L'immobilier à Bruxelles au cœur de notre métier Rapport d'activités 2012 Sommaire 03 Qui sommes-nous ? 04Le mot de l’Administrateur délégué 06 08 10 12 13 14 16 26 28 30 Chiffres clés Les défis d'une métropole en plein essor Des réponses à la hauteur des enjeux Priorité à la mixité globale Projets mixtes Philippe Antoine, Directeur général de l'Expansion économique Expansion économique : cap sur la croissance ! Nouvelles implantations d'entreprises en 2012 34 Du logement de qualité au meilleur prix 38 39 40 4 Benjamin Cadranel, Administrateur général Marc Frère, 36 Interviews Mireille Francq, Administratrice générale 32 2 et le mot du Président Projets Directeur général a.i. de la Rénovation urbaine Données financières Membres du personnel et organes de gestion Composition du conseil de direction Nous contacter SDRB Rapport d'activités 2012 Denis Grimberghs Président Julien Meganck Administrateur délégué SDRB Mireille Francq Administratrice générale jusqu'au 28 février 2013 8 Gert Van der Eeken Directeur général des Services généraux Qui sommes-nous ? 36 Benjamin Cadranel Administrateur général depuis le 29 mars 2013 Philippe Antoine Directeur général de l'Expansion économique Marc Frère Directeur général a.i. de la Rénovation urbaine du 1er mai au 31 décembre 2012 10 Projets mixtes 16 26 Expansion économique 28 03 Qui sommes-nous ? 32 Rénovation urbaine 34 Créée en 1974, la Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale (SDRB) est une société de droit public dotée d’une double mission complémentaire : accueillir et maintenir des entreprises dans la Région de Bruxelles-Capitale et produire du logement pour les ménages à revenus moyens. Cette mission s’articule autour de trois axes majeurs : L’expansion économique La rénovation urbaine Les projets mixtes Chargée de soutenir le développement économique et l’emploi de la Région de Bruxelles-Capitale, la SDRB identifie les besoins des entreprises, propose des solutions et met des infrastructures d’accueil à leur disposition. En tant qu’« intégrateur urbain », la SDRB poursuit un objectif majeur : maintenir et ramener les habitants dans la Région. Sa mission de rénovation urbaine consiste à produire des logements pour des habitants à revenus moyens dans des quartiers caractérisés par un déficit en construction résidentielle. Pour favoriser les synergies entre la valorisation urbaine et l’expansion économique, la SDRB développe aussi des projets mixtes qui associent logements et surfaces économiques au sein d’un même îlot multifonctionnel. 06 Chiffres clés Pouvoirs et compétences 38 Membres du personnel et organes de gestion La SDRB dispose d’un pouvoir de suggestion, d’impulsion et de coordination qui lui permet d’effectuer des opérations immobilières, seule ou en partenariat avec le secteur privé. Elle peut être également mandatée par les autorités régionales et communales pour réaliser des projets spécifiques de rénovation urbaine et d’expansion économique. 36 Données financières 39 Composition du conseil de direction 40 Nous contacter SDRB Rapport d'activités 2012 3 Interviews Denis Grimberghs Président de la SDRB Julien Meganck Administrateur délégué de la SDRB La hauteur du financement et les mécanismes de mise à disposition de ces moyens provenant de la Région bruxelloise devront être fixés dans le contrat de gestion. Denis Grimberghs 2012, année de transition Le territoire du canal : une priorité pour la SDRB ? Au niveau du management, le conseil d'administration a pris des mesures hautement stratégiques en 2012 visant, d'une part, à renforcer les équipes, et d'autre part, à lancer une procédure de sélection pour le poste d'administrateur général. Cela a aussi été l'occasion de modifier la description de fonction de celui-ci et de lancer une dynamique managériale en lien avec l’évolution actuelle et à venir de la SDRB. Assurément. Baptisé « zone d’intervention prioritaire » par les autorités régionales, le territoire du canal traverse la capitale précisément le long des communes dans lesquelles nous sommes présents depuis longtemps : Bruxelles-Ville, Molenbeek-Saint-Jean et Anderlecht. Ce territoire est stratégique pour l’essor de nos projets et d'une nouvelle urbanité : il y a de la place et des terrains à réurbaniser. Quels ont été vos axes prioritaires en 2012 ? La SDRB reste un des outils opérationnels les plus importants des politiques de la Région et elle agit en priorité dans les zones de revitalisation urbaine. Parmi nos objectifs prioritaires, nous veillons à respecter un juste équilibre entre le logement et les activités économiques. A nos yeux, il est capital de protéger les zones d'activités économiques soumises, depuis un certain temps, à une forte pression spéculative en faveur du logement. Dans ses futurs projets, la SDRB entend privilégier le plus possible cette mixité. 4 SDRB Rapport d'activités 2012 Un contrat de gestion en ligne de mire pour 2013 ? En 2012, notre institution a travaillé sur un contrat de gestion qui lui permettra d’améliorer le financement et l'exécution de ses opérations. Ce contrat de gestion concerne, entre autres, le cadre financier et économique, la politique patrimoniale, les arbitrages budgétaires, les subsides régionaux, les mécanismes et critères d'évaluation, les conditions générales de contrats liant la SDRB à d'autres personnes morales, etc. Les ZEMU constituent-elles une bonne solution pour la Région ? Les ZEMU, Zones d’Entreprises en Milieu Urbain, veillent à privilégier le développement d’une mixité fonctionnelle garante d’une meilleure qualité de vie en ville. Dans le cadre de ses missions propres, la SDRB rencontre une réelle difficulté dans la recherche de terrains disponibles. Véritables « ballons d'oxygène », les ZEMU constituent un espace géographique destiné à densifier les terrains disponibles en faveur du logement et d'activités économiques porteuses d'emploi pour les Bruxellois. Une autonomie financière acquise L’année 2012 a été marquée par une plus grande marge de manœuvre budgétaire pour la SDRB : son budget n’est désormais plus couplé à celui de la Région car elle est sortie du périmètre de consolidation. Concrètement, la SDRB a acquis plus de liberté dans la réalisation de ses projets et pourra donc les développer à son rythme, en tenant compte des échéances d’obtention des permis et des exigences des partenaires. Cela ne veut pas dire que la SDRB ne doit pas bénéficier d'un financement public en provenance de la Région. La hauteur du financement et les mécanismes de mise à disposition de ces moyens devront être fixés dans le contrat de gestion. Comment intégrer votre identité par rapport aux autres institutions bruxelloises ? Construire du logement moyen à des conditions favorables pour les habitants, attirer des entreprises (semi-)industrielles, artisanales et des services à haute valeur ajoutée pour des montants également attractifs, tout cela constitue encore et toujours les chevaux de bataille de notre politique de développement. En 2012, nous avons davantage collaboré avec les autres institutions de la Région. Citons, par exemple, les conventions signées avec le Port de Bruxelles et Actiris. Nous sommes également présents dans le débat relatif à la mobilité et aux contrats de quartier. Nous poursuivons cette logique de coopération entre les outils régionaux et les communes bruxelloises, assurant ainsi notre rôle d'aménageur urbain. SDRB Rapport d'activités 2012 5 © PIL - Fotolia.com Chiffres clés 2.356 Emplois Les sites de la SDRB ont enregistré des demandes pour la création de 2.356 emplois potentiels en 2012 6 SDRB Rapport d'activités 2012 31 Hectares 24.000 Emplois 1.702 Emplois L’ensemble des sites de la SDRB totalise quelque 24.000 emplois En 2012, la totalité de la demande de terrain pour entreprises correspondait à 31 hectares, pour une superficie allant de 1.000 m2 à 40.000 m2 dans les 8 centres d’entreprises et les 3 incubateurs dont la SDRB assume la coordination Wallonie Flandre 10,5 % 19,3 % 5 Projets de logements ont été intégralement vendus en 2012 : Jette Village (Jette) Bara-De Lijn (Anderlecht) Bervoets (Forest) De Boeck IV (Koekelberg) Tivoli 10 (Laeken) Bruxelles 70,3 % Origine Origine régionale régionale des des acquéreurs acquéreurs des des logements logements de de la la SDRB SDRB 400 Logements passifs Le quartier durable Tivoli comprendra plus de 400 logements passifs SDRB Rapport d'activités 2012 7 Interview Mireille Francq Administratrice générale jusqu'au 28 février 2013 Administratrice générale de la SDRB durant près de 11 ans, Mireille Francq passe le flambeau afin de profiter d’une pension bien méritée. Fidèle à ses convictions, elle brosse le tableau sans concession d’une carrière brillamment menée au sein de l’institution. Evocation de ses combats, ses espoirs, ses craintes et ses réussites. Pendant plus de 10 ans, j’ai été secouée par tous les courants, les tendances, les lobbies… mais je pense avoir tenu le cap contre vents et marées. 