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Le Corps Médical
Bulletin d’information et organe officiel de l’Association des
mEdecins et mEdecins-dentistes du Grand-DuchE de Luxembourg
49e année
Addictions aux benzodiazépines : prévalence, diagnostic et traitment |
2011 12
2
2011 12
Association des médecins
et médecins-dentistes
du Grand-Duché de Luxembourg
Siège social:
29, rue de Vianden
L-2680 Luxembourg
Tél.: (+352) 44 40 33-1
Fax: (+352) 45 83 49
Le Corps Médical
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Vice-­Présidents:
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Dr Annik Conzemius
Secrétaire général:
Dr Claude Schummer
Secrétaire général adjoint
secteur hospitalier:
Dr Aduccio Bellucci­
SOMMAIRE
2 Addictions aux benzodiazépines :
prévalence, diagnostic et traitment
17 Récapitulatif CM année 2012
18 Nouvelle composition du CA
de la SLDV
20 Agenda
22 Plan garde hôpitaux
23 Sont devenus membres
23 Ont obtenu leur autorisation
24 Chronique N° 12
26 Emploi mensuel
Secrétaire général adjoint
secteur extra-hospitalier:
Dr Paul Everard­
Trésorier:
Dr Carlo Ahlborn
Membres:
Dr Marc Peiffer
Dr Jil Koullen
Dr Guy Loos
Dr René Metz
Dr Henri Peffer
Dr Eliane Polfer
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Liste des laboratoires et firmes ayant annoncé dans ce numéro :
PRO CONCEPT • EMC • CEPT
Le présent bulletin est distribué uniquement aux médecins et médecins-dentistes membres
de l’association, aux médecins stagiaires et aux syndicats médicaux étrangers. Il n’est pas
en vente publique. Le prix d’abonnement est compris dans le montant de la cotisation de
l’Association. Les articles, de même que l’éditorial, n’engagent que les signataires et ne
reflètent pas nécessairement la position de l’Association, à moins qu’il ne s’agisse de
communications, de lettres ou de propos émanant de celle-ci. Toute la correspondance
relative à notre organe officiel doit être adressée à la rédaction.
Bulletin d’information et organe officiel de l’As­
so­
cia­
tion des médecins et médecins-­
dentistes du Grand-Duché de Luxembourg (anciennement Syndicat médical), affiliée à
l’association médicale mondiale, affiliée à la Fédération luxembourgeoise des travail­­leurs
intellectuels indépendants.
Addictions aux benzodiazépines: prévalence, diagnostic et traitment
37-396-A-17
Addictions aux benzodiazépines: prévalence, diagnostic et traitement
J.-M. Cloos, R. Stein, P. Rauchs, P. Koch, G. Chouinard
Les benzodiazépines constituent les substances les plus largement prescrites du
groupe des hypnotiques, sédatifs et anxiolytiques. Elles sont utilisées dans un
grand nombre de domaines médicaux. Généralement bien tolérées, elles peuvent
cependant être à l’origine d’abus, voire de tolérance et de dépendance. Ces problèmes d’addiction aux benzodiazépines, d’allures très diverses, ne sont pas dosedépendants et peuvent déjà survenir aux doses thérapeutiques. La prescription à
long terme de benzodiazépines doit être discutée avec le patient, car elle peut provoquer une indifférence émotionnelle, une faiblesse corporelle générale, des déficits cognitifs, voire des accidents parfois dangereux. Le clinicien évalue l’indication
du traitement à long terme, propose des thérapies alternatives et motive le patient
à arrêter le traitement dès que possible. Dans la plupart des cas, le sevrage est
facile à planifier, même en ambulatoire, et consiste en la réduction progressive des
doses, associée à un soutien psychologique. Aussi un sevrage en milieu hospitalier
est-il rarement nécessaire. Pour bien prévenir les rechutes, il faut informer le
patient des dénominations commerciales des différentes benzodiazépines (et des
substances apparentées) afin qu’il puisse les éviter dans le futur.
© 2011 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Mots clés : Benzodiazépine ; Addiction ; Abus ; Dépendance ; Sevrage ; Rebond
Plan
• Introduction3
Indications
3
Types de benzodiazépines
4
• Problèmes d’addictions aux benzodiazépines5
Usage simple
5
Usage à risque
6
Usage nocif
6
Abus
7
Usage avec dépendance
7
• Sevrage des benzodiazépines8
Quand prescrire ?
8
Quand sevrer ?
9
Comment sevrer ?
9
• Conclusion12
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Le Corps Médical
®
2011 12 Introduction
Dans le groupe des hypnotiques, sédatifs et autres anxiolytiques, les benzodiazépines constituent les
substances reines. Grâce à leurs effets très divers (Tableau 1), leur champ d’application est très
vaste : elles sont largement utilisées en médecine générale, en psychiatrie, en neurologie, en médecine interne et dans le domaine de l’anesthésie.
Indications
Parmi les indications médicales des benzodiazépines figurent les états d’anxiété aigus, les attaques de
panique, le trouble d’anxiété généralisée (TAG), les problèmes de sommeil, les contractures musculaires et la spasticité (benzodiazépines myorelaxantes), les états de mal épileptique, les convulsions
fébriles (chez l’enfant), le tétanos, l’éclampsie, la prémédication opératoire, l’anesthésie générale, la
sédation et le traitement du sevrage (notamment éthylique). Elles sont encore utilisées comme médication adjuvante : en association avec les antidépresseurs dans les dépressions anxieuses et en association avec les neuroleptiques dans les agitations psychotiques.
En dehors de ces indications très précises, les benzodiazépines sont souvent prescrites pour des
indications plus floues, telles que « mal-être », « mal de vivre », « états de stress », etc. On conçoit
aisément que de telles prescriptions « de confort » ne sont pas toujours indiquées, d’autant plus que
stress et anxiété font partie des signes d’alarme souvent salutaires, voire vitaux pour l’organisme.
Comme pour la fièvre, il faut parfois savoir respecter l’anxiété qui est un affect normal de la condition
humaine. Mais il est vrai aussi que « trop d’angoisse tue l’anxiété » et le praticien intervient donc
chaque fois que l’intensité de l’angoisse vient inhiber le bon fonctionnement du sujet.
Tableau 1
Effets des benzodiazépines.
Effet
Utilisation clinique
Anxiolytique
Troubles anxieux, états d’agitation, nervosité
Hypnotique
Troubles du sommeil
Myorelaxant
Crampes musculaires, troubles spastiques
Anticonvulsif
Épilepsie, petit mal, accidents cérébraux, sevrage éthylique
Amnésique
Médication préopératoire
Tableau 2
Caractéristiques des benzodiazépines anxiolytiques et hypnotiques(a).
Substance active
DED10
DQD
DTH
Min
DTM
Puissance
Début de l’action
(en prise orale)
Durée d’action
(y compris métabolites)
Métabolite actif
à demi-vie > 48 h
Max
Anxiolytique
Anxiolytique Alprazolam
0,5
1
0,25
4
10 (AP)
Élevée
Rapide (15-30 min)
Courte (6-24 heures)
–
Bromazépam
6
10
3
18
60
Élevée
Rapide
Courte
–
Chlordiazépoxide
25
30
10
100
300
Faible
Intermédiaire (30-60
min)
Longue (> 48 heures)
Nordazépam (36-200)
Clobazam
20
20
10
30
80
Intermédiaire
Rapide
Longue
Norclobazam (50-100)
Clonazépam
0,5-2
8
0,5
8
20 (E)
Élevée
Intermédiaire
Intermédiaire (24-48 heures)
–
Clorazépate
15-20
20
15
60
90 (E)
Intermédiaire
Intermédiaire
Longue
Nordazépam (36-200)
Clotiazépam
5-10
15
5
15
60
Intermédiaire
Rapide
Courte
–
Cloxazolam
1-2
9
1
4
12
Intermédiaire
Lent (> 60 min)
Longue
Délorazépam (70-100)
Diazépam
10
10
4
40
Variable
Intermédiaire
Rapide
Longue
Nordazépam (36-200)
Le Corps Médical
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Addictions aux benzodiazépines: prévalence, diagnostic et traitment
Substance active
Kétazolam
DED10
15-30
DQD
30
DTH
Min
Max
15
60
DTM
Puissance
Début de l’action
(en prise orale)
Durée d’action
(y compris métabolites)
Métabolite actif
à demi-vie > 48 h
135
Intermédiaire
Lent
Longue
Nordazépam (36-200)
Loflazépate
1-2
2
1
3
4
Intermédiaire
Rapide
Longue
Descarboxyloflazépate (70-120)
Lorazépam
1-2
2,5
1
6
10
Élevée
Rapide
Courte
–
Médazépam
10
20
10
30
60
Intermédiaire
Rapide
Longue
Nordazépam (36-200)
Nordazépam
10-20
15
5
15
20
Intermédiaire
Rapide
Longue
–
Oxazépam
20
50
15
120
300
Faible
Lent
Courte
–
Prazépam
10-20
30
10
60
60
Intermédiaire
Lent
Longue
Nordazépam (36-200)
Tétrazépam
20-50
100
25
150
400
Faible
Rapide
Intermédiaire
–
Hypnotique
Brotizolam
0,25-0,5
0,25
0,125
0,25
0,5
Élevée
Rapide
Courte
–
Estazolam
1-2
3
0,5
2
4
Intermédiaire
Lent
Intermédiaire
–
Flunitrazépam
0,5-1
1
0,5
1
2
Élevée
Rapide
Courte/intermédiaire
–
Flurazépam
15-30
30
15
30
30
Intermédiaire
Rapide
Longue
Desalkylflurazépam (50-160)
Loprazolam
1-2
1
0,5
1
2
Élevée
Intermédiaire
Intermédiaire
–
Lormetazépam
1-2
1
0,5
2
4
Intermédiaire
Rapide
Courte
–
Midazolam (en i.v.)
5-7,5
20
2
20
0,35 mg/kg
Élevée
Ultrarapide (< 15 min)
Très courte (< 6 heures)
–
Nitrazépam
5-10
5
2,5
10
20
Intermédiaire
Rapide
Intermédiaire
–
Quazépam
20
15
7,5
15
30
Intermédiaire
Lent
Longue
Desalkylflurazépam (50-160)
Témazépam
20
20
10
20
40
Faible
Intermédiaire
Courte
–
Triazolam
0,25-0,5
0,25
0,125
0,25
0,5
Élevée
Rapide
Très courte
–
DED 10 : dose équivalente approximative de 10mgde diazépam ;DQD : dose quotidienne définie (daily defined dose ou DDD, Organisation mondiale de la santé) ;DTH : doses thérapeutiques habituelles (dosage minimal et
maximal) ; DTM : dosage thérapeutique maximal recommandé exceptionnel (dans des troubles sévères) ; AP : attaques de panique ; E : épilepsie. (a) Source : banque de données Drugdex®.
