Réhabiliter le désir, la positivité ontologique du désir

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CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE
“Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.”
Voltaire
RÉHABILITER LE DÉSIR
La positivité ontologique du désir
CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
L'oiseau bleu, René Magritte
Association ALDÉRAN Toulouse
pour la promotion de la Philosophie
MAISON DE LA PHILOSOPHIE
29 rue de la digue, 31300 Toulouse
Tél : 05.61.42.14.40
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conférence N°1600-262
RÉHABILITER LE DÉSIR
La positivité ontologique du désir
Conférence d’Éric Lowen donnée le 06/06/2009
à la Maison de la philosophie à Toulouse
À l’encontre d’une tradition tenace et consensuelle, Jean-Jacques Rousseau affirme dans la
Nouvelle Héloïse “Malheur à qui n'a plus rien à désirer !”. Le désir est pourtant le grand décrié
dans la nature humaine, pensé comme signe du manque, de l’incomplétude, de l’illusion, etc.
La plupart des grandes religions n’ont qu’un désir, se libérer du désir (admirez le paradoxe !).
Ce désamour à l’égard du désir ne délivre pas l’homme du désir, il conflictualise
artificiellement la présence du désir dans l’homme. Il est temps de sortir de ces approches
moralistes, fondées sur l’ignorance de la nature humaine et de la nature réelle du désir,
aboutissant à des obscurantismes. Car le désir est positif, le désir n’est pas manque, il est
affirmation de l’Être. Osons donc désirer désirer, condition de l’élévation de l’homme !
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RÉHABILITER LE DÉSIR
La positivité ontologique du désir
PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Car tout homme, quand surgit le désir de son corps, et quand
il le nourrit, se hausse à la stature des dieux immenses...
Victor Ségalen (1878-1919)
Les immémoriaux, 1907
I
LE DÉSIR, CE MAL AIMÉ
1 - Un constat : celui de la diabolisation du désir en général
2 - La diabolisation du désir dans les religions, d’orient comme d’occident
3 - La diabolisation du désir dans la philosophie
4 - Même les interprétations freudiennes sont erronées et aliénantes
5 - Les rares exceptions d’une positivité du désir
II
LES PRINCIPALES THÉORISATIONS DU REJET DU DÉSIR
1 - Le désir est pour eux :
A - Le signe du manque et de l’incomplétude
B - Il est l’expression de l’imperfection de l’homme
C - Il est source d’attachement et d’illusion
D - Le désir est éphémère
E - Le désir est sans fin
F - Le désir est source de douleur en cas d’insatisfaction
G - Sa nature est anté-rationnelle, donc facilement déraisonnable et irrationnelle
H - Il détourne l’homme de ces “vraies” obligations et de ses devoirs
I - Le désir est égoïste, etc.
2 - Les conséquences de ce rejet du désir :
A - Une condamnation ontologique du désir, au lieu de parler de désirs problématiques
B - La condamnation morale du plaisir entrainé par la satisfaction du désir
C - Et dans ce sillage, la condamnation des passions
D - Le développement de théories classificatoires “fumeuses” (les épicuriens)
E - Le développement de pratiques ascétiques pour se “libérer” du désir
F - Un idéal de bonheur dépourvu de désir, où il faut supprimer le désir
G - Une conflictualisation artificielle de la nature humaine
H - La réduction de l’homme à une animalité physiologique
III
QUELLE EST LA VALIDITÉ DE CES INTERPRÉTATIONS ?