8 SDRB Rapport d'activités 2012 2012 a-t-elle été une année charnière pour vous ? Après 24 ans au sein de la SDRB, j’ai en effet décidé de prendre une retraite que je pense avoir bien méritée. 24 ans au service de la SDRB, c’est 24 ans d’enthousiasme et la conviction d’avoir participé à la reconstruction de notre belle région. J’ai aujourd’hui la satisfaction de reconnaître, au fil des rues, la « patte » de la SDRB. Estimez-vous que vous avez rempli la mission que vous vous étiez assignée ? Pendant plus de 10 ans, j’ai été secouée par tous les courants, les tendances, les lobbies… mais je pense avoir tenu le cap contre vents et marées, un cap que je me suis fixé dès mon acte de candidature : Dans quelle mesure ? • asseoir la mixité des projets de l’Expansion économique et de la Rénovation urbaine dans une région où l’emploi et le logement sont devenus des priorités ; • soutenir le partenariat public-privé, couple antagoniste par excellence, mais ô combien complémentaire et efficace quand il regarde dans la même direction ; • dynamiser la direction générale de l’Expansion économique en la sensibilisant à une collaboration avec le privé ; • définir une politique du personnel soucieuse des droits et des devoirs de chacun, objectiver les recrutements et les promotions, augmenter le nombre de statutaires par l’organisation d’examens de recrutement et de promotion, pérenniser le fonctionnariat... Devenue l’interlocutrice privilégiée du monde politique, j’ai appris à batailler pour défendre les intérêts de l’institution et de son personnel. Cette position m’a appris à faire preuve de beaucoup de diplomatie, mais aussi de fermeté. Un travail de l’ombre où chaque mot devait être pesé pour éviter d'éveiller les rumeurs les plus folles. Durant cette période, j’ai travaillé à la rédaction du statut du personnel statutaire, du règlement pour le personnel contractuel, du règlement de travail, du cadre organique et linguistique, de l’organigramme fonctionnel, de la description de fonction… autant de leviers qui permettent de pérenniser le fonctionnariat. Mais mes plus belles victoires ne sont cependant pas là. Que retenez-vous de votre parcours au sein de la SDRB ? Notre institution a le privilège d'œuvrer en faveur de deux priorités essentielles pour les citoyens : le logement et l'emploi. Je suis fière d’avoir pu apporter, au quotidien, ma petite contribution à cet immense défi ! Après 13 années passées à la tête de la direction générale de la Rénovation urbaine, j’ai été nommée Administratrice générale de la SDRB en 2002. Et professionnellement, un nouveau monde s'est ouvert à moi. Où se trouvent-elles ? Quel regard portez-vous sur cette période ? Ce rôle d’interface entre le politique et l’administration était exaltant. D'autant que, étant autonome, notre institution bénéficie d’un conseil d’administration où toutes les composantes de la vie socio-économique et politique sont représentées. Cette spécificité est un gage certain d’objectivité et de pluralisme. Et bien des décisions ont été prises au consensus, mais après des débats d'idées passionnés… et passionnants. Elles ont trait à la féminisation des cadres de l'institution : sur quatorze directeurs A3, sept sont des femmes. Mon autre satisfaction est d’avoir réussi à privilégier la diversité au sein du personnel de la SDRB ! Durant mon mandat, j’ai lutté contre la discrimination à l’embauche, les a priori, les mentalités sectaires et les on-dit. Je pense également avoir fait preuve d’humanité face à des collaborateurs en butte à des combats d’addiction ou de santé qui les dépassaient. Dans bien des cas, j’ai évité la facilité d’un licenciement. Que retiendrez-vous des échanges que vous avez eus avec vos collaborateurs ? Pour exercer ma mission d'administratrice générale, j'ai pu mettre en place et m'appuyer sur quatre services transversaux complémentaires qui ont travaillé main dans la main : • le département de gestion des ressources humaines pour insuffler une nouvelle politique du personnel ; • le service juridique pour garantir la légalité des actes posés par l’administration ; • le département d’urbanisme et des projets mixtes qui a tenu son rôle d’unité de jurisprudence opérationnelle et a permis de coordonner au mieux les deux missions complémentaires que sont la rénovation urbaine et l’expansion économique ; • enfin, le département d'assistance à l'administratrice générale, support administratif et logistique indispensable. Un dernier mot ? Je salue tous mes collaborateurs et je souhaite beaucoup de succès à la SDRB et à mon successeur pour relever les défis bruxellois. Quelle réflexion vous inspirent les tensions budgétaires qui ont prévalu en 2012 ? Quels vœux auriez-vous envie de formuler ? Je souhaite, entre autres, que mon successeur maintienne la politique de titularisation des agents et la lutte contre la discrimination. En 10 ans, je suis parvenue à renverser une situation solidement ancrée. Aujourd’hui, la SDRB compte 82 statutaires et 56 contractuels. Et que l’on ne me dise pas que le statut rend paresseux ! La SDRB a un taux d’absentéisme de 4,24 % alors que le fédéral est à 6,83 % et le privé à 5,68 %. Ma grande fierté tient également au fait que la SDRB est un pourvoyeur d'emplois bruxellois : 100 Bruxellois sur 138 agents ! En 2012, nos moyens financiers ont été mis à mal. La Rénovation urbaine est dépendante des budgets régionaux qui, depuis deux législatures, sont constants voire en augmentation. L’Expansion économique par contre, ne bénéficie d’aucune garantie budgétaire d’une année à l’autre. Elle ne dispose dès lors pas toujours des armes suffisantes pour s’engager dans des projets ambitieux et pluriannuels. D’autant que l’année 2012 s’est terminée par une suppression complète des subsides pour l’Expansion économique. Mon successeur devra donc trouver des solutions et peut-être songer à un arrêté de subsidiation de l’Expansion économique, à l’instar de celui de la Rénovation urbaine. Il devra également revendiquer le contrat de gestion attendu depuis 1999. SDRB Rapport d'activités 2012 9 Interview Si j’ai un message à faire passer, il tient en un mot : mixité. Mixité des fonctions. Mixité des projets. Plus qu’un défi, il s’agit là d’un credo. Benjamin Cadranel Administrateur général depuis le 29 mars 2013 La désignation de Benjamin Cadranel en tant qu’administrateur général à la tête de la SDRB ouvre la voie à une nouvelle ère, à un style en parfaite continuité avec les chantiers déjà entrepris et à la mise en place d’une méthodologie managériale. Dans quel contexte la SDRB devra-t-elle évoluer ? Quel est l’impact de la périurbanisation ? Quelles sont les solutions envisagées pour Bruxelles ? La Région de Bruxelles-Capitale repose sur un paradoxe : celui d’une Région où se créent une richesse et une valeur ajoutée importantes, mais dont les retombées sont insuffisamment répercutées sur sa population et sur son territoire. Phénomène classique des villes occidentales s’il en est, la migration d’une certaine population vers la périphérie (entre autres vers les deux provinces du Brabant dans le cas de Bruxelles) est souvent motivée par le confort (superficies, biens connexes) voire le coût plus abordable des biens proposés. Pour chaque problème soumis, une réflexion doit être apportée afin de générer une vision globale. Il est temps de créer un « cercle vertueux » en misant sur les avantages réels qu’apporte une vie en milieu citadin. Pour ce faire, il existe déjà un courant favorable. Il y a, d’une part, le concept de « ville de proximité » au cœur du nouveau projet de ville pour Bruxelles ! Il s'agit de renforcer l'attractivité de la ville en développant les atouts du mode de vie urbain : proximité domicile-travail, accessibilité des crèches et écoles, offre culturelle diversifiée... Partant de ce constat, l’accord du Gouvernement bruxellois a identifié cinq défis : • l’essor démographique, • l’emploi, la formation et l’enseignement, • l’environnement, • la lutte contre la dualisation de la ville, • l’internationalisation. La SDRB dispose de leviers d’action et de compétences qui lui confèrent un rôle particulièrement stratégique au regard des défis de l’essor démographique, de l’emploi, de la lutte contre la dualisation urbaine et de l’environnement. 