INITIATION À LA MACROÉCONOMIE Le modèle IS-LM-BP

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INITIATION À LA MACROÉCONOMIE
Le modèle IS-LM-BP
cg L'Harmattan, 2008
5-7, rue de l'Ecole polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion. [email protected]
harmattan 1@wanadoo. fr
ISBN: 978-2-296-06306-8
EAN : 9782296063068
Jean-Anaclet Mampassi
Jean-Ignace Tendelet
INITIATION À LA MACROÉCONOMIE
Le modèle IS-LM-BP
Cas corrigés et commentés
L'Harmattan
Table des matières
Cas n01 La/ormation de l'équilibre global en économie
ouvene
11
Corrigé
13
Cas n02 Marché des produits, multiplicateur et équilibre
en économie ouverte
23
Corrigé
25
Cas n03 L'ajustement au déficit de la balance des
paiements en régime de changes fIXes
Corrigé
33
35
Cas n04 L'ajustement à l'excédent de la balance des
paiements en régime de changes fIXes
Corrigé
41
43
Cas nOj L'ajustement à un excédent de la balance des
paiements en régime de changes flexibles
51
Corrigé
53
Cas n06 Les politiques conjoncturelles en changes fIXes
avec absence totale de mobilité internationale des
61
capitaux
Corrigé
63
Cas n07 Les politiques conjoncturelles en changes
flexibles avec absence totale de mobilité internationale
des capitaux
69
Corrigé
71
Cas n08 Les politiques conjoncturelles en régime de
changes fIXes dans un contexte de mobilité imparfaite
des capitaux
85
7
Corrigé
87
Cas n09 Les politiques conjoncturelles en régime de
changes flexibles dans un contexte de mobilité
imparfaite des capitaux
Corrigé
97
99
Cas nOlOLa politique conjoncturelle dans un contexte
de libre circulation internationale des capitaux
111
Corrigé
113
Questions à choix multiples
123
Réponses aux QCM
129
Bibliographie
131
8
Avaut-propos
Cet ouvrage de cas corrigés et commentés sur le modèle
IS-LM-BP a pour objet d'initier les étudiants à la
macroéconomie. Il est destiné en priorité aux étudiants du
premier cycle des sciences économiques et de gestion,
ainsi qu'à ceux du second cycle qui souhaitent réviser les
fondamentaux de la macroéconomie. il peut également
être utilisé avec profit par les professionnels qui
s'intéressent à l'approche théorique de la macroéconomie
contemporaine en économie ouverte.
Inspiré du cadre d'analyse macroéconomique construit
dans les années 1960 par R. A. Mundell et J. M. Fleming,
ce manuel permettra aux étudiants d'assimiler, par des cas
résolus, les mécanismes d'ajustement élémentaires qui
sont provoqués par les politiques économiques en
économie ouverte. Toutefois, en tant que manuel
d'initiation, il se limite au cas de cotation du taux de
change à l'incertain et suppose que les ajustements
macroéconomiques se réalisent parfaitement.
Deux parties sont ainsi développées:
l'équilibre et l'ajustement macroéconomiques en
économie ouverte en régime de changes fixes et en
régime de changes flexibles;
Les politiques conjoncturelles en régime de changes
fIXes et en régime de changes flexibles selon le degré
de mobilité internationale des capitaux.
Rigueur du raisonnement et clarté dans les explications
sont les principales caractéristiques de ce manuel. En plus
des cas corrigés et commentés, un QCM à la fin de
l'ouvrage permet au lecteur de tester ses connaissances.
Jean-Anaclet Mampassi et Jean-Ignace Tendelet
9
Cas nOl
La formation de l'équilibre global
en économie ouverte
Dans une économie ouverte, il est établi que lorsque le
revenu disponible augmente de 100 uc, la consommation
des ménages augmente de 80 uc. La consommation qui ne
dépend pas du revenu est estimée à 50 uc.