Types de benzodiazépines
Il existe plusieurs façons de classifier les benzodiazépines (Tableau 2) [1-6], dont les différentes caractéristiques peuvent chacune mener à des abus [7]. On distingue habituellement benzodiazépines hypnotiques et benzodiazépines anxiolytiques, mais il ne faut pas perdre de vue que toute benzodiazépine
réputée anxiolytique peut acquérir des propriétés hypnotiques. La puissance d’une benzodiazépine se
caractérise par son affinité pour le récepteur de l’acide gamma aminobutyrique (GABA A ). Une forte
affinité témoignerait d’un plus grand risque de dépendance [8], qui est encore majoré en cas de demivie d’élimination brève.
Le début de l’action après la prise orale est mesuré par la latence du pic plasmatique : une absorption
rapide est fréquemment à l’origine d’un effet « flash », inducteur d’abus. La durée d’action est fonction
des demi-vies α et ϐ qui mesurent la distribution plasmatique et le temps d’élimination. La classification des benzodiazépines en fonction de leur durée d’action (courte, intermédiaire et longue) se fonde
habituellement sur la demi-vie ϐ, alors qu’elle dépendrait en fait bien plus de la demi-vie α [6]. Les benzodiazépines à absorption et élimination lentes sont plus adéquates dans le traitement de l’anxiété,
alors qu’une absorption rapide semble préférable dans le cas de l’insomnie, surtout d’endormissement [9]. Il faut savoir qu’une molécule à demi-vie courte produit plus d’effets de rebond et de sevrage,
surtout si elle est de forte puissance. Certaines benzodiazépines sont des bioprécurseurs (prodrugs) à
l’origine d’un ou de plusieurs métabolites actifs, dont la demi-vie peut être très longue et qui présentent donc un risque d’accumulation. Le clinicien choisit ainsi la benzodiazépine en fonction de ces
caractéristiques, tout en préférant toujours celles qui présentent le plus faible risque de dépendance.
La conversion des benzodiazépines en dose équivalente de 10 mg de diazépam (DED10) constitue une
aide précieuse dans l’instauration d’un sevrage, notamment en cas de prise de plusieurs substances
différentes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi une dose quotidienne définie (DQD, ou
daily defined dose [DDD], en anglais), qui n’a cependant que peu de valeur clinique, mais qui reste utile
dans les études épidémiologiques.
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Le Corps Médical
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2011 12 Une bonne connaissance des doses thérapeutiques habituelles (DTH) et du dosage recommandé
maximal (DTM) permet de reconnaître et de dépister les abus et d’éviter d’atteindre la concentration
plasmatique maximale (Cmax).
Problèmes d’addictions aux benzodiazépines
Les benzodiazépines sont le plus souvent bien tolérées, et leur seuil toxique est très éloigné de leur
seuil thérapeutique. Leur usage peut cependant être à l’origine de plusieurs problèmes, et cela en
fonction de la dose et de la durée de la prise, de la sensibilité individuelle, ainsi que de leurs différentes caractéristiques que nous venons de citer. On observe notamment une corrélation importante
entre le dosage et la durée de la consommation et le risque de l’apparition d’une dépendance physique [10].
La prévalence de l’utilisation de benzodiazépines au niveau de la population générale varie au sein
des différents pays et d’une étude scientifique à l’autre. Au niveau mondial, la littérature scientifique
cite une prévalence entre 2,2 % et 17,6 %. Cette grande variation s’explique notamment par l’utilisation de définitions différentes quant à l’usage de benzodiazépines et de différences au niveau de la
période d’observation [11]. Le taux femmes/hommes (2:1) reste cependant constant dans toutes les
études, de même que l’augmentation de la consommation avec l’âge : 80 % des utilisateurs chroniques de benzodiazépines sont âgés de 45 ans et plus, et ces chiffres ont été retrouvés dans une
large étude de population au Grand-Duché de Luxembourg [12].
En France, plusieurs études ont montré que, sur une année, 25 % à 30 % des adultes utilisent des
anxiolytiques ou des hypnotiques, occasionnellement ou régulièrement. Le pourcentage de consommateurs chroniques varierait entre 5 % et 7 % de la population totale. Quoi qu’il en soit, et malgré les
différences méthodologiques observées entre ces études, les prévalences semblent plus élevées en
France que dans la plupart des autres pays industrialisés [13, 14]. On y prescrit deux à trois fois plus de
médicaments anxiolytiques et hypnotiques.
Point important
Références médicales opposables (RMO) (publiées au Journal officiel du 14 novembre 1998 et qui ne sont plus opposables depuis 2000)
La prescription des hypnotiques et des anxiolytiques doit reposer sur une analyse soigneuse de la situation clinique, en cherchant à séparer ce qui relève des difficultés transitoires et des
réactions à une pathologie somatique de la pathologie psychiatrique confirmée. Elle doit être régulièrement réévaluée et tenir compte des indications d’autorisation de mise sur le marché
(AMM), de la fiche de transparence et de l’arrêté du 7 octobre 1991. Un traitement datant de plusieurs semaines ne doit pas être arrêté brutalement.
Dans le cadre de cette prescription :
• Il n’y a pas lieu, dans le traitement de l’anxiété, d’associer deux anxiolytiques (benzodiazépines ou autres).
• Il n’y a pas lieu d’associer deux hypnotiques.
• Il n’y a pas lieu de prescrire des anxiolytiques et/ou des hypnotiques sans tenir compte des durées de prescription maximale réglementaires (incluant la période de sevrage) et de les
reconduire sans réévaluation régulière. Les durées de prescription doivent être courtes et ne pas excéder :
• 4 à 12 semaines pour les anxiolytiques ;
• 2 à 4 semaines pour les hypnotiques (2 semaines pour le triazolam).
• Il n’y a pas lieu de prescrire un anxiolytique ou un hypnotique sans débuter par la posologie la plus faible, sans rechercher la posologie minimale efficace pour chaque patient, ni de
dépasser les posologies maximales recommandées.
Usage simple
La durée maximale recommandée pour la prescription et la délivrance varie entre 4 semaines pour
les hypnotiques et 12 semaines pour les anxiolytiques.
Certaines benzodiazépines sont parfois soumises à des réglementations plus strictes (exemple :
4 semaines pour le clorazépate et 2 semaines pour le triazolam), d’autres (comme le flunitrazépam)
sont considérées comme des stupéfiants. Dans certains pays, il est recommandé de réduire la durée
de prescription maximale à seulement 1 mois pour toutes les benzodiazépines.
Dans d’autres encore, les benzodiazépines sont intégralement classées comme stupéfiants [15]. On
peut considérer qu’une consommation de benzodiazépines à dosage thérapeutique ne pose pas de
problème si elle reste confinée à ces limites de durée d’utilisation : on parle alors d’un usage simple.
Plusieurs études montrent qu’environ deux tiers des sujets consommateurs de benzodiazépines sont,
selon cette définition, des usagers simples [16, 17]. Si la consommation de benzodiazépines est prolongée, si elle est associée à des risques potentiels et/ou si elle induit des dommages psychiques ou
physiques, il faut la qualifier de mésusage.
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Addictions aux benzodiazépines: prévalence, diagnostic et traitment
Usage à risque
La grande majorité des consommateurs chroniques de benzodiazépines utilisent des doses thérapeutiques. Mais comme ces molécules ont peu d’effets secondaires, on banalise fréquemment leur
usage prolongé, qui doit cependant être toujours considéré comme un usage à risque, car il expose
le consommateur au risque de dépendance, à des conséquences psychiques et/ou physiques et à
une mortalité plus élevée [18]. Une consommation de courte durée dépassant le seuil thérapeutique
est parfois médicalement indiquée, mais peut s’avérer dangereuse et nécessite donc un suivi médical adéquat.
Les effets secondaires directs les plus fréquents des benzodiazépines sont la somnolence et la diminution
de la vigilance (avec une moindre aptitude à conduire, surtout le soir ou la nuit, ou à utiliser des machines),
la dysarthrie et enfin l’ataxie qui risque d’entraîner des chutes. La consommation de benzodiazépines
peut encore provoquer des troubles de la concentration et de la mémoire. On a rapporté, même à
doses thérapeutiques, des amnésies antérogrades, à l’origine de comportements inappropriés et donc
potentiellement dangereux, en particulier avec le triazolam [19]. Rappelons aussi que les benzodiazépines peuvent provoquer une baisse de la libido, une indifférence affective et qu’elles peuvent masquer un état dépressif. Tout patient consommant des benzodiazépines dans des situations potentiellement dangereuses ou malgré un risque individuel particulier doit donc être considéré comme un
sujet à risque. La triade classique associant indifférence affective, déficits cognitifs et mnésiques
ainsi que faiblesse corporelle générale peut se rencontrer même en cas de consommation à dosage
thérapeutique. Si la prise se prolonge, ces suites peuvent s’accentuer et c’est bien cette situation-là
qui constitue le problème majeur d’une prise chronique. Un dosage élevé, associé à cette prise prolongée, ne fait bien évidemment qu’aggraver ce processus, surtout en présence de prise concomitante d’alcool [20].
Tableau 3
Intoxication aiguë à des sédatifs ou à des hypnotiques (F13.0, Classification internationale des maladies [CIM-10]).
A. Critères généraux
G1.Preuves manifestes concernant l’utilisation récente d’une ou de plusieurs substances psychoactives à des doses suffisantes pour entraîner une intoxication.
G2.Présence de signes ou de symptômes d’une intoxication, correspondant aux effets provoqués par une ou plusieurs substances données, selon les indications données plus bas, et
d’une sévérité suffisante pour produire une altération cliniquement significative de l’état de conscience, des fonctions cognitives, des perceptions, des affects ou du comportement.
G3.Ne peut pas être attribué à une affection somatique sans rapport avec l’utilisation d’une substance psychoactive, et ne peut pas être mieux expliqué par un autre trouble mental ou
un autre trouble du comportement.
