
 
Tant les prix du pétrole que ceux du gaz augmenteront en moyenne au cours de la période de prévision. 
Selon les prévisions, les prix du pétrole diminueront jusqu’en 2016, puis augmenteront ensuite. On prévoit 
que le prix du pétrole dépassera, en 2019, son sommet précédent qui s’établissait environ à 100 $ US le 
baril. Le prix du gaz naturel ne remontera pas à son sommet précédent. La performance relativement faible 
du gaz naturel reflète l’augmentation de la quantité de gaz qu’on prévoit extraire des gisements de schiste 
en Amérique du Nord. 
Les principaux partenaires commerciaux du Canada devraient afficher un renforcement à moyen terme  
à mesure que leurs économies se remettront de la récente récession. La croissance économique des  
États-Unis augmentera à 2,8 % en 2014 et s’établira en moyenne à 2,9 % par année à moyen terme.  
La croissance de la zone euro devrait être de 1,1 % en 2014, puis s’établir en moyenne à 1,5 % à moyen 
terme. On prévoit une croissance légèrement plus faible au Japon, soit de 1,3 % en moyenne par année.  
La croissance économique de la Chine restera relativement solide, mais son taux sera plus faible que celui 
des dix dernières années. 
L’économie du Canada devrait enregistrer une croissance de 2,1 % en 2014, une légère augmentation  
par rapport au taux de 2,0 % en 2013. La reprise économique qui se poursuit à l’échelle mondiale et  
une dépréciation de près de 10 % du taux de change Canada-États-Unis entraîneront une hausse des 
exportations et exerceront une pression à la baisse sur la croissance des importations. La croissance du 
PIB1 s’établira en moyenne à 2,4 % par année à moyen terme, puis elle ralentira à 1,7 % à long terme à 
mesure que l’incidence de la dépréciation du taux de change faiblira et que l’investissement diminuera  
dans les grands projets liés aux ressources naturelles.  
Au Québec, la croissance économique devrait atteindre une moyenne de près de 1,8 % à moyen terme, 
jusqu’en 2018, puis ralentir légèrement pour s’établir à 1,5 % à long terme lorsque l’investissement dans 
l’ensemble fluctuera à la baisse.  
  
TENDANCES EN MATIÈRE D’INVESTISSEMENT DANS  
LA CONSTRUCTION 
En 2014, l’investissement dans la construction non résidentielle (voir la figure 1) a connu un ralentissement 
qui se poursuivra en 2015, mais la croissance devrait reprendre en 2016 lorsque de nouveaux projets prévus 
dans les secteurs des mines et des pipelines démarreront. On s’attend à ce que l’investissement dans la 
construction résidentielle augmente de façon constante à moyen terme, jusqu’en 2020, stimulée par la 
migration intérieure nette et une hausse de la formation de ménages. À long terme, la croissance devrait être 
plus lente à mesure que la migration ralentira. Le tableau 1 résume les investissements dans ces secteurs. 
Tableau 1 : Investissement dans la construction (en millions de dollars de 2007*)  
 
Investissement non résidentiel 
1 Produit intérieur brut 
 
 
Rapport préliminaire sur les tendances en matière d’investissement – Québec – 2015–2024    2