ ab stinence”. ● L’usage, soit le consommateur modéré (à dose faible) Toute conduite d’alcoolisation ne posant pas de problème pour autant que la consommation reste modérée, c’est-à-direinféri e u re ou égale aux seuils de risque définis par l’OMS (annexe) et prise en dehors de toute situation à risque ou de risque individuel particulier. ● Le mésusage, soit la catégorie générique qui rassemble toutes les conduites d’alcoolisation caractérisées par l’existence d’un ou de plusieurs risques potentiels ou par la surve nue de dommages induits, dépendance incluse. – L’usage à risque, soit le consommateur à risque Toute conduite d’alcoolisation où la consommation est supéri e u re aux seuils de risque définis par l’OMS et non encore associée à un quelconque dommage d’ordre médical, psychique ou social (dépendance incluse), mais susceptible d’en induire à court, moyen et/ou long terme. Cette cat é go rie inclut également les consommations égales ou même inférieures aux seuils de risque de l’OMS quand elles sont associées à une situation à risque et/ou à un risque individuel particulier. – L’usage nocif, soit le consommateur à problèmes Toute conduite d’alcoolisation caractérisée par l ’ ex i s t e n c e d’au moins un dommage d’ord re médical, p s y chique ou social induit par l’alcool, quels que soient la fréquence et le niveau de consommation, et par l’absence de dépendance à l’alcool. La lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 2 - vol. VII - mars-avril 2004 D O S S I E R T H Les seuils de risque de l’OMS À partir d’études épidémiologiques qui ont démontré une augmentation de la morbidité et de la mortalité en fonction des modalités de consommation et des quantités de boissons alcooliques consommées, l’OMS a déterminé des seuils de risque qui sont : – jamais plus de 4 verres par occasion pour l’usage ponctuel ; – pas plus de 21 verres par semaine pour l’usage régulier chez l’homme (3 verres par jour en moyenne) ; – pas plus de 14 verres par semaine pour l’usage régulier chez la femme (2 verres par jour en moyenne). Le terme de verre designe le “verre standard” ou unité internatio nale d’alcool (UIA) qui est la quantité “normalisée” délivrée pour chaque catégorie de boisson alcoolique dans les lieux de consommation publics. La taille des verres étant inversement proportionnelle à la concentration en alcool de la boisson, on peut considérer,pour donner des repères simples et pratiques,que cette quantité correspond en moyenne à environ 10 grammes d’alcool pur. É M A T I Q U E – L’usage avec dépendance, soit le consommateur dépendant ou alcoolodépendant Toute conduite d’alcoolisation cara c t é risée par la perte de la maîtrise de la consommation. L’usage avec dépendance ne se définit donc ni par rapport à un seuil ou une fréquence de consommation ni par l’existence de dommages induits qui néanmoins sont souvent associés. Les figures 1 et 2, issues respectivement des Recommandations publiées en 2001 et de celles récentes sur le thème “Les mésusages d’alcool en dehors de la dépendance” (9), formalisent les modalités évolutives et de passages d’une catégorie à une autre. Tous les consommateurs d’alcool n’évoluent pas vers un usage d’alcool à ri s q u e, tous les consommat e u rs à risque n’évoluent pas ve rs un usage nocif d’alcool et tous les patients ayant un usage nocif ne deviennent pas dépendants. Le risque d’évolution défavo rable n’est donc pas identique pour tous. S’il convient de pour- L’OMS recommande également de s’abstenir au moins un jour par semaine de toute consommation d’alcool. Les Recommandations pour la pratique clinique précisent que : ● Ces seuils n’assurent pas avec certitude l’absence de tout risque mais sont des compromis entre, d’une part, un risque considéré comme acceptable individuellement et socialement et, d’autre part, la place de l’alcool dans la société et les effets (considérés comme) positifs de sa consommation modérée. ● Ces seuils n’ont donc pas de valeur absolue car chacun réagit différemment selon sa corpulence, son sexe, sa santé physique et son état psychologique, ainsi que selon le moment de la consommation. Ils constituent donc de simples repères et ils doivent être abaissés dans diverses situations, notamment : ❶ en cas de situation à risque : – conduite de véhicule, travail sur machine dangereuse ; – poste de sécurité, situation qui requiert vigilance et attention, etc. ❷ en cas de risque individuel : – consommation rapide et/ou associée à d’autres produits, notamment psychoactifs (psychotropes), qui potentialisent souvent rapidement les effets psychotropes de l’alcool ; – pathologies organiques et/ou psychiatriques associées,notamment celles qui impliquent la prise d’un traitement médicamenteux ; – modification de la tolérance du consommateur en raison de l’âge, du faible poids, du sexe, des médications associées, de l’état psychologique, etc. ; – situations physiologiques par ticulières : grossesse, états de fatigue (dette de sommeil, etc). NB : cette liste ne doit pas être considérée comme limitative. Ces données sont corroborées par l’expertise collective INSERM. La lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 2 - vol. VII - mars-avril 2004 Fi g u re 1. L’ é volution du mésusage d’alcool (d’après SFA / A NA E S, Recommandations pour la pratique clinique : mésusage d’alcool, 2003). Fi g u re 2. Rep r é s e n t ation sch é m atique et dynamique des différentes cat é go ries de conduites de consommation et des principales voies de p a s s age de l’une à l’autre (d’après SFA / A NA E S, Recommandations pour la pratique clinique : conduite d’alcoolisation, annexe 2, 2001). 