En cas de procédure judiciaire
Les prélèvements, faits en double, sont pris en charge par la police (ou la gendarmerie). Ceux-
ci assurent le scellé des prélèvements et leur transmission au laboratoire accompagnés d’une
réquisition spécifique pour les analyses de toxicologie.
Le coût analytique est, dans ce cas, inclus dans la procédure.
Cotation possible si l’on souhaite une recherche hors
procédure judiciaire :
Benzodiazépines B70 + Psychotropes autres B120 + Cannabis (+ autres stup) B120
N° 0667 N° 0662 N° 0659
Soumission Chimique
Les produits psychotropes utilisés dans un but de « soumission chimique » vont être de
préférence des produits à action rapide et de durée de vie courte.
Les substances les plus utilisées sont les benzodiazépines et leurs analogues et des produits
d’anesthésie. Une analyse de données parisienne nous indique les produits les plus
fréquemment retrouvés :
Benzodiazépines : bromazépam, lorazépam, flunitrazépam
Analogues BZD : Zolpidem, zopiclone
Anesthésiques : hydroxybutyrate de sodium ou GHB (Gamma-OH), kétamine
Pourraient également être impliqués d’autres molécules telles que : barbituriques,
neuroleptiques, anticholinergiques, antihistaminiques sédatifs…
Ces médicaments peuvent être associés à l’alcool et/ou à des produits stupéfiants tels que
cannabis, ecstasy.
Approche analytique
L’analyse utilise des méthodes chromatographiques particulières ou globales selon les
produits recherchés. Ce sont des méthodologies spécifiques et fiables mais limitées par leur
seuil de sensibilité sachant que l’on doit retrouver et identifier des traces de substances à
demi-vie courte dans un délai de plusieurs heures (voir plus) après la prise.
Dans ce cas, il est indispensable de réaliser également un recueil urinaire en plus du
prélèvement sanguin.