Séance 6 Macroéconomie Ouverte Préalables • Qu’est-ce que la Balance des Paiements ? • Qu’est-ce que le taux de change ? La balance des paiements (BP) • Définition : – C’est un document comptable dans lequel son enregistrées toutes les opérations qui ont lieux pendant une période de temps déterminée, entre les agents résidents et non résidents d’un pays. • La BP est établie par la Banque Centrale selon les principes établis à l’échelle internationale par le FMI • C’est un document d’analyse en terme de flux. La Balance des Paiements - Agents et opérations • Les agents : – Les résidents (entre géographie et juridique) – Les non résidents • Les opérations – Balance des transactions courantes • Échanges de marchandises (X et M) • Les services • Les transferts unilatéraux – Balance des capitaux à CT (<1an) – Balance des capitaux à LT (>1an) La Balance des Paiements - Agents et opérations • Que mesure-t-on avec ces opérations ? – BT Courantes = compétitivité d’un pays – BK CT = spéculation sur la Monnaie – BK LT = pénétration des capitaux • La BP, un cadre comptable (partie double …) • La BP, un cadre théorique : BP = BT + BK Le Taux de Change - Définition & Marché • Pour faire quoi ? – Permet de mesurer la prix des monnaies nationales les unes par rapport aux autres. • Le Marché des changes – Confrontation de l’Offre et de la demande de devise, ce qui fixe un taux. • Les acteurs – – – – – Les institutions financières Les entreprises Les courtiers Les investisseurs Les Banques Centrales … Le Taux de Change - 2 types de Marché • Le Marché au comptant – Opération = livraison en moins de 2 jours e $/€ Devise directrice Devise cotante • Le Marché à terme – Opération = livraison à une date ultérieure (utilisé pour les opérations de couverture) Le Taux de Change - Formation des cours, Marché au comptant • Cotation au certain Utilisé pour ce power point – Le taux exprime le prix d’une unité de M nationale en unité de M étrangère. – Appréciation = Hausse valeur M Nationale (et hausse du taux) – 1€ = 1,46 $ (avec ici l’Euro comme M Nationale) • Cotation à l’incertain – Le taux exprime le nb d’unité de M nationale pour une unité de M étrangère. – Appréciation = baisse du taux de change – 1$ = 0,68 € (Soit 1$ = e €) Le Taux de Change - Formation des cours, Marché à terme • • • • Soit e = tx de change au comptant Soit et = tx de change à terme Soit r = tx d’intérêt national Soit r* = tx d’intérêt étranger Le Taux de Change - Formation des cours, Marché à terme 1 $ 1 +r* e 1 +r* € À terme Donc et = e 1+r € 1+r* • r > r* • r < r* • r = r* et > e et < e et = e e 1+r € 1+r* Pour des taux intérêts faibles e t - e = r – r* e Monnaie coté au report Monnaie coté au déport Monnaie coté au pair Le Taux de Change - Les opérations d’arbitrages • Pourquoi ? – Les agents peuvent tirer profit des différences momentanée des taux de change entre différentes places financières et les différents taux d’intérêt • Arbitrage sur les changes – Si e $/€ = e €/$ , alors mouvements de K – Donc e $/€ x e €/$ = 1 • Arbitrage sur les Taux d’intérêt – Egalité des rendements d’un placement (S) pour un résident, à l’étranger et dans le pays domestique. ea– e r* – r – Soit S(1+r) = eS(1+r*) = ea e 1+r Le Taux de Change - Offre et Demande sur le Marché des changes • Exportations – Les acheteurs étr ont leur propre devises à offrir et les exportateurs nat préfère détenir la M Nationale. • Importations – Les