B. Critères spécifiques aux sédatifs et aux hypnotiques
Troubles du comportement, comme en témoigne la présence d’au moins l’un des éléments suivants :
• euphorie et désinhibition
• apathie et sédation
• méchanceté ou agressivité
• labilité de l’humeur
• altération de l’attention
• amnésie antérograde
• altération des performances psychomotrices
• interférence avec le fonctionnement personnel
Au moins l’un des signes suivants :
• démarche ébrieuse
• difficulté à se maintenir debout
• discours bredouillant
•nystagmus
• abaissement de l’état de conscience (par exemple stupeur, coma)
• lésions érythémateuses de la peau ou ampoules
Commentaires
Une intoxication sévère à des sédatifs ou à des hypnotiques peut s’accompagner d’une hypotension, d’une hypothermie, et d’une dépression du réflexe de déglutition.
Usage nocif
L’usage de benzodiazépines peut être dangereux en cas de déficits moteurs ou de troubles de la vigilance. Les contre-indications relatives à leur prescription en ce domaine sont la myasthénie, les apnées du
sommeil et la détérioration intellectuelle. Comme pour la plupart des médicaments, les benzodiazépines
sont à éviter durant la grossesse et l’allaitement. Si la prescription s’avère impérative, on veille à donner
6
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Le Corps Médical
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2011 12 des doses faibles, fractionnées à raison d’au moins trois prises par jour, et on préfère des molécules
anciennes, en évitant les trois premiers mois de la grossesse. L’insuffisance respiratoire, tant aiguë que
chronique, est une contre-indication absolue, les benzodiazépines ayant un effet dépressogène au niveau
du système nerveux central et notamment du centre respiratoire. La consommation concomitante de
benzodiazépines avec d’autres médications ou substances déprimant le système nerveux central, tels
que l’alcool, la méthadone et certains neuroleptiques comme la clozapine et la loxapine, constitue également
un usage nocif potentiel, car l’effet sédatif est alors potentialisé et risque d’être létal à forte dose [6, 9].
L’intoxication aiguë par les benzodiazépines (Tableau 3) [21], que ce soit dans un but suicidaire ou autre,
expose (surtout lors de la prise concomitante avec de l’alcool) à des complications tels que traumatismes, fausses routes avec inhalation de vomissements, delirium, coma et convulsions. Ont été décrites
enfin des réactions paradoxales extrêmement dangereuses (type « ivresse pathologique ») avec agitation clastique, désinhibition et agressivité, à l’origine souvent d’actes hétéro- et/ou autoagressifs. Ces
réactions surviendraient essentiellement chez des personnalités dites pathologiques (antisociale ou
« borderline »), et plus particulièrement à l’occasion d’un usage toxicomaniaque ou abusif [22].
Abus
Toute absorption chronique ne constitue pas forcément un abus. Dans la plupart des cas, ces patients ne
considèrent pas leur consommation comme problématique, car elle reste confinée aux doses thérapeutiques. Aussi se garde-t-on de qualifier d’abus toute utilisation chronique, tant qu’il n’y a ni effet de tolérance thérapeutique, ni autre effet nocif évident. On parle cependant d’abus, au sens notamment du
trouble 305.40 du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, quatrième version, texte
révisé (DSM-IV-TR) [23], en cas de détournement des benzodiazépines de leurs indications thérapeutiques.
Les benzodiazépines sont en effet parfois utilisées dans un but toxicomaniaque à la recherche d’un
effet euphorisant, d’un effet de « descente » après la prise de substances psychostimulantes comme
la cocaïne et les amphétamines, ou encore d’un effet de potentialisation des opiacés, y compris la
méthadone [5]. La recherche d’un abus, voire d’une dépendance, se fonde sur des signes directs et
indirects tels que [24, 25] :
• la demande de prescriptions répétitives à un ou plusieurs médecins ;
• la simulation de symptômes en vue d’obtenir une prescription ;
• l’approvisionnement par l’intermédiaire de tiers, par l’étranger, par Internet, etc. ;
• l’obtention d’ordonnances par des moyens frauduleux ;
• l’utilisation de doses plus importantes que celles prescrites par le médecin ;
• un revirement de l’effet (utilisation d’hypnotiques pour être plus éveillé) ;
• l’apparition d’un effet paradoxal tel qu’agitation psychomotrice, ivresse pathologique, etc. ;
• la survenue de conséquences psychiques néfastes, telles qu’états euphorisants, dysphoriques ou
dépressifs, émoussement affectif, perte du sens critique, etc. ;
• troubles de la mémoire, de l’attention et de la concentration, amnésie et désorientation ;
• intoxications précoces et inexpliquées avec des signes progressifs typiques d’ataxie, de dysarthrie,
de nystagmus, etc. ;
• une perte d’appétit ;
• des signes de négligence de l’hygiène corporelle.
Un problème médicolégal particulier se pose par la prise à son insu de benzodiazépines (administrées par autrui), et qui se retrouve dans des actes criminels, comme les viols (date rape drug) [26], ou
dans des états pathologiques, comme le syndrome de Münchhausen et le syndrome de Münchhausen
« by proxy », avec auto- ou hétéroadministration de benzodiazépines [27].
Usage avec dépendance
La prescription initiale d’une benzodiazépine conduit, dans environ un tiers des cas, à une consommation qui se prolonge au-delà de la durée recommandée de 1 mois (hypnotiques) ou de 3 mois
(anxiolytiques), et expose donc le patient au risque de la dépendance. L’immense majorité des
consommateurs chroniques ne dépasse cependant jamais la dose thérapeutique maximale et se
limite à un seul médecin-prescripteur. Le passage à des doses plus élevées existe certes, mais il est
rare. Il s’agit, dès lors, dans cet usage avec dépendance, de différencier plusieurs phénomènes qui
sont caractéristiques des benzodiazépines.
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Addictions aux benzodiazépines: prévalence, diagnostic et traitment
Effets rebonds
L’arrêt brutal (et même graduel) d’une benzodiazépine, que ce soit après une utilisation brève ou prolongée, peut induire des effets rebonds avec une réapparition, pendant quelques jours, des troubles
du sommeil [28, 29] et de l’anxiété [30, 31]. Ces effets peuvent se manifester indépendamment de la dose
ingérée par le patient. Cette réapparition des symptômes initiaux n’est d’ailleurs pas propre aux benzodiazépines et elle se rencontre également lors de l’arrêt d’autres médicaments, comme par
exemple la zopiclone, le zolpidem, les amphétamines et certains antidépresseurs [32]. Ce phénomène
de rebond ne constitue pas une preuve suffisante d’une dépendance physique. Il favorise cependant
la prise prolongée et chronique du médicament et, partant, la dépendance. Devant la réapparition des
symptômes, le patient se convainc, en effet, d’avoir encore et toujours besoin de son médicament [1, 33].
Dépendance à dosage faible
Devant l’apparition sporadique d’un syndrome de sevrage, parfois sévère, après l’arrêt brusque de
benzodiazépines, même prises à doses thérapeutiques, un diagnostic de « dépendance à dosage
faible » (low-dose dependency) a été proposé [34]. Il est censé tenir compte de ce problème très particulier aux benzodiazépines, qui ne se rencontre, avec une telle fréquence, chez aucune autre molécule.
Ce concept reste cependant controversé, car il ne remplit pas, le plus souvent, les autres critères
nécessaires au diagnostic de dépendance selon la Classification internationale des maladies (CIM-10)
ou le DSM-IV-TR. De plus, il est pratiquement impossible de faire ce diagnostic avant l’arrêt du traitement. Il n’empêche que ces patients, qui constitueraient environ 50 % des usagers chroniques [35], n’en développent pas moins des effets rebonds et une dépendance physique certaine, s’exposant ainsi à un risque
vital, de convulsions ou de delirium, lors de l’arrêt brusque de la molécule [36] .
Dépendance à haut dosage
Le développement d’une tolérance est un indéniable signe d’alarme d’un possible passage vers le
syndrome de dépendance (F13.2 dans la CIM-10). Rappelons que la tolérance est définie par l’obligation d’augmenter progressivement la dose d’une substance pour arriver à un même effet thérapeutique. En outre, dans sa cinquième version, le DSM introduit, dans les critères de la dépendance, le
concept du « craving » [37], c’est-à-dire une envie brusque et interne de s’administrer la substance
addictogène.
La tolérance s’installe plus rapidement pour les effets hypnotiques que pour les effets anxiolytiques.
Avec les benzodiazépines, ce phénomène est plus rare qu’avec d’autres substances addictogènes,
mais il n’empêche que les doses de benzodiazépines avalées peuvent être parfois spectaculaires. À
ce jour, nous n’avons pas, cependant, d’arguments pour affirmer que la prise chronique de benzodiazépines conduise régulièrement à une escalade des doses. Si la dépendance à haut dosage reste
donc rare, elle n’en est pas moins préoccupante [38] : elle toucherait environ 5 % des consommateurs
de benzodiazépines, respectivement 1 % de la population générale. On estime généralement que les
sujets ayant développé une dépendance prémorbide à une autre substance, telle que alcool ou opiacés, présentent un risque plus important, ce qui justifie les recommandations de ne pas prescrire de
benzodiazépines à ce type de malades.
Sevrage des benzodiazépines
Quand prescrire ?
Avant toute prescription d’une benzodiazépine, il faut procéder à un examen médical approfondi pour
établir la nécessité du traitement et en fixer les indications précises. On prescrit une dose minimale
efficace sur une période aussi brève que possible, tout en interrompant les traitements inutiles. Pendant le traitement, le patient ne doit consommer ni alcool, ni tout autre médicament psychotrope susceptible d’engendrer des interactions avec les benzodiazépines. Il ne faut pas oublier d’informer du
risque d’accident chez les conducteurs (notamment durant la nuit) et utilisateurs de machines [39]. Le
médecin prescripteur évoque également la possibilité d’une dépendance en cas de prise prolongée.
En raison du risque d’un mésusage des benzodiazépines et de l’existence de traitements alternatifs, la
prescription d’une benzodiazépine ne constitue ni le traitement de première intention, ni le traitement
de fond d’un trouble anxieux. Il ne faut notamment pas perdre de vue le bénéfice des approches psychothérapeutiques, qu’elles soient d’inspiration psychanalytique ou cognitivocomportementale. Il faut systématiquement rechercher des symptômes de dépression, qui existe souvent en comorbidité. Si une
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2011 12 benzodiazépine est proposée dans le cadre d’un problème anxieux, la prescription doit en respecter les
doses et la durée recommandées [40, 41]. Devant une insomnie, il faut, là encore, suivre une démarche
diagnostique algorithmique, afin d’identifier la cause primaire, si elle est identifiable. La prise en
charge est initialement non médicamenteuse et comprend des règles hygiénodiététiques, des informations sur le sommeil, l’identification des facteurs de stress et une réévaluation périodique. Un traitement par sédatifs n’est envisagé que pour soulager des répercussions diurnes, ainsi que dans les cas
d’insomnie aiguë sévère. Après exclusion d’apnées du sommeil, il doit être le plus bref possible [42, 43].
