La prothèse totale de hanche
pôle institut locomoteur
centre hospitalier universitaire de toulouse
Service de Chirurgie Orthopédique
et Traumatologique
Professeur Philippe Chiron, Chef de Service
Hôpital Rangueil
Code : 403688
L’équipe de ssooiinnss
Vous accueille et vous informe
L'opération est réalisée en raison de douleurs importantes
entraînant une gêne fonctionnelle majeure : douleur dans l'aine,
la fesse, le trochanter parfois irradiant au genou, associée à une
boiterie. En France environ 120 000 prothèses sont posées par an.
L'opération est menée sous anesthésie.
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La Prothèse Totale de Hanche
La prothèse est constituée
de deux éléments :
une tige fixée dans le fémur
sur laquelle est adaptée
la tête.
une cupule hémisphérique
fixée dans le cotyle
anatomique.
Les matériaux sont variables :
allliage métallique, céramique,
polyéthylène ainsi que les
modes de fixation : cimentée,
non cimentée.
TÊTE
TIGE
CUPULE
LA PREPARATION GENERALE
La mise en place d’une prothèse correspond à l’introduction d’un corps
étranger volumineux dans l’organisme, sensible aux attaques
infectieuses.
Un bilan avant l’hospitalisation doit rifier l’absence de foyers
infectieux au niveau des dents, des urines et du nez.
L'INTERVENTION CHIRURGICALE
Il s'agit du remplacement des
surfaces articulaires usées de
la hanche et de la mise en place
d'une articulation artificielle :
après section du col fémoral
pose d'une tige dans le fémur
(os de la cuisse) surmontée
d'une boule (tête de la
prothèse) ;
au niveau du cotyle pose d'une
cupule recevant la tête.
Les implants peuvent être
cimentés ou non.
Pendant l'hospitalisation :
un traitement antibiotique
préventif est réalisé pendant
48 heures,
un traitement anticoagulant
(sous cutané) d'une durée d'un
mois environ est conduit pour
prévenir les risques
de phlébite ;
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L'ANESTHESIE
Avant toute intervention
le patient doit avoir
une consultation d'anesthésie.
Elle doit être réalisée à distance
de la date de l'intervention afin
de prévoir des bilans ou des
consultations complémentaires
chez un spécialiste si nécessaire.
L'anesthésie est soit générale
(AG) soit locorégionale (ALR) par
péridurale ou rachianesthésie.
Une transfusion sanguine est
parfois nécessaire pendant ou
après l'intervention. Pour limiter
ces transfusions, des procédés
peuvent êtres utilisés :
autotransfusion, récupération
des pertes sanguines lors de
l'intervention, usage d' EPO …
Ces différents procédés seront
adaptés à votre cas par
l'anesthésiste lors de
la consultation. Il vous informera
des risques de l'anesthésie.
la douleur post-opératoire est
prise en charge par différents
protocoles adaptés à votre cas
(perfusion, seringue électrique,
cathéter de locorégionale ….).
Présence d'un drainage de
la plaie opératoire par un drain
(Redon). Le lever est précoce,
l'ablation des points se fait au
quinzième jour.
L'hospitalisation est de 8 à 15
jours, la rééducation entreprise
dans le service se poursuit à
domicile ou dans un centre
spécialiselon l'importance de
la coxopathie et des possibilités
du patient.
Les risques de cette intervention
seront exposés par le chirurgien
lors de la consultation : infection,
luxation, lésion du nerf sciatique,
inégalité de longueur
des membres, phlébite….
L'HOSPITALISATION
Elle a lieu la veille
de l'intervention. Son horaire
sera fonction des bilans
complémentaires à réaliser
(prise de sang, épreuve de
marche, bilan radiographique
complémentaire…).
Vous devez rester à jeun à partir
de minuit, sans manger, ni boire,
ni fumer (interdit en milieu
hospitalier).
La veille au soir et le matin de
l'intervention vous prendrez une
douche en insistant sur la région
opératoire (hanche), avec
un produit antiseptique.
L'intervention dure environ 1h ½.
La surveillance post-opératoire
immédiate se réalise dans une
salle de surveillance post-
interventionnelle (salle de réveil)
proche des blocs opératoires, un
coussin sera placé entre vos
jambes pour maintenir votre
nouvelle hanche en bonne
position. Des chaussettes de
contention seront posées.
Un repos d'un ou deux jours au
lit avec mobilisation sur le plan
du lit est respecté, puis
un kinésithérapeute guidera
vos premiers mouvements.
La première verticalisation
(premier lever) et la première
mise au fauteuil se fait sous
contrôle du kinésithérapeute. Elle
peut être retardée par
des sensations vertigineuses,
sans incidence sur
la récupération future.
La rééducation va aider à
la récupération des amplitudes
articulaires et la reprise
progressive de la marche, une
aide complémentaire est réalisée
par la prise de cannes anglaises.
LA VIE AVEC UNE PTH
Deux à six semaines sont
nécessaires pour retrouver une
autonomie vous permettant de
vous passer presque entièrement
de l'assistance d'une tierce
personne (habillement, position
assise, conduite automobile,
etc…). La rapidité de la
réhabilitation dépend de
nombreux facteurs : importance
des lésions initiales au niveau de
la hanche, handicap fonctionnel,
âge….
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La rééducation initiale :
se lever, s'asseoir nécessite de
bien connaître trois mouvements
de la hanche : flexion, adduction,
rotation interne car l'association
de deux de ces mouvements en
position forcée peut luxer
la prothèse qui reste instable
pendant les trois premières
semaines ( temps de cicatrisation
de la voie d'abord), il faut dormir
sur le dos, ne pas croiser
les jambes.
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FLEXION ROTATION INTERNE ADDUCTION
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