
  
 
Le patrimoine architectural, 1970-80 
 
 
Un « Modèle-Innovation » à Trappes 
 
Ces immeubles, construits en 1973 par d’Henri-Pierre 
Maillard, sont dits "innovants" du fait de leur structure 
particulière. La combinaison d’éléments préfabriqués 
permet de créer des logements de taille et de type 
différent et de rompre l’alignement des immeubles 
comme leur régularité. Cet assemblage de modules est 
caractéristique de l’architecture "proliférante". 
L’innovation technique a aussi des visées sociales : les 
futurs habitants étaient associés au projet sous forme 
d’une consultation avec les architectes. 
De 1972 à 1978, plus de 10 000 logements seront 
construits en France selon ce modèle. 
 
© D. Huchon. Coll. Musée de la ville 
 
 
Maisons en bande du square Debussy, Trappes 
 
 
© D. Huchon. Coll. Musée de la ville 
Elles sont réalisées dans le quartier de la plaine de 
Neauphle en 1978 par Adrien Fainsilber et Henri 
Robert-Charrue. Il s’agit d’habitat dit 
"intermédiaire" car il est à mi-chemin entre 
l’habitat collectif et l’habitat individuel. Les 
appartements en duplex ouvrent sur une rue 
centrale formant une cour intérieure. Cet habitat, 
bien que réalisé dans des coûts économiques 
sensiblement identiques à ceux du collectif, propose 
aussi un petit jardin individuel ou une loggia. 
 
 
Le Tournesol, Maurepas 
 
Cet ensemble de logements sociaux réalisé en 1978 dans le 
quartier des 7 Mares est caractérisé par ses courbes atypiques. 
Les immeubles en bande, peu élevés, posés de part et d’autre 
d’une rue piétonne, forment des placettes et des reliefs avec 
leurs tours d’escalier rondes. Ces immeubles, reconnaissables à 
leurs façades blanches, sont conçus par Henri Gaudin, architecte 
du stade Charléty. 
Pour l’architecte, l’ensemble des espaces construits et non 
construits doit créer un parcours inspiré des villes labyrinthiques 
de la Renaissance. 
 
Photo : D.R. Coll. Musée de la ville