1 - Un mot unique pour désigner un ensemble de comportements différents dans leur motivation
2 - Des considérations provenant essentiellement de convictions religieuses
3 - Des considérations de nature moralistes
4 - Des convictions fondées pour l’essentiel sur l’ignorance des fondements anthropiques du désir
5 - Une interprétation souvent intuitive et réductionniste du désir
6 - Des problèmes posés par certains désirs ils en ont fait une problématique du désir
7 - Une focalisation sur les cas extrêmes et problématiques, érigés en modèles normatifs
IV
LE DÉSIR DANS L’ÊTRE HUMAIN : JE DÉSIRE DONC JE SUIS
1 - La démétaphysication du désir : sa nature naturelle, biologique, psychologique et spéciste
2 - Le désir est une émotion constitutive des êtres vivants dotés d’une structure psychique
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3 - Le désir humain est issu du désir animal, complexifié au prorata de la complexité humaine
4 - La différence fondamentale entre besoin et désir, le désir appartient à l’expérience du sujet
5 - Le désir est un but à atteindre pour le sujet, la recherche de sa satisfaction lui incombe
6 - Le désir est moteur, il est mobilisateur de nos moyens
7 - L’objet du désir est le moyen de sa satisfaction, sa finalité est dans la motivation du sujet
8 - La satisfaction du désir entraîne un plaisir, la nature de ce plaisir est au prorata du désir
9 - La fonction du désir, le désir est conséquence d’un être en situation
10 - Le désir est l’expression d’un être humain pris dans son individualité
11 - Des désirs émanants de parts différentes en nous expliquent les conflits de désirs
12 - Le désir n’est que désir, il est indifférent à ses conséquences et à la validité de sa recherche
13 - Le désir approprié par le sujet pensant et conscient devient volonté
14 - Le désir n’est pas obligation, le sujet est libre de sa relation avec ses désirs
15 - Le désir comme première liberté du sujet
16 - Le désir est de l’ordre du besoin pour l’Être Humain, nous sommes un être de désir
17 - La négation du désir, ou sa négativisation, sont donc des négations de l’Être Humain
V
LA POSITIVITÉ ONTOLOGIQUE DU DÉSIR
1 - La positivité ontologique du désir, base de toute philosophie moderne du désir
2 - Le désir n’est pas un manque, il est affirmation d’un Être au monde
3 - Le désir est individualisé, il procède de l’individualisation
4 - Tout désir est désir : Il n’y a pas de désirs naturels ou artificiels, vains ou futiles
5 - Le désir est moteur de l’existence, il nous permet d’être autant que de devenir
6 - Le désir est un pont entre soi et le monde
7 - Le désir n’est donc pas un problème philosophique en soi, le problème est de refuser le désir
8 - Les problèmes ne proviennent pas du désir, mais de tel ou tel désir
9 - Le défi sera ensuite de vivre intelligemment nos désirs, au niveau individuel et social
VI
CONCLUSION
1 - Désirons désirer, n’ayons pas peur du désir ni de désirer !
2 - La réhabilitation du désir, socle désormais de toute philosophie moderne et humaniste
3 - La possibilité désormais d’une philosophie positive du désir
ORA ET LABORA
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Document 1 : Exemple de philosophie négative du désir dans l’antiquité.
Maintenant il faut parvenir à penser que, parmi les désirs, certains sont fondés en nature,
d'autres sont vains. Parmi les désirs naturels, certains sont nécessaires, d'autres ne sont
que naturels. Parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires pour le bonheur, les
autres pour le calme du corps, d'autres enfin simplement pour le fait de vivre. En effet,
une juste vision de ces catégories permettra chaque fois de choisir et de refuser,
relativement à la santé du corps et à la sérénité, puisque telle est la perfection même de
la vie bienheureuse. Car c'est en vue de cela que nous voulons éviter la douleur et
l'angoisse.
Lorsque cela s'accomplit en nous, les orages de l'âme se dispersent, le vivant ne
chemine plus vers ce qui lui fait défaut et ne vise plus quelque supplément au bien de
l'âme et du corps. En effet nous ne sommes en quête du plaisir que lorsque nous
souffrons de son absence. Or maintenant nous ne sommes plus dans le manque de
plaisir.
Et c'est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie
bienheureuse. Car il est le premier des biens naturels. Il est au principe de nos choix et
refus, il est le terme auquel nous atteignons chaque fois que nous décidons quelque
chose, avec, comme critère du bien, notre sensibilité. Précisément parce qu'il est le bien
premier, épousant notre nature, c'est toujours lui que nous recherchons. Mais il est des
cas où nous méprisons bien des plaisirs : lorsqu'ils doivent avoir pour suite des
désagréments qui les surpassent ; et nous estimons bien des douleurs meilleures que les
plaisirs: lorsque, après les avoir supportées longtemps, le plaisir qui les suit est plus
grand pour nous. Tout plaisir est en tant que tel un bien et cependant il ne faut pas
rechercher tout plaisir ; de même la douleur est toujours un mal, pourtant elle n'est pas
toujours à rejeter. Il faut en juger à chaque fois, en examinant et comparant avantages et
désavantages, car parfois nous traitons le bien comme un mal, parfois au contraire nous
traitons le mal comme un bien.
Épicure (IVème siècle av.JC)
Lettre à Ménécée
Document 2 : Exemple de philosophie négative du désir au 19ème siècle.
Tout vouloir procède d'un besoin, c'est-à-dire d'une privation, c'est-à-dire d'une
souffrance. La satisfaction y met fin ; mais pour un désir qui est satisfait, dix au moins
sont contrariés ; de plus, le désir est long, et ses exigences tendent à l'infini ; la
satisfaction est courte, et elle est parcimonieusement mesurée. Mais ce contentement
suprême lui-même n'est qu'apparent : le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau
désir ; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore
reconnue. La satisfaction d'aucun souhait ne peut procurer de contentement durable et
inaltérable. C'est comme l'aumône qu'on jette à un mendiant : elle lui sauve aujourd'hui la
vie pour prolonger sa misère jusqu'à demain - Tant que notre conscience est remplie par
notre volonté, tant que nous sommes asservis à l'impulsion du désir, aux espérances et
aux craintes continuelles qu'il fait naître, tant que nous sommes sujets du vouloir, il n'a
pour nous ni bonheur durable, ni repos. Poursuivre ou fuir, craindre le malheur ou
chercher la jouissance, c'est en réalité tout un : l'inquiétude d'une volonté toujours
exigeante, sous quelque forme qu'elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la
conscience ; or sans repos le véritable bonheur est impossible. Ainsi le sujet du vouloir
ressemble à Ixion (1) attaché sur une roue qui ne cesse de tourner, aux Danaïdes (1) qui
puisent toujours pour emplir leur tonneau, à Tantale éternellement altéré.