10 SDRB Rapport d'activités 2012 Cette situation a des répercussions sur les finances de la Région bruxelloise et des communes, provoquant entre autres la perte de recettes fiscales, l’accroissement de dépenses générées par les coûts d’infrastructures de mobilité, la consommation plus importante de services sociaux, sans parler d’un impact grandissant sur l’environnement. Autant de facteurs qui menacent la cohésion sociale à l’intérieur de la ville. D’autre part, le PRAS démographique (Plan Régional d’Affectation du Sol) et ses ZEMU (Zones d’Entreprises en Milieu Urbain) mettent en perspective le développement de fonctions mixtes. L’objectif de ces outils est de pouvoir accueillir plus de logements et de favoriser une activité économique susceptible de produire de l’emploi pour de nombreux Bruxellois tout en étant compatibles avec les autres fonctions urbaines. La boucle serait ainsi bouclée. Quelle forme prendra la collaboration avec d’autres organismes publics et avec le secteur privé ? La SDRB entend multiplier les partenariats avec d’autres organismes publics autonomes et le secteur privé. Force est de souligner que de tels PPP (partenariats public-privé) représentent pour la SDRB un atout essentiel qui démultiplie les actions à entreprendre et provoque ensuite des effets d’entraînement. Dans ce contexte, comment la SDRB peut-elle contribuer au développement de la ville de proximité ? La SDRB devra affirmer son rôle d’acteur central en matière d’aménagement urbain, à la fois dans le pôle résidentiel et dans le pôle entrepreneurial. Elle possède pour cela deux leviers d’action complémentaires, l’Expansion économique et la Rénovation urbaine, permettant une utilisation multifonctionnelle et harmonieuse, de même qu’une densification des espaces de développement encore disponibles. A l’avenir, la SDRB devrait proposer une offre de proximité pour une (nouvelle) population urbaine en demande de nouveaux habitats et élargir encore plus la mixité des projets logements-entreprises. Plus que jamais, la SDRB doit avoir pour ambition de contribuer à permettre aux Bruxellois de trouver un toit et un emploi. Quid de la rigueur financière ? La vigilance s’impose dans un contexte de crise économique persistante. Nous connaissons les trajectoires qui permettent le rétablissement de l’équilibre budgétaire de la Région bruxelloise. Cela suppose une gestion prudente des moyens régionaux, une vigilance de tous les instants quant à l’évolution des recettes régionales, entre autres la fiscalité immobilière. Cela suppose aussi la mise en place d’objectifs précis évalués sur le long terme, en totale concertation avec le Gouvernement bruxellois et matérialisés dans un contrat de gestion. Le renouvellement du management aura-t-il un impact sur l’image de la SDRB ? La SDRB doit affirmer son identité et renforcer sa notoriété. Elle peut le faire, entre autres, par le biais du city marketing et en développant une stratégie d’image de marque prometteuse. SDRB Rapport d'activités 2012 11 Les défis d’une métropole en plein essor En 2020, Bruxelles comptera près de 1,2 million d’habitants, soit une augmentation de plus de 200.000 habitants en quelques décennies ! Cette croissance démographique aura un impact important dans de nombreux domaines : l’emploi, l’enseignement, l’urbanisme, le logement, la mobilité, la santé publique, la lutte contre la pauvreté, les services aux personnes, l’environnement… Autant de défis que tentera de relever le nouveau projet de Plan Régional de Développement Durable (PRDD) de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour relever ces défis, les autorités régionales ont récemment modifié le PRAS (Plan Régional d’Affectation du Sol) bruxellois. Cette nouvelle mouture est conçue pour renforcer la production de logements et le développement d’activités économiques porteuses d’emploi sur tout le territoire de la Région. Priorité aux logements et à l’emploi Nouvelles Zones d’Entreprises en Milieu Urbain Dans le nouveau PRAS, les possibilités de réaliser du logement ont été accrues notamment au travers d’une densification des parcelles et des éléments de bâti existants. Ces Zones d’Entreprises en Milieu Urbain (ZEMU) visent principalement à ouvrir au logement d'anciennes zones industrielles ou de forte mixité. Elles établissent clairement les activités économiques comme affectation principale, privilégiant leur localisation au rezde-chaussée (activités productives, services, commerces, commerces de gros…), tout en permettant du logement aux étages. Une nouvelle zone, la ZEMU (Zone d'Entreprises en Milieu Urbain), a été introduite afin de permettre le développement d’activités économiques porteuses d’emploi sur tout le territoire de la Région tout en permettant la cohabitation avec la fonction résidentielle. 12 SDRB Rapport d'activités 2012 La majorité (80 %) des Zones d’Industries Urbaines (ZIU) ont été maintenues afin de permettre l’installation et le développement des activités productives moins compatibles avec la fonction de logement, mais nécessaires dans notre Région. Des réponses à la hauteur des enjeux Mixité urbaine En 2012, la SDRB a poursuivi sa politique de construction pour répondre aux nouveaux défis de la capitale. L’institution a notam­ment concrétisé la vente de 153 logements et a encouragé la mise en place d’une multifonctionnalité opérationnelle dans de nombreux projets urbains. Mobilité et accessibilité Actions environnementales Pour répondre à la problématique de mobilité en Région bruxelloise, la SDRB a mis en place des plans et des audits de mobilité de zoning sur plusieurs sites de l’Expansion économique. Elle entretient à cette fin un dialogue permanent avec les instances politiques bruxelloises, la STIB et De Lijn afin d’améliorer l’acces­sibilité des sites les plus décentrés. En 2012, la SDRB a poursuivi sa politique de développement durable en privilégiant des actions comme les constructions basse énergie/passives ou la participation au programme « Bâtiments exemplaires » de l’IBGE. Pour l’ensemble de ses projets, la SDRB a fait du développement durable une préoccupation transversale qui concerne tant la rénovation urbaine (Tivoli Quartier Durable, Piers-Schmitz…) que l’expansion économique (incubateur environnemental Brussels Greenbizz, gestion écologique des zones vertes…). Entreprise écodynamique 3 étoiles Dotée du label « Entreprise écodynamique » (3 étoiles) de la Région de Bruxelles-Capitale, la SDRB a poursuivi ses actions in situ en se focalisant sur la diminution de la consommation de papier, l'application des recommandations de l’audit énergétique et le développement d’une mobilité durable (déplacement domicile-bureau). SDRB Rapport d'activités 2012 13 Faits marquants Priorité à la mixité globale 153 La SDRB réalise des projets immobiliers qui allient aussi bien le logement que les espaces destinés aux entreprises. Son credo : redynamiser le tissu urbain de la Région selon le concept de mixité globale. Dotée d’une solide expérience en matière d’analyse, d’inventaire et de réseau, elle fournit des solutions immobilières tant aux entreprises qu’aux particuliers. Logements vendus en 2012 Collaboration win-win avec ACTIRIS En 2012, la SDRB a signé une convention de partenariat avec ­Actiris afin de renforcer les synergies entre institutions publiques. Chaque entreprise qui s’installera sur un terrain ou dans un bâtiment de la SDRB devra s’engager à collaborer avec Actiris. 