Il conclut en soulignant la pertinence du niveau régional pour l'animation de la
surveillance des risques sanitaires et souhaite que les réunions régionales
d'hémovigilance puissent se dérouler chaque année.
Présentation du Dr Daurat, CRH
Proposition d'organisation régionale de la déclaration des incidents graves de la chaîne
(voir la présentation sur www.hemovigilance-cncrh.fr/ rubrique votre région/Languedoc-
Roussillon)
La proposition est d'intégrer le signalement des incidents de la chaîne transfusionnelle
à la gestion des risques des établissements. Tous les incidents relatifs à la transfusion
seront ensuite soumis au correspondant d'hémovigilance de l'établissement.
Sa tâche consistera alors à déterminer si l'incident est grave au sens de l'article
R1221-23. Dans ce seul cas, le correspondant rédigera une fiche d'incident grave
(modèle joint) et l'adressera au CRH.
Le CRH vérifiera la validité et la qualité des données, et recherchera les critères
supplémentaires permettant une déclaration à l'Afssaps (critères restrictifs destinés à
limiter la déclaration aux seuls incidents d'intérêt réglementaire).
Un logigramme régional est présenté et discuté. Il recueille l'assentiment des
participants.
Les modalités pratiques de la transmission seront : dans un premier temps sous forme
papier, puis dans un deuxième temps sous une forme électronique encore à définir.
Présentation Dr Feissel, Correspondant d'hémovigilance de l'EFS PM
Les effets indésirables donneurs et les informations post don (voir la présentation sur
www.hemovigilance-cncrh.fr/ rubrique votre région/Languedoc-Roussillon)
Les premiers résultats de la mise en place de l'information post don sont présentés. Ils
montrent comment ce dispositif améliore la sécurité des PSL.
Les résultats de la surveillance des effets indésirables chez les donneurs de sang
montrent leur rareté, leur bénignité en général, mais aussi des différences d'incidence
suivant le sexe, l'âge et surtout le type de prélèvement effectué ; le don de sang total
présentant nettement moins d'effet indésirable que le don en aphérèse.
Présentation du Dr Raynal, Correspondant d'hémovigilance du CH de Perpignan
(voir la présentation sur www.hemovigilance-cncrh.fr/ rubrique votre région/Languedoc-
Roussillon)
L'informatisation de la transfusion sanguine vise à accroître la sécurité de l'acte,
garantir la rapidité d'accès aux dossiers, sécuriser la traçabilité, réduire au minimum
l'usage des papiers et alléger la charge administrative des soignants.
Son implantation nécessite une demande réfléchie impliquant le service des soins
infirmiers, l'hémovigilant et le service informatique. Une phase pilote et une bonne
formation des utilisateurs sont nécessaires. Son utilisation met en lumière les risques
liés à une fiabilité insuffisante de l'identification des patients dans les établissements
de santé.
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