Il n’est donc généralement pas recommandé d’utiliser les benzodiazépines de façon prolongée, hormis les exceptions suivantes, dans lesquelles on prescrit les doses les plus faibles possibles [44] :
• l’anxiété généralisée (rebelle à d’autres thérapies) ;
• les états de panique (rebelles à d’autres thérapies) ;
• l’insomnie chronique (rebelle à d’autres thérapies et sans évidence d’apnées du sommeil) ;
• les états psychotiques et démentiels (recherche d’un effet sédatif ou diminution d’une akathisie) ;
• le trouble affectif bipolaire (clonazépam) ;
• l’épilepsie (clonazépam, nitrazépam) ;
• le traitement d’une accoutumance demeurant symptomatique après des essais sérieux, mais
infructueux de sevrage (la littérature estime le taux de succès d’un sevrage à environ 70 %).
En neurologie, la parasomnie du sommeil paradoxal, les impatiences musculaires de l’éveil et les
mouvements périodiques des jambes au cours du sommeil (restless legs) peuvent parfois nécessiter
un traitement prolongé au clonazépam. Dans tous les cas, le clinicien est attentif au développement
d’une tolérance pour éviter une dépendance à haut dosage.
Quand sevrer ?
L’idéal est bien sûr de prévoir l’arrêt d’une benzodiazépine dès son instauration et de s’interroger, à
chaque renouvellement d’ordonnance, sur la persistance de l’indication et sur l’éventuelle apparition
d’une tolérance thérapeutique, voire d’une dépendance. Dans le cadre d’une consommation à long
terme, on fournit au patient des brochures d’information [45, 46], de la littérature appropriée [47], éventuellement un questionnaire d’autoévaluation (exemples : le BenDep-SQR ou l’échelle cognitive d’attachement aux benzodiazépines [ECAB]). On lui envoie, le cas échéant, une lettre [48], et on peut lui
proposer des programmes thérapeutiques alternatifs pour gérer le stress, l’anxiété et les troubles du
sommeil [49]. Toutes ces précautions peuvent avoir un effet positif sur la motivation d’arrêt. Il faut
cependant garder à l’esprit que jusqu’à deux tiers des consommateurs chroniques refusent de faire
une pause médicamenteuse [50].
S’il paraît évident qu’il faille proposer un sevrage aux patients présentant une dépendance à haut
dosage, la question du sevrage dans le cas d’une consommation de doses faibles ou moyennes reste
plus controversée [51]. Le clinicien fait, dans ces cas, une analyse « coût/bénéfice » et repère les risques
liés à la consommation : existe-t-il une aggravation de l’état de santé général (apparition par exemple
de troubles respiratoires) ? Est-ce que le patient présente de la dysphorie ou une indifférence affective ? Souffre-t-il de déficits cognitifs ? Utilise-t-il la molécule dans des situations dangereuses ? La
molécule est-elle toujours efficace ou produit-elle un effet inverse ? Est-ce qu’un éventuel trouble psychique ou physique associé ne pourrait pas être traité plus efficacement d’une autre manière ? L’âge du
patient et son état général constituent-ils des facteurs de risque ? On évalue les chances de réussite du
traitement en analysant l’attachement du patient à son traitement et sa motivation d’initier un
sevrage [52]. Il faut éviter un arrêt forcé : les rechutes sont très fréquentes et peuvent être à l’origine de
décès par overdose si le patient reprend directement la même quantité qu’avant le sevrage. Pour aider
le patient à s’engager dans un sevrage, le clinicien peut recourir à des entretiens de motivation [53].
Comment sevrer ?
Diminuer sa consommation constitue déjà un résultat appréciable, mais le but de la thérapie reste,
dans la mesure du possible, l’arrêt complet de la prise de benzodiazépines. Cet arrêt est progressif
et le patient fait l’objet d’un suivi rapproché durant toute la période de sevrage. Le clinicien l’informe
des symptômes de rebond qui risquent de se présenter et prend bien soin de les distinguer des symptômes de sevrage proprement dits (Tableau 4) [1, 17]. On utilise avec profit le Benzodiazepine Withdrawal Symptom Questionnaire [54, 55] (Tableau 5), ou la Physician Symptom Checklist [56] pour suivre et
quantifier la symptomatologie.
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Addictions aux benzodiazépines: prévalence, diagnostic et traitment
Point important
Information type destinée aux médecins prescripteurs (Conseil de l’Europe, 2001)
1. En présence de troubles persistants du sommeil, une investigation sérieuse s’impose plutôt que la simple prescription d’un hypnotique. Tout état anxieux ou toute insomnie n’appelle
pas automatiquement une prescription de tranquillisants, en particulier de benzodiazépines. Une écoute attentive et un interrogatoire soigneux du patient doivent permettre au médecin
traitant d’évaluer le moment où l’anxiété cesse d’être une composante normale de toute personnalité pour devenir invalidante. Il appartient au médecin de déceler éventuellement un
trouble physique ou psychique sous-jacent pour lequel une benzodiazépine peut ne pas être indiquée, voire être contre indiquée. Avant de prescrire, il est recommandé d’évaluer avec le
patient les risques et les bénéfices du traitement (éventualité d’effets indésirables).
2. Les benzodiazépines devraient être prescrites uniquement dans des indications précises et pendant le temps le plus court possible. Elles sont indiquées comme anxiolytiques pour
soulager l’anxiété grave, invalidante ou plongeant l’individu dans une souffrance inacceptable, associée ou non à une insomnie ou à une maladie psychosomatique, organique ou psychique
récente. La prescription de benzodiazépines pour traiter une légère anxiété récente ne convient pas et est même déconseillée. Les benzodiazépines sont indiquées comme hypnotiques :
elles ne devraient être utilisées que pour traiter l’insomnie grave, invalidante ou plongeant l’individu dans une profonde détresse. Le traitement doit, si possible, être intermittent.
Certaines benzodiazépines ont également des indications complémentaires, dont il y a lieu d’apprécier l’intérêt thérapeutique dans des cas particuliers.
3. À des fins anxiolytiques ou hypnotiques, le traitement ne doit pas être poursuivi inutilement. Il ne doit pas dépasser plus de quatre semaines et doit être régulièrement réévalué. Il est
recommandé de prescrire les doses efficaces les plus faibles possibles ; la dose doit être réduite dès la première semaine de traitement et/ou l’intervalle entre les doses doit s’allonger
progressivement. Les présentations de spécialités à doses élevées doivent être réservées aux cas d’anxiété sévère, l’administration prolongée n’est pas recommandée.
4. La prise prolongée à des doses élevées peut engendrer une dépendance physique entraînant, lors de l’arrêt brutal, un syndrome de sevrage caractéristique qui peut persister
pendant des semaines, voire des mois. Dans une telle situation, il est recommandé de réduire progressivement les doses afin d’éviter des symptômes de privation tels que l’agitation,
l’anxiété, l’insomnie, des troubles de la perception, la confusion, des accès de délire, des crises d’épilepsie, des convulsions ou des états spasmodiques. Même faibles, ces symptômes
risquent d’inciter le patient à reprendre le médicament. Chez certaines personnes, l’interruption de doses thérapeutiques usuelles suffit à déclencher certains de ces symptômes.
Les benzodiazépines peuvent provoquer une diminution des réflexes et de la somnolence (ce qui présente un danger potentiel pour les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de
machines), des réactions paradoxales, une sécheresse de la bouche, l’apparition d’un goût métallique ou des maux de tête. D’autres effets indésirables éventuels tels dépersonnalisation,
dépression, amnésie antérograde, phobie de la persécution, agressivité et comportement hostile ont été signalés avec différentes benzodiazépines. Il existe des risques d’accumulation
de certaines substances. La sensibilité aux benzodiazépines augmente avec l’âge et en cas de pathologie hépatique. Il existe un danger de tolérance et de pharmacodépendance croisées
entre les benzodiazépines et l’alcool ou d’autres médicaments psychotropes.
5. Les benzodiazépines ne doivent pas être utilisées seules pour traiter les sujets déprimés ou anxieux en raison d’un état dépressif, car ces malades font souvent des tentatives
inattendues de suicide. Les benzodiazépines sont contre indiquées en cas de myasthénie grave et de glaucome à angle fermé. La plus grande prudence est recommandée lors de
la prescription de benzodiazépines aux enfants. Elles peuvent être indiquées dans certains cas lors de difficultés d’adaptation à un changement de milieu ou de certains troubles
caractériels. La posologie doit être adaptée selon l’âge et la tolérance qui varie d’une benzodiazépine à l’autre. Il faut éviter de prescrire des benzodiazépines pendant le premier trimestre
de la grossesse. Au cours des mois suivants, ces médicaments ne seront prescrits qu’en cas d’extrême nécessité et pendant la période la plus courte possible. Pendant les dernières
semaines de la grossesse, il y a lieu d’éviter l’administration de doses importantes, qui pourraient provoquer chez le nouveau-né de l’hypotonie, une diminution des réflexes, de la détresse
respiratoire et des problèmes d’alimentation.
6. Il est recommandé de donner au patient des instructions précises sur la durée du traitement, qui doit être limitée, les phénomènes de rebond possibles, les risques de dépendance, de
somnolence et le danger de consommer simultanément de l’alcool ou d’autres médicaments sédatifs. Il faut exhorter le patient à ne pas prendre davantage que la dose prescrite, même
si son état s’aggrave, et à ne donner en aucun cas une benzodiazépine à un tiers.
Tableau 4
Syndrome de sevrage aux sédatifs ou aux hypnotiques (F13.3, Classification internationale des maladies [CIM-10]).
A. Répond aux critères généraux d’un syndrome de sevrage
B. Au moins trois des signes suivants :
• tremblements des mains tendues, de la langue ou des paupières
• nausées ou vomissements
•tachycardie
• hypotension orthostatique
• agitation psychomotrice
•céphalées
•insomnie
• malaise ou état de faiblesse
• hallucinations ou illusions transitoires (visuelles, tactiles ou auditives)
• mode de pensée persécutoire
• crises convulsives de type grand mal
En présence d’un delirium, on doit faire un diagnostic de syndrome de sevrage aux sédatifs ou aux hypnotiques, avec delirium (F13.4).
