Mathématiques MP2 DL12 - CCP MP 2007 et 2013 correction de limite nulle lorsque n tend vers +∞. CCP MP 2007 - Maths I - Échanges de limites et d’intégrales 4. Exemples et contre-exemples. Partie préliminaire a. On peut utiliser une fonction avec un pic (pour n > 2) : 1. Fonction Γ : n2 x fn (x) = n(2 − nx) 0 1 a. Soit f (t) = t e . La fonction est continue sur ]0, +∞[. On a f (t) = o 2 t→+∞ t 1 avec 1 − x < 1, donc f est donc f est intégrable sur [1, +∞[. De plus, f (t) ∼ 1−x t→0 t ∗ intégrable sur ]0, 1]. Finalement f est intégrable sur R+ . b. On intègre par parties sur [a, b] ⊂ R∗+ : x−1 −t b Z x −t t e b −tx e−t a dt = a Puisque lim ax e−a = a→0 Z +x t e 2 , hauteur 1) vaut 1. On a ainsi De plus l’aire du triangle (base n dt. a Z lim bx e−b = 0, on obtient Γ(x + 1) = xΓ(x) si x > 0. Une 0 2. Fonction ζ : a. La fonction t 7→ 1x est décroissante sur [k, k + 1] si k ∈ N∗ . Ainsi, pour tout k > 1, Z k+1t dt 1 6 . En sommant ces relations pour k allant de n à N , on obtient (k + 1)x tx k k=n+1 kx Z N t 6 n −x dt = 1 (x − 1)tx−1 5. Cas d’un intervalle quelconque a. On calcule l’intégrale : elle existe puisqu’on retrouve Γ(n + 1). On a donc Z +∞ n t −t e dt = 1. On a également lim fn (x) = 0 par croissances comparées (on n→+∞ n! 0 f (x) de limite nulle lorsque peut le redémontrer avec le critère de d’Alembert - on a n+1 fn (x) n tend vers +∞ donc la suite converge vers 0). On étudie la convergence uniforme. On a, pour n > 1, fn0 (x) = n − x xn−1 e−x . Un tableau de variation sommaire donne n! n −n un maximum en n (la fonction est positive), avec fn (n) = n e . La formule de n! Stirling donne fn (n) ∼ √ 1 . On a donc convergence uniforme vers 0 de la suite n→+∞ 2πn de fonctions (fn ) sur R+ . N Lorsque N tend vers +∞, on a, puisque x − 1 > 0, Rn (x) 6 b. On majore Rn (p) par . n 1 . (x − 1)nx−1 1 1 . Pour majorer par ε, il suffit que 1 6 ε, = p−1 (2 − 1)np−1 n np−1 1 = ε 1−p . 1 1 ε p−1 c. On a p − 1 = 6. Il suffit d’avoir n > 10 (incroyable comme cela se simplifie). On c’est-à-dire n > trouve 10 X 1 k=1 k7 de 1, 224.10 −7 ' 1, 0083491549501573 (et ζ(7) ' 1, 0083492773819229 d’où une erreur b. Par définition de la limite uniforme avec ε = 1 : il existe p ∈ N tel que pour tout n > p, pour tout x ∈ I, |f (x) − fn (x)| 6 1. On a alors |f (x)| 6 1 + |fn (x)|. C’est notamment vrai pour n = p. La fonction fp est intégrable sur I. La fonction constante égale à 1 est également intégrable sur I car I est borné : elle est continue donc intégrable sur le segment K = I¯ et est ainsi intégrable sur I. Pour finir, on a simplement à majorer ). Première partie : suites de fonctions 3. La suite de fonctions continues (fn ) converge uniformément vers f sur [a, b] donc f est continue sur [a, b]. Cela donne un sens à l’intégrale. On a alors Z Z Z fn (x) dx − f (x) dx 6 |fn (x) − f (x)| dx 6 `(I).kfn − f k∞ , Z b Z b Z b 6 f (t) dt − f (t) dt |fn (t) − f (t)| dt 6 (b − a)kfn − f k∞ , n a a f (t) dt. b. Même exemple mais on divise tout par n : la valeur du maximum vaut alors 1 au lieu de n, la convergence