1 2016 Le magazine destiné aux clients d’Ascenseurs Schindler SA
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Industrie 4.0 Evolution ou rupture
Michael Nilles: «Utiliser la numérisation à bon escient»
BIM La construction avant l’heure
Fabrication numérique Un pas de géant pour l’architecture
Voyage dans
l’ère numérique
Sommaire 4
Industrie 4.0 – Evolution,
révolution ou rupture?
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La révolution numérique au sein du service clients
1 2
Michael Nilles: «La numérisation favorise
les échanges humains»
1 6
La boîte à outils numérique Schindler,
un compagnon de route plus léger et efficace
1 8
BIM – La construction avant l’heure:
exemple de l’hôpital Limmattal
2 2
L’industrie du bâtiment suisse
bute encore sur la numérisation
2 6
Fabrication numérique – Un pas de géant
pour l’architecture
3 0
Russell Loveridge: «La planification et la construction
connaîtront une profonde évolution»
3 1
Des ascenseurs Schindler hautes performances
pour l’Aiguille du Midi, dans le massif du Mont-Blanc
3 4
Roche Bâtiment 1 L’un des immeubles les
plus performants d’Europe sur le plan énergétique
3 8
next news: Projets et produits spéciaux
de l’univers Schindler
Mentions légales
Editeur Ascenseurs Schindler SA, Marketing & Communication, CH-6030 Ebikon Rédaction Beat Baumgartner Adresse de la rédaction next floor,
Zugerstrasse 13, CH-6030 Ebikon/Lucerne, nextfloor@ch.schindler.com Gestion des adresses address@ch.schindler.com Litho click it AG
Mise en page aformat.ch Impression Multicolor Print AG Tirage 32000 ex. Edition next floor paraît deux fois par an en allemand, en français et en italien
Photo de couverture Dans le cadre du pôle de recherche national Fabrication numérique, des chercheurs de l’EPF de Zurich ont développé un robot
révolutionnaire. Capable d’effectuer des travaux de maçonnerie et de soudure, il ouvre la voie à de nouvelles formes architecturales. Photo Nique Nager,
Lucerne. Copyright Ascenseurs Schindler SA, reproduction sur autorisation et avec indication de la source www.schindler.ch
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Editorial
Numérisation
Chères lectrices, chers lecteurs,
Banque en ligne, caisses automatiques au supermarché ou réservation des vacances, le numé-
rique est de plus en plus présent dans notre quotidien. Aucun secteur n’est épargné par le
traitement électronique et les usages modernes des données et des informations. Limpression
3D, l’automatisation et les robots intelligents ouvrent la voie à des changements quasi révolu-
tionnaires dans certaines branches de l’industrie.
Schindler a misé très tôt sur le numérique, par exemple avec des systèmes automatiques
d’accès aux ascenseurs. Ces dernières années sont apparus divers outils et applications, qui
simplifient la vie à nos clients ainsi qu’à nous-mêmes. Le Schindler Dashboard procure par
exemple à nos clients une vue densemble de l’état de leurs ascenseurs. Du bout du doigt, ils
peuvent consulter à tout moment des données et des informations détaillées, mais aussi vérifier
s’il y a eu des perturbations techniques et combien de temps il a fallu aux techniciens de service
pour les résoudre.
Le navigateur de planification Schindler offre aux architectes et aux ingénieurs un système
de dessin 3D informatisé permettant d’intégrer parfaitement les ascenseurs aux bâtiments. Des
applications de terrain comme la boîte à outils numérique assistent nos techniciens de service
lors de leurs interventions, de la planification d’itinéraire à la commande électronique de pièces
de rechange. Les données transmises au système de gestion de Schindler par les ascenseurs sont
analysées dans le but d’optimiser la télésurveillance et la maintenance prédictive.
Découvrez, dans les pages qui suivent, comment lunivers de l’industrie 4.0 devient de plus en
plus la norme. me si nous y avons d’ores et déjà pris pied avec diverses applications et outils,
nous sommes loin davoir achevé notre transition vers le numérique. Le processus se poursuit
avec l’objectif d’améliorer toujours plus la qualité et l’efficacité de nos prestations, ainsi que la
fiabilide nos ascenseurs et escaliers. Nous invitons nos clients à profiter des nouveaux services
numériques et à prendre avec nous l’ascenseur vers l’avenir.
Je vous souhaite une agréable lecture,
Rainer Roten
CEO Schindler Suisse
4
Industrie 4.0
Industrie 4.0 Evolution,
révolution ou rupture?
La quatrième révolution industrielle chamboule complètement l’industrie, l’économie et le monde
du travail. La Suisse, l’un des pionniers en matière de développement, y est parfaitement préparée.
Telle est la conclusion des consultants en stratégie de Roland Berger dans leur étude «Industry 4.0
The role of Switzerland within an European manufacturing revolution».