Les dépenses gouvernementales sont de 120 uc. Les
recettes fiscales de l'Etat proviennent d'un prélèvement
forfaitaire de 20 uc et d'une taxe proportionnelle dont le
taux est fixé à 10% du revenu.
L'investissement privé est une fonction affine du taux
d'intérêt. D'après les économètres du Centre National des
Etudes Economiques (CNEE), l'investissement du secteur
privé atteindrait 152 uc pour un taux d'intérêt de 15% et
168 uc pour un taux d'intérêt de 10%. Par ailleurs, le
CNEE a établi que le solde de la balance des capitaux
afficherait une entrée nette de capitaux de 53,2 uc pour un
taux d'intérêt domestique de 10% et de 23,2 uc lorsque ce
taux baisse à 5%.
Cette économie, caractérisée par la mono-production,
exporte exclusivement le coton. Les recettes d'exportation
pour la période étudiée s'élèvent à 108e, e étant le taux de
change nominal défmi à l'incertain, c'est-à-dire le nombre
d'unités monétaires nationales nécessaires pour obtenir sur
le marché des changes une unité de monnaie étrangère.
Les importations se décomposent en une partie exogène
(produits énergétiques et pharmaceutiques, notamment)
estimée à 46 uc et une partie endogène (équipements,
produits alimentaires, etc.) dont la propension marginale
s'élève à 0,12.
Il
Les relations de changes avec la principale devise
étrangère, que nous désignons par $, sont défmies de la
manière suivante:
la demande de $ : D$ = 205-75e ;
l'offre de $ :
d = 50e+80.
Les autres données macroéconomiques de cette économie
sont défmies par les relations suivantes:
L]=O,20Y;
Lr-400i+48 ;
Mo=200 uc.
1) Quels sont les motifs de demande et de l'offre de $ ?
2) Déterminer le taux de change nominal d'équilibre et la
quantité de devises échangées. Donner une
représentation graphique.
3) Commenter l'évolution de l'investissement privé en
fonction du taux d'intérêt domestique.
4) Présenter les principales fonctions macroéconomiques
qui caractérisent cette économie.
5) Etablir les relations IS, LM et BP. Justifier les pentes
de chacune des courbes.
6) Calculer les valeurs d'équilibre du revenu national et
du taux d'intérêt domestique. En déduire les valeurs à
l'équilibre de l'épargne, de l'investissement privé, des
impôts et des exportations nettes.
7) Analyser l'évolution du solde monétaire de la balance
des paiements en fonction du revenu national et du
taux d'intérêt domestique.
8) Quelle relation établit-on entre le solde monétaire de la
balance des paiements et la base monétaire d'une
économie nationale?
9) Déterminer le solde de la balance des paiements.
Quelle conclusion peut-on en tirer?
10) Donner une représentation graphique de la situation
macroéconomique de cette économie.
12
Corrigé
1) Présentons les motifs de demande et d'offre de $
Les offres et demandes de devises correspondent à des
opérations économiques d'importation ou d'exportation de
biens et services ou des titres. Les opérations portant sur
les titres correspondent à des investissements ou à des
placements.
Ainsi, une demande de devises est destinée à régler un
achat de biens et services à l'étranger (opération
d'importation) ou à acheter des titres étrangers (opération
d'investissement ou de placement à l'étranger). Une
demande de devises correspond à une offre de monnaie
nationale.
Une offre de devises fait suite à une vente de biens et
services à l'étranger (opération d'exportation) ou à un
achat de titres par les non résidents (opérations
d'investissement ou de placement dans l'économie
nationale). Une offre de devises correspond à une
demande de monnaie nationale.
Il est bon de noter qu'en régime de changes flexibles,
toute modification de l'offre ou de la demande de devises
(et donc de la monnaie nationale) entraîne une variation du
taux de change. Toute variation du taux de change traduit
une modification du solde de la balance des paiements,
c'est-à-dire une variation des réserves de change de
l'économie nationale.
