3 – DM2 [DM2sol.tex] Sciences Physiques MP 2011-2012
14. La mod´elisation lin´eaire par morceaux4propos´ee du dipˆole actif nous permet d’´ecrire que i=±I0+g
2v.
Dans ce cas de figure, la loi des nœuds devient ±I0+g
2v=i1−Cdv
dtpuisqu’il ne faut pas oublier que la
conductance G0a ´et´e inclue dans le mod`ele lin´eaire par morceaux. En d´erivant cette ´equation par rapport
au temps comme nous l’avons fait pr´ec´edemment, on arrive `a g
2
dv
dt=−v
L−Cd2v
dt2. Dans les deux portions de
pente finie de la mod´elisation, on a le cas classique de l’oscillateur amorti r´epondant `a l’´equation diff´erentielle :
d2v
dt2+g
2C
dv
dt+v
LC = 0. On a donc g
2C= 2α, c’est-`a-dire α=g
4C.
15. L’´equation caract´eristique de cette ´equation diff´erentielle est r2+ 2αr +ω2
0= 0. Son discriminant est
∆ = 4(α2−ω2
0). Compte tenu du contexte, il est forc´ement g´en´erateur d’une oscillation pseudo-p´eriodique et donc
∆<0. L’´enonc´e pose d’ailleurs Ω = pω2
0−α2>0. Les racines sont donc complexes : r=−α±jΩ. Cela permet
d’´ecrire une forme de solution v(t) = exp −αt [Acos Ωt+Bsin Ωt]. `
A la date t= 0, on a v(t= 0) = 0 d’o`u A= 0.
La solution devient alors v(t) = Bexp −αt sin Ωt. On trouve Bavec la condition sur la d´eriv´ee dv
dt=S0. Or,
dv
dt=Bexp −αt [−αsin Ωt+ Ω cos Ωt] que l’on valide `a la date initiale. On obtient ainsi S0=BΩ. Cela permet
de conclure sur la forme de la tension : v(t) = S0
Ωexp −αt sin Ωt. On a dv
dt=S0exp −αt −α
Ωsin Ωt+ cos Ωt.
`
A la date ttelle que Ωt=π−, on a cos Ωt=−1 et sin Ωt= 0. On peut donc en conclure qu’`a cette date qui
correspond `a la moiti´e de la pseudo-p´eriode, on a dv
dt
π−/Ω=−S0exp −απ
Ω<0. `
A cette date, la tension v(t) est
nulle.
16. Entre la date t= 0 et t=π−/Ω, on ´etudie une phase o`u v(t)>0. La partie du mod`ele lin´eaire `a prendre
en compte est donc i=−I0+g
2v. La loi des nœuds donne alors i1(π−/Ω) −Cdv
dt
π−/Ω=−I0+g
2v(π−/Ω).
Lorsqu’on bascule `a la date t=π+/Ω, on a l’´equation i1(π+/Ω) −Cdv
dt
π+/Ω= +I0+g
2v(π+/Ω). Or, la tension
aux bornes d’un condensateur est continue et l’intensit´e dans la bobine aussi. Cela permet d’´ecrire, par diff´erence
des deux lois des nœuds pr´ec´edentes que −Cdv
dt
π+/Ω−dv
dt
π−/Ω= +2I0et donc que ∆( ˙v) = −2I0
C.
17. En analysant les r´esultats des questions pr´ec´edentes, on peut ´eviter de faire les calculs qui montrent
que l’amplitude de la d´eriv´ee de la tension va se trouver amortie une demi-pseudo p´eriode plus tard, qu’il y a
changement de signe et qu’il faut rajouter ou soustraire `a chaque passage par une date t=nπ
Ωavec n∈N, une
quantit´e 2I0
C. On a S1=−S0exp −απ
Ω−2I0
C. On en d´eduit que S2=−S1exp −απ
Ω+2I0
C. On peut alors traduire la
relation de r´ecurrence, en faisant attention `a la parit´e de n. Cela donne : Sn+1 =−Snexp −απ
Ω+2I0
C(−1)n+1 .
18. Avec quelques termes, on se rend bien compte de ce qu’il se passe : S2=S0exp −2απ
Ω+2I0
c(1 + exp −απ
Ω).
Pour S3, on obtient S3=−S0exp −3απ
Ω−2I0
c(exp −απ
Ω+ exp −2απ
Ω)−2I0
C. Cela s’´ecrit encore sous la forme
S3=−S0exp −3απ
Ω−2I0
c(1 + exp −απ
Ω+ exp −2απ
Ω). On comprend donc l’organisation du d´eveloppement de
cette suite altern´ee (ici envisag´ee pour nimpair) : Sn+1 =S0exp −(n+1)απ
Ω+2I0
c(1 + exp −απ
Ω+...+ exp −nαπ
Ω)
qui fait apparaˆıtre une suite g´eom´etrique. Comme le terme exp −(n+1)απ
Ωva vite tendre vers 0, on peut conclure
comme l’´enonc´e le demande que : S∞=2I0
C
1
1−exp −απ
Ω.
19. Le diagramme de phase est repr´esent´e sur le sch´ema de la figure 2 dans le plan ( ˙v, Ωv). On peