
moyens de repousser les limites de la résécabilité, lorsque le foie
résiduel est trop petit, avec l’embolisation portale , lorsque le volume
tumoral est trop important, avec la chimiothérapie d’induction, les
procédés de destruction focale ou encore les stratégies de résection en
plusieurs temps
a) La chimiothérapie d’induction
Grâce à l’amélioration des taux de réponses objectives post-
chimiothérapie, intégrant les thérapies ciblées, dépassant ainsi 60%, il
est possible de rendre résécables des patients qui ne l’étaient pas
initialement. Dans ces cas, la chirurgie semble donner des résultats
identiques à la chirurgie de première intention . Cette efficacité a
cependant un prix qui est la toxicité notamment hépatique
b) L’utilisation combinée de procédés de destruction focalisée des
MCR (cryothérapie, laser, micro-ondes et radiofréquence).
Les procédés de destruction focalisée (surtout la cryothérapie et la
radiofréquence ) ont aujourd’hui prouvé leur efficacité dans le traitement
des petites lésions tumorales si et seulement si la procédure est
réalisée dans les règles (positionnement de la sonde sous contrôle
échoguidé, respect de la procédure selon la machine utilisée) et si les
indications sont respectées (taille, rapport vasculaire). Le principe de ces
procédés est de créer une zone de nécrose complète englobant la
lésion avec une marge de sécurité. Lorsque la cause de non résécabilité
est l’existence dans le foie de certaines lésions non enlevables, l’ idée
est donc de combiner ces procédes de destruction locale avec une ou
plusieurs hépatectomies . Ces techniques doivent être réalisées dans
des structures ayant un bon niveau d’expertise pluridisciplinaire
c) La chirurgie en deux temps