13
2) Déterminons le taux de change d'équilibre et la quantité
de devises échangées
Sur le marché des changes, l'équilibre est réalisé lorsque
l'offre de devises est égale à la demande de devises. En
d'autres termes,
d=u
Ç:>
50e+80=205-75e
=> 125e=125,
soit,
e=1
La quantité de devises échangées à l'équilibre est:
{t=50(l )+80.
Soit
(t=130.
Représentation graphique:
e
d
Qe=130
if
3) Commentons l'évolution de l'investissement privé en
fonction du taux d'intérêt
Le CNEE fait observer que lorsque le taux d'intérêt
domestique baisse le montant de l'investissement privé dans
l'économie augmente. En effet, lorsque le taux d'intérêt est
14
faible, les projets d'investissement financièrement rentables
sont relativement nombreux et le montant des
investissements entrepris dans l'économie sera élevé (168
uc dans notre cas). Par contre, lorsque le taux d'intérêt est
élevé, le coût du financement (et donc le coût
d'opportunité) est également élevé et les projets
d'investissement financièrement rentables sont moins
nombreux. Le montant total des investissements entrepris
sera faible (152 uc dans notre cas).
L'investissement privé est donc une fonction décroissante
du taux d'intérêt. Le graphique ci-dessous décrit cette
évolution.
I
l(i)
i
4) Présentons les fonctions macroéconomiques de cette
économie
La consommation
Dans cette économie, il est établi que lorsque le revenu
disponible augmente de 100 uc, la consommation des
ménages augmente de 80 uc. En d'autres termes, si
L1Y=100, alors L1C=80.
15
La propension marginale à consommer est égale à
I1C
c= ~y =0 ,80.
La consommation incompressible est de 50.
Donc,
C=O,80Yal-50.
Les impôts et taxes
Il est indiqué que les recettes de l'Etat proviennent en
partie d'un impôt forfaitaire (To=20) et d'un impôt
proportionnel (avec 1=10%). Donc:
T=O,lOY+20.
Les dépenses publiques
Les dépenses publiques sont autonomes: G=120 uc.
L'investissement privé
La fonction d'investissement est de la forme l=ai+lo, avec
a < O. Le coefficient a mesure la sensibilité de
l'investissement aux variations du taux d'intérêt. 10 est
l'investissement autonome.
Le CNEE indique que l'investissement privé atteindrait
152 uc pour un taux d'intérêt de 15% et 168 uc pour un
taux d'intérêt de 10%. Autrement dit:
si i=15%,
O,15a+lo=152,et
si i=10%,
O,10a+lo=168.
Nous avons le système d'équations suivant:
0,15a + 10 = 152
{ 0,10 a + I 0 = 168
La résolution de ce système d'équations donne: a
et 10=200.
Donc,I=-320i+200.
=- 320
Les exportations
Les recettes d'exportations dépendent du taux de change:
X=108e.
16
Les importations
Elles comprennent une partie endogène (avec m=0,12) et
une partie autonome (IMo=46). Donc,
IM=O,12Y+46.
La balance des capitaux
Elle est une fonction affine du taux d'intérêt domestique:
K(i)=di+Ko, avec d > O. Le coefficient d mesure le degré
de mobilité internationale des capitaux. Ko est le montant
des capitaux dont le mouvement est autonome.
Le CNEE a établi que la balance des capitaux afficherait
une entrée nette de capitaux de 53,2 uc pour un taux
d'intérêt domestique de 10% et de 23,2 uc lorsque ce taux
baisse à 5%. En d'autres termes:
si i=10%
O,lOd+Ko=53,2et
si i=5%,
O,05d+Ko=23,2.
Nous avons le système d'équations suivant:
O,lOd+ Ko 53,2
:
{ 0,05d + Ko - 23,2
La résolution de ce système d'équations donne: d = 600 et
Ko=-6,8.
Donc,
K=600i-6,8.
La demande de monnaie transactionnelle
Elle est une fonction croissante du revenu: L1(1?=O,20Y.