21 Sociétés 21 sociétés ont été agrées en 2012 par le conseil d’administration pour une installation sur un des sites de la SDRB. Parmi celles-ci : Dandoy, Enschede, Amart, Iris Tech+. 14 SDRB Rapport d'activités 2012 Le département commercialisation de la SDRB organise la vente de logements produits dans le cadre de projets de logements. A cette fin, il se charge de la promotion, de l’accueil, de l’accompagnement des acquéreurs et du suivi des ventes. En 2012, le département commercialisation de la Rénovation urbaine a organisé neuf sessions de vente. Lors de ces journées, 1.270 candidats ont eu l’occasion de choisir parmi les différents projets proposés par la SDRB. L’opération s’est soldée par la signature de 153 contrats de vente. Enquête de satisfaction 2012 PPAS : opportunité pour des projets de grande ampleur Les projets de Plans Particuliers d’Affectation du Sol (PPAS) sont soumis à un rapport d’incidences suivi par un comité d’accompagnement auquel participe le département urbanisme de la SRDB. En 2012, le choix a porté sur les projets de grande ampleur ayant un impact économique important pour la Région en matière d’emploi et de logement. PPAS Tour et Taxis : Les résultats de l’enquête de satisfaction 2012 des entreprises installées sur les sites de l’Expansion économique de la SDRB ont permis de dégager des lignes de force pour un futur plan d’action en vue de répondre aux attentes des entreprises : 1. créer une relation de partenariat forte avec les entreprises via les account managers ; 2. développer des réseaux interentreprises au sein des sites de la SDRB ; 3. adapter les ressources humaines et techniques pour optimiser la gestion des ­bâtiments et des sites ; 4. augmenter l’offre de parking sur certains sites afin de répondre aux besoins de ­mobilité des entreprises ; 5. créer des partenariats avec les sociétés de transport en commun (STIB, De Lijn) ; 6. développer une politique de communication pour informer sur les services offerts et augmenter la notoriété de la SDRB. donner la priorité aux activités productives (au moins 10 %). PPAS Cité Administrative : © ARTENS - Fotolia.com réaffectation du grand ensemble administratif pour une occupation par la police fédérale, accompagné de la construction de logements moyens, d’écoles, de crèches et de commerces. SDRB Rapport d'activités 2012 15 Projets mixtes Promouvoir la ville plurielle Soucieuse d’accomplir la première mission qui lui a été confiée en 1974, à savoir garder ou attirer des entreprises à Bruxelles tout en apportant une réponse au défi démographique de demain, la SDRB opte de plus en plus pour la réalisation de projets mixtes alliant, sur des sites communs, la construction ou la rénovation de logements et de surfaces économiques destinées aux PME. Ces projets visent à créer ou à recréer des quartiers multifonctionnels et durables. Des missions complémentaires En augmentation constante, ces projets mixtes sont une parfaite illustration des objectifs que se fixe la SDRB, notamment en matière de complémentarité de ses missions de rénovation urbaine et d’expansion économique. Ils s’inscrivent, en outre, dans le cadre des objectifs fixés par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale pour faire face au défi démographique. Un département projets mixtes Au sein de la SDRB, ce département orchestre la coordination entre les directions générales Rénovation urbaine et Expansion économique. En pratique, ce département pilote la partie montage des projets, depuis l’acquisition des terrains jusqu’au dépôt des permis d’urbanisme. Lorsque le projet passe en phase d’exécution, les deux directions générales reprennent la main. 16 SDRB Rapport d'activités 2012 Projets en gestation Depuis le lancement du programme en 2004, six projets ont été réalisés ou sont en cours de réalisation. En 2012, le département projets mixtes a notamment piloté des projets répartis sur plusieurs sites : Tivoli (Laeken) 20.000 m² de logements, 1.500 m² d’équipements, 1.000 m² de commerces, et 12.000 m² d’activités économiques, dont l’incubateur Brussels Greenbizz. Marco Polo (Anderlecht) 23.300 m² de logements, 7.000 m² d’activités économiques, 760 m² d’équipements et 1.120 m² de commerces. Compas (Anderlecht) 8.071 m² de logements moyens acquisitifs SDRB et locatifs SLRB (Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale) et 500 m² d’équipements. Kuborn – Marchandises (Anderlecht) en cours d’étude. Navez (Ville de Bruxelles) 8.800 m² de logements, 5.100 m² d’activités économiques et 1.000 m² de commerces ou d’équipements. Gryson (Anderlecht) 5.000 m² de parc pour PME, environ 70 logements sociaux et 11.000 m² pour du logement pour étudiants. SDRB Rapport d'activités 2012 17 Projets mixtes Tivoli : un quartier durable à l’échelle de la ville Le projet Tivoli Quartier Durable s’inscrit dans la volonté des acteurs publics de créer un quartier durable tant sur le plan des techniques de construction, des économies d’énergie que de la participation citoyenne. Entre 2005 et 2010, la SDRB a acquis des parcelles formant un terrain de près de 4,5 ha qui s’étend de la rue Dieudonné Lefèvre à la rue du Tivoli, et de la rue de Molenbeek à la rue Claessens à Laeken. L’objectif de cette opération d’envergure est la création d’un nouveau quartier durable composé de plus de 400 logements passifs (1/3 en collaboration avec la SLRB et 2/3 conventionnés), d’un petit parc, d’une crèche et de commerces. Sur la partie du site dédiée aux entreprises, le projet Brussels Greenbizz comprendra deux bâtiments, pour un total de 12.000 m², le long de la rue Dieudonné Lefèvre (lire page 28). Approche participative Chargé d’élaborer le processus de participation citoyenne dès 2011, le département projets mixtes de la SDRB a confié l’approche participative au bureau d’études spécialisé Periferia asbl. Initié en novembre 2011, le plan d’action s’articule autour de deux axes majeurs : informer les habitants et encourager la participation citoyenne. Dialogue citoyen Tout au long de l’année 2012, les habitants du quartier ont été sensibilisés par la SDRB à la participation et au dialogue citoyen via des ateliers, des séances plénières d’information et des séances de participation dans le quartier. L’équipe chargée du processus participatif a également recueilli les attentes des candidats-acquéreurs. Ce dialogue entre habitants actuels et futurs est en cours. Le promoteur y sera associé dès qu’il sera connu. Ce dialogue permettra de formuler des recommandations et des propositions d’amendement au projet proposé. 18 SDRB Rapport d'activités 2012 © Scirocco340 - Fotolia.com Kuborn – Marchandises à Anderlecht Mixité sociale et complémentarité des fonctions Marco Polo à Anderlecht Une implantation harmonieuse des différentes affectations Situé entre la chaussée de Mons, le Ring et le chemin de fer, le site Marco Polo accueillera un projet mixte sur un terrain ­d’environ 2 ha. Le schéma de développement présenté en 2012 par les bureaux d’études BUUR et ARIES propose une implantation harmonieuse des différentes affectations : activités économiques, logements conventionnés, com­ merces et équipements. Si le nord de la zone est principalement occupé par du logement, le sud sera affecté à l’activité économique. Deux bâtiments mixtes assureront la liaison entre ces zones. Le premier accueillera des PME au rez-dechaussée, et des logements et un équipement collectif aux étages (avec des jardins sur les toitures des PME). Le second abritera du commerce au rez-de-chaussée et des logements à l’étage. Identifiée en 2011 comme zone d’opérations prioritaires du contrat de quartier durable « Canal Midi » de la commune d’Anderlecht, le quartier situé au nord de la rue des Deux Gares et au sud de l’ancienne École des Vétérinaires (entrée ouest de la Région) a été désigné pour le développement d’un projet de réurbanisation. Inscrit sous le signe de la mixité sociale, de la complémentarité des fonctions et de la qualité des services, ce projet fait l’objet d’une première réflexion urbanistique. En 2012, plusieurs parcelles ont été acquises par la SDRB. Navez : mixité au cœur de la Ville de Bruxelles Dans le cadre du contrat de quartier durable « Masui » (programmation 2010-2014), la Ville de Bruxelles a confié à la SDRB l’élaboration d’un schéma directeur visant le développement d’un parc mixte d’activités économiques et de logements le long de la rue Navez. Compas à Anderlecht 130 logements répartis autour d’un jardin collectif Sous l’impulsion de la Région, un premier projet de collaboration entre la SLRB (Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale) et la SDRB a vu le jour sur l’ancien site économique désaffecté de la rue du Compas (à cheval sur Anderlecht et Molenbeek-Saint-Jean).