Point de vue - lgf patrimoine

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 BULLETIN DE LGF PATRIMOINE N°5 AVRIL 2014 « Point de vue » La lettre d’information de LGF Patrimoine SOMMAIRE PAGE 1 – 3 > Les marchés, l’économie, l’actualité Les marchés, l’économie, l’actualité Nîmes, le 8 Avril 2014, PAGE 4 > Comment réduire votre Imposition sur les revenus ou votre Ce trimestre encore ne faillit pas à la règle et nous a apporté son lot de ISF surprises, bonnes et mauvaises. Côté mauvaises nouvelles, nous notons les craintes déflationnistes en Europe et bien entendu le risque d’embrasement en Ukraine avec ces relents de guerre froide entre l’OTAN d’un côté et la Russie de Vladimir Poutine de l’autre. Côté bonnes nouvelles, une fois n’est pas coutume, nous avons eu quelques bons chiffres concernant l’économie et le moral des français et une économie américaine qui semble de plus ne plus solide. D’une manière générale on observe un début d’année en dents de scie, avec une forte volatilité et une capacité à rapidement perdre la performance acquise. Cela nous pousse bien entendu à la prudence, même si les fondamentaux économiques restent bien orientés. En ce qui concerne les marchés actions, voici les performances des principaux indices (source « cortalconsors ») Performances au 8 avril 2014 (en séance) CAC 40 : + 3,26% Dax 30 : -­‐ 0,43% Nasdaq : -­‐ 2,32% Dow Jones : -­‐ 2,00% Nikkei : -­‐ 10,34% Heng Seng : -­‐ 3,73% BULLETIN DE LGF PATRIMOINE N°5 1 / L’Europe En Europe, une nouvelle fois, beaucoup de regards se tournent vers « super Mario » et le BCE et escomptent un geste d’assouplissement de la politique monétaire qui pourrait être suffisant pour « relancer la machine » inflationniste et éloigner définitivement le spectre d’une déflation et / ou d’un scénario à la Japonaise. On note aussi l’amélioration qui se poursuit du côté de l’Italie et de l’Espagne. L’indice PMI (indice des directeurs d’achat, concernant les produits manufacturier) de la zone Euro continue à bien se porter et devrait afficher une hausse pour le neuvième mois consécutif. Concernant la France, nous sommes au centre du débat Européen avec notre grande difficulté à réduire notre déficit et notre quasi incapacité à créer de la croissance. Là où les politiques drastiques menées dans les pays du sud semblent avoir portées leurs fruits (en tout cas d’un point de vue économique), la France reste à la traine, embourbée dans une équation entre social et économie qui ne peut trouver sa résolution que dans des décisions courageuses et ambitieuses. 2 / Les Etats Unis Après les conditions climatiques difficiles en ce début d’année qui ont pénalisées l’activité économique, la reprise semble s’affermir. Nous notons quelques signes encourageants comme notamment, l’amélioration de l’indice ISM ou l’augmentation du nombre de vente de voiture au mois de mars qui est sur un rythme annualisé de 15,7 millions d’unités. Le taux de chômage reste stable à moins de 7% (ce qui fait pâlir d’envie le gouvernement Français) et nous observons un rythme soutenu de création d’emplois. Les passes d’armes entre l’administration Obama et Vladimir Poutine ne semblent pas affecter les marchés pour le moment. Il est vrai que la situation Ukrainienne, si l’on lit entre les lignes pourrait être une formidable opportunité pour les Etats Unis d’exporter leur gaz de schiste à des européens jusqu'à bons clients de la Russie. Quoi qu’il en soit, les marchés américains bien qu’en baisses depuis le début de l’année restent à privilégier dans nos allocations et nous pensons qu’ils sauront réaliser une performance positive d’ici la fin de l’année. 3 / Les Marchés émergents Les marchés émergents dans leur ensemble ne sont toujours pas revenus dans les faveurs des investisseurs. Malgré une très légère embelli en Chine, nous avons pu voir les prémices des risques encourus par le shadow banking (le système bancaire de l’ombre) qui est omniprésent dans les provinces chinoises. Ce risque se résume dans le fait que les épargnants pourraient être tenter de courir retirer leur argent investi ou déposé auprès des banques locales et d’engendrer par là même un risque systémique sur le marché bancaire chinois. Du côté de l’Amérique Latine, le Brésil reste en difficulté et la perspective du mondial de football à venir ne change rien pour le moment. Le Mexique quant à lui se repli de plus de 5% depuis le début de l’année. Concrètement, nos