les barotraumatismes

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LES BAROTRAUMATISMES
Ce sont des accidents dus aux brutales variations de pression que subit notre organisme. Ces
variations étant les plus importantes entre 10 mètres et la surface, c'est dans cette zone que
ce risque est le plus élevé.
LA SURPRESSION PULMONAIRE
Elle survient à la remontée en plongée avec scaphandre, ou en apnée après avoir respiré au
fond sur une bouteille.
C'est un accident très grave.
MECANISME :
Si un plongeur remplit ses poumons en profondeur et bloque son expiration à la remontée,
l'air se dilate dans les poumons. Comme les poumons ne vont pouvoir se distendre, c'est
l'accident. Les alvéoles pulmonaires se déchireront et l'air passera dans le sang en grande
quantité, provoquant une “embolie gazeuse”.
PREVENTION
Toujours expirer à la remontée
Pendant les exercices de remontée, laisser s'échapper de l'air
Ne pas respirer sur un scaphandre autonome au fond, lorsqu'on fait de l'apnée
BAROTRAUMATISMES DES OREILLES
Ils surviennent à la remontée et à la descente, en apnée ou en plongée avec scaphandre.
SCHEMA SIMPLIFIE DE L'OREILLE :
MECANISME :
L'oreille moyenne est une cavité indéformable remplie d’air. Cet air subit les variations de
volume dues aux variations de pression. Seul le tympan est souple et est susceptible de se
déformer, entraînant des douleurs.
A la descente
Il bombe vers l'oreille moyenne et risque de se rompre si on ne rétablit pas l'équilibre des
pressions.
A la remontée,
Il bombe vers l'extérieur, l'équilibre se fait naturellement par la trompe d'Eustache.
PREVENTION :
Equilibrer la pression de chaque côté du tympan par la manœuvre de Valsalva (insuffler de
l'air dans l'oreille moyenne par la trompe d'Eustache) à la descente.
En cas de rhume, la manœuvre est difficile, voire impossible, il faut donc éviter de plonger
ATTENTION :
Il est inapproprié et même dangereux de faire la manœuvre de Valsalva à la
remontée.
BAROTRAUMATISMES DES SINUS
MECANISME
Ils surviennent à la descente ou à la remontée, en apnée et en scaphandre autonome.
Les sinus sont des cavités de la face qui communiquent avec les fosses nasales par des petits
orifices. Lorsqu'ils sont bouchés (rhume, sinusite), l'air ne peut plus ni rentrer ni sortir.
A la descente
L'air se comprime, ce qui provoque des lésions du sinus avec une douleur, qui peut être
violente. Il faut remonter.
A la remontée
L'air contenu dans les sinus augmente de volume, si l'orifice s'est bouché pendant la plongée,
l'air chasse l'obstacle, plus, parfois, un peu de sang (sans gravité).
PREVENTION
Ne pas plonger en cas de rhume ou de sinusite
BAROTRAUMATISMES DES DENTS :
MECANISME
Les dents, cariées ou avec des soins usés de taille importante, peuvent poser des problèmes à
la descente et à la remontée. Notamment lorsque l'orifice de communication entre la carie et la
bouche est de petites dimensions.
A la descente
L’augmentation de pression dans la cavité de carie entraîne une irritation du nerf dentaire.
C'est ce qui cause la douleur.
Il peut arriver que les soins d'une dent cariée s’usent ou s’abîment. Une certaine quantité d'air
peut être emprisonnée sous le plombage. L'air ne peut s'évacuer ce qui sera à l'origine du
même problème.
A la remontée
L'augmentation de volume de l'air emprisonné dans la carie, comprime le nerf dentaire
entraînant une douleur.
Au pire, il peut survenir une explosion de la dent.
PREVENTION
Aller chez le dentiste une fois par an, pour faire soigner et vérifier toutes les dents en
précisant que l’on plonge.
PLACAGE DE MASQUE :
MECANISME
Le volume de l'air contenu dans le masque se comprime à la descente (suite à l'augmentation
de la pression).
Ceci provoque un effet ventouse entraînant des saignements de nez et des hématomes périoculaires.
PREVENTION :
Insuffler de l'air dans le masque par le nez, à la descente
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