importateurs nationaux ont leur propre M à offrir et les exportateurs étr préfèrent détenir leur devises. Le Taux de Change - Entrée / Sortie de Capitaux • Sortie de K : – D de M étr et O de M nat – Importations du pays domestique • Entrée de K : – O de M étr et D de M nat – Exportations du pays domestique Le Taux de Change - La détermination du taux de change • Théorie du PPA (Parité Pouvoir d’Achat) – PPA = tx de ch qui égalise la valeur unitaire de 2 Biens substituts. – Version absolue de la PPA : PA d’une M Nat est égale sur le Marché nat et étr. P = eP* – Version relative de la PPA : Le tx de croissance du tx de ch = rapport des tx de croissance des px entre les 2 pays (de/e) = (dp/p) – (dp*/p*) • Notion de taux de change réel – Exprime le prix relatif des pdts étr par rapport aux pdts nat exprimés dans la M nat : q = (eP*/P) – En effet, e = taux de change nominal (dépréciation = best compétitivité, augmentation des px pdts étr en M nat, mais à prix constant) Le Taux de Change - Les politiques de change • Dépend de la flexibilité du tx de ch • Taux de change flexible – On laisse le Marché des changes déterminer le tx à partir de l’égalité O/D • Taux de change fixe – Le Gvt fixe le tx qu’il défini comme la parité – Défence de cette politique • Intervention en vendant (ou achetant) de la M étr contre de la M nat • Contrôle des ch via contraction O/D de ch (douane, quotat…) • Modification des taux d’intérêts (agir sur les mvts de K) • Dévaluation ou réévaluation de la monnaie Le Taux de Change - dévaluation / dépréciation • • • • Dévaluation de la M (décidée par l’Etat) [1] Dépréciation de la M (déséq de l’O/D) [2] Réévaluation de la M [3] Appréciation de la M [4] • Dans ce PowerPoint, cotation à l’incertain Donc [1] et [2] = Hausse du tx de ch Le Taux de Change - Bilan simplifié de la Banque Centrale - • Actif – Créances sur l’Etat (CE) – Créances sur l’étranger (R) • Passif – Billet en circulation (B) ce sont les réserves de change Masse Monétaire : M = B = CE + R Le Taux de Change - La déterminants de la BP • La balance des transactions courantes (BT) • La balance des capitaux (BK) • Les variations de changes ( R) Le Taux de Change - BT, exportations & importations • Exportations réelles : X = X(q,Y*) Si Y* alors X , si q (meilleure compétitivité), X • Importations réelles : M = IM(q,Y) Si q alors importations de pdts étrangers Si Y alors importations • Impact d’une variation du tx de ch sur BT : BT = X(q,Y*) – q IM(q,Y) + - Le Taux de Change - Quel impact sur BT d’une dépréciation ? • On a BT = X(q,Y*) – q IM(q,Y) + - • 2 effets : – Effet volume positif (hausse des X et baisse des M, via amélioration compétitivité) – Effet prix négatif (renchérissement de la valeur des importations) • Lequel l’emporte ? Le Taux de Change - La condition de Marshall-Lerner • • A l’équilibre BT = 0 dBT/dq = IM(q,Y) [EX(q)-EIM(q)-1] • • dBT/dq > 0 ssi [EX(q)-EIM(q)] > 1 C’est la condition de ML, ou le théorème des élasticités critiques. 