­ Ce projet prévoit la création de 130 logements passifs moyens acquisitifs et locatifs (60 appartements construits par la SLRB et 70 par la SDRB) et d’une crèche, le tout réparti autour d’un espace vert collectif de 15 ares. SDRB Rapport d'activités 2012 19 Une équipe au service de la ville © jorisvo - Fotolia.com Au quotidien, les 138 collaborateurs de la SDRB relèvent un défi de taille : donner du sens à la ville en produisant des logements et des infrastructures d’accueil pour les entreprises. Interview Expansion économique Au-delà des projets entrepris, quels ont été les axes forts en 2012 ? Philippe Antoine Directeur général de l'Expansion économique Ils sont au nombre de 5 : 1. Faillites quasi inexistantes La direction générale de l’Expansion économique entend renforcer la mixité en l’intégrant à l’ensemble des projets qu'elle initie dans la Région de Bruxelles-Capitale. 2. Taux d'occupation constant et élevé Comment la direction générale de l'Expansion économique aborde-t-elle cette dynamique ? Depuis quelques années, notre direction générale met en œuvre ce principe de mixité et s’est forgé une expérience en la matière. Certaines de nos réalisations intègrent déjà ce principe. On peut ainsi citer, Bara-De Lijn, Birmingham et Lavoisier. Notre expérience porte à la fois sur la mixité horizontale (du logement et des espaces pour entreprises de plainpied) et verticale (espaces pour entreprises au rez-dechaussée, voire aux premiers étages, et logements aux étages supérieurs). Aujourd’hui, nous nous concentrons essentiellement sur le développement de la mixité verticale. Cette orientation stratégique répond d'abord à une demande croissante de logements en Région bruxelloise, ensuite elle anticipe la raréfaction des terrains dans la capitale. 26 SDRB Rapport d'activités 2012 En dépit de la crise économique qui se prolonge, on comptabilise « seulement » trois faillites et trois réorganisations judiciaires sur l'ensemble des 300 entreprises qui occupent nos sites bruxellois (200 clients directs et 100 clients indirects). En termes d'occupation, nos sites totalisent un taux moyen équivalent à 96 %. Ce chiffre élevé illustre le bilan de santé des entreprises qui sont satisfaites de leur installation sur un site de la SDRB. L’offre attractive proposée par la SDRB semble assez bien correspondre à une demande de plus en plus forte sur un marché très concurrentiel. 3. Année créatrice d'emplois à Bruxelles En agréant 21 nouvelles sociétés sur nos sites, nous avons potentiellement assuré 942 emplois en Région bruxelloise. De nouveaux emplois ont été créés sur plusieurs sites de la SDRB en 2012. Sans conteste, cette évolution représente le fruit d'un travail intense en interne. 4. Un travail efficace en réseau Depuis quelques années déjà, nous dynamisons les contacts avec les autres institutions de la Région qui, comme la SDRB, développent une identité forte pour Bruxelles. Nous étions, par exemple, les premiers à signer une convention de partenariat avec Actiris et nous venons de faire de même avec nos collègues du Port de Bruxelles. Les collaborations historiques avec la SRIB et l’ABE, par exemple, se poursuivent avec bonheur et efficacité. 5. Une connaissance approfondie du terrain Nous avons publié en 2012, grâce à une collaboration avec nos collègues de l’AATL, le premier numéro de l’Observatoire des activités productives. Quelle est la préoccupation première des entreprises qui vous contactent ? L’enquête de satisfaction menée auprès de nos entreprises sur nos sites démontre l'importance de la mobilité. En termes de besoins, elle occupe la première place alors qu'elle arrivait en troisième position il y a quelques années encore. De manière générale, nous constatons que la priorité numéro 1 des sociétés qui nous contactent est de rester à Bruxelles ! A ce titre, les résultats de l’enquête de satisfaction que nous avons récemment menée auprès de toutes les entreprises présentes sur nos sites sont parlants : la mobilité devient la toute première nécessité alors qu'elle arrivait en troisième position il y a quelques années encore. La SDRB peut-elle apporter des solutions « sur mesure » ? Une fois installées, quels services les entreprises peuvent-elles attendre de la SDRB ? Dès le démarrage d'une nouvelle collaboration, nous ­instaurons un dialogue interactif uniquement orienté solutions. C’est ainsi que nos collaborateurs suivent de très près chaque entreprise, ils sont à l'écoute de leurs requêtes et préoccupations, et entreprennent les démarches utiles pour mener à bien leur projet. Quelques exemples illustreront parfaitement nos ­actions. La SDRB met en place des relations avec le plus gros employeur de la Région bruxelloise, la STIB, afin d’améliorer l'accessibilité sur nos sites. Autre exemple : le programme de rénovation continu sur les lieux de travail. En effet, nos équipes œuvrent à y maintenir une conformité aux (nouvelles) exigences environnementales, et à résoudre la problématique rencontrée en matière de parking, d’entretien des abords et de signalétique urbaine. Par ailleurs, la communication et la circulation d'informations encouragent les entreprises à rester sur nos sites. Avec ce travail de terrain, la SDRB montre le visage d’une institution au service du monde entrepreneurial en demande de réponses sur mesure. D'emblée et de manière structurée, nos experts fournissent une analyse claire et précise : ils détectent la solution immobilière et économique qui leur conviendra le mieux. Bien sûr, il arrive que des entreprises ne soient pas directement satisfaites par la réponse apportée par nos soins. Mais, elles nous reviennent ensuite spontanément après avoir constaté que notre solution est la plus réaliste et avantageuse pour elles ! Enfin, je citerai trois observations optimistes en phase avec la réalité quotidienne : l'augmentation des ­demandes des entreprises, le taux élevé d'occupation des sites et la fidélité des entreprises. Voilà des signes encourageants qui ne trompent pas. SDRB Rapport d'activités 2012 27 Expansion économique En matière d’expansion économique, la SDRB contribue au dynamisme de la Région et au maintien des emplois. Comment ? En acquérant, aménageant et gérant des implantations. Les entreprises industrielles, artisanales et de services bénéficient ainsi de terrains ou bâtiments de qualité à des prix attractifs, notamment grâce à un système de baux emphytéotiques avantageux. L’Expansion économique identifie également les besoins des entreprises et dégage les solutions immobilières optimales en mettant à leur disposition des compétences, des outils et des services exclusifs. Cap sur la croissance ! inventimmo.be Brussels Greenbizz Cet outil disponible sur le web répertorie en temps réel toutes les surfaces économiques à vendre ou à louer dans la Région bruxelloise. Grâce à cet outil, les entreprises en recherche d’une nouvelle implantation peuvent voir en un clic l’ensemble des offres correspondant à leurs besoins. Au 31 décembre 2012, inventimmo.be répertoriait 1.543 biens pour un total de 1.836.164 m². Aménagée le long de l’avenue Dieudonné Lefèvre (Laeken), la partie réservée aux entreprises du projet Tivoli Quartier Durable (12.000 m²) comprendra deux bâtiments distincts. Le premier (7.500 m²) abritera le projet FEDER Brussels Greenbizz comprenant un incubateur d’entreprises à vocation environnementale et des ateliers de production. Le second (4.500 m²) hébergera des ateliers et des espaces de production de biens immatériels. Pour la construction de ces deux bâtiments, la SDRB a retenu l’association Architectes Associés – Setesco – Stockman-FTI – Peutz & Associés – Cernergie – Health & Safety en tant qu’auteur de projet. Fruit d’une collaboration entre l’Agence Bruxelloise pour ­l’Entreprise (ABE), Bruxelles Environnement (IBGE), le Centre Spécialisé des Techniques de la Construction (CSTC) et la SDRB, le projet Brussels Greenbizz devrait, à terme, générer environ 200 emplois. Il est subsidié par le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) à hauteur de 14.410.627 euros. 