Il est primordial de traiter et de stabiliser toute comorbidité psychiatrique ou somatique avant le
début du sevrage. Le patient ne doit pas présenter de trouble psychique aigu. Des traitements alternatifs de l’anxiété, comme par exemple les antidépresseurs, doivent être initiés plusieurs semaines
avant le sevrage et être continués durant toute cette période, voire au-delà. Une nonbenzodiazépine,
par exemple la mélatonine [57], peut être utile comme substitution médicamenteuse chez les patients
présentant des insomnies de rebond majeures, mais ne devrait pas être prescrite systématiquement,
car son efficacité est controversée. Certains auteurs évoquent l’intérêt qu’il y a à préinstaurer un
antiépileptique à dose habituelle pour juguler certains signes de sevrage, pour éviter les crises épileptiques chez des sujets à risque et pour prévenir les rechutes [58]. Dans la plupart des cas, le
sevrage se fait cependant sans substitution médicamenteuse autre qu’une benzodiazépine [59].
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2011 12 Tableau 5
Benzodiazepine Withdrawal Symptom Questionnaire (d’après Tyrer et al. [54]).
Items
1 Sensation d’irréalité
2 Hypersensibilité au bruit
3 Hypersensibilité à la lumière
4 Hypersensibilité aux odeurs
5 Hypersensibilité au toucher
6 Goût particulier ou bizarre dans la bouche
7 Douleurs musculaires
8 Crispations musculaires
9Tremblements
10 Picotements dans les mains, les bras ou les jambes
11Vertiges
12 Sensations de perte de connaissance
13 Sentiment d’être malade, nausées
14 Sentiments dépressifs
15 Douleurs oculaires
16 Impression que les objets environnants bougent
17 Voir ou entendre des choses qui n’existent pas (hallucinations)
18 Incapacité de contrôler ses mouvements
19 Perte de mémoire
20 Perte d’appétit
Score total
Nouveaux symptômes
(décrire ci-dessous)
Chaque item « Non » est coté« 0 » ;« Oui modéré » est coté « 1 » et « oui, sévère » est coté « 2 ». Le score total est de 40 points. Le questionnaire est donné au patient après un entretien mettant en avant qu’il est concerné
par des problèmes de sevrage. Il est complété par le patientenprésencedel’examinateur qui peut l’aider dans l’explication de certains items.
Le sevrage « protégé », c’est-à-dire une diminution très progressive de la dose, reste la plus efficace
des méthodes de sevrage [60]. Il se fait dans tous les cas avec un soutien psychologique, voire psychothérapeutique, en groupe ou en individuel, qui, d’une part, augmente les chances de réussite par rapport au sevrage dégressif isolé et, d’autre part, favorise le maintien de l’abstinence [61, 62]. L’approche
psychothérapeutique fait, selon les cas, appel à des composantes éducatives, aux techniques de
relaxation et de restructuration cognitive, ainsi qu’à l’écoute d’inspiration psychanalytique pour
démasquer un éventuel sens du symptôme. Elle aide à cibler le trouble psychiatrique sousjacent et
calme les appréhensions liées à l’arrêt du traitement. Dans la plupart des cas, le sevrage se fait en
ambulatoire [63], sous supervision médicale étroite, éventuellement en y associant une tierce personne, par exemple un membre de la famille, qui puisse superviser le calendrier de réduction des
doses. Le sevrage hospitalier est préféré chez des patients présentant une codépendance (alcool, drogues
licites et illicites), un risque d’épilepsie ou de delirium, ou encore des antécédents d’échec lors de sevrages
ambulatoires. L’hôpital fournit enfin un cadre rassurant au patient quand les conditions d’un sevrage
en ambulatoire sont mauvaises (solitude, entourage pathogène, absence de domicile fixe, etc.).
Il est en principe possible (et souvent préférable) de faire le sevrage avec la même molécule que celle
initialement prise par le patient. Cependant, dans le cas d’utilisation d’une benzodiazépine à durée
d’action courte ou de molécules multiples, on conseille de passer à une benzodiazépine de demi-vie
moyenne ou longue dont le dosage initial est calculé à l’aide d’un tableau d’équivalence (Tableau 2) et
adapté en fonction de la clinique. Pour le sevrage des personnes âgées, on a recours à des molécules
à durée d’action intermédiaire, sans métabolite actif à demivie très longue. Actuellement, certains
auteurs recommandent d’ailleurs ces molécules pour tous les sevrages [64, 65]. Pour éviter des variations trop importantes du taux plasmatique, il convient de répartir la dose quotidienne sur deux à
quatre prises. Cela vaut aussi pour les patients qui avaient une seule prise, nocturne, par jour : on
leur conseille de prendre au moins un tiers ou un quart de leur dose le matin. On veille donc à choisir
une molécule facilement fractionnable (comme le clonazépam ou l’oxazépam) lors du passage à une
seule benzodiazépine. On aurait tort de se priver du bénéfice de la recherche de ce qu’on pourrait
appeler un « effet placebo galénique » : à un sujet anxieux de prendre trop de médicaments on prescrit ainsi par exemple : deux fois un demi-comprimé à 1 mg alors qu’un patient « gourmand » se voit
plutôt proposer la prise de deux fois deux comprimés à 0,25 mg. Cette approche peut servir aussi
bien pour le sevrage que pour le traitement initial.
La diminution de la dose se fait progressivement, de 10 % à 25 % par semaine (Tableau 6). L’idéal
serait d’étaler le sevrage sur une période allant de 6 à 8 semaines. Mais il faut garder à l’esprit que
plus la dose et la durée du traitement ont été élevées, plus le sevrage est lent, et il peut même, chez
certains patients, s’étendre sur plusieurs mois. L’approche par étapes ou paliers, où le patient participe activement aux décisions, est utile, à la fois pour réduire les symptômes de sevrage, pour calmer
l’anxiété et pour réduire les risques de mauvaise compliance et, partant, d’automédication. Le rythme
de la réduction est réduit en fin de sevrage. En milieu hospitalier, le sevrage se fait là encore de
manière dégressive, mais il est plus rapide, de l’ordre de 3 à 6 semaines. Dans tous les cas de figure,
des symptômes de sevrage, qui se font de plus en plus discrets, peuvent s’observer jusqu’à 3 mois
après l’arrêt, cela chez environ un quart des patients.
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Addictions aux benzodiazépines: prévalence, diagnostic et traitment
Afin de prévenir les rechutes, il est utile d’informer le patient des dénominations commerciales et des
principes actifs des différentes benzodiazépines (et substances apparentées) qui se trouvent sur le
marché. Il faut veiller, en effet, à éviter de nouvelles prescriptions de substances similaires, comme
par exemple le tétrazépam, qui est beaucoup utilisé en orthopédie. En médecine générale, comme en
gériatrie, 60 % des patients sevrés restent abstinents 2 à 3 mois après l’arrêt du traitement [66, 67]. Le
maintien à long terme de l’abstinence est plus faible (de l’ordre de 13 % à 27 %) en cas d’une dépendance à haut dosage ou d’une dépendance associée, par exemple à l’alcool [68].
Tableau 6
Sevrage des benzodiazépines. En résumé.
1 Traiter et stabiliser préalablement toute comorbidité psychique ou physique
2 Informer sur le principe du sevrage dégressif en ambulatoire, sur les symptômes de rebond et de sevrage. Proposer un sevrage en milieu hospitalier en cas de
codépendance, de risque d’épilepsie ou de multiples échecs précédents de sevrages ambulatoires
3 Proposer toujours une prise en charge psychothérapeutique adjuvante s’inspirant, selon les cas, d’une démarche cognitivocomportementaliste, psychanalytique, voire, le
cas échéant, systémique et/ou de support
4 Associer éventuellement des médications adjuvantes :
• des antidépresseurs dans les troubles anxiodépressifs
• des somnifères ne comportant pas de risque de dépendance pour pallier temporairement les troubles de sommeil rebond
• un antiépileptique à dose habituelle pour éviter les convulsions et prévenir les rechutes
• des bêtabloquants, des antispasmodiques, etc. afin de traiter les symptômes sui generis du sevrage
5 Prendre le relais par une seule benzodiazépine à durée d’action intermédiaire sans métabolite à demi-vie longue (afin d’éviter un risque d’accumulation) ou, en cas de
dose initiale peu élevée, à durée d’action longue, facilement fractionnable, en utilisant un tableau d’équivalence
6 Répartir les doses sur 2 à 4 prises quotidiennes
7 Organiser un sevrage dégressif avec vitesse de réduction décroissante au fur et à mesure qu’on se rapproche de la fin du sevrage. Nous donnons ci-dessous quelques
exemples de schémas :
Schéma dégressif pour le diazépam (selon Holzbach, 2000) [66]
Diazépam > 20 mg : réduction de 10 mg/semaine
Diazépam > 10 mg et ≤ 20 mg : réduction de 5 mg/semaine
Diazépam ≤ 10 mg : réduction de 2,5 mg/semaine, selon
la répartition journalière suivante :
MatinMidi Soir
Coucher
2,5 mg 2,5 mg
2,5
mg
2,5 mg
2,5 mg 0 mg
2,5 mg
2,5
mg
2,5 mg 0 mg
0 mg
2,5 mg
0 mg
2,5 mg
0 mg
0 mg
Schéma dégressif pour le clonazépam (selon Holzbach, 2000) [67]
Une étape = 3 à 7 jours
Clonazépam>8mg : réduction de 3 mg par étape
Clonazépam>4mg et ≤ 8 mg : réduction de 2 mg par étape
Clonazépam>2mg et ≤ 4 mg : réduction de 1 mg par étape
Clonazépam ≤ 2 mg : réduction de 0,5 mg par étape
8 Organiser, si possible, une période de sevrage s’étalant sur 6 à 8 semaines, en prévoyant des paliers tenant compte des nécessités physiologiques et/ou des désirs du patient
9 Informer le patient des dénominations commerciales et des principes actifs des benzodiazépines et substances apparentées disponibles sur le marché
Conclusion
Les benzodiazépines sont des substances de premier choix dans beaucoup de situations cliniques
aiguës. Chez environ un tiers des patients, leur prescription conduit cependant à une consommation
chronique. La dépendance aux benzodiazépines à haute dose reste rare, mais une dépendance physiologique semble se développer chez la moitié des sujets prenant ces molécules à dose thérapeutique sur
une période prolongée. Une bonne connaissance des caractéristiques pharmacologiques des benzodiazépines prescrites, des indications clairement définies, le courage d’arrêter ou d’interrompre le
traitement s’il ne s’avère plus nécessaire aident à limiter les problèmes associés à ces substances.