est simple vers la fonction nulle, non uniforme (maximum Z 1 1 de limite nulle. Plus simplement, on peut considérer qui vaut 1) et fn (t) dt = n 0 n fn (x) = x comme dans le cours. e−t dt = 1, donne Γ(n) = (n − 1)! si n ∈ N∗ . récurrence simple, couplée à X 1 fn (t) dt = 1 de 0 +∞ N +1 1 Z 0 1 limite différente de 0 = b→+∞ Z 1] x ∈ [0, n 1 2] x ∈ [n, n 2 x ∈ [ n , 1] On a convergence simple vers la fonction nulle sur [0, 1] : si x = 0, on a toujours 2 < x et f (x) = 0. fn (0) = 0. Si x > 0, il existe un rang n0 tel que pour n > n0 , n n b x−1 −t si si si I I I de limite nulle lorsque n tend vers +∞. a 1 année 2013/2014 Mathématiques MP2 DL12 - CCP MP 2007 et 2013 correction b. Soit fn (x) = an xn e−x . La série de fonctions n! 6. Théorème de convergence dominée a. Puisque fn est continue par morceaux sur I et majorée en valeur absolue par une fonction intégrable, elle est automatiquement intégable. de somme S(x) = n b. On a le choix... entre un exemple sans intérêt mais qui donnera les points : fn (x) = x - on a convergence simple mais non uniforme vers une fonction nulle sur [0, 1[ et qui n vaut 1 en 1 et une domination par 1. Un peu plus intellient : fn (x) = x n : la 1+x limite simple est presque la même (1/2 en 1), la limite simple n’est pas continue donc il n’y a pas convergence uniforme sur [0, 1] et la domination par 1 permet d’utiliser Z 1 xn dx = 0 (cela dit, le théorème de convergence dominée pour obtenir lim n→+∞ 1 + xn 0 sur cet exemple on a encore une majoration simple qui fait que le théorème est encore sin(x/n) totalement inutile). On termine par l’exemple donné : on note fn (x) = e . On a 1 + x2 1 1 est continue sur R+ et lim fn (x) = pour tout x > 0. La fonction x 7→ n→+∞ 1 + x2 1 + x2 e |fn (x)| 6 intégrable sur R+ (à montrer bien évidemment). On peut appliquer 1 + x2 le théorème de convergence dominée et Z +∞ lim n→+∞ 0 esin(x/n) dx = 1 + x2 +∞ Z 0 X |an | n! = |an |. Puisque an est absolument n! 0 convergente, le théorème TH4 s’applique. On en déduit que x 7→ f (x)e−x est intégrable sur R +∞ X + Z +∞ −x f (x)e et n=0 n b Sn (t) dt = Or a XZ k=0 a a Z 1 |fn (x)| dx = S(t) dt. XZ n→+∞ k=0 1 , terme d’une série divergente. n+1 1 fn (x) dx = +∞ X ! fn (x) Z 1 dx = 0 n=0 dx = ln 2. Le plus simple ici est d’évaluer la différence 1+x Z ! +∞ N Z 1 1 X X fn (x) dx − fn (x) dx 0 0 a fk (t) dt. Puisque lim 1 . La conver2 (−1)n . Le théorème des séries alternées donne la convergence n+1 0 1 de cette série puisque n + 1 n∈N est une suite décroissante vers 0. On a également 0 n b (−1)n+1 xn+1 . 1+x 1 c. On a b Sn (t) dt = (−1)k xk = gence n’est donc pas uniforme sur I. fk (x) si x ∈ [a, b]. Le théorème TH1 appliqué à Sn donne lim an . n=0 x→1 fk . La suite Sn converge uniformément vers une fonction S avec Z +∞ X Or pour tout x ∈ I, kRn k∞,I > |Rn (x)| donc kRn k∞,I > lim |Rn (x)| = dx π = . 2 2 1+x 0 b fn (x) dx = k=n+1 b. Pour TH4, on a Z +∞ 0 +∞ X Rn (x) = k=0 Z dx = +∞ Z X 10. Cas où TH3 et TH4 ne s’appliquent pas. a. On note fn (x) = (−1)n xn . On a kfn k∞,I = 1 de limite non nulle donc la convergence n’est pas uniforme sur I (on écrit fn = Rn−1 − Rn d’où kfn k∞ 6 kRn k∞ + kRn−1 k∞ de limite nulle s’il y a convergence uniforme). On peut également calculer le reste : Z n→+∞ |fn (x)| dx = 0 k=0 S(x) = f (x)e−x , continue sur R. On a l’intégrabilité de fn sur R+ (préliminaire) avec Deuxième partie : séries de fonctions 7. On note Sn = fn converge simplement sur R+ , Zn=0+∞ Z n X +∞ X X b n=0 Z ! +∞ 1 X = fn (x) dx 0 n=N +1 Z 1 (−1)N +1 xN +1 dx = 1+x 0 Z 1 N +1 Z 1 n=0 fk (t) dt existe, on obtient le thé- a roème TH2. 8. non demandé... 6 9. Intégration terme à terme d’une série de fonctions. 0 a. La série est convergente donc le terme général tend vers 0 et la suite (|an |) est bor|x|n , terme général née. Soit M qui majore cette suite. Pour tout x ∈ R, | an xn | 6 M n! n! d’une série convergente. La série entière est de rayon de convergence infini et la fonction somme f est continue. x dx 6 1+x xN +1 dx = 0 1 N +2 Cela donne bien +∞ Z X n=0 2 0 1 fn (x) dx = lim N Z X N →+∞ n=0 0 1 Z fn (x) dx = 0 1 +∞ X ! fn (x) dx. n=0 année 2013/2014 Mathématiques MP2 DL12 - CCP MP 2007 et 2013 11. Théorème de convergence monotone : on a convergence simple de la suite de fonctions (Sn ) vers f qui est continue. Par positivité, on a 0 6 Sn 6 f et f est intégrable donc le théorème de convergence dominée s’applique. La fin de la démonstration se fait comme avant (somme partielle - finie - qu’on permute avec l’intégrale). 12. Application à la physique 3 −t a. On écrit, pour t > 0, t e −t = 1−e +∞ X t3 e−(n+1)t = +∞ X CCP MP 2013 - Maths I Partie préliminaire un+1 n + 1 = 1. Soit un = nxn−1 pour n ∈ N∗ . Ce terme est non nul si x 6= 0. On a alors u n |x| n de limite |x| lorsque n tend vers +∞. La série converge pour |x| < 1 et diverge pour t3 e−nt . On note fn (t) = t3 e−nt . n=1 n=0 On a une série de fonctions positives, intégrables (voir préliminaires) et qui converge 3 simplement vers la fonction continue t 7→ t t sur R∗+ . On peut ainsi appliquer le e −1 résultat précédent, ce qui donne Z +∞ 0 correction +∞ X t3 dt = t e −1 |x| > 1. La série entière est de rayon de convergence 1. Si on note g(x) = n=0 t3 e−nt dt. 1 , 1−x 2. On intègre par parties sur [a, b] ⊂ R∗+ : 0 n=1 xn = alors g est aussi de rayon de convergence 1 et pour |x| < 1, on a g 0 (x) = f (x). Ainsi 1 f (x) = . (x − 1)2 +∞ Z +∞ X Un changement de variable linéaire donne +∞ Z 0 +∞ Z Finalement 0 +∞ Z t3 e−nt dt = 3 u n 0 e−u du 6 1 = 4 Γ(4) = 4 . n n n Puisque lim ax e−a = +∞ 1 b. On doit calculer u = 8πhc dλ. On effectue le changement hc 5 0 λ exp( )−1 kB λT de variable « t = hc », ce qui est possible puisque l’application λ 7→ hc est un kB λT kB λT C 1 -difféomorphisme de R∗+ sur lui-même. On en déduit Z 0 u = 8πhc +∞ kB T hc 5 t5 t e −1 On en déduit M = 4c 8πhc kB T hc 13. Généralisation. a. On refait de même pour obtenir Z 0 +∞ tx−1 dt et − 1 = − 4 +∞ Z X n=1 hc kB T t2 dt = 8πhc +∞ 4 Z kB T hc 0 a→0 t x−1 −nt e dt = 0 Z +∞ X 1 x n=1 n = n=1 nx b +x a Z b tx−1 e−t dt. a lim bx e−b = 0, on obtient Γ(x + 1) = xΓ(x) si x > 0. Une b→+∞ Z +∞ e−t dt = 1, donne Γ(n) = (n − 1)! si n ∈ N∗ . 