UNIVERSITÉ PARIS I – PANTHÉON-SORBONNE
1ère année de Sciences Économiques (L1)
Théories économiques 1 : Valeur et répartition (Division III)
Cours de Mme Ai-Thu DANG
Le cours comprend trois parties :
- Partie I : Les Classiques
- Partie II : K. Marx ou la critique de l’économie politique et du capitalisme
- Partie III : La « révolution marginaliste » ou la théorie néoclassique de l’équilibre des marchés
et de l’allocation des ressources rares
Introduction générale
• Présentation synthétique de l’objet d’analyse des courants théoriques étudiés
Le courant classique
Le courant marxiste (essentiellement Marx)
Le courant « marginaliste » ou les premiers néoclassiques
• Les principaux auteurs de chaque courant théorique :
- Les Classiques
• A. Smith (1723-1790)
Principaux ouvrages : - Théorie des sentiments moraux (1759)
- Recherches sur la nature et les causes de la richesse des Nations (1776)
• Thomas Robert Malthus (1766-1836)
Principaux ouvrages : - Essai sur le principe de population (1ère édition anonyme ; 2e édition
beaucoup plus développée en 1803)
- Principes d’économie politique (1820)
• David Ricardo (1772-1823)
Principal ouvrage : Principes de l’économie politique et de l’impôt (1817)
• Jean-Baptiste Say (1767-1832). Il est célèbre pour sa « loi des débouchées ».
Principaux ouvrages : - Traité d’économie politique (1803)
- Cours complet d’économie politique (1820)
• John Stuart Mill (1806-1873)
Principaux ouvrages : - Système de la logique inductive et déductive (1843)
- Principes d’économie politique (1848)
- Le courant marxiste (essentiellement K. Marx)
• K. Marx (1818-1883)
Principaux ouvrages : - Le Manifeste du Parti Communiste (1848) avec F. Engels
- Le Capital (livre I publié en 1867)
- Le courant « marginaliste » ou les premiers néoclassiques
• William Stanley Jevons (1835-1882)
Principal ouvrage : - Théorie de l’économie politique (1871)
• Carl Menger (1840-1921)
Principal ouvrage : - Les fondements de l’économie politique (1871)
• Léon Walras (1834-1910)
Principaux ouvrages : - Eléments d’économie politique pure ou théorie de la richesse sociale
(1874)
- Études d’économie sociale (1896)
- Études d’économie appliquée (1898)
Partie I : Les Classiques
Chapitre I : La formation de l’économie politique classique en tant que science : le contexte
socio-économique et intellectuel
Section 1 : Sur le plan économique et social
- La première Révolution Industrielle et les mutations sociales
Section 2 : Sur le plan intellectuel
- Rupture avec les mercantilistes et les physiocrates quant à la nature de la richesse et de la
production (cf A. Smith)
- Distinction entre richesse et valeur
- Recherche de lois objectives et « naturelles » gouvernant le fonctionnement de l’activité
économique
Chapitre II : Une certaine vision à long terme de la croissance et du développement
Section 1 : Division du travail et accumulation du capital
Section 2 : Le « principe de population » de Malthus
Section 3 : La marche vers l’état stationnaire (J’explique juste ici l’idée. Ce point sera davantage
développé dans le chapitre III, section 3)
Section 4 : La conciliation du pessimisme et de la croyance en un ordre naturel
Chapitre III : Valeur, prix et répartition
Section 1 : Les distinctions classiques
- Valeur d’échange/valeur d’usage
- Prix relatifs/prix absolus
- Prix réels/prix monétaires
- Prix naturels/prix de marché
- Les mécanismes de la gravitation
Section 2 : La théorie ricardienne de la valeur
- Mesure et détermination de la valeur d’échange : le travail incorporé
- Travail direct et indirect
- Causes des variations de la valeur d’échange
- L’ « effet Ricardo » ou l’incompatibilité de la théorie de la valeur-travail incorporé et de
l’existence d’un taux de profit uniforme
Section 3 : La répartition selon D. Ricardo
- La rente différentielle
- Le salaire
- Le profit et le taux de profit
- La relation inverse entre les salaires et les profits
- La tendance à la baisse du taux de profit et le cheminement vers l’état stationnaire
Conclusion générale
Partie II : K. Marx et la critique de l’économie politique et du capitalisme
Introduction générale :
- Le contexte historique : Question sociale au XIXe siècle, mouvements ouvriers et différents
projets de réorganisation de la société (« le socialisme utopique »)
- Le matérialisme historique ou la critique du caractère a-historique de l’économie politique
classique
- Le projet de Marx et l’économie politique
Chapitre I : Valeur, monnaie et marchandise
Section 1 : la valeur comme forme et le travail abstrait
- Le double aspect de la marchandise
- Le rejet de l’utilité comme fondement de la valeur
- Le double caractère du travail
- Le travail abstrait comme substance de la valeur
- Valeur et valeur d’échange
Section 2 : La grandeur de la valeur
- Le temps de travail socialement nécessaire
- Travail simple et travail complexe
Section 3 : La valeur comme rapport social
- La socialisation marchande
- Le fétichisme de la marchandise
Section 4 : La monnaie comme moyen d’expression de la qualité sociale des marchandises
- Le problème de l’échangeabilité des marchandises
- Les formes de la valeur et la monnaie
Chapitre II : L’exploitation et l’accumulation capitaliste
Section 1 : Plus-value et salariat
- La formule générale du capital
- La force de travail et l’origine de la plus value
Section 2 : L’accumulation capitaliste
- L’extraction de la plus-value
- Reproduction simple et reproduction élargie du capital
Chapitre III : Croissance et crises dans l’analyse de K. Marx
Section 1 : La loi de la baisse tendancielle du taux de profit
Section 2 :Les forces qui contrecarrent cette baisse
Section 3 : Chômage et crises
Conclusion générale
Partie III : La « révolution marginaliste » ou la théorie néoclassique de
l’équilibre des marchés et de l’allocation des ressources rares
Introduction générale :
• En quoi peut-on parler de « révolution marginaliste » ?
- Renversement de perspective théorique par rapport aux Classiques sur trois questions : la
méthode, la valeur et la répartition
• La théorie néo-classique n’est pas un bloc monolithique ou homogène
- Rôle et place des mathématiques dans le traitement des phénomènes sociaux
- Méthode déductive versus méthode inductive
- Approche cardinale versus approche ordinale de l’utilité
- Equilibre général versus équilibre partiel
• Léon Walras : un auteur à part dans la théorie néo-classique ?
- Le modèle d’équilibre général : horizon indépassable de l’économie politique moderne malgré
la mauvaise réception des travaux de L. Walras en France au XIXe siècle
- L’œuvre de L. Walras : une tentative de concilier le libéralisme avec les questions de justice
sociale
Chapitre I : Les théories de la valeur de W.S. Jevons et de C. Menger
Section 1 : W.S. Jevons : la valeur déterminée par le « degré final d’utilité »
Section 2 : C. Menger et la théorie subjective de la valeur
Chapitre II : Une théorie de la richesse sociale et la division de l’économie politique selon
L.Walras
Section 1 : Définition de la richesse sociale
Section 2 : Les conséquences de cette définition
Chapitre III : Le modèle d’équilibre général de L. Walras
Section 1 : L’équilibre général dans une économie d’échange pur
Section 2 : L’équilibre général dans une économie de production
Section 3 : Le bénéfice des entrepreneurs à l’équilibre
Section 4 : La réalisation de l’équilibre ou le tâtonnement walrassien
Chapitre IV : Les significations du modèle d’équilibre général
Section 1 : Le modèle d’équilibre général : une formalisation mathématique de la « main
invisible » ?
Section 2 : Le modèle d’équilibre général : un mécanisme centralisé pour représenter le
fonctionnement d’une économie de marché ?
Section 3 : Le modèle d’équilibre général : expression analytique d’un modèle de justice ?
Chapitre V : La théorie walrassienne de la propriété et de la répartition des richesses sociales
Section 1 : Les rôles respectifs de l’individu et de l’Etat
Section 2 : La théorie de la propriété
Conclusion générale (avec ouverture sur la théorie de la répartition de J. B. Clark)
Références bibliographiques pour le cours :
Boncœur J. et Thouément H. (2004), Histoire des idées économiques, Paris, Armand Colin, 2
tomes.
Dubœuf F.(1999), Introduction aux théories économiques, Paris, La Découverte, collection
« Repères ».
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