S’il est vrai que les consommateurs chroniques sont rarement demandeurs d’un sevrage, ils
devraient cependant être d’autant plus informés par le prescripteur des risques liés à une prise continue et être motivés à envisager un sevrage complet. Ce sevrage est dégressif et se fait la plupart du
temps en ambulatoire, cela après stabilisation des troubles psychiques et physiques comorbides.
Cet article a fait l’objet d’une prépublication en ligne : l’année du copyright peut donc être antérieure à celle
de la mise à jour à laquelle il est intégré
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RxFiles. Objective comparisons for optimal drug
therapy. Charts on benzodiazepines, anxiety, and
sleep disorders. www.rxfiles.ca.
Benzodiazepine Addiction.Withdrawal & Recovery.
www.benzo.org.uk.
•
J.-M. Cloos, Psychiatre, addictologue, psychothérapeute ([email protected]).
ZithaKlinik, 39, rue d’Anvers, L-1130 Luxembourg, Luxembourg.
• R. Stein, Médecin généraliste, chargé de cours associé FSMG [Formation spécifique en médecine générale].
Université du Luxembourg, 15, avenue du Bois, L-1251 Luxembourg, Luxembourg.
• P. Rauchs, Psychiatre. ZithaKlinik,
42, rue Tony Neuman, L-2241 Luxembourg, Luxembourg.
• P. Koch, Médecin directeur du contrôle médical de la Sécurité sociale.
125, route d’Esch, L-1471 Luxembourg, Luxembourg.
• G. Chouinard, Professeur, psychiatre, pharmacologue clinique.
Départements de psychiatrie et médecine, McGill University Hospital Center, McGill University, Montréal, QC, Canada. Hôpital Saint-Antoine, Département de psychiatrie, 184, rue du
Faubourg-Saint-Antoine, 75571 Paris cedex 12, France.
• Toute référence à cet article doit porter la mention : Cloos J.-M., Stein R., Rauchs P., Koch P., Chouinard G. Addictions aux benzodiazépines : prévalence, diagnostic et traitement. EMC
(Elsevier Masson SAS, Paris), Psychiatrie, 37-396-A-17, 2011.
Disponibles surw ww.em-consulte.com
Arbres
décisionnels
Iconographies
supplémentaires
Vidéos/
Animations
Documents
légaux
Information
au patient
Informations
supplémentaires
Autoévaluations
Le Corps Médical
®
Cas
clinique
2011 12 |
15
Le CePT a édité en collaboration avec le Ministère de la Santé un dépliant d’information sur
les somnifères et les tranquillisants. Ce dépliant est destiné au grand public et peut servir de
médiateur entre le patient et son médecin traitant.
Il est disponible dorénavant non seulement en version allemande/française, mais également
en version portugaise/anglaise. Vous pouvez le commander gratuitement en contactant le
service FroNo du CePT par téléphone au 497 777 -55 ou par email à [email protected].
16 | Le Corps Médical
®
2011 12 RéCAPITULATIF CM ANNéE 2012
CM
Rubriques
Contenus
Pages
Corps Médical n° 1
Rectifications et ajouts des Médecins et Médecins-Dentistes
Rectifications et ajouts apportés aux listes des médecins et médecins-dentistes publiées
au « Corps Médical » N° 10/2011 et N° 11/2011
2
AMMD – CNS négociations tarifaires
12
SMLGG – nouvelle composition du conseil d’administration
15
Conseil scientifique – Ostéoporose
17
Corps Médical n° 2
Ministère du Développement durable et des Infrastructures
Laut – nouvelle composition du conseil d’administration
24
Corps Médical n° 3
Directive relative à l’application des droits des patients en matière de soins de Actes législatifs et autres instruments Directive 2011/…/UE du Parlement européen et du Conseil
santé transfrontaliers
2
Assemblée générale de la SLU du 11.01.2011
27
Transposition en droit national de la Directive 2009/112/CE de la Commission du 25 août
2009 modifiant la directive 91/439/CEE du Conseil relative au permis de conduire et de la
directive 2009/113/CE de la Commission du 25 août 2009 modifiant la directive 2006/126/
CE du Parlement européen et du Conseil relative au permis de conduire
Slu – nouvelle composition du conseil d’administration
Corps Médical n° 4
CPME Statement on the European Commission’s evaluation of Directive 2005/36/
EC on professional qualifications
2
28
•
•
•
2
Professional qualification Directive
Task shifting
e-prescribing
CNS - Accord de reconnaissance de l’application des conventions frontalières
franco-belges
19
Communiqué – Congrès Franco-Belgo-Luxembourgeois de médecine nucléaire –
Luxembourg 7-9 mai 2011
20
Corps Médical n° 5
Conseil scientifique
Corps Médical n° 6
Lettre de Monsieur le Ministre Mars Di Bartolomeo
La bronchite aiguë
2
Avant-projet de loi relatif aux droits et obligations du patient
2
CNS – Campagne de promotion de la santé sexuelle
7
Avant-projet de loi relatif aux droits et obligations du patient et aux droits et
obligations correspondants du prestataire de soins de santé, à la médiation dans
le domaine de la santé et portant modification de la loi hospitalière :
• Avant-projet de loi
• Commentiares des articles
• Exposé des motifs
Lettre AMMD à Monsieur le Ministre Mars Di Bartolomeo
4
Commentaires et les observations du conseil d’administration de l’AMMD à propos de
l’avant-projet de loi sur les droits et devoirs des patients que vous nous avez transmis le
14 avril 2011 pour consultation
34
Commentaires de l’AMMD au sujet de l’avant-projet de loi relatif aux droits et obligations
du patient et aux droits et obligations correspondants du prestataire de soins de santé,
à la médiation dans le domaine de la santé et portant modification de la loi hospitalière
36
Corps Médical n° 7
Avant-projet de règlement grand-ducal déterminant les modalités de désignation, de
reconduction, de changement et de remplacement en cas d’absence du médecin référent
2
Corps Médical n° 8
Lettre AMMD à Monsieur le Ministre Mars di Bartolomeo
En date du 13 juillet 2011, le comité directeur de la caisse nationale de santé (cns) a approuvé
les comptes annuels et le bilan de clôture de l’année 2010 de l’assurance maladie-maternité.
2
Arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne – l’affaire c-119/09
Communiqué de presse n° 30/11 – Arrêt dans l’affaire C-119/09 Société fiduciaire nationale
d’expertise comptable Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique
4
Corps Médical n° 9
Corps Médical n° 10
Proposition du médecin-coordinateur
6
Liste des Médecins du Grand-Duché de Luxembourg
2
Liste des Médecins-Dentistes du Grand-Duché de Luxembourg
76
Liste des Médecins et Médecins-Dentistes femmes mariées
92
Liste des Médecins classés par localités
2
Liste des Médecins classés par spécialités
8
Liste des Médecins-Dentistes classés par localités
11
Liste des Médecins en cours de spécialisation
14
Liste des Médecins et Médecins-Dentistes résidant à l’étranger
15
Corps Médical n° 11
Médecin de confiance - Médecin référent
Précisions, échanges et questions autour du dispositif de mise en œuvre du Médecin Référent
2
Corps Médical n° 12
Addictions aux benzodiazépines
Prévalence, diagnostic et traitement
2
Récapitulatif 2011
17
Le Corps Médical
®
2011 12 |
17
Nouvelle composition du CA de la SLDV
Luxembourg, le 21 novembre 2011
29, rue de Vianden L-2680 Luxembourg
Tél. : (352) 44 40 33-1
Fax : (352) 45 83 49
Copie de la présente a été
envoyée, pour information,
au Docteur Laurent Kohl,
secrétaire de la Société
luxembourgeoise de
dermato-vénéréologie
Monsieur le Docteur Xavier Miller
Président du Conseil d’administration
de la Société luxembourgeoise de dermato-vénéréologie
22, rue Dr. Herr, L-9048 Ettelbrück
Monsieur le Président et cher confrère,
Le conseil d’administration de notre association a l’honneur d’accuser réception de votre honorée lettre du 18 novembre dernier par laquelle vous l’informez de la nouvelle composition au sein du conseil d’administration de la
Société luxembourgeoise de dermato-vénéréologie.
Notre conseil d’administration transmet ses plus vives félicitations au président, ainsi qu’à tous les membres du conseil d’administration. Il leur souhaite
succès et satisfaction dans l’accomplissement de leurs fonctions.
Il tient à vous assurer de sa bonne collaboration.
Veuillez accepter, Monsieur le Président et cher confrère, l’expression de ses
sentiments confraternels.
Pour le conseil d’administration,
le Président,
Dr Jean Uhrig
18 | Le Corps Médical
®
2011 12 le Secrétaire général,
Dr Claude Schummer
Nouvelle composition du CA de la SLDV
Luxembourg, le 18 novembre 2011
Société luxembourgeoise
de dermato-vénéréologie
A.S.B.L.
Siège sociale Luxembourg
22, rue Dr. Herr
L-9048 Ettelbrück
Tél. : (+352) 81 62 74
Fax : (+352) 81 62 75
E-mail : [email protected]
www.sldv.lu
Monsieur le Docteur Jean Uhrig
Président de l’Association des Médecins et Médecins-Dentistes
29, rue de Vianden, L-2680 Luxembourg
Monsieur le Président et cher confrère,
Notre société a le plaisir et l’honneur de vous informer par la présente, de la
nouvelle composition de notre conseil d’administration, suite aux élections
pour le renouvellement complet de celui-ci en date du 12 novembre 2011.
Président :
Vice-président :
Secrétaire :
Trésorière :
Dr Xavier Miller
Dr Maryse Brandenburger
Dr Laurent Kohl
Dr Fabienne Schroeder
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l’expression de nos sentiments confraternels.
