Entité d'application : CHU DE BORDEAUX
Emetteur : UNITE DE SECURITE TRANSFUSIONNELLE ET D’HEMOVIGILANCE
IN-HEV 126
INSTRUCTION
Ind : 05
Page : 1/1
L’information pré transfusionnelle du patient lors de la transfusion de Produits Sanguins Labiles
Date d'application : Janvier 2014
Pour le groupe d’élaboration
Validation
(fonction qualité)
Approbation
(responsable d’activité)
NOM :
Fonction :
Date :
Signature :
Virginie MOISSET
Cadre de santé
Coordination des
Vigilances
Dr Pierre FIALON
Praticien Hospitalier
Correspondant
d’Hémovigilance
Dr Sophie PUJOL
Praticien Hospitalier
Pr Alexandre
OUATTARA
Président du Comité de
Sécurité
Transfusionnelle
Luc DURAND
Directeur
Coordonnateur
général des soins
L’
INFORMATION PRETRANSFUSIONNELLE
Avant tout acte transfusionnel, le médecin doit informer le patient sur :
- la nécessité de la transfusion, les produits sanguins utilisés,
- les bénéfices attendus,
- les risques fréquents ou graves normalement prévisibles,
- l'intérêt d'effectuer un suivi post transfusionnel : Recherche d’Agglutinines Irrégulières (RAI) 1 mois après la dernière transfusion.
L'information prétransfusionnelle incombe au médecin, cependant cette démarche doit être connue de l'ensemble de
l'équipe soignante afin d'être un relais efficace au cours de l'hospitalisation.
Dans tous les cas, l'information délivrée doit être tracée dans le dossier du patient.
En cas de difficultés, décrire précisément dans le dossier médical la situation, les risques encourus, les éléments rendant
indispensable la thérapeutique, les démarches entreprises pour convaincre le patient.
La décision médicale peut-être prise collégialement par au moins deux médecins.
Le médecin remet la plaquette d’information (modèle ci-contre mis à jour) au patient lors de l'entretien
et recueille son consentement pour la réalisation de la transfusion.
Il effectue la traçabilité de cette démarche sur la fiche transfusionnelle.
Pour le patient sous tutelle, l'information est donnée à son représentant légal.
Si le patient est mineur, l’information est donnée au titulaire de l’autorité parentale.
Si le patient est non-communicant, l’information peut-être donnée à la personne de confiance.
NB : Conformément à la circulaire n° DGS/DHOS/SE3/2006/11 du 11 janvier 2006, il n’est plus
nécessaire d’effectuer un bilan sérologique (VIH-VHC) en prétransfusionnel
En cas d’urgence :
En cas d’impossibilité de recueillir le consentement éclairé du patient, le médecin est seul habilité
à juger de l’urgence transfusionnelle en fonction de la situation clinique.
En cas de refus de la transfusion, exprimé par le patient ou son représentant légal :
L'équipe médicale et paramédicale doit mettre en place une prise en charge afin de convaincre le
patient d'accepter les soins indispensables proposés.
Si le patient maintient son choix malgré une information sur les conséquences de ce refus, le
médecin peut décider de tenir compte ou de ne pas tenir compte de l'avis du malade en fonction de son
appréciation de la situation clinique.
NB : Une synthèse des recommandations sur l’information pré et post-transfusionnelle est
disponible à la reprographie du CHU (
référence CHU0172
) pour guider les professionnels dans cette