continuons à rester à l’écart des émergents même si nous sommes conscients qu’un point d’inflexion sera probablement bientôt atteint et que cela sera le moment de se repositionner. AVRIL 2014 BULLETIN DE LGF PATRIMOINE N°5 4/ Le Japon Après une année 2013 en fanfare, le Japon fait une pause. Avec une performance négative de plus de 10% depuis le premier janvier 2014 (arrêtée à ce jour), le marché nippon semble moins prometteur et les investisseurs, toujours prompts à se retirer et à prendre leurs bénéfices, émettent des doutes sur les résultats à court terme de la politique de Shinzo Abbe. Le marché Japonais est sans nul doute un marché difficile à appréhender tant il est vrai qu’il se caractérise par ses courtes phases de violentes hausses (qui donnent envie à tout le monde…..Mais souvent trop tard) et ses phases de stagnation et parfois aussi de violentes corrections. Nous choisissons de rester à l’écart de ce marché qui nous semble aujourd’hui être porteur de trop de risque pour la performance potentielle que nous pourrions en dégager. 5/ Perspectives A ce jour, nous notons encore une fois une grande disparité sur les marchés et notamment sur les marchés intra européens. L’Italie a gagné près de 15% pendant que la Russie perdait près de 20%. La France surperforme l’Allemagne mais il n’ y a pas de quoi se réjouir. En ce qui concerne nos allocations, nous restons positifs sur les actions avec un fort biais sur les marchés Américains et Européens. Nous restons à l’écart des marchés émergents et du Japon. Sur le marché Obligataires, même si la situation a bien tenu jusque là, il est nécessaire plus que jamais de savoir faire preuve de discernement et c’est la raison pour laquelle nous ne travaillerons pas pour le moment les fonds obligataires en direct mais utiliserons des fonds « mixtes » qui ont la capacité d’arbitrer rapidement entre les différentes classes d’actifs. Nous restons bien entendu vigilants dans cette période volatile et à risque géopolitique mais sommes globalement confiants en nos allocations et dans les perspectives de rendement à moyen terme. AVRIL 2014 BULLETIN DE LGF PATRIMOINE N°5 AVRIL 2014 Comment réduire votre Imposition sur les revenus et/ou votre ISF ? En investissant au travers de FIP ou de FCPI vous pourrez obtenir une réduction d’impôts sur vos revenus et/ou une réduction sur votre ISF. Qu’est ce que c’est ? Les FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation) sont destinés à favoriser la croissance de PME française dans le secteur de l’innovation Les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) sont tournés vers les PME régionales en croissance. Mon argent est il bloqué ? La durée de vie d’un FCPI est de 8 ans, renouvelable deux fois 1 an, soit un maximum de 10 ans. L’investissement est donc bloqué pendant cette période (sauf cas prévus par la règlementation). Certains FIP ou FCPI ont une durée de vie de 6 ans. Quel est l’avantage fiscal ? Une réduction d'impôt sur le revenu, qui s'impute directement sur l'impôt à payer, égale à 25% de votre investissement (y compris les droits d’entrée), sous réserve notamment de conserver les parts un certain nombre d’années. D’un point de vue fiscal, les parts doivent être conservées 5 ans minimum. Toutefois, le règlement du fonds peut prévoir une durée de placement de 8 ans minimum, cohérente avec un investissement en capital risque. Votre investissement est plafonné à : -­‐ 12.000€ si vous êtes célibataire, veuf ou divorcé soit une réduction d'impôt maximale de 3.000 €, ou -­‐ 24.000 € si vous êtes marié ou Pacsé et soumis à une imposition commune soit une réduction d'impôt maximale de 6.000€. Une réduction d'ISF, qui s’impute directement sur le montant de l’ISF à payer, égale à 50% de votre investissement (pondéré par le pourcentage d’investissement du fonds dans les sociétés éligibles 100 %). Votre investissement est plafonné à : -­‐ 36 000€ soit une réduction d’impôts maximale de 18 000 euros (sans différenciation pour un couple ou un célibataire). A la fin du produit y a t il un impôt sur la plus value ? Une exonération d'impôt sur les plus-­‐values réalisées, sans limite de montant (hors prélèvements sociaux), sous réserve notamment de conserver les parts au minimum 5 ans. Toutefois la durée de placement prévue par le règlement du fonds peut être plus longue. Laurence FONTENIT Mikhael COHEN 
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