28 SDRB Rapport d'activités 2012 Irisphère : l’écologie industrielle au service des entreprises Tendances Dans le cadre de l’initiative européenne « Cradle to Cradle » et avec son partenaire ECORES (facilitateur en écologie industrielle), la SDRB offre aux entreprises qui le souhaitent un accompagnement privilégié pour améliorer leurs performances environnementales. A ce jour, neuf entreprises ont pris part à ce projet. Coupole des incubateurs S’insérant dans la dynamique d’« Innovative Brussels », la ­Coupole a lancé en 2012 une série de formations et séminaires destinés aux équipes dirigeantes des incubateurs et aux entrepreneurs starters (en collaboration avec la Solvay ­Business School). Au 31 décembre, les incubateurs accueillaient 215 entreprises et 529 emplois. Réseau des centres d'entreprises En 2012, le réseau des centres d'entreprises a lancé une campagne de communication concrétisée par une nouvelle image et charte graphique, des supports papiers et un nouveau site web. Au 31 décembre, les 8 centres d’entreprises accueillaient 349 entreprises et 1.101 emplois. Vacance des bureaux En 2012, le pourcentage de va­cance (8,3 %) a quelque peu diminué par rapport à l’année précédente. Comme peu de nouveaux bureaux sont arrivés sur le marché en 2012, l’équilibre offre-­ demande s’est maintenu. Observatoire des activités productives Cet observatoire, une étude conjointe de l’AATL (Administration de l’Aménagement du Territoire et du Logement) et de la SDRB, montre que la Région bruxelloise dispose de plus de 4.730.000 m² de terrains pour des activités économiques. Elle démontre que certains sites gagneraient à être densifiés afin d’intégrer les activités économiques au tissu urbain. Parcs PME Du sur-mesure pour PME Pour répondre à la pénurie des surfaces pour PME en ­Région de Bruxelles-Capitale, l’Expansion économique met en place un concept innovant de parcs PME. Composés de modules de 250 à 500 m² aménageables par les entreprises, ces parcs PME comblent le fossé qui existe entre les surfaces pour les grandes entreprises (+ de 10.000 m²) et les très petites entreprises (de 20 à 100 m²). Les réalisations antérieures ­(Birmingham et Cityline) ont rencontré un vif succès commercial. Trois parcs sont en cours d’élaboration : Parc PME Paepsem (Anderlecht) Parc PME de 5.540 m² d’ateliers modulables de plain-pied, d’une hauteur sous plafond de 6 mètres. Ce projet est subsidié par le FEDER (Fonds Européen de Développement ­Régional) à hauteur de 7.187.400 euros. Parc PME Gryson (Anderlecht) Projet mixte comprenant un parc PME d’environ 5.000 m², 60 à 70 logements sociaux et environ 11.000 m² de logements pour étudiants. Parc PME Tweebeek (Neder-over-Heembeek) Ce site d’une superficie de 14.700 m² au sol sera densifié. A terme, 4 bâtiments existants, totalisant 3.000 m² feront place à 5.600 m² d’ateliers de plain-pied, avec la possibilité d’y intégrer de la surface en mezzanine. Le futur programme proposera un maximum de 11.200 m². SDRB Rapport d'activités 2012 29 Expansion économique Nouvelles implantations d’entreprises en 2012 Le traiteur Tiffin Kay sur Mondial (Berchem-Sainte-Agathe ) L’objectif de Tiffin Kay (traiteur casher anversois) est de produire des plats préparés casher disponibles dans toute l’Europe via des distributeurs et des sites web spécialisés. European Halal Food sur Galilei (Neder-over-Heembeek) Spécialisée dans la production de salades et de sandwiches halal, European Halal Food compte engager 6 ETP dans les 24 prochains mois. RT MAT et 2Ingis dans le parc PME Tweebeek (Neder-over-Heembeek) Le laboratoire dentaire RT MAT remplace l’entreprise Therapy Materials dans le bâtiment Tweebeek 2. Active dans le domaine de la R&D depuis 1991, la 2Ingis (dont le fonds de commerce a été racheté par RT MAT) s’installe également dans le bâtiment Tweebeek 2. 30 SDRB Rapport d'activités 2012 Tecsi sur Mondial (Berchem-Sainte-Agathe) Spécialisée dans la production d’articles pour quais de déchargement, la société Tecsi s’installe (comme sous-locataire) dans les bâtiments de Mercura Industries. GAMS Belgique dans le Gosset (Molenbeek-Saint-Jean) La Wetterenoise sur Bempt (Forest) En mars 2012, la société La Wetterenoise a été agréée pour occuper le bâtiment « IRVAI » sur le site Bempt, trouvant ainsi une solution adéquate à sa relocalisation bruxelloise, suite à l’incendie de ses ateliers molenbeekois en août 2011. Depuis 2008, l’asbl GAMS Belgique coordonne les stratégies concertées en matière de lutte contre les mutilations génitales ­féminines. En 2012, l’association s’est installée dans le Gosset. Le groupe Viangro sur Bollinckx (Anderlecht) Présent depuis 1985 (emphytéose) sur une parcelle (2 ha) du site Bollinckx à Anderlecht, le groupe Viangro est un des leaders de la transformation et de la distribution de viande en Belgique. Pour garantir son avenir, le groupe a, d’ores et déjà, sollicité un accord de principe quant à la reconduction du bail emphytéotique à l’horizon 2015. EEBIC-Eurobiotec et Galactic sur Erasmus (Anderlecht) La Région de Bruxelles-Capitale a regroupé les structures actuelles EEBIC et Eurobiotec en un seul incubateur régional (domaine des sciences de la vie) sur le site Erasmus. En 2012, la société belge Galactic, spécialiste mondial de la production d’acide lactique, a pris ses quartiers dans le bâtiment d’Eurobiotec. Galilei Tweebeek Meudon Martin Mondial Gosset Vesalius Implantations futures Birmingham Europa Dubbing sur Birmingham (Molenbeek-Saint-Jean) Spécialisé dans le doublage de films et la post-production son, Europa Dubbing Belgique s'installera dans un atelier de 400 m² de Birmingham pour y créer, à terme, jusqu’à 6 studios d’enregistrement. Dandoy sur Vesalius (Woluwe-Saint-Lambert) La biscuiterie Dandoy va s’installer sur le site Vesalius à Woluwe-Saint-Lambert où elle va occuper un terrain de 5.380 m². Erasmus Quai d'Aa Iris Tech+ sur Erasmus (Anderlecht) Bollinckx Bempt Chargée de former des jeunes en fabrication métallique et en industrie technologique, cette asbl pourrait s’installer sur une parcelle de 8.936 m². Brussels Partners sur Erasmus (Anderlecht) Spécialisée en imagerie médicale, la société Brussels Partners a été agréée en février 2012 pour construire un bâtiment modulable. SDRB Rapport d'activités 2012 31 Interview Rénovation urbaine Marc Frère Directeur général a.i. de la Rénovation urbaine du 1er mai jusqu'au 31 décembre 2012 Quelle réponse la SDRB peut-elle apporter au défi démographique ? Anticiper, le maître-mot… Depuis plus de vingt ans, la SDRB est un véritable régulateur de l'immobilier résidentiel à Bruxelles. Nous maîtrisons la réalité du terrain et nous évaluons les quartiers en déficit de logements. Sur la base de cette analyse pointue nous mettons en œuvre, avec nos outils et la pertinence du savoir-faire que nous avons développé, les solutions pratiques qui ont permis à plus de 3.500 familles de devenir propriétaires de leur logement. Le défi démographique auquel Bruxelles est confrontée (l’explosion démographique prévue annonce la présence de 1,2 million d’habitants en 2020 sur le territoire de notre Région contre 1,1 million aujourd’hui) nous confirme dans notre vocation à produire du logement orienté principalement vers la population dont les revenus ne permettent pas d’accéder au marché privé. 