0 3. on le montre par récurrence sur n. t3 dt. t e −1 Z (a) pour n = 0, cela donne f (x) = f (a) + x f 0 (t) dt. a (b) on intègre par parties pour passer au rang suivant (on rédigerai mieux la question sur une vraie copie) : Z +∞ u x−1 −u e du a 0 +∞ X Γ(x) récurrence simple, couplée à 5 4 π 4 = 2π kB T 4 (yeahh ! ! !) 15 15h3 c2 +∞ tx e−t dt = −tx e−t a 6π 4 π4 t3 dt = = . 90 15 et − 1 Z b Z x (x − t)n (n+1) f (t) dt n! = = = Γ(x)ζ(x). 2 b. La première vaut ζ(2) = π6 , la seconde 6!ζ(7) ' 726.0114. x (x − t)n+1 (n+1) − f (t) (n + 1)! Z x + a (x − a)n+1 (n+1) 0+ (a) + f (n + 1)! Z a x a (x − t)n+1 (n+2) f (t) dt (n + 1)! (x − t)n+1 (n+2) (t) dt f (n + 1)! et on en fait une récurrence propre. 3 année 2013/2014 Mathématiques MP2 DL12 - CCP MP 2007 et 2013 I. Quelques exemples II. Contre-exemples +∞ X 4. On sait que pour tout x ∈ R, sin x = p=0 +∞ X (−1)p p=0 correction (−1)p 7. On peut reprendre l’exemple de la première question : la fonction définie par f (x) = 1 est de classe C ∞ sur I =] − ∞, 1[ mais ne coïncide avec son DSE que sur ] − 1, 1[. (1 − x)2 1 On peut le faire plus simplement avec ou arctan x (C ∞ sur R, coïncide avec son 1 + x2 DSE que sur ] − 1, 1[). x2p+1 . On note g(x) = (2p + 1)! 2p x x . Pour tout x 6= 0, on a g(x) = sin x = f (x). En 0, on a également (2p + 1)! f (0) = 1 = g(0). Ainsi f = g sur R. La fonction f est donc DSE en 0 sur R tout entier et f est de classe C ∞ . 5. On reprend la fonction de la question 1 en la multipliant par x. Pour tout x ∈] − 1, 1[, +∞ h(x) = xf (x) = 8. (a) toute plate en zéro, comprise en 0 et 1, de limite 1 en ±∞ : +∞ X n X n x = nx = nx . 2 (1 − x) n=1 n=0 Elle est de rayon de convergence 1. D’après le rappel de cours, on a pour tout n ∈ N, f (n) (0) . n= n! f (n) (0) 6. On note an = . n! (a) La fonction f est continue donc bornée sur [0, 1]. On note M un majorant de |f | X sur [0, 1]. On a alors |f (x)an xn | 6 M.an . Puisque R > 1, la série (b) La fonction x 7→ −x2 est de classe C ∞ sur R∗ , à valeurs non nulles. La fonction inverse est de classe C ∞ sur R∗ et x 7→ e−x l’est sur R. Par composition f est C ∞ sur ]0, +∞[. On montre par récurrence la propriété P(n) : « il existe un polynôme Pn tel que, pour Pn (x) (n) 1 tout x > 0, f (x) = exp − 2 ». x3n x i. cela semble plus que vrai pour n = 0. an xn converge absolument pour x = 1. On a donc convergence normale de la série sur [0, 1]. (b) On a ! Z Z 1 +∞ X 1 f 2 (x) dx = 0 0 f (x)an xn dx. ii. Soit n ∈ N tel que P(n). Pour x > 0, on a (on dérive chaque facteur du produit) : n=0 Puisqu’il y a convergence normale, donc uniforme de la série de fonctions continues sur le segment [0, 1], on peut permuter somme et intégrale, ce qui donne Z 0 +∞ 1 f 2 (x) dx = X Z an n=0 2 f (n+1) (x) 1 Puisque f est continue, positive et d’intégrale nulle sur [0, 1], on a f = 0 sur [0, 1] donc f est nulle sur [0, 1]. (c) Pour tout x ∈] − R, R[, on a f (x) = = Pn0 (x) 3n = 2 +∞ X f (n) f (x)xn dx = 0. 