1. Si BT équilibrée (BT=0), une dévaluation ( q) améliore le solde de la BT ssi [EX(q)-EIM(q)] > 1 2. Si BT non équilibrée, cad (X/q) = IM – (D/q), alors dBT/dq > 0 ssi [EX(q)-EIM(q)] > 1 + [D/(q.IM)] Le Taux de Change - La courbe en « J » BT En (1) l’effet renchérissement débute En (2) l’effet volume commence à jouer En (3) l’effet volume domine l’effet prix 3 t0 t2 t1 1 2 Tps Le Taux de Change - Les mouvements de capitaux • BK = B(r-r*) avec B(0)=0 • B(r-r*) = B(r-r*) • Variations des réserves de changes ( R) : R = BT + BK Macro en économie ouverte - Quel modèle ? • 2 types d’analyses : – À CT : Keynésienne avec p = p – À LT : Classique (monétariste) avec p flexible • Modèle étudié ici : le Modèle Mundell-Fleming, une généralisation du modèle IS-LM Keynésien à une économie ouverte. Macro en économie ouverte - Le cadre d’analyse • • Economie de type Keynésienne (sous-emploi), à CT p = p 5 agents : – – – – – • 4 marchés : – – – – • • Ménages Entreprises Banque Central (BC) Etat Reste du Monde (RDM) Biens & Services Titres Changes Monnaie Utilisation de la loi de WALRAS (ici on négligera les titres) Petite économie ouverte (taille du pays trop petite pour influencer le RDM) Le modèle Mundell-Fleming - Le Marché des Biens & Services (IS) • A l’équilibre emplois = ressources Y+Z=C+I+G+X • Avec Z = q.IM(q,Y) les importations en terme de production domestique Le modèle Mundell-Fleming - Le Marché des Biens & Services (IS) • Les hypothèses de comportement : C = C0 + c(Y-T) I = I0 – hr G = G et T = T X = x1q + x2Y* Z = -z1q + z2Y • A l’équilibre sur ce marché, Y = kDA – khr – k[(x1+z1)q+x2Y*] Avec k = 1/(1-c+z2) et DA=C0+I0+G-cT Le modèle Mundell-Fleming - Le Marché de la Monnaie (LM) • A l’équilibre Offre = Demande (MS/p) = (MD/p) • (MD/p) = L1(Y) + L2(r) = LY + L0 – fr • (MS/p) = (R+CE)/p Le modèle Mundell-Fleming - Le Marché des changes (BP) • BP = BT + BK – Avec BT = X – Z = (x1+z1)q + x2Y* – z2Y – Avec BK = B (r - r*) • A l’équilibre, BP = (x1+z1)q + x2Y* – z2Y + B (r - r*) = 0 Le modèle Mundell-Fleming - Le Marché des changes (BP) r (BP) Exédent BP r > req Déficit BP Y La pente de (BP) est Z2 B >0 Le modèle Mundell-Fleming - Le Marché des changes (BP) • La pente de (BP) dépend – de la sensibilité de la demande d’importation au revenu (z2) « l’ouverture commerciale » – et de la sensibilité des mouvements de capitaux au taux d’intérêt (B) « l’ouverture financière » • 3 cas pour cette dernière sensibilité : (BP) – Immobilité parfaite (B = 0) • K insensible à r, BP = BT = 0 – Mobilité parfaite (B infini) • R s’ajuste instantanément à r* (r = r*) – Mobilité imparfaite (B > 0) • BP = BT + BK (BP) (BP) Le modèle Mundell-Fleming - Le Marché des changes (BP) r (BP) r*>0 Y*>0 q >0 Y Le modèle Mundell-Fleming - L’équilibre global IS-LM-BP r (IS) (LM) (BP)? (BP) Y Le processus d’ajustement de (BP) va dépendre du régime de change Modèle IS-LM-BP - Régime de change Fixe • Tout va se jouer sur la masse monétaire (MM), les autorités fixent une parité et interviennent sur le marché des changes en vendant ou achetant des devises étrangères. Conséquences : – Variation de R – Variation de M r • Ex : cas excédent BP – – – – Banque achète des devises étrangères Hausse de R et hausse MM Déséquilibre M de la Monnaie, baisse de r Effet sur (BP) : Y Excédent BP Pression à la baisse (q) Tendance appréciation Monnaie • Donc hausse I, puis Y, puis IM = baisse de BK • hausse sortie de K = baisse de BK Modèle IS-LM-BP - Régime de change Fixe • C’est la MM qui réalise l’équilibre – Rq : politique de stérilisation M = R + CE • 2 types d’équilibre : – Temporaire (avant variation MM) dR = BK + BT (quand BP est non nul) – Stationnaire (final) La contrainte extérieure est vérifiée Modèle IS-LM-BP - Régime de change Fixe, Equilibre temporaire (IS) Y = kDA – khr – k[(x1+z1)q + x2Y*] 2 1 (LM) M = R + CE = L1(Y) + L2(r) = LY + L0 – fr (BP) dR = (x1+z1)q + x2Y* – z2Y + B (r - r*) • On procède par substitution pour trouver rET, puis YET et enfin dRET. Modèle IS-LM-BP - Régime de change Fixe, Equilibre stationnaire (IS) Y = idem (LM) R + CE = LY + L0 – fr (BP) 0 = (x1+z1)q + x2Y* – z2Y + B (r - r*) • On procède aussi par substitution pour trouver rES, puis YES et enfin RES. Modèle IS-LM-BP - La politique monétaire • M = R + CE Instrument d’intervention de l’Etat Variable d’ajustement • Cas d’une PM expensive (achat de titres nationaux) • L’efficacité est vue à travers l’expression des multiplicateurs. Modèle IS-LM-BP - La politique monétaire Equilibre temporaire dYET dCE >0 drET dCE <0 d RET <0 dCE Efficace =0 dRES dCE Inefficace Equilibre stationnaire dYES dCE =0 drES dCE = -1 En régime de change fixe, la PM est totalement inefficace, le seul effet est de modifier la structure des contres parties de la masse monétaire (MM). M = R + CE Modèle IS-LM-BP - La politique monétaire • • • • • • Baisse des titres disponibles Hausse du cours des titres Baisse de r Hausse de I, puis Y Déplacement (LM) vers la droite Sur le marché des changes, A – Hausse Y = hausse IM = baisse BT – Baisse r = sortie K = baisse BK BP déficitaire en A (LM) dR<0 (LM’) dCE>0 • Dépréciation Monnaie, banque vend M étrangère • Baisse R, donc baisse MM • Déplacement (LM’) vers la gauche BP Modèle IS-LM-BP - La politique budgétaire (emprunt au près des ménages) Equilibre temporaire dYET dG >0 drET dG >0 d RET =? dG >0 dRES dG Equilibre stationnaire dYES dG >0 drES dG =? En économie ouverte, en régime de change fixe, la PB est efficace et cette Efficacité est croissante avec le degré de mobilité des K. Modèle IS-LM-BP - La politique budgétaire (emprunt au près des ménages) • dG>0 entraîne dY>0 • Financement PB par Vente et émission de titres nationaux, donc excès d’offre de titres • Baisse prix des titres et hausse r • Baisse de I (qui atténue l’impact initial sur le M des Biens, l’effet d’éviction) • Déplacement de (IS) vers la droite • Solde de (BP) – Effet négatif : dY>0, hausse IM et baisse BT – Effet positif : dr>0, entrée de K et hausse de BK Modèle IS-LM-BP - La politique budgétaire (emprunt au près des ménages) r r (BP) (LM) (LM) (BP) E’ E’ E E (IS’) dG>0 (IS) Y Pente (BP) > Pente (LM) En E’ (BP) déficitaire (IS’) (IS) Y Pente (BP) < Pente (LM) En E’ (BP) excédentaire Modèle IS-LM-BP - La politique budgétaire (emprunt au près des ménages) • On regarde la position (BP) par rapport (LM) – Pente (LM) : L/f – Pente (BP) : z2/B • 2 cas de mobilité imparfaite – Mobilité forte K (BP < LM) alors BK > BT – Mobilité faible K (BP > LM) alors BK < BT • 2 cas de mobilité parfaite ou nulle – Mobilité parfaite des K • PB maximum d’efficacité – Mobilité nulle des K : BP = BT = 0 • PB inefficace (éviction totale de I par G) La politique budgétaire - Cas mobilité parfaite K (change fixe) r (LM) (LM’) dR>0 E’ r = r* E E’’ (BP) (IS’) dG>0 (IS) Y Pente (BP) < Pente (LM) En E’ (BP) excédentaire Seul effet sur M des changes : BK Donc (BP) excédentaire Le taux de change va avoir tendance à s’apprécier La Monnaie nationale s’apprécie Le BC intervient en achetant de la Monnaie étrangère Hausse de R Hausse de M (Masse monétaire en circulation) L’ajustement de la BC se poursuit jusqu’à ce que l’offre Interne de monnaie ait suffisamment augmentée pour Ramener le (r) au niveau étranger. Déplacement (LM) vers la droite L’efficacité de la PB est renforcée par