65 D O S S I E R T suiv re les re ch e rches sur les conditions de l’installation et de l’évolution du mésusage d’alcool, il est souhaitable d’essayer d’identifier parmi les consommat e u rs ceux qui présentent un risque important d’évolution vers un mésusage d’alcool avec ou sans dépendance. On s’accorde aujourd’hui sur les facteurs de risque suivants (7) : – les antécédents familiaux d’alcoolo-dépendance ; – le début précoce de la consommation ; – la consommation associée d’autres substances psychoactives ; – la recherche d’ivresses répétées ; – les comorbidités psychiatriques, notamment les troubles de la personnalité et les troubles de l’humeur ; – les antécédents de tentative de suicide ; – les antécédents de sévices ; – les comportements agressifs et impulsifs dans l’enfance ; – l’instabilité, les ru p t u res scolaire s , la délinquance associée ; – la détresse sociale, la désocialisation. Cette relecture effectuée à partir de l’expérience clinique permet également de dégager les éléments et/ou les critères susceptibles d’être pertinents en pratique courante pour assurer le repérage précoce du mésusage d’alcool, réaliser le bilan initial de sa sévé rité et de la gravité des dommages induits, définir et recomman der les objectifs et les stratégies d’intervention. Ce sont : le sexe et l’âge du sujet, l ’ â ge de début des conduites d’alcoolisat i o n , leur fréquence et leurs modalités, la vitesse d’installation de la t o l é rance et de la dépendance, la séquence d’ap p a rition des conduites d’alcoolisation par rapport à un éventuel trouble psychiatrique (alcoolisme primaire ou secondaire), la comorbidité addictive (addiction avec ou sans drogues), le repérage des traits de personnalité et du “fonctionnement” du sujet, l’environnement social, familial, professionnel ou socio-culturel, les antécédents familiaux – notamment de mésusage d’alcool –, l’existence de dommages induits d’ordres somatique, psychologique et social, et le niveau de leur gravité. Deux points pour conclure : ● Aux rep r é s e n t ations habituelles liées à l’usage d’alcool qui opposent, d’un côté, un bon usage connoté par la convivialité, l’hédonisme et la fête et, de l’autre, l’alcoolisme identifié à la dépendance,aux diff é rents dommages qu’elle induit et à son irr éductibilité supposée, on peut et on doit aujourd’hui substituer un autre modèle où les différentes formes de conduites d’alcoolisation se distribuent et peuvent être classées en catégories sur un continuum allant de l’usage à faibles doses et sans risque aux différentes formes de mésusage. La levée de ce manichéisme et le découplage conceptuel entre la dépendance et les problèmes liés à l’usage nocif apparaissent aujourd’hui comme les conditions 66 H É M A T I Q U E n é c e s s a i res à la poursuite de toute réfl exion et donc de toute action, aussi bien sanitaire que politique, sur les fo rmes de consommation à risque et nocive qui précèdent la dépendance et entraînent des difficultés multiples (dommages sociaux et psychologiques, maladies, accidents et décès). ● En dehors de la dépendance définie comme un état sans retour qui exige le maintien de l’abstinence pour permettre un nouvel équilibre, les autres cat é go ries de mésusage d’alcool sont susceptibles d’évoluer vers un retour aux limites de l’usage à faibles doses en deçà des seuils de risque de l’OMS. Ce constat doit inviter les médecins et les professionnels de santé à se former à la méthode et aux outils validés pour le repérage précoce ainsi qu’à la méthode d’intervention brève élaborée pour favoriser chez les consommateurs non dépendants la réduction de leur consommation, et donc la réduction des risques et la prévention des dom■ mages potentiels. Mots-clés. Conduites d’alcoolisation - Définitions - Ty p ologie - Pratique clinique. Keywords. Alcohol drinking behavior - Definitions - Typology. R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S 1. Fouquet P. Réfl exions cliniques et thérapeutiques sur l’alcoolisme. L’Évolution Psychiatrique 1951 ; 16 (2) : 231. 2. Fouquet P. Névroses alcooliques. Paris, EMC, Psychiatrie, 2-1955, 37380C10 et C20. 3. Recommandations pour la pratique clinique. Les conduites d’alcoolisation : lecture critique des classifications et définitions. Quel objectif thérapeutique ? Pour quel patient ? Sur quels critères ? Alcoologie et Addictologie 2001 ; 23 (suppl. 4) : 1S-76S. 4. Babor TF. La typologie et le traitement de l’alcoolisme. Alcoologie 1997 ; 19 (3 suppl.) : 293-306. 5. Association américaine de psychiatrie. DSM IV. Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Quatrième révision. Paris : Éd. Masson, 1994. 6. Organisation mondiale de la santé. CIM 10 : classification internationale des maladies. Dixième révision. OMS, 1992. 7. Van Dijk WK. Alcoholism a many sided problem. Adv Biol Psycht Basel (Karger) 1979 ; 3 : 2-10. Cité in Rueff B. Alcoologie clinique. Paris : Éd. Flammarion, 1989 et Adès J, Lejoyeux M. Les conduites d’alcoolisation et leur traitement. Vélizy : Doin, 1996. 8. Rigaud A, Playoust D. Lecture critique des définitions et classifications. Recommandations pour la pratique clinique : les mésusages d’alcool en dehors de la dépendance, Paris, 13 et 14 mars 2003. Alcoologie et Addictologie 2003 ; 25 (suppl. 4) : 65-125. 9. Recommandations pour la pratique clinique : les mésusages d’alcool en dehors de la dépendance, Paris, 13 et 14 mars 2003. Alcoologie et Addictologie 2003 ; 25 (suppl. 4). La lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 2 - vol. VII - mars-avril 2004