La demande de monnaie spéculative
Elle est une fonction décroissante du taux d'intérêt:
L2(i) = -400i+48.
L'offre de monnaie
L'offre de monnaie est le fait des autorités monétaires.
Elle est donc exogène: Mo=200 DC.
17
5) Etablissons les relations IS, LM et BP
La courbe IS est le lieu géométrique de tous les
couples (~ i) qui assurent l'équilibre du marché des
biens et services.
Le marché des biens et services est équilibré lorsque:
Y=C+I+G+X-IM =>
Y=O,80(Y-1)+50-320i+200+ 120+108-0, 12Y-46
=>
Y=O,80(Y-O,1OY-20)-O,12Y-320i+432
=>
(1-0,80+0,08+0,12)Y=-320i+416
:::)
O,4Y=-320i+416.
Soit,
(IS) : Y=-800i+l040.
La courbe (LM) est le lieu géométrique de tous les
couples (~ i) qui assurent l'équilibre du marché de la
monnaIe.
Le marché de la monnaie est équilibré lorsque: L=Mo
=>
O,20Y-400i+48=200
=>
O,20Y=400i+152.
Soit,
(LM) : Y=2000i+760.
La courbe BP est le lieu géométrique de tous les
couples (~ i) qui assurent l'équilibre du marché des
changes.
Ce marché
est équilibré
lorsque
BTC(Y)+K(i)=O. Autrement dit,
X-IM+K=O
:::)
108e-0, 12Y-46+600i-6,8=O(e=1)
=>
Soit,
-O,12Y=-600i-55,2,
(BP) : Y=5000i+460.
Justification
des pentes des courbes dans le plan ~ i)
aï
=-0,00125. Elle est
8Y
négative. En d'autres termes~ la courbe (IS) est
décroissante. Y et i évoluent en sens inverse. En effet, sur
le marché des biens et services, une baisse du taux
d'intérêt stimule l'investissement qui, à son tour, par le jeu
du multiplicateur, augmente le revenu national.
La pente de la courbe (IS) est égale à
18
Bi
=0,0005. Elle
BY
est positive.. Autrement dit" le long de la courbe (LM), Y et
i évoluent dans le même sens. En effet, sur le marché
monétaire, une augmentation du revenu accroît la
demande de monnaie transactionnelle et, à masse
monétaire inchangée, réduit les encaisses spéculatives. La
réduction des encaisses spéculatives entraîne la hausse du
taux d'intérêt. La courbe (LM) est donc croissante.
La pente de la courbe (LM) est égale à
La pente de la courbe (BP) est égale à ai =0,0002. Elle
8Y
est également positive. Le long de la courbe BP~ Y et i
évoluent dans le même sens. En effet, sur le marché des
changes, une hausse du taux d'intérêt provoque une entrée
de capitaux, donc un excédent de la balance des capitaux
(et de BP, si BTC est inchangée). Pour maintenir
l'équilibre de la balance des paiements, l'excédent de K(i)
ne peut être résorbé que par une baisse du solde des
transactions courantes. Ce qui nécessite une hausse du
revenu. La courbe BP est donc croissante.
Il est bon de noter que la pente de la courbe BP est plus
faible que celle de la courbe LM. Les mouvements de
capitaux sont plus sensibles aux variations du taux
d'intérêt que la demande de monnaie. Dans le plan (Y, i),
la courbe BP est plus proche de la position horizontale que
la courbe LM.
6) Calculons les valeurs d'équilibre du revenu national et
du taux d'intérêt domestique
Il existe un couple unique (Yo, io) qui assure l'équilibre
simultané (ou équilibre interne) sur le marché des biens et
services et sur le marché monétaire. En effet:
{:)
(IS)=(LM)
-800i+l040=2000i+760
=>
d'où,
-2800i=-280,
io=O,10, soit 10%.
19
En remplaçant cette valeur d'équilibre du taux d'intérêt
dans l'une des deux équations (IS ou LM), on obtient:
Yo=960
DC.
Déduisons-en les valeurs d'équilibre de l'épargne, de
l'investissement privé, des impôts et des exportations
nettes.
L'épargne
S= Ytt-C= Y-T-C= Y-0,1 OY-20-0,80Y+0,80(0,1 OY+20)-50
~
S=0,18Y-54.
Comme à l'équilibre Yo=960, alors
S=118,8 DC.
L'investissen1ent
I=-320i+200. A l'équilibre io=10%, alors
1=168
DC.
Les in1pôts et taxes
T=O, 1OY+ 20=0,1
~
Ox960+ 20
1=116oc.
Les exportations nettes
X-IM=1 08e-O, 12Y-46.
Comme
Y=960 uc, on a :
X- IM= 108-0, 12x960-46,
e=l
et
X-IM- 53,2 DC.
On peut aisément vérifier, à partir de ces valeurs
d'équilibre, l'égalité macro-comptable en économie
ouverte: (S-I)+(f'-G)=(X-IM). En effet:
(S-I)+(f'-G)=(118,8-168)+(116-120)=-53,2 uc.
7) Analysons l'évolution du solde monétaire de la
balance des paiements en fonction du revenu national
et du taux d'intérêt
Le solde monétaire de la balance, BP=X-IM(Y)+K(i), est
une fonction décroissante du revenu national et croissante
du taux d'intérêt domestique.
En effet, si le revenu national augmente, la demande de
biens domestiques et étrangers augmente également. Les
20
importations vont donc augmenter (aIM = m >0). Comme
BY
les exportations sont indépendantes du reven~ la balance
des transactions courantes se détériore, provoquant, toutes
choses étant égales par ailleurs, une baisse du solde
, .
.
. BBP
monetaire de Ia bal ance d es paIements. Ains 1, -<
0.
8Y
Par contre~ pour un taux d'jntérêt international donné,
lorsque le taux d'intérêt domestique augmente, en fonction
du degré de la mobilité internationale des capitaux,
l'économie considérée enregistre une hausse des capitaux
importés (afflux de capitaux) et une baisse des capitaux
exportés (sortie de capitaux), donc une amélioration de la
balance des capitaux. Toutes choses égales par ailleurs, le
solde monétaire de la balance des paiements augmente.
. BBP
Ain SI, ->
ai
0.
8) Etablissons une relation entre le solde monétaire de la
balance des paiements et la base monétaire d'une
économie nationale
Le solde monétaire de la balance des paiements traduit la
variation des avoirs de réserve bruts d'une économie. On
peut écrire:
L1R==X-IM+K==BP.Il constitue une
contrepartie de la base monétaire non empruntée, qui est
une source de la création monétaire.
La base monétaire est constituée des créances de la
Banque centrale sur le reste du monde (les réserves de
changes), sur l'Etat et sur l'économie (y compris le
système bancaire de second rang à travers son
refmancement). On peut donc écrire BM==BP+Bo; avec
BM la base monétaire et Bo la somme des créances sur
l'Etat et l'économie. Le solde de BP est la composante
endogène de la base monétaire alors que Bo en est la
composante exogène.
21
Ainsi, les déterminants de BP contribuent à fixer l'offre de
monnaie dans une économie nationale.
9) Déterminons le solde de la balance des paiements de
cette économie
Le solde de la balance des paiements est obtenu à
partir de la relation BP=X-IM+K
BP=108e-0, 12Y-46e+600i-6,8.
Comme Y=960, i=10% et e=l, on obtient:
BP=-53,2+60-6,8
=>
BP=O.
Pour les valeurs d'équilibre du revenu et du taux
d'intérêt, la balance des paiements est équilibrée.
L'équilibre interne et l'équilibre externe étant
simultanément réalisés, on en conclut que l'équilibre
global de l'économie considérée est assuré.
8) Représentation graphique
i
IS
LM
BP
Yo=960
22
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