32 SDRB Rapport d'activités 2012 Quelles sont concrètement les solutions proposées par la SDRB ? Le projet Tivoli Quartier Durable est l’exemple même de la solution type. À terme effectivement, voilà un quartier que la SDRB va développer, en partenariat avec le privé, en construisant plus de 400 logements associés à une mixité intelligente des fonctions et un important pôle économique (Brussels Greenbizz). Le projet Tivoli reste à nos yeux un des projets les plus emblématiques et ambitieux entrepris par la SDRB. Il correspond parfaitement à la raison d'être de notre institution. Ce cas de figure démontre que nous préconisons la présence de logements, mais pas à tout prix et pas n’importe comment. Une manière comme une autre de prouver que la SDRB demeure l'outil idéal pour réguler la demande et l'offre, tant en logements qu'en surfaces économiques. Le projet Matériaux à Anderlecht, construit dans un quartier qualifié - au départ - « à difficultés », est un autre bel exemple. Seule la SDRB pouvait, en tant qu’opérateur immobilier public, convaincre un partenaire privé d’y investir. Certes, la vente des appartements proposés s'est faite progressivement, mais une fois le projet sorti de terre, les derniers appartements se sont vendus à une allure accélérée. Réticent au départ, le secteur privé, qui nous a fait confiance, reconnaît aujourd’hui la pertinence de notre approche. Bref, ici comme ailleurs, la SDRB a été l’initiatrice du développement et de la redynamisation de ce quartier de la zone ouest de Bruxelles. Et les projets en gestation dans ce quartier le confirmeront ! Comme autre exemple, je citerai Bervoets à Forest. Voici quelques années, nous étions les seuls à investir dans ce coin de la commune. Aujourd'hui, grâce à la dynamique générée par ce nouveau quartier que nous avons créé, toute cette zone fait la place belle à l’émergence de lotissements. Dans la foulée, nous avons constaté l’apparition de nouvelles infrastructures de services pour les personnes qui travaillent et habitent à Bruxelles. Faire en sorte que le droit à la ville ne soit pas qu'un slogan, mais une réalité ! Gert Nys Directeur général f.f. de la Rénovation urbaine depuis le 1er février 2013 L’habitat passif est-il forcément plus cher ? Le surcoût du passif qui n'est qu'une technique permettant d'atteindre une norme de consommation (15 kWh/m²/an) est surévalué ; il ne dépasse pas 10 %. Par contre, il est plus onéreux (de 20 à 30 %) si les architectes se contentent de rapporter ces techniques, à savoir une couche passive posée sur un modèle standard existant, sans, par exemple, tenir compte de l'orientation du bâti. Nos services suivent en permanence des formations relatives au logement durable. Ainsi, nos équipes assimilent ces nouvelles matières immobilières et appréhendent désormais les progrès techniques voire écologiques de notre époque. Maintenir un prix attractif en période de crise : jouable ? Un mot pour conclure ? Il s’agit bien là d’un autre vrai défi pour la Rénovation urbaine : le maintien d’un prix attractif afin de permettre l'accès au logement à des personnes dont les revenus sont moyens voire bas. Pour atteindre cet objectif, nous travaillons sur l’idée d’un prix moyen par opération qui permettrait d’élargir la fourchette des prix de vente en fonction des conditions locales, de la situation des logements et de leur taille. L'équilibre subtil entre ces divers paramètres nous permettra de continuer à proposer des prix de vente extrêmement attractifs, d’élargir la mixité sociale dans les projets, de réduire l’intervention publique par opération et surtout d’augmenter le nombre de projets. Étant donné le développement des villes et de la capitale en particulier, la SDRB entend encore relever de nombreux défis dans la décennie à venir. Elle en a toutes les capacités et peut compter par ailleurs sur l’étroite collaboration du pouvoir politique en place et du secteur privé avec lequel elle a établi un partenariat solide. Pour conclure, je dirais que la SDRB donne à Bruxelles la possibilité de rayonner et d'être une terre d'accueil où il fait bon habiter, travailler et se divertir. SDRB Rapport d'activités 2012 33 Rénovation urbaine Du logement de qualité au meilleur prix Depuis 1988, la SDRB a construit 3.510 logements pour des habitants à revenus moyens dans des quartiers caractérisés par un déficit en construction résidentielle. Gert Nys En 2012, la Rénovation urbaine a vendu 153 logements. D'ici fin 2015, elle prévoit de mettre sur le marché plus de 600 logements. Son ambition : répondre aux défis démographiques de la capitale en développant des sites ayant une dimension multifonctionnelle, en proposant des quartiers durables et des éco-constructions, en élaborant de nouveaux concepts et moyens d’accès à la propriété, et en renforçant les synergies avec la direction générale Expansion économique. Acquisitions en 2012 34 Kuborn (Anderlecht) Acquisition du bien Artim (2.035 m²) pour un montant de 1.690.000 euros après obtention de l’attestation du sol délivrée par l’IBGE. SDRB Rapport d'activités 2012 Kuborn (Anderlecht) Acquisition du bien EMS Real Estate (1.723 m²) pour un montant de 1.850.000 euros après obtention de l’attestation du sol délivrée par l’IBGE. Marchandises (Anderlecht) Acquisition des biens Roemmo (7.400 m²) pour l’ensemble des parcelles (6,18 millions d’euros) à l’exception du bien situé rue Prévinaire 76. La signature de l’acte est prévue pour le premier semestre 2013 après obtention de l’attestation du sol délivrée par l’IBGE. Marco Polo (Anderlecht) Acquisition des maisons rue des Trèfles. Aucun accord à l’amiable n’a pu être obtenu avec les deux propriétaires-occupants en 2012. Cette acquisition a été déclarée d’utilité publique et nécessaire à l’accomplissement de la raison sociale de la SDRB. Liverpool (Anderlecht) Acquisition éventuelle du site Desmedt (3.800 m²) ­financée par l’accord Beliris. Projets en cours de réalisation (tous les logements sont vendus sur plan) Jette Village, phase II (Jette) Construction de 29 maisons unifamiliales et de 4 immeubles à appartements comprenant 118 logements à proximité de la place du Miroir à Jette. La dernière phase de ce projet concerne 15 maisons et un immeuble avec 55 appartements. La livraison est prévue pour fin 2013. Matériaux (Anderlecht) Situé à proximité des Abattoirs d’Anderlecht, le projet comporte une crèche (350 m²), 119 appartements (dont 36 logements passifs et 83 basse énergie), des kiosques polyvalents et des aires de jeux. La fin des travaux est prévue pour fin 2013. De Boeck phase IV (Koekelberg) Cette dernière phase concerne la construction de 20 appartements (fin des travaux début 2013) compris dans un vaste projet de 9 immeubles de logements. Dewez (Jette) Ce projet concerne la reconversion d’un immeuble industriel situé chaussée de Wemmel, sur l’ancien site Pfizer. Le bâtiment comprendra une crèche et 34 appartements dont 31 sont conventionnés. Ducuroir (Forest) Situé le long de l’avenue Van Volxem, l’ancien site Ducuroir a été démoli pour y développer un projet de 32 logements libres (basse énergie) et de 32 logements conventionnés (passifs). Opérations en régie Projets en gestation Ces opérations sont conçues pour bâtir dans des petites zones urbaines laissées en friche. Modestes et discrètes, ces interventions ont pourtant un impact déterminant sur le cadre de vie des quartiers. Projet Vandermaelen (Molenbeek-Saint-Jean) Piers-Schmitz (Molenbeek-Saint-Jean) À Molenbeek-Saint-Jean, le terrain vague à l’angle des rues Piers et Schmitz est la dernière phase des travaux entrepris depuis 1988 pour la reconstruction du tissu urbain. Le projet qui prévoit la construction de 10 logements et d’un commerce aura un impact urbanistique et visuel important sur la chaussée de Gand. Dubrucq-Escaut (Molenbeek-Saint-Jean) Situé à l’angle de la rue de l’Escaut et de l’avenue Jean Dubrucq, le terrain appartenant à la SDRB abrite une aire de sport qui sera, à terme, déplacée lors de l’aménagement de la Promenade verte. L’immeuble à appartements qui sera construit à l’angle des rues complètera avantageusement les travaux de la commune (implantation d’un parc le long de la ligne de chemin de fer). Dans le cadre du contrat de quartier Cinéma Belle-Vue (2009-2013), la SDRB développera un projet comprenant une trentaine de logements à l’angle de la rue Sainte-Marie et une nouvelle rue à créer sur l’ancien lit de la Senne (aux environs de la rue Vandermaelen). Projet Kuborn - Marchandises-Goujons (Anderlecht) Conjointement à la réflexion urbanistique globale menée sur cette zone dans le cadre d’un schéma directeur, la SDRB étudie la possibilité de développer un ensemble d’environ 125 logements dans la partie sud de l’îlot Kuborn compris entre la rue des Deux-Gares et la rue Docteur Kuborn. A la rue des Deux-Gares un rez-de-chaussée à vocation commerciale peut être envisagé. L’îlot Marchandise qui borde le chemin de fer sera démoli pour permettre l’assainissement du sol. La SDRB étudie la possibilité d’y développer un projet mixte d‘activités économiques et de logements. Pour l’îlot Goujons, un immeuble d’environ 25 logements sera construit, modifiant l’alignement pour refermer le front bâti sur la place publique. SDRB Rapport d'activités 2012 35 Données financières Gert Van der Eeken Directeur général des Services généraux En 2012, l'informatisation complète du service financier a été lancée. Ainsi, la SDRB concourt activement à la simplification administrative visée par la Région. De plus, ce faisant, le service financier contribue également au maintien des trois étoiles obtenues par la SDRB dans le cadre du label Entreprise écodynamique. 