0 0 = (x) Pn (x) Pn (x) 2 1 1 1 − 3n 3n+1 exp − 2 + 3n 3 exp − 2 x x2 x x x x x x3 Pn0 (x) − 3nx2 Pn (x) + 2Pn (x) 1 exp − 2 3n+3 x x exp − Avec Pn+1 = X 3 Pn0 − 3nX 2 Pn + 2Pn qui est encore un polynôme, on obtient le résultat au rang suivant. an xn . On, pour tout n ∈ N, f (n) (0) = 0 (n) (c) On montre que, pour tout n ∈ N, en 0. Le terme Pn (x) tend f admet une limit finie − 3n 1 1 vers Pn (0). Le terme 3n+3 exp − 2 peut s’écrire u 2 exp(−u) avec u = − 12 . Par x x x 3n croissances comparées, lim u− 2 exp(−u) = 0 et par composition lim f (n) (x) = 0. n=0 car cette dérivée est aussi la dérivée à droite en 0 et puisque f est nulle sur [0, 1], f (n) (0) = 0. Ainsi f est nulle sur ] − R, R[. u→+∞ Remarque : on pourrait reprendre la question sur [−1, 1] au lieu de [0, 1], ce qui donne f nulle sur [−1, 1] donc, directement d’après le cours (unicité), tous les coefficients du DSE sont nuls. x→0+ La fonction f est alors de classe C ∞ sur R+ et donc sur R par parité. (d) Si c’était le cas, alors f (x) = 0 sur ] − r, r[ ce qui est exclu car f n’est nulle qu’en 0. 4 année 2013/2014 Mathématiques MP2 DL12 - CCP MP 2007 et 2013 e−t est continue sur [0, +∞[. On a k(t) = 1 + tx2 −t e−t donc k est intégrable sur [0, +∞[. On note h(x, t) = e 2 pour x ∈ R O 1 + tx t→+∞ et t > 0. On a t 7→ h(x, t) intégrable sur R+ si x ∈ R, x 7→ h(x, t) de classe C 1 sur 2xt R si t ∈ R+ , avec ∂h (x, t) = − e−t , fonction continue par rapport à t sur ∂x (1 + tx2 )2 R+ pour x réel fixé. Il reste à dominer indépendamment de x. On ne cherche pas les complications. On se donne A > 0. Pour |x| 6 A, on a correction (b) par exemple la fonction sinus. 9. (a) Soit x ∈ R. La fonction k : t 7→ ∂h −t (x, t) 6 2Ate = ϕ(t), ∂x o et ϕ est continue et intégrable sur [0, +∞[ (on a ϕ(t) = t→+∞ classe C 1 sur [−A, A] pour tout A > 0 donc sur R+ . (b) Soit t > 0. Soit x ∈ R tel que |tx2 | < 1, on a +∞ +∞ αt (x) = 1 ). Ainsi f est de t2 X (−1)n (2n)!tn e−t 2n X e−t n n 2n −t (−1) t x = = e x . (2n)! 1 + tx2 n=0 n=0 (2n) On en déduit que αt f (p) (x) = (2n+1) (0) = (−1)n (2n)!tn e−t et αt Z +∞ 0 p ∂ h (x, t) dt d’où f (p) (0) = ∂xp (0) = 0. Il est admis que +∞ Z 0 ∂ph (0, t) dt. ∂xp p (p) Or, à t fixé, on a ∂ hp (0, t) = αt (0). Ainsi f (2p+1) (0) = 0 (on pouvait le dire par ∂x parité de f ) et f (2p) (0) = Z +∞ (−1)n (2n)!tn e−t dt = (−1)n (2n)! 0 Z +∞ tn e−t dt = (−1)n (2n)!(n!). 0 (2n) X (f (0) = (−1)n n!. La série entière (−1)n n!x2n a un rayon de (2n)! convergence nul. En effet, si on note un = (−1)n n!x2n , alors pour x 6= 0, on a un+1 = (n + 1)x2 de limite infinie lorsque n tend vers +∞ - la série est donc un divergente si x 6= 0. (c) Cela donne III. Condition suffisante 10. (a) Il suffit de montrer que le reste intégral est de limite nulle lorsque n tend vers +∞, ce qui garantit que la série de Taylor a pour somme f (x). Une majoration immédiate donne Z 0 x Z (x − t)n (n+1) f (t) dt 6 M n! 0 x Z |x − t|n dt = M n! 0 x (x − t)n |x|n+1 dt = M . n! (n + 1)! Ce terme tend vers 0 lorsque n tend vers +∞. 5 année 2013/2014