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Dissertation : Le « marginalisme » constitue t’il à proprement parler une Ecole ?
Introduction : Ecole ou mouvement historique ?
Une épistémologie raisonnée de la science économique conduit à relativiser la notion d’Ecole de
pensée en économie. A l’inverse, une problématique en terme de filiation, négligeant le contexte, les
enjeux et les méthodes, et donc l’influence des autres sciences, permet de valoriser la notion d’Ecole.
L’exemple de l’Ecole dite « marginaliste », ou courant de pensée marginaliste ou encore « néo-
classique », est à cet égard un bon exemple. L’analyse que nous présentons admet et justifie
partiellement le point de vue commun et commode, celui de l’existence d’un courant spécifiquement
marginaliste, dominé par l’analyse microéconomique. En insistant toutefois sur les différences, pour
montrer qu’il y eut plutôt un mouvement historique dont il importe de préciser la durée, la nature et
la portée.
Défini comme mouvement historique de la pensée économique, le marginalisme s’étale entre les
« Principes » de David Ricardo (1817) et les « Principles » d’Alfred Marshall (1890), soit sur
Seconde partie
: Introduction et chapitres 5 à 9
Plan :
Introduction : Ecole ou mouvement historique ?
1- Précurseurs ou émergence de l’économie mathématique
11- Le rôle des progrès mathématiques
12- Les lois économiques et mathématiques de l’échange chez les précurseurs
13- L’invention de l’économie mathématique : A.A Cournot
2- Fondements
21- La révolution marginaliste et ses trois Ecoles : Lausanne, Londres-Cambridge-Oxford,
et Vienne a) Les pères
b) Fondements communs
22- Léon Walras et l’algèbre de l’équilibre général
a) La valeur : utilité et rareté
b) la théorie de l’échange ou échange pur
c) Une double généralisation : Echange pur et production
Conclusion
23- W.S Jevons ou le marginalisme des logiciens
a) la valeur dans une théorie scientifique de l’arbitrage
b) Travail, capital et répartition
24--L’Ecole autrichienne : Carl Menger et le « subjectivisme méthodologique »
a) La théorie subjective de la valeur utilité
b) La demande et la rareté
c) L’épistémologie de l’Ecole de Vienne
3-Filiations et hétérodoxie
31- L’Ecole de Lausanne ou la succession de Walras : V. Pareto
32- L’Ecole « mengerienne » de Vienne
a) E. Von Böhm-Bawerk : La théorie du capital liée au temps ou la « Théorie
Positive du Capital » de Böhm-Bawerk (1884)
b) Von Wieser
33- L’hétérodoxie néo-classique
a) F.Y Edgeworth ou le réexamen de l’équilibre général de concurrence pure et
parfaite
b) Knut Wicksell ou la rénovation : l’économie monétaire intégrée à la réflexion
sur l’équilibre
Conclusion de la dissertation
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presque un siècle (voir le schéma annexe 1 de la dissertation). Lu de manière linéaire, ce mouvement
distingue l’amont, l’Ecole classique, et l’aval, l’Ecole marshallienne de Cambridge. Défini comme
« découverte », le marginalisme date de 1870-71, a lieu la révolution marginaliste. En adoptant
les deux définitions, nous montrons dans une première partie le rôle de la période dite des
précurseurs, laquelle initie l’économie mathématique et promeut l’individualisme méthodologique
(I- Précurseurs). La seconde partie est consacrée à la révolution marginaliste proprement dite,
moment de la constitution de « l’Ecole marginaliste » par ses fondateurs (II-Fondements). La
propagation complexe des fondements par une filiation et une hétérodoxie, est l’objet de la troisième
partie (III-filiation et hétérodoxie). Nous serons ainsi en mesure de tirer en conclusion les
enseignements de cette lecture de l’Ecole marginaliste comme mouvement historique de la pensée
économique.
1- Précurseurs ou émergence de l’économie mathématique.
La révolution marginaliste de 1870 est précédée par trois phénomènes sans lesquels elle ne serait pas
connue comme telle :
- La promotion de l’analyse dynamique en mathématique
- Son utilisation par les précurseurs du marginalisme, lesquels écrivent tous avant 1870.
- Sa traduction en « économie mathématique »
L’un des résultats non généralisable à tous les précurseurs est l’élaboration d’une épistémologie:
l’individualisme méthodologique.
11- Le rôle des progrès mathématiques
Ce sont les progrès en mathématiques du « calcul différentiel » et plus généralement de la
« dynamique » qui, de Descartes (1637) à Weistrass (1815-1897) ont favorisé l’adoption du calcul à
la marge dès les précurseurs (dérivation, intégration de fonctions continues avant 1870). Si de
nombreux mathématiciens ont joué un rôle majeur (cf la présentation de A. Dahan-Dalmedico et J.
Peiffer), on retient particulièrement l’ « introductio in analysis infinitorum » d’Euler de 1748. Cette
influence de la mathématique ne doit pas faire oublier celle de la Statistique (I. Fisher, L. Von
Bortkiewicz par exemple), et surtout des probabilités, particulièrement au XIX
eme
siècle.
12- Les lois économiques et mathématiques de l’échange chez les précurseurs
L’analyse mathématique de l’échange, par le calcul à la marge, est en économie antérieure aux
précurseurs du marginalisme. L’utilité marginale était le concept essentiel pour des auteurs tels que :
Bernoulli, Bentham, Godwin, Lloyd, Longfield, Jennings. Il en est de même pour le concept de
« coût marginal » (Ricardo, Malthus). Ce sont toutefois les précurseurs, dont H Von Thünen,
Gossen, J.A Dupuit, qui définissent des lois économiques recourrant à ces concepts. La contribution
d’A.A Cournot, bien que située à la même époque, va au-delà et s’affirme comme la véritable
invention de l’économie mathématique.
Avec l’économiste Von Thünen (« L’Etat isolé » - 1824), la précision sémantique commence, et le
calcul différentiel, pour résoudre le problème de la maximisation, devient opérationnel. Cet ouvrage
énonce la loi de l’égalité des prix des facteurs de production et de leurs produits marginaux, c'est-
à-dire pour prendre l’exemple du facteur travail, le salaire est égal à la productivité marginale du
travail.
Dans son ouvrage de 1854, longtemps ignoré (« Exposition des lois de l’échange »), H. Gossen,
formule la loi de l’égalité des utilités marginales pondérées par les prix (ou loi de proportionnalité),
dans une analyse du comportement du consommateur.
La théorie de la valeur utilité devient ainsi une alternative mathématique à la théorie classique de la
valeur travail. Ce qu’elle ne pouvait être du temps de ses premières et anciennes formulations par
Condillac et Galiani au XVIII
eme
siècle (voire au XIII
eme
siècle chez Thomas d’Aquin) .
L’ingénieur économiste français, Jules Dupuit (1804-1866) dans ses nombreux travaux (mémoires,
articles etc..) applique ses capacités analytiques considérables à l'élaboration, dans le cadre de la
théorie de l'utilité, des fondements de la demande et des rapports entre l'utilité et la mesure du bien-
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être associé aux travaux publics. Dupuit est le premier à développer en économie la théorie de
l'utilité marginale (allant au-delà de la « demande » telle que la présente Cournot), une variante de
tarification au coût marginal, la théorie du monopole simple et discriminant, et la théorie de la
localisation et des prix. Il est aussi le créateur de la théorie du surplus, qu’Alfred Marshall intégrera
ensuite à la loi de l’offre et de la demande, et que Maurice Allais forgera plus tard en théorie
autonome et alternative à l’équilibre général de Walras-Debreu (« Théorie générale des surplus »,
1981). L’insuffisance des analyses de Dupuit tient à la conception cardinale de l’utilité utilisée dans
ses travaux.
13- L’invention de l’économie mathématique : A.A Cournot
Cournot peut être considéré comme l’inventeur de l’Economie Mathématique. Celle-ci adopte une
méthodologie spécifique, celle des fonctions mathématiques continues et dérivables, donc le calcul
infinitésimal, dans le but de démontrer l’existence d’un équilibre des échanges sur le marché,
équilibre en quantités chez Cournot. L’économie mathématique de Cournot, n’est donc pas encore
celle des comportements individuels, guidés par le postulat de rationalité.
On appellera marginalisme de Cournot, l’ensemble des thèses soutenues dans les « Recherches sur
les Principes Mathématiques de la Théorie des Richesses de 1838.
Ces thèses sont : l’exposé du paradigme néo-classique la valeur utilité près), c'est-à-dire la
définition de la richesse comme valeur échangeable, et la mesure de celle-ci par un système unique
de prix relatifs (connue sous le nom de « problème du change » chez Cournot). La seconde thèse est
la « loi de la demande » ou « loi du débit » (D=f(p)). elle n’est pas caractérisée à l’aide » des
concepts à venir, mais qu’il trouve inopérants tels que : utilité, rareté, satisfaction. Les coutumes, la
distribution des revenus, permettent de mieux caractériser la demande.
La troisième est la méthode de la maximisation de la recette totale ((RT) du monopoleur, ainsi que
effets de la taxation sur les prix de monopole. Puis la célèbre analyse de la maximisation du profit en
situation de duopole (dit « duopole de Cournot » ou solution de l « entente »). En l’élargissant à la
concurrence parfaite, Il montre que l’équilibre est atteint au point ou l’offre égale la demande, en
supposant plusieurs types de comportements. Si la concurrence est celle de producteurs de substituts
imparfaits la solution de l’entente n’est pas ici plus avantageuse, contrairement au cas du duopole.
Enfin Cournot dépasse la situation de concurrence entre producteurs, en la situant au niveau
macroéconomique d’une part et international d’autre part.
2- Fondements
21- La révolution marginaliste et ses trois Ecoles : Lausanne, Londres-Cambridge-Oxford, et Vienne
a) Les pères
La découverte du principe de l’utilité marginale décroissante, et de la loi de proportionnalité, au
même moment (1871-74), en des lieux différents, par les quatre pères du marginalisme, est désignée
en Economie sous l’expression de Révolution Marginaliste, synonyme d’Ecole Néo-classique.
L’utilité et la rareté, donc le prix, deviennent l’objet même de l’analyse économique.
Les trois pères du marginalisme sont :
L’autrichien de Vienne Carl MENGER (1840-1921) : « Grundsätze der Volkwirtschatslehere » -
1871
L’anglais, William Stanley JEVONS (1835-1882) : « The theory of Political Economy« - 1871
Le français, de Lausanne (Suisse) Léon WALRAS (1834-1910) : « Eléments d’Economie Pure » -
1874 , auquel succèdera en 1882 l’italien Vilfredo PARETO (1848-1923) : « manuel d’Economie
Politique » de 1906, précédé par le « Cours d’Economie Politique » de 1898.
Le principe simultanément découvert par ces auteurs est celui de « la proportionnalité du prix à
l’intensité du dernier besoin satisfait » (Walras), ou « final degree of utility » (jevons), ou
« grenznutzen » (Menger). C’est ce critère qui est privilégié pour identifier une école marginaliste.
Or un examen approfondi des œuvres de ces trois auteurs, de même que celles de leurs successeurs,
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montre une grande diversité d’analyse, voire des oppositions. On a coutume de distinguer à cet égard
l’économie mathématique de Walras (l’Ecole française), de celle plus épistémologique et
psychologique de Menger (l’Ecole autrichienne). L’Ecole anglaise de Jevons est intermédiaire, ou
emprunte aux deux autres.
b) Fondements communs
Un bref examen de la convergence entre ces trois courants fait ressortir trois points communs et
connus :
- L’adoption du paradigme de l’homo-oeconomicus, ou agent économique type, rationnel, qui adopte
un comportement de maximisation sous contrainte. Il s’agit d’un fondement épistémologique, celui
de l’individualisme méthodologique, dont Hume fut un des initiateurs (puis Mill, et Bentham).
- Le raisonnement dans un univers de concurrence, dont l’un des modèles est la concurrence pure et
parfaite
- La définition d’une situation de référence désignée comme équilibre entre l’offre et la demande. Sa
réalisation constitue le problème majeur en économie.
Cette approche de la convergence ne doit pas en masquer une autre. Les fondateurs et leurs
continuateurs ont aussi contribué à la alisation de TMM ou théories marginalistes majeures, qui
constitueront l’enseignement ou pédagogie du marginalisme. Sans être limitatif on peut mentionner
les 7 TMM ci-dessous :
TMM1 : la loi de la décroissance de l’utilité marginale, ou la définition de la valeur suivant les critères de l’UTILITE et de la RARETE
TMM2, celle de la détermination du prix d’équilibre sur le marché, qui n’est autre que celle de la mesure de la valeur utilité (qui s’énonce par
exemple : le rapport d’échange entre 2 biens est égal au rapport des um :
P
X
/P
Y
= U
mx
/U
mY)
TMM3, la théorie de la désutilité de l’offre de travail
TMM4, la théorie du capital liée au temps, et donc elle du taux d’intérêt
TMM5 : L’approche Walrassienne en terme d’équilibre général
TMM6 : L’optimum de Pareto
TMM7 : La théorie de la répartition selon la productivité marginale des facteurs
22- Léon Walras et l’algèbre de l’équilibre général
Ce qui distingue Léon Walras des autres marginalistes (Jevons, Menger) est son approche formalisée
en terme d’équilibre général. L’’expression d’équilibre général walrassien (ou modèle de Walras)
consacre cette distinction. Mais Walras fut à l’origine de plusieurs TMM qui permettent de
démontrer l’efficacité du marché et son auto ajustement ou régulation par les prix.
a) La valeur : utilité et rareté
La théorie dite de la valeur utilité est fondée sur la définition de l’utilité comme utilité marginale
cardinale ou mesurable, et sur la rareté. Walras dit emprunter la première à Condillac et Say, et la
seconde à Burlamaqui et à son père Auguste. La nécessité de l’échange sur le marché et celle de la
production découlent de cette théorie.