l’ajustement de La BC. La PM est à son maximum d’efficacité. La politique budgétaire - Cas mobilité nulle K (change fixe) r (LM’) dR<0 (BP) (LM) E’’ E’ E (IS’) dG>0 (IS) Y Pente (BP) > Pente (LM) En E’ (BP) déficitaire Seul effet sur M des changes : BT car BK=0 Donc BP déficitaire Tendance à la dépréciation Vente de monnaie étrangère Baisse des réserves de change (R) Baisse de M Ici la PB est totalement inefficace Et ne fait que augmenter (r) On a une éviction totale de G par I La politique budgétaire - Cas mobilité relativement forte K (change fixe) r (LM) (LM’) E’ E (BP) E’’ (IS’) dG>0 (IS) Y Pente (BP) < Pente (LM) En E’ (BP) excédentaire Sur le M des changes, La hausse du solde de BK > déficit de BT En E’ (BP) est excédentaire Tendance à l’appréciation Achat de monnaie étrangère Hausse des réserves de change (R) Hausse de l’Offre de M Déplacement (LM) vers la droite L’effet initial de la PB est renforcé par L’augmentation des réserves de changes Provoqués par l’excédent extérieur. La politique budgétaire - Cas mobilité relativement faible K (change fixe) r (BP) (LM’) (LM) E’’ E’ E (IS’) dG>0 (IS) Y Pente (BP) > Pente (LM) En E’ (BP) déficitaire Sur le M des changes, La hausse du solde de BK < déficit de BT En E’ (BP) est déficitaire Tendance à la dépréciation Vente de monnaie étrangère Baisse des réserves de change (R) Baisse de l’Offre de M Déplacement (LM) vers la gauche L’effet initial de la PB est diminué par La diminution des réserves de changes Provoquées par le déficit extérieur. (effet d’éviction) Modèle IS-LM-BP - La politique fiscale (baisse des impôts) • • • • • Baisse des impôts, hausse de Y Hausse de la consommation Hausse de la demande de Biens Mais impact plus faible qu’une PB, car indirect Sur le marché des changes – Effet négatif sur BT – Effet positif sur BK • On regarde mobilité du K Modèle IS-LM-BP - La politique budgétaire (par création montaire dG = dCE > 0) - • Que la PB soit financée par emprunt ou création monétaire, on a la même efficacité (moins pour la monnaie) • Mais la création monétaire crée un déséquilibre plus important sur le M des changes qui nécessite un ajustement plus important de la BC Modèle IS-LM-BP Les effets des chocs extérieur (associés aux mvts de K, dr*) Equilibre temporaire dYET dr* =0 drET dr* =0 d RET =-B dr* >0 dRES dr* Equilibre stationnaire dYES dr* <0 drES dr* <0 Hausse de r*, sortie de K, baisse de BK, BP déficitaire Dépréciation M nationale, Bq vend M étrangère Baisse de Masse Monétaire, Déplacement (LM) vers la gauche, hausse de r Baisse de I et baisse de Y Modèle IS-LM-BP Les effets des chocs extérieur, dr* > 0 (LM’) r (BP’) (LM) (BP) BP<0 E’ dr*>0 E (IS) Y Modèle IS-LM-BP Les effets des chocs extérieur (associés aux échanges extérieurs, dY*) Equilibre temporaire dYET dY* >0 drET dY* >0 d RET >0 dY* <0 dRES dY* Equilibre stationnaire dYES dY* >0 drES dY* >0 Hausse Y*, hausse des X, solde BT > 0 Effet direct dY*>0 positif Effet indirect dY>0 négatif Effet indirect dr>0 positif BP exédentaire (maths) Appréciation M nationale, achat M étr (dR>0) Hausse de Y Modèle IS-LM-BP Les effets des chocs extérieur, dY*>0 r (LM) E’ E dY*>0 dR>0 (BP) (LM’) (BP’) E’’ dY*>0 (IS’) (IS) Y Modèle IS-LM-BP Les déséquilibres et les réponses en terme de politiques économiques : un résumé 2 1 (BP) 1. 2. 3. 4. 4 3 Y = YPE CHO 4 types de déséquilibre : Sous emploi, BP excédentaire Inflation, BP excédentaire Sous emploi, BP déficitaire Inflation, BP déficitaire Politiques à mener : 1. 