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Industrie 4.0
L
es premières voitures autonomes sillonnent les routes en
Californie, mais aussi de manière ponctuelle à Zurich, dans le
cadre d’essais. En Suisse, la Poste a récemment lancé la boîte aux
lettres numérique, la «Boîte à lait 4.0». Des réfrigérateurs intelligents
commandés par téléphone mobile réapprovisionnent automatique-
ment le lait et le beurre. De même, des chauffages sensibles dispo-
nibles dans le commerce réagissent aux prévisions météo, tandis
que des camions guidés par GPS coordonnent et optimisent leurs
contrats de transport via Internet. Mobilité intelligente, bâtiments
intelligents, logistique intelligente ou réseaux intelligents, le progrès
est partout. Et ce n’est qu’unbut, si on en croit les auteurs de
létude «Industry 4.0 The role of Switzerland within an European
manufacturing revolution». «Cela représente à peine un dixième
de ce qui nous attend ces quinze prochaines années», affirme
Oliver Grassmann, coauteur de l’étude chez Roland Berger.
La pierre angulaire de cette nouvelle évolution: l’industrie 4.0. «Tout
gravite autour de la mise enseau et de l’automatisation crois-
santes de l’ensemble de la chaîne de création de valeur industrielle
via la numérisation», déclare Oliver Grassmann. Ce quatrième volet
de la révolution industrielle, après la machine à vapeur, le travail
à la chaîne et l’ordinateur, provoquera des changements colossaux.
Que ce soit une évolution, une révolution ou une rupture, un terme
à la mode, l’industrie 4.0 enclenche un processus de transformation
complet synonyme d’une totale redistribution des cartes dans
de nombreux pans de l’économie.
Systèmes et marchés virtuels-physiques
L’industrie 4.0 est essentiellement liée à l’automatisation, un outil
connu de longue date basé sur l’informatique et l’électronique et
commandé par ordinateur. Là où le nouveau monde 4.0 innove,
c’est qu’il procède également à l’intégration directe de choses et
d’objets dans le réseau d’information mondial, en plus des données
brutes. Les mondes des connaissances et du commerce sont
imbriqués. Tout élément doté d’électronique intégrée qui maîtrise
les protocoles Internet peut être intégré dans le monde virtuel:
montres-bracelets, thermostats, éclairage public, machines, voire
des usines entières. La quatrième révolution industrielle se fonde
sur l’idée d’une numérisation sans limites dans laquelle, en fin de
compte, toutes les activités et unités de production de l’économie
sont reliées mutuellement et font lobjet d’un échange d’informa-
tions permanent. «Les mondes physique et virtuel fusionnent»,
souligne Oliver Grassmann. Le rôle des programmes informatiques,
qui constituent d’ores et déjà le cerveau et le cœur de nombreux
systèmes de production, va encore aller crescendo à l’avenir.
Les ordinateurs vont en effet commander un nombre croissant
TEXTE PIRMIN SCHILLIGER PHOTOS SCHINDLER GROUP | ROLAND BERGER | FOTOLIA
de machines et de robots intelligents qui iront encore plus loin dans
l’automatisation des processus de transport et de stockage. Les algo-
rithmes
et applications vont encore mieux soutenir le personnel pour
le marketing, les ventes et le suivi des clients. Lindustrie 4.0 permet
non seulement une production plus efficace, mais aussi plus flexible
et plus facile à diriger, adaptable en permanence aux nouveaux
besoins qui émergent tout au long de la chaîne de création de valeur.
Robots et nouvelles matières premières
Les ordinateurs de la génération 4.0 reconnaissent la voix et les
images. Les nouveaux robots disposent de force musculaire et de
capacités intellectuelles. Ce n’est nullement une vision d’avenir, mais
bien la réalité. Développé par ABB, Yumi réfléchit, communique
avec ses collègues humains au sein de l’équipe et travaille avec eux
main dans la main. En outre, les robots 4.0 élargissent considérable-
ment leur rayon d’action. Au-delà de la production, ils assurent des
fonctions dans la logistique, ladministration et, pourquoi pas, la
direction. Ils permettent une exploitation 24 heures sur 24, sans
nécessité de main-d’œuvre humaine pour le travail de nuit. «Lavenir
dira si l’industrie 4.0 est effectivement une révolution. En tout état
de cause, le rythme incroyable de ce processus de transformation
est bel et bien révolutionnaire», affirme Oliver Grassmann. Sous
l’effet de la numérisation galopante, les données électroniques
doublent en effet de volume
tous les deux ans, voire
chaque année. L’industrie
4.0 se nourrit de nouvelles
matières premières telles que
le flux de données croissant.
La masse de données permet
l’identification de modèles
de conduite, la duction
des besoins et la création
de nouveaux produits et
services correspondants, ce
qui peut s’étendre jusqu’à
la conception de nouveaux
modèles commerciaux.
De même, l’industrie 4.0
dynamise la recherche et le développement. Les différentes étapes
sont simulées au moyen de la conception 3D, jusqu’à obtention
d’un résultat virtuel considéré comme une solution éprouvée. De ce
fait, les prototypes, séries de pilotes et dessais, calibrages et autres
ajustements autrefois cessaires sont sormais superflus. Quand
une innovation est mise en œuvre dans le monde de production réel,
les frontières entre le laboratoire et le poste de travail s’estompent.
Quand l’essentiel se limite au transfert de données, la production
physique peut aussi bien se dérouler de manière décentralisée et
localisée dans des îlots de production mobiles, en séries très limitées
et sans délai prolongé de changement doutils. Dans ce cadre,
«Tout gravite autour
de la mise en réseau
et de l’automatisation
croissantes de l’ensemble
de la chaîne de création
de valeur industrielle
via la numérisation.»
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