Président,
Dr Xavier Miller
Secrétaire,
Dr Laurent Kohl
Le Corps Médical
®
2011 12 |
19
Les Conférences de l’Hôpital Kirchberg
Programme 1er semestre 2012
Lundi 16 janvier 2012
Ostéoporose et rééducation
DrJean-PaulSchmiz(Rehazenter)
Mercredi 29 février 2012
Les L.E.D. médicaux. La lumière qui stimule le
métabolisme cellulaire. Un nouveau traitement pour
accélérer la cicatrisation cutanée
DrMichèlePayeur
Lundi 26 mars 2012
Les tumeurs cystiques du pancréas
DrMarcBerna
Lundi 23 avril 2012
Schulabsentismus – Ursachen und Vorgehen aus
jugendpsychiatrischer Sicht
DrChristopheGoepel
Lundi 7 mai 2012
Die Versorgung des Neugeborenen im Kreissaal
DrOliverFranzen
Lundi 25 juin 2012
Traumatologie du football
DrBernardDaum
Pour tout renseignement,
s’adresser au secrétariat
de direction:
Auditoire de l’Hôpital Kirchberg
à 19 heures précises
Valérie Duguet
(Tél. 2468-2030)
Stationnement gratuit dans le parking sous-terrain de l’Hôpital Kirchberg.
La conférence sera suivie d’un buffet dînatoire.
Avecl’aimable
collaboration
dessociétés:
Controverses en chirurgie
orthopédique et traumatologique
Discussion de cas cliniques
Amphithéâtre de l’Hôpital Kirchberg
Stationnement gratuit dans le parking sous-terrain de l’Hôpital Kirchberg.
La conférence sera suivie d’un buffet dînatoire.
Mardi 24 janvier 2012 à 19h00
Prise en charge médico-chirurgicale des métastases vertébrales
Dr Olivier Ricart
Mardi 28 février 2012 à 19h00
La chirurgie de la polyarthrite rhumatoïde du membre supérieur
Prof. Michel Merle, Dr Bernard Lallemand, Mme Micheline Isel
Organisation:
Orthopédique
Service de Chirurgie
constructrice
Traumatologique et Re
teur
de l’Appareil Locomo
nt,
Pour tout renseigneme
ys
tze
Pu
Pit
Dr
à
r
s’adresse
(Tél. 2468-4300)
Mardi 27 mars 2012 à 19h00
Les accidents traumatiques chez le sportif
Dr Bernard Daum
Mardi 24 avril 2012 à 19h00
Prothèse de cheville: Expériences du Kirchberg
Dr Pit Putzeys
Mardi 22 mai 2012 2011 à 19h00
Instabilité de l’épaule: Mise au point
Dr Bernard Lallemand
Mardi 26 juin 2012 2011 à 19h00
Traumatologie: Best and Worst Case
Dr Stephan Piwonski
Avec l’aimable
collaboration
des sociétés :
Hôpitaux de Garde – 1eR semestre 2012
Région Centre : A. pour la garde des jours de la semaine
du lundi 02 janvier 2012 au samedi 30 juin 2012
Lundi à mardi *
Hôpital Kirchberg
Mardi à mercredi *
Centre Hospitalier
de Luxembourg
Mercredi à jeudi *
Hôpital Kirchberg
Jeudi à vendredi *
Centre Hospitalier
de Luxembourg
Vendredi à samedi *ZithaKlinik
(* de 07.00 heures le premier jour à 07.00 heures
le lendemain)
B. pour la garde des fins de semaine (de samedi 07.00 h. à
lundi 07.00 h.) du samedi 07 janvier 2012 jusqu’à la fin de
semaine finissant le lundi 02 juillet 2012
Région Sud : Tous les jours, 24/24 h
Centre Hospitalier Emile
Mayrisch HVE
Région Nord : Tous les jours, 24/24 h
Centre Hospitalier du Nord
Clinique St Louis
22 | Le Corps Médical
®
2011 12 du 31.12 au 02.01.2012ZithaKlinik
du 07 au 09 janvier
Hôpital Kirchberg
du 14 au 16 janvier
Centre Hospitalier de Luxembourg
du 21 au 23 janvier
Hôpital Kirchberg
du 28 au 30 janvier
Centre Hospitalier de Luxembourg
du 04 au 06 févrierZithaKlinik
du 11 au 13 février
Hôpital Kirchberg
du 18 au 20 février
Centre Hospitalier de Luxembourg
du 25 au 27 février
Hôpital Kirchberg
du 03 au 05 mars
Centre Hospitalier de Luxembourg
du 10 au 12 marsZithaKlinik
du 17 au 19 mars
Hôpital Kirchberg
du 24 au 26 mars
Centre Hospitalier de Luxembourg
du 31.03 au 02 avril
Hôpital Kirchberg
du 07 au 09 avril
Centre Hospitalier de Luxembourg
du 14 au 16 avrilZithaKlinik
du 21 au 23 avril
Centre Hospitalier de Luxembourg
du 28 au 30 avril
Hôpital Kirchberg
du 05 au 07 mai
Centre Hospitalier de Luxembourg
du 12 au 14 mai
Hôpital Kirchberg
du 19 au 21 mai
Centre Hospitalier de Luxembourg
du 26 au 28 maiZithaKlinik
du 02 au 04 juin
Hôpital Kirchberg
du 09 au 11 juin
Centre Hospitalier de Luxembourg
du 16 au 18 juin
Hôpital Kirchberg
du 23 au 25 juinZithaKlinik
du 30.06 au 02 juillet
Hôpital Kirchberg
SONT DEVENUS MEMBRES
Monsieur le docteur
Jean-Marc LEBAHAR
Madame le docteur
Anne-Marie FELTZ
Médecin-Dentiste
Madame le docteur
Gabriele KIRSCH
Monsieur le docteur
Pierre KELLER
Monsieur le Docteur
Yves ANDRIANNE
Madame le Docteur
Ulrike ENGEL
Médecin généraliste
Médecin généraliste
Médecin-Dentiste
Médecin spécialiste en
orthopédie
Médecin spécialiste
en gynécologie-obstétrique
80 route d’Arlon
L-8210 MAMER
Centre Hospitalier
Neuro-Psychiatrique
17, avenue des Alliés
L-9012 ETTELBRUCK
11, op der Knupp
L-3765 TETANGE
10, rue St Vincent
L-4344 ESCH/ALZETTE
21, rue de l’Alzette
L-4011 ESCH/ALZETTE
45, boulevard Napoléon Ier
L-2210 LUXEMBOURG
ont obtenu leur autorisation
Extrait du Mémorial B – n° 96 du 18.11.11
Dr Hubert BULIK autorisé à exercer la médecine
en qualité de médecin-spécialiste en orthopédie le
7 novembre 2011
Dr Matthias LOUIS autorisé à exercer la médecine en qualité de médecin-spécialiste en radiodiagnostic le 7 novembre 2011
Mme Maria Manuela ISIDORO CAVACO NETO autorisée à exercer la médecine en qualité de médecinspécialiste en médecine du travail le 8 novembre 2011
Dr Mélanie Bettina FENEIS autorisée à exercer la
médecine dentaire en qualité de médecin-dentiste
le 7 novembre 2011
Extrait du mémorial B – N° 98 du 24.11.11
Dr Pierre-Louis CARAMAN autorisé à exercer la
médecine en qualité de médecin-spécialiste en
médecine interne et en néphrologie le 14 novembre
2011
Dr Guy CHOUINARD autorisé à exercer la médecine en qualité de médecin-spécialiste en psychiatrie le 16 novembre 2011
Extrait du Mémorial B – n° 101 du 01.12.11
Dr Claude SERTZING autorisé à exercer la médecine en qualité de médecin-spécialiste en anesthésiologie le 17 novembre 2011
Dr Arndt Christian HÖHNE autorisé à exercer la
médecine dentaire en qualité de médecin-dentiste
le 17 novembre 2011
Extrait du Mémorial B – N° 103 du 06.12.11
Dr Remus Adrian VASA autorisé à exercer la
médecine en qualité de médecin-spécialiste en
dermato-vénérologie le 25 novembre 2011
Dr Christian OSMER autorisé à exercer la médecine en qualité de médecin-spécialiste en anesthésiologie le 25 novembre 2011
Dr Suzanne DEVOS ép. VAN DYCK autorisé à exercer la médecine dentaire en qualité de médecin-dentiste spécialiste en orthodontie le 24 novembre 2011
Extrait du Mémorial B – n° 105 du 16.12.11
Dr Inken SEMINARIO autorisé à exercer la médecine en qualité de médecin-spécialiste en neuropsychiatrie le 5 décembre 2011
Dr Perrine BALLAND autorisé à exercer la
médecine dentaire en qualité de médecin-dentiste
le 5 décembre 2011
Mme Héloïse DEJARDIN BOTEHLO autorisé à
exercer la médecine dentaire en qualité de médecin-dentiste le 5 décembre 2011
Dr William HAUSSMANN autorisé à exercer la
médecine dentaire en qualité de médecin-dentiste
spécialiste en orthodontie le 5 décembre 2011
Dr Oliver Dov SETBON autorisé à exercer la
médecine dentaire en qualité de médecin-dentiste
spécialiste en orthodontie le 5 décembre 2011
Le Corps Médical
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2011 12 |
23
CHRONIQUE CM N° 12
annonceS
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pour cause de retraite. Tél. : 621 13 42 87.
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former cabinet de groupe. Bon environnement. Ecrire sous référence n° 52.
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duplex, jardin + garage, situé près Centre-ville et Kirchberg. Ecrire sous chiffre n° 46.
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pour cause de retraite. Tél. : 621 13 42 87.
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möglichst abzugeben. Interessenten melden sich unter Chiffre n° 54.
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Ophtalmo cherche confrère même spécialité pour partager cabinet existant. Bonne
situation. Bonne opportunité. Activité garantie. Ecrire sous chiffre n° 51. Tél. : 0033 6 78
37 09 26
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soit pour interniste, gastroentérologue, cardiologue ou généraliste. Praxis im Zentrum
von Differdingen an Internist, Gastroenterologen, Cardiologen oder Allgemeinmediziner
im Februar 2012 aus Altersgründen abzugeben. Réponses à Dr. Kressin, 50A, avenue de
la Liberté, 4601 Differdange, E-mail : [email protected].
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Cabinet médico-dentaire à Luxembourg-ville cherche médecin-dentiste pour association. Prière de téléphoner au 00352 661 43 55 82.
RECHERCHE D’ASSOCIATION
Association de médecine générale, située à Esch-sur-Alzette, cherche un nouvel associé en raison d’un départ en retraite. Merci de nous contacter par E-mail : [email protected]
ou [email protected].
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Cabinet recherche médecin-dentiste pour collaboration et/ou association pour poste
existant. Le cabinet se situe au centre géographique du Luxembourg. Pour plus d’informations veuillez nous contacter à l’adresse E-mail suivante : [email protected].
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Cabinet médico-dentaire cherche médecin-dentiste (m/f) pour collaboration et/ou association (5 min. centre Luxbg-ville) Ecrire sous n° 44.