Arthur Schopenhauer (1788-1860)
Le monde comme volonté et comme représentation, 1818
(1) Personnages légendaires condamnés pour leurs crimes à des supplices éternels.
Ixion est lié à une roue enflammée ; Tantale affamé ne peut atteindre les mets qui
s'écartent de lui ; les Danaïdes versent éternellement de l'eau dans un tonneau percé.
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Document 3 : Le désir est l’essence de l’homme, un principe qui apparaît dans la philosophie de Spinoza.
Toute chose s'efforce - autant qu'il est en son pouvoir - de persévérer dans son être.
L'effort par lequel toute chose s'efforce de persévérer dans son être n'est rien d'autre que
l'essence actuelle de cette chose.
Cet effort, en tant qu'il a rapport à l'âme seule, s'appelle : Volonté. Mais lorsqu'il a rapport
en même temps à l'Âme et au Corps, il se nomme : Appétit. L'appétit, par conséquence,
n'est pas autre chose que l'essence même de l'homme, de la nature de laquelle les
choses qui servent à sa propre conservation résultent nécessairement ; et par
conséquent, ces mêmes choses, l'homme est déterminé à les accomplir. En outre, entre
l'appétit et le désir il n'existe aucune différence, sauf que le désir s'applique, la plupart du
temps, aux hommes lorsqu'ils ont conscience de leur appétit et, par suite, le désir peut
être ainsi défini : le désir est un appétit dont on a conscience.» Il est donc constant, en
vertu des théorèmes qui précèdent, que nous ne nous efforçons pas de faire une chose,
que nous ne voulons pas une chose, que nous n'avons non plus l'appétit ni le désir de
quelque chose parce que nous jugeons que cette chose est bonne ; mais qu'au contraire
nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous nous efforçons vers elle, que nous
la voulons, que nous en avons l'appétit et le désir.
Baruch Spinoza (1632-1677)
livre Ill, Théorèmes VI, VIl et scolie du théorème lX, Éthique, 1675
Document 4 : Le désir comme moteur de l’existence.
Malheur à qui n'a plus rien à désirer ! il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède. On jouit
moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est heureux qu'avant d'être
heureux. En effet, l'homme avide et borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du
ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son
imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui
rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie au gré de sa passion. Mais tout
ce prestige disparaît devant l'objet même ; rien n'embellit plus cet objet aux yeux du
possesseur ; on ne se figure point ce qu'on voit ; l'imagination ne pare plus rien de ce
qu'on possède, l'illusion cesse ou commence la jouissance. Le pays des chimères est en
ce monde le seul digne d'être habité et tel est le néant des choses humaines, qu'hors
l'Être existant par lui-même, il n'y a rien de beau que ce qui n'est pas. Si cet effet n'a pas
toujours lieu sur les objets particuliers de nos passions, il est infaillible dans le sentiment
commun qui les comprend toutes. Vivre sans peine n'est pas un état d'homme ; vivre
ainsi c'est être mort. Celui qui pourrait tout sans être Dieu, serait une misérable créature ;
il serait privé du plaisir de désirer ; toute autre privation serait plus supportable.
Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)
La Nouvelle Héloïse, 1761
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- Le sujet et son désir, Robert Misrahi, Pleins Feux Éds, 2003
- Besoins et désir en société de consommation, Michel Richard, Chronique Sociale, 2001
- Jouissance d'être le sujet et son désir, Robert Misrahi, Encre Marine, 2000
- Les nourritures affectives, Boris Cyrulnik, Odile Jacob, 2000
- Le désir, Collectif, Hatier, 1999
- L'anti-Œdipe, Gilles Deleuze et Félix Guattari, 1972
- Lacan et la philosophie, A. Juranville, Philosophie aujourd'hui, PUF, 1984
- Besoins et tendances, Georges Canguilhem, Hachette 1969
- Crépuscule des idoles, Friedrich Nietzsche (1888), Gallimard, 1977
- La généalogie de la morale, Friedrich Nietzsche (1877), Gallimard, 1979
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-262 : “La positivité du désir” - 06/06/2009 - page 8
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