2. 3. 4. PM ou PB expansionniste ? ? PM ou PB restrictive Inflation En 2 et 3, faire une politique Mixte Modèle IS-LM-BP - Règle d’affectation de Timbergen • 2 et 3 sont associés au fait qu’il manque un instrument de politique économique pour atteindre des objectifs contradictoires. Il faut autant d’instruments que d’objectifs à atteindre. • Exemple : – PM expansive = baisse de r – PB expansive = hausse de r Il va falloir doser chaque politique Modèle IS-LM-BP - Timbergen et règle d’affectation de Mundell • En 3, – PM restrictive pour attirer les K – PB expansive pour attirer le PE • En 2, – PM expansive – PB restrictive Mundell : Il faut affecter la PB pour conduire le PE (objectif intérieur), et la PM pour conduire l’équilibre de la BP (objectif extérieur) Modèle IS-LM-BP - Effet d’une dévaluation Equilibre temporaire dYET dq >0 drET dq >0 d RET >0 dq <0 dRES dq Equilibre stationnaire dYES dq >0 drES dq >0 Sous la condition de Marshall-Lerner, dq>0 (dépréciation ici) va augmenter BT Hausse de Y (déplacement de IS) et hausse de BP (déplacement de BP) Une variation de q à plus d’effet sur le marché des changes, BP excédentaire. Limites de la dévaluation : effet compétitivité et effet profitables (tout dépend de la sensibilité de la D au prix et des jeux sur les marges) Modèle IS-LM-BP - Effet d’une dévaluation r (LM) E’ E dq>0 (BP) (LM’) (BP’) dR>0 E’’ dq>0 (IS’) (IS) Y Modèle IS-LM-BP - Impact d’une monnaie faible/forte (taux de change fort/faible) - • Monnaie faible – Les spéculateurs parient contre la Monnaie nationale – Dépréciation Monnaie et baisse de R – Spirale dépréciation - spéculation • Monnaie forte – Détérioration compétitivité prix – Recherche changement structurels, qualités des produits … – Hausse des X et baisse du déficit extérieur – Hausse BP et spéculateur confiants – Mais CHO à CT possible, forts coûts Régime de change Flexible - Taux de change flexible et ajustement - • C’est le taux de change qui joue le rôle d’ajustement et qui s’adapte de façon instantanée pour rétablir l’équation entre l’offre et la demande de change (la BC n’intervient plus). Régime de change Flexible - Efficacité des politiques économiques - • PM : – Politique d’open market (achat de titres) – Excès de demande de titres – Hausse du prix des titres – Baisse de r, puis hausse de I – Hausse de Y – Sur le M des changes, 2 effets négatifs : • Effet sur BT: hausse des IM, baisse solde BT • Effet sur BK: baisse de r entraîne une sortie de K Régime de change Flexible - Efficacité des politiques économiques - • L’ajustement se fait par q, le déficit de (BP) entraîne une dépréciation de la Monnaie nationale et l’augmentation de q va agir sur M des biens et des changes. • Sur M changes : dépréciation = amélioration du solde de BT (Marshall-Lerner) • Sur M des biens : dépréciation = best BT et demande de B • L’effet initial est amplifié. Régime de change Flexible - Efficacité des politiques économiques r (LM) dM>0 (BP) (BP’) E E’’ E’ dq>0 dq>0 (LM’) (IS’) (IS) Y Valeur d’équilibre et Politiques, en ouverture • L’étude des valeurs à l’équilibre permet de dégager des impacts consécutifs aux politiques budgétaires et monétaires : Change Fixe Change Flexible Degré de mobilité des capitaux (BP) PM PG PM PG Nulle Faible Forte parfaite Nul Nul Min Max Nul Atténué par BC Efficace Amplifié par dq Nul Amplifié par BC Efficace Diminué