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Cabinet de médecine générale, région Diekirch-Ettelbruck, recherche un 3e médecin
serieux pour association ; Travail préférence mi-temps et pendant congés. Langues :
luxembourgeois, français et allemand. Début : tout de suite ou fin de l’année 2011.
Excellentes conditions. Ecrire à la rédaction sous chiffre n° 43.
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RECHERCHE D’ASSOCIATION
Cabinet médico-dentaire Nord Grand-Duché du Luxembourg recherche médecin-dentiste
(m) parlant français et allemand pour collaboration. Tél. : 92 93 44 – E-mail : [email protected].
RECHERCHE D’ASSOCIATION
Cabinet situé à Luxembourg-ville cherche consoeur au confrère pour futur association.
Ecrire sous chiffre n° 53.
RECHERCHE D’ASSOCIATION
Orthodontiste cherche association temps partiel. Réponse par E-mail : [email protected].
Tél.: 0033 6 78 37 09 26
RECHERCHE D’ASSOCIATION
Association de médecins généralistes à Weiswampach cherche un 3e médecin (f/m)
pour compléter l’équipe. ( A temps partiel ou temps plein ) Tél. : 26 95 79 79, E-mail :
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OFFRE D’EMPLOI
Médecins-Dentistes (région Centre) cherchent : secrétaire-assistante au fauteuil, à mitemps parlant lux, all, fr et anglais. Expérience exigée en gestion informatique (Word,
Excel, …), ainsi que dans le domaine dentaire. Envoyer lettre et C.V. à : Isabelle Holtz,
Serge Manes, médecins-dentistes, 98, route d’Arlon, L-8008 Strassen.
24 | Le Corps Médical
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2011 12 CHRONIQUE CM N° 12
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cabinet médical. Langues : F, P. Madame Fernandes. Tél. : 621 288 233.
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secrétaire médicale, temps plein de préf., très bon contact patients, bonnes connaissances Word, Outlook et Internet, langues Fr et Italien, notions GB, disponible à partir de
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un cabinet médical. 25 années d’expérience dans différents cabinets médicaux comme:
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comme réceptionniste-secrétaire médicale, expérience de 7 ans dans le domaine administratif, langues L, F, D, P et notions GB.
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médicale, de 20 à 30 h/semaine – dix an d’expérience dont deux chez un médecin généraliste. Ponctuelle et sérieuse, sens de l’organisation et du travail bien fait, très bons
contact patients. Langues : F, GB et L. Sans obligation familiale et disponible de suite.
Tél. : 31 47 93 ou 661 524 569.
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en électro-encéphalogramme. Luxembourgeois étudié pendant 8 mois, peux fournir
certificat et approfondir la langue. 1 mois de préavis. Tél. : 0033 6 43 86 34 58.
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Le Corps Médical
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2011 12 |
25
population totale ayant un emploi au grand-duché de luxembourg
Tableau de bord EMPLOI *
Situation de l’emploi au dernier jour ouvrable du mois
Nombre de personnes présentes au 30 juin 2011
total
hommes
femmes
dont frontaliers
327 088
198 898
128 190
154 783
7 503
6 169
1 334
5 158
513
197
316
157
1-
Salariés (SU)1)
1.1-
dont Intérim
1.2-
dont Agents locaux
2-
Fonctionnaires
27 376
17 096
10 280
740
3-
Non salariés
22 483
14 221
8 262
3 272
4 (1+2+3)-
EMPLOI TOTAL
376 947
230 215
146 732
158 795
4.1-
dont Détachements
10 045
9 588
457
6 767
5-
Emploi total du mois précédent
375 408
229 367
146 041
157 945
0,4 %
0,4 %
0,5 %
0,5 %
365 664
224 363
141 301
153 663
3,1 %
2,6 %
3,8 %
3,3 %
variation (4)/(5)
Emploi total du mois correspondant
de l’année précédente
6-
variation (4)/(6)
Croissance par rapport au même mois de l’année précédente
Salariés (SU)1)
dont Intérim
Fonctionnaires
Non salariés
Emploi total
juin-09
0,7 %
-30,1 %
4,0 %
1,4 %
1,0 %
juil-09
0,4 %
-31,2 %
3,9 %
1,3 %
0,7 %
août-09
0,1 %
-32,3 %
3,3 %
1,6 %
0,4 %
sept-09
-0,2 %
-25,6 %
3,1 %
1,8 %
0,1 %
oct-09
-0,2 %
-18,0 %
2,8 %
1,9 %
0,1 %
nov-09
0,0 %
-9,4 %
2,6 %
2,1 %
0,3 %
déc-09
0,1 %
-16,1 %
2,5 %
2,1 %
0,4 %
janv-10
0,1 %
-0,7 %
2,2 %
2,7 %
0,4 %
févr-10
0,6 %
10,7 %
2,0 %
2,9 %
0,8 %
mars-10
1,0 %
16,6 %
1,8 %
2,7 %
1,1 %
avr-10
1,5 %
25,7 %
1,4 %
2,4 %
1,5 %
26 | Le Corps Médical
®
2011 12 population totale ayant un emploi au grand-duché de luxembourg
Salariés (SU)1)
dont Intérim
Fonctionnaires
Non salariés
Emploi total
mai-10
1,7 %
20,6 %
1,4 %
1,9 %
1,7 %
juin-10
2,0 %
23,7 %
1,4 %
2,0 %
1,9 %
juil-10
2,1 %
23,3 %
1,1 %
2,2 %
2,0 %
août-10
2,3 %
26,9 %
1,9 %
2,1 %
2,2 %
sept-10
2,4 %
16,7 %
1,5 %
1,7 %
2,3 %
oct-10
2,5 %
15,7 %
1,5 %
1,7 %
2,4 %
nov-10
2,4 %
5,3 %
1,7 %
1,5 %
2,3 %
déc-10
2,5 %
25,0 %
1,4 %
1,4 %
2,4 %
janv-11
2,6 %
1,8 %
1,4 %
2,2 %
2,5 %
févr-11
2,7 %
-6,5 %
1,5 %
2,0 %
2,6 %
mars-11
3,1 %
3,4 %
1,5 %
2,4 %
2,9 %
avr-11
3,0 %
-3,8 %
2,3 %
2,4 %
2,9 %
mai-11
3,2 %
-2,3 %
2,1 %
2,8 %
3,1 %
juin-11
3,2 %
-1,5 %
1,9 %
2,6 %
3,1 %
Croissance par rapport au même mois de l’année précédente
9%
40 %
8%
30 %
7%
20 %
6%
10 %
5%
0%
4%
-10 %
3%
-20 %
2%
-30 %
1%
-40 %
0%
Emploi intérimaire
Emploi total
a – Vue générale sur l’emploi intérieur
-50 %
9
09
uin
j
ao
-0
ût
09
9
-0
ct
o
d
éc
fé
Emploi total
a
-1
vr
0
10
0
0
-1
vr
j
uin
-1
ût
ao
10
0
-1
ct
éc
o
d
1
1
fé
-1
vr
-1
vr
a
11
uin
j
Emploi intérimaire
9%
8%
7%
Taux de croissance
Sources : IGSS/CCSS
6%
5%
*) A partir du mois de janvier 2009, l’observation se fait sur le dernier jour ouvrable du mois.
1)
Salariés sous le régime du statut unique.
4%
3%
2%
1%
Le Corps Médical
®
2011 12 |
27
30 %
0%
20 %
-10 %
10 %
-20 %
0%
-30 %
-10 %
-40 %
-20 %
-50 %
-30 %
Emploi intéri
Emploi intérimaire
Emploi total
Emploi total
8%
5%
7%
4%
6%
3%
5%
2%
4%
1%
3%
0%
2%
population totale ayant un emploi au grand-duché de luxembourg
1%
09
n-
jui
9
-0
ût
ao
9
t-0
oc
09
c-
dé
0
0
-1
vr
fé
r-1
av
10
n-
jui
Emploi total
0%
9 (SU)1)
9
b – Vue sur l’emploi
-0 salarié
t-0
n
jui
9
-0
t
oc
oû
a
9
-0
c
dé
9%
0
-1
r
év
f
0
-1
ût
ao
0
t-1
oc
10
c-
dé
1
-1
vr
fé
1
r-1
av
11
n-
jui
-40 %
Emploi intérimaire
0
-1
r
av
10
Emploi total
0
-1
njui
t
oû
a
0
-1
t
oc
-50 %
0
-1
c
dé
1
-1
r
év
f
1
-1
r
av
11
njui
Emploi intérimaire
Taux de croissance
Taux de croissance
8%
7%
9%
6%
8%
5%
7%
4%
6%
3%
5%
2%
4%
1%
3%
0%
2%
-1 %
1%
0%
09
n-
jui
9
-0
ût
ao
9
t-0
oc
09
c-
dé
0
0
-1
vr
fé
r-1
av
Total
-1 %
9
-0
n
jui
330
9
t-0
û
ao
9
t-0
oc
0
-1
ût
ao
0
t-1
oc
10
c-
dé
c
dé
0
r-1
v
fé
0
r-1
av
0
-1
n
jui
1
-1
vr
fé
1
r-1
av
11
n-
jui
Résidents
Frontaliers
9
-0
Total
1)
Evolution de
320 l’emploi salarié (SU)
Nombre enNombre
milliers en milliers
10
n-
jui
0
t-1
û
ao
0
t-1
oc
0
-1
c
dé
1
-1
vr
fé
1
r-1
av
11
n-
jui
Résidents
Frontaliers
330
310
320
300
290
310
280
300
270
290
260
280
09
n-
i
270 ju
9
-0
ût
ao
9
t-0
oc
09
c-
dé
0
0
-1
vr
fé
r-1
av
10
n-
jui
0
-1
ût
ao
0
t-1
oc
10
c-
dé
1
-1
vr
fé
1
r-1
av
11
n-
jui
Nombre de personnes présentes au dernier du mois
260
n
9
-0
jui
9
t-0
û
ao
9
t-0
oc
09
c-
dé
0
0
-1
vr
fé
r-1
av
10
n-
jui
0
-1
ût
ao
0
t-1
oc
10
c-
dé
1
-1
vr
fé
1
r-1
av
11
n-
jui
Nombre de personnes présentes au dernier du mois
Sources : IGSS/CCSS
*) A partir du mois de janvier 2009, l’observation se fait sur le dernier jour ouvrable du mois.
1)
28 | Le Corps Médical
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2011 12 Salariés sous le régime du statut unique.
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