L’étude de la valeur d’échange devient l’objet de l’économie mathématique, dénommée « économie
pure », sur un marché supposé en concurrence pure et parfaite.
b) la théorie de l’échange ou échange pur
La valeur d’échange est exprimée par le prix d’équilibre sur un marché de concurrence, régi par un
commissaire priseur. La théorie de l’échange permet alors à Walras de présenter l’ensemble des
conditions d’un équilibre stable entre l’offre et la demande. Le principe de maximisation de l’utilité
génère l’offre et la demande.
c) Une double généralisation : Echange pur et production
L’échange pur est généralisé à plusieurs marchés, pour définir un équilibre général de l’échange sous
la forme d’un système d’équations. Le nombre d’équations étant égal au nombre d’inconnues,
l’extension du processus de tâtonnement avec commissaire priseur sur l’ensemble des marchés,
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aboutit à la détermination d’un système de prix unique. La loi de « Walras-Say » est une condition
suffisante de l’équilibre (voir annexe 2 : l’équilibre général).
Une seconde généralisation consiste à étendre le modèle d’équilibre général de l’échange à la
production. Le but en est la loi des frais de production ou du prix de revient, c'est-à-dire les prix des
services producteurs (fermages, salaires, et intérêts.). Cet équilibre général sera appelé suite à sa
reformulation par Cassel en 1918, le modèle d’équilibre –avec production- de « Walras-Cassel ».
L’équilibre général, « idéal et non réel », est dit achevé par Walras après introduction de : la
capitalisation (épargne et crédit), la monnaie comme encaisse désirée. Suit un élargissement de la
réflexion concernant la croissance des marchés, ainsi que la concurrence imparfaite.
Conclusion
La spécificité de l’analyse économique de Walras réside, d’une part dans le double niveau de
l’analyse de l’équilibre (des comportements individuels à l’équilibre général), mais aussi dans le
double objet de l’économie politique. L’économie pure (ci-dessus) est complétée par une économie
sociale, chargée d’étudier les « mœurs », et une économie appliquée, destinée aux faits d’industrie
(voir l’épistémologie de Walras, chapitre 6 du cours).
23- W.S Jevons ou le marginalisme des logiciens
a) la valeur dans une théorie scientifique de l’arbitrage
« Theory of Political economy » (la TPE) en 1871, l’oeuvre de Jevons est dominée par la logique et
la mathématique. La révolution marginaliste anglaise de Jevons met plus avant l’arbitrage, pour la
première fois claré scientifique, parce que l’individu est l’individu benthamien. L’arbitrage est
exprimé, au moyen de l’utilité cardinale, par la loi de la décroissance de l’utilité marginale et la loi
de proportionnalité.
La théorie marginaliste est ici une théorie de l’échange, laquelle conduit à la détermination du prix
d’équilibre sur le marché. Elle est donc celle de la valeur utilité.
Cette logique pure de la détermination des prix dans le cas de l’échange « isolé », Jevons croît
pouvoir l’étendre en échange généralisé ou concurrentiel, qu’il appelle « ensemble de contractants ».
L’utilité marginale étant alors une moyenne (dans l’hypothèse de biens indivisibles). Il aboutit ainsi à
l’idée qu’ « une parfaite liberté de l’échange est un avantage pour tous ».
b) Travail, capital et répartition
L’originalité de la TPE réside dans deux autres fondements marginalistes : La théorie de la désutilité
de l’offre de travail et la théorie du capital liée au temps. Avec la première Jevons engage la
réflexion de l’économie politique anglaise vers la courbe d’offre de travail (de court terme).
Edgeworth et Marshall souligneront cet antécédent. Avec la seconde, Jevons anticipe les découvertes
des Autrichiens, dont la théorie de Böhm-Bawerk dite du capital comme détour de production, ou
théorie du « revenu du capital », destinée à réfuter la théorie socialiste de l’exploitation.
Conclusion : Malgré la TPE, le fait est que l’œuvre maîtresse de Jevons, ce sont les « Principes de la
science » de 1874, dans laquelle il défend la position « probabiliste » en épistémologie des sciences,
contre l’empirisme et « l’induction » défendu par Mill. Enfin, partisan très dogmatique, voire
doctrinaire, du « laissez faire », il développe des thèses anti syndicalistes.
24- L’Ecole autrichienne : Carl Menger et le « subjectivisme méthodologique »
Les « Principes » de Menger de 1871 font la me place aux mêmes théories mathématiques
dans la Science Economique, que ceux de la « TPE » de Jevons ou les « Eléments » de Walras. Ce
qui distingue Menger est qu’il a fondé à Vienne une véritable Ecole marginaliste, l’Ecole
Autrichienne, poursuivie par ses deux disciples : E. Von Böhm Bawerk, et F. Von Wieser. Elle
connaîtra des développements avec L. Von Mises et surtout F. Hayek. Son apport à l’épistémologie
économique est très spécifique.
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