36 SDRB Rapport d'activités 2012 L'institution a opté pour une gestion décentralisée et un système de workflow avec une transparence et une traçabilité très fortes à chaque niveau d'utilisation. En termes de contrôle budgétaire, c'est une solution complète qui permet de respecter les procédures du cycle des dépenses. Ses recettes proviennent principalement des loyers et des canons emphytéotiques. Elle reçoit également des subsides pour son fonctionnement, des investissements et des missions déléguées. Les produits d'exploitation s'élèvent à 18.978.204 euros en 2012. Ayant acquis son autonomie financière en 2011 (cf. avis de l'ICN du 09/11/2011), la SDRB se trouve au beau milieu d'une période de transition : elle met en place tous les préparatifs pour optimiser cette plus grande marge de manœuvre budgétaire. Grâce à cela, elle pourra réaliser ses projets plus rapidement. Depuis 1992, l'institution fonctionne avec le plan comptable minimum normalisé et tient donc une double comptabilité, ce qui était à l'époque une première dans la Région de Bruxelles-Capitale. Depuis février 2000, le Système Européen des Comptes (SEC95) est en vigueur. Il est également appliqué sans problème. La SDRB clôture l'exercice 2012 avec une perte de 2.357.978 euros. La masse salariale 11.359.087 euros Les acquisitions 14.195.054 euros Les amortissements 4.126.224 euros sont ses principaux frais. © BENIS - Fotolia.com La SDRB est actionnaire dans différentes sociétés, centres d’entreprises et incubateurs. Au 31 décembre 2012, la valeur de ces participations correspond à 36.248.733 euros. L'évaluation de celles-ci se fait sur la base de l'actif net des derniers comptes annuels publiés. Le total du bilan s’élève à 428.016.930 euros, dont 313.252.452 euros de patrimoine immobilier. La SDRB a fait estimer ses terrains et bâtiments en 2010 afin d'avoir une image fidèle du patrimoine immobilier. Le stock comprend les bâtiments destinés à la vente dans le cadre de la mission de rénovation urbaine et s'élève à 17.007.728 euros. Afin d'assurer une gestion performante de sa trésorerie, la SDRB collabore avec la Région de Bruxelles-Capitale. Ainsi, elle fait partie du Centre de Coordination Financière pour la Région de Bruxelles-Capitale depuis le 1er janvier 2005. Au 31 décembre 2012, les moyens disponibles s'élèvent à 10.349.834,03 euros. Les fonds propres de l'institution s'élèvent à 384.737.998 euros et le capital souscrit à 2.327.196 euros. Le capital a été constitué par la Région de Bruxelles-Capitale et les 19 communes. Elles possèdent respectivement 38 et 19 parts. Les provisions et impôts différés s'élèvent à 29.477.038 euros. SDRB Rapport d'activités 2012 37 La SDRB Fin 2012, la SDRB comptait 138 membres du personnel (82 statutaires et 56 contractuels). Les organes de gestion Le conseil d’administration de la SDRB est composé de : © chris-m - Fotolia.com Représentants du secteur public Mme Talbia Belhouari M. Marc Cools M. Jacques De Witte M. Laurent Delvaux M. Laurent Gabele M. Denis Grimberghs (Président) M. Saïd Mastari M. Julien Meganck (Administrateur délégué) Mme Yvette Melery-Charles M. Willem Stevens Mme Agnès Vanden Bremt M. Thibaud Wyngaard 38 SDRB Rapport d'activités 2012 Représentants des organisations des employeurs M. Mathias Cys M. Frans De Keyser (Vice-président) M. Christian Franzen M. Eugène Moreau M. Jean-Christophe Vanderhaegen Mme Francine Werth Représentants des organisations des travailleurs M. Manuel Castro M. Pierre Demol M. Eric Devuyst (jusqu'au 29 mars 2012, Vice-président) M. Jean-Pierre Knaepenbergh M. Philippe Van Muylder M. Philippe Vandenabeele M. Philippe Vansnick (à partir du 30 mars 2012, Vice-président) Commissaires du gouvernement M. Antoine Crahay M. Marcel Rijdams Inspecteur des finances M. Eric Smit Réviseur d’entreprises M. Jean-Pierre Vandaele Projet pilote en matière de pension La SDRB fait partie du projet pilote Capelo lancé par le Service des Pensions du Secteur Public (SdPSP). Il vise, à terme, la gestion électronique des dossiers de pension pour le personnel statutaire. En 2012, le service de gestion des ressources humaines a transmis par voie électronique au SdPSP les 127 dossiers concernés par ce projet. Composition du conseil de direction Composé de fonctionnaires généraux (voir liste ci-dessous), le conseil de direction traite des matières relatives au personnel et à la gestion du siège social. Le conseil de direction s’est réuni à 6 reprises en 2012. Administration générale Mme Mireille Francq (Administratrice générale jusqu'au 28 février 2013) M. Benjamin Cadranel (Administrateur général depuis le 29 mars 2013) Mme Clara Quaresmini (Inspectrice générale) M. Claude Simonis (Inspecteur général – pensionné depuis le 1er mai 2012) Direction générale des Services généraux M. Gert Van der Eeken (Administrateur général adjoint et Directeur général) Direction générale de la Rénovation urbaine M. Nicolas Joschko (Directeur général jusqu'au 30 juin 2012) M. Marc Frère (Directeur général a.i du 1er mai au 31 décembre 2012) M. Gert Nys (Directeur général f.f. depuis le 1er février 2013) M. Luc Busseniers (Inspecteur général) Direction générale de l’Expansion économique M. Philippe Antoine (Directeur général) Médiateur M. Luk Michiels (Inspecteur général) SDRB Rapport d'activités 2012 39 Nous contacter Commercialisation des logements [email protected] T + 32 2 422 50 50 Relocalisation et espaces pour entreprises [email protected] T + 32 2 422 51 51 Direction générale de l’Expansion économique Relations presse M. Gert Nys Directeur général f.f. [email protected] T + 32 2 422 50 92 [email protected] T + 32 2 422 52 23 Administration générale Médiateur M. Benjamin Cadranel Administrateur général [email protected] Direction générale des Services généraux M. Gert Van der Eeken Directeur général [email protected] T + 32 2 422 50 66 www.sdrb.be SDRB Rapport d'activités 2012 Communication, sites web M. Philippe Antoine Directeur général [email protected] T + 32 2 422 52 25 Inventimmo.be 40 Direction générale de la Rénovation urbaine M. Willy Coppens Directeur [email protected] T + 32 2 422 51 91 M + 32 497 59 96 66 Mme Barbara Decamps [email protected] T + 32 2 422 51 61 M + 32 477 69 11 78 M. Luk Michiels Inspecteur général [email protected] T + 32 2 422 50 82 Avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale Les missions, les compétences et le fonctionnement de la SDRB ont été réglés par l'ordonnance du 20 mai 1999 relative à la Société de Développement pour la Région de BruxellesCapitale (parution au Moniteur Belge : le 29 juillet 1999) et par les statuts de l'institution (parution au Moniteur Belge : le 5 février 2000). La SDRB est représentée dans la commission consultative du commerce extérieur de la Région de BruxellesCapitale et les commissions de concertation communales. Ce rapport annuel a été produit par le département communication de la SDRB. Design graphique et production : Page in extremis, en collaboration avec • Pour les photographies : SDRB, Hans Roels, Serge Brison, Charlotte Sampermans et Fotolia. • Pour les rédactionnels : FL Consult et K.ractère. • Pour les traductions : SDRB. Editeur responsable : Benjamin Cadranel SDRB Rapport d'activités 2012 41 www.sdrb.be inextremis.be MP4528 Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale Rue Gabrielle Petit 6 - 1080 Bruxelles + 32 2 422 51 11 - [email protected]