par dq Nul Max Max Nulle Le triangle d’incompatibilité • • • Mundell (1972) Le fonctionnement d’un régime de change dépend de la nature du système monétaire international dans lequel ce régime s’inscrit. Dans la pratique, un système monétaire international fonctionne à partir d’un ensemble de règles et d’accords qui sont destinés à organiser les opérations monétaires entre les différents pays. Il y a 3 critères : – Degré de rigueur de la règle de change (flexible, flottant, fixe) – Degré de mobilité des capitaux (de nulle à parfaite) – Degré de sensibilité des objectifs de la PM aux contraintes extérieures (politique autonome à commune) Ces 3 critères ne sont pas indépendants entre eux et la combinaison des 3 critères peut être représenté à partir d’un triangle équilatéral. Le triangle de Mundell Mobilité nulle des K A Autonomie de la PM Stabilité des taux de change a a’ 1 b c 2 3 4 5 B PM commune b’ c’ Mobilité parfaite des K C Flexibilité des Taux de change Le triangle de Mundell 1. Système monétaire de Bretton Woods (19441971). Les contrôles sur les mvts de K vont permettre d’éviter une instabilité trop importante des taux de change et de conserver les degrés de liberté sur les politiques économiques. Système fondé sur un régime de change fixe avec obligation pour le pays de corriger ces déséquilibres de balance commerciale. Sur cette période, imparfaite mobilité des capitaux car marchés financiers peu développés. Le triangle de Mundell 2. SMI Post Bretton Woods (70ies). Système marqué par la sauvegarde de l’autonomie politique conjugué à une intégration financière croissante. Les changes flexibles deviennent la norme, on assiste à la généralisation du flottement des monnaies à partir de 1973. Le triangle de Mundell 3. Nous sommes dans les 80ies. La convertibilité de la monnaie devient la priorité, et remplace les objectifs internes. Dans ce système il ya toujours une intégration financière qui va permettre de financer le déséquilibre de BT. Mais la coordination monétaire va être obligatoire pour assurer la stabilité du système. Au niveau européen, SME, le système de change est fixe avec des marges de fluctuation des parités limités à + ou – 2,25% Le triangle de Mundell 4. Nous sommes dans les 90ies. Mouvement de libéralisation financière et instabilité accrue des taux de changes. Les pays européens créés la monnaie unique où la mobilité des capitaux va être facilitée. En 1993 le SME va être remis en cause avec des marges de + ou – 15%. Au niveau international plusieurs crises de changes : Mexique (94) Asie (97) Russie (98) Brésil (99). Le triangle de Mundell 5. Instauration de l’UE correspond à une fixité parfaite des taux de change, l’UE monétaire va se traduire par une perte de l’autonomie monétaire de la PM. Les canaux de transmission des politiques économiques • Le canal du revenu – Le plus direct et le plus important à CT – Variation de BT • Le canal des marchés financiers – Les mvts internationaux K relient les Ti des économies entre eux. – L’importance des effets transmis croît avec le degré de mobilité des K • Le canal des prix relatifs – Variation des prix relatifs des biens échangés induit des gains de compétitivités Prochaine séance • Relations d’interdépendances – Entre Marchés – Entre Pays • • • • Développement des Politiques économiques Pays dominant / Pays dominé Union monétaire Parallèle avec des cas concrets • Histoire de la Pensée Economique