
 FICHE DE SYNTHESE : CHAPITRE 103 – LA FINANCEMENT DE L’ECONOMIE 
MONDIALE 
 
1 – LES NOTIONS 
  Balance des paiements = Document comptable retraçant, pour une période donnée, l'ensemble des opérations 
entre les agents « résidents » (tous ceux qui résident pendant au moins un an sur le territoire national quelque 
soit leur nationalité) et les agents « non-résidents ». La balance des paiements est toujours équilibrée grâce à 
la ligne erreurs ou omissions. 
 Balance des transactions  courantes = Balance qui enregistre les importations  et les exportations de biens 
(balance commerciale), de services, de revenus et de transferts (balance des invisibles). Elle permet de savoir 
si un pays vis au dessus (déficit de la balance courante) ou au dessous (excédent de la balance courante) de 
ses moyens.  
 Balance financière = Balance qui enregistre les importations ou les exportations de capitaux qui sont investis 
(Investissement direct à l’étranger), placés (investissement en portefeuille), prêtés (autres investissements) ou 
mis en réserve (réserves de change de la Banque centrale). Un pays qui vit au dessus de ses moyens aura une 
balance financière positive (il doit financer le déficit de la balance courante) et inversement pour le pays qui vit 
au dessus de ses moyens (il financera le reste du monde avec ses excédents). 
 Flux internationaux de capitaux = Somme des investissements directs à l’étranger dans le but de contrôler des 
entreprises (création d’une filiale, prise de participation d’au moins 10% du capital dans une société à l'étranger, 
réinvestissement de la filiale sur place et prêt de la maison-mère aux filiales à l’étranger), des investissements 
de portefeuille dans un but de placement (moins de 10% des actions d’une société, obligations, bons du trésor) 
et des autres investissements (crédits commerciaux lors des exportations ou importations + prêts, crédits à long 
terme autres que commerciaux).  
 Transfert net de capitaux = Entrées de capitaux – Sorties de capitaux + (Rapatriement des revenus + Service 
de la dette. Il permet de savoir si le pays bénéficie d’un apport net de capitaux ou si, au contraire, il connaît une 
sortie nette de capitaux. 
 Paradoxe de Lucas = En théorie ce sont les pays en développement qui devraient recevoir un apport net de 
capitaux et les pays développés une sortie nette. Or, on observe, depuis les années 1980, l’inverse ce qui est 
paradoxal car ce sont les pays pauvres qui financent les pays riches. 
 Déréglementation financière = Abaissement des barrières à l’entrée dans les activités bancaires et les marchés 
financiers (monétaire à court terme et financier à long terme). Les capitaux vont pouvoir passer librement d’un 
marché à l’autre, d’une banque à l’autre (fin du contrôle des changes et limitation du contrôle des activités 
bancaires). 
 Désintermédiation  =  Les  agents  économiques  vont  pouvoir  accéder  rapidement  aux  margés  financiers  en 
émettant des titres de propriété (actions) ou de créances (obligations…) sans passer par l’intermédiaire des 
banques. 
 Décloisonnement = Création d’un marché mondial des capitaux qui fonctionne en continu parce qu’ils sont 
reliés avec des moyens modernes de communications. 
 Devise = monnaie convertible en monnaie étrangère qui s’échange sur le marché des change. 
 Fonctions de la monnaie = Actif liquide qui sert d’unité de compte pour fixer les prix (les prix sont libellés en 
dollar, par exemple. C’est la monnaie de facturation), de moyen de paiement pour les échanges et d’instrument 
de réserve (elle prend la forme d’une épargne liquide en devises ou en monnaie nationale). 
 Marché des changes = Marché sur lequel s’échange une devise contre une autre devise et se fixe le taux de 
change nominal à la rencontre de l’offre et de la demande d’une devise. On le nomme Forex. 
 Taux de change = Prix relatif d’une monnaie par rapport à une autre ou quantité de devises que l’on peut 
obtenir avec la monnaie nationale (1,3 dollar avec un euro, par exemple). 
 Taux de change en PPA = taux de change réel qui égalise la valeur de deux paniers de biens et de services 
identiques dans deux pays différents. 
 Taux de change effectif = Taux de change d'une zone monétaire, mesuré comme une somme pondérée des 
taux de change avec les différents partenaires commerciaux et concurrents. Le taux de change effectif est réel 
lorsqu’on retire la hausse des prix. 
 Un système monétaire = Il correspond à l’ensemble des règles et des institutions qui facilitent la circulation et la 
conversion des devises (SMI, SME). 
 Changes fixes = Système de change entre devises dans lequel les Etats déterminent une parité fixe entre leurs 
monnaies (en général avec des marges de fluctuations plus ou moins grandes autour de cette parité : +/- 1% 
par exemple, d’où le tunnel). Les banques centrales s'engagent à intervenir sur le marché des changes si l'offre 
et la demande de ces devises conduisent à s'écarter de cette parité. 
 Changes flottants = Système de change entre devises dans lequel le taux de change se détermine librement 
par le jeu de l'offre et de la demande sur le marché des changes. Les banques centrales ne sont aucunement 
tenues d'intervenir pour contrôler l'évolution de leur monnaie ce qui ne les empêche pas de le faire si elles le 
souhaitent. 
 Changes administrés = Système de change dans lequel la Banque centrale n’hésite pas intervenir pour faire 
évoluer le taux de change sur le marché des changes en fonction de sa politique de change. 
 Politique de change = Interventions de la Banque centrale qui manipule le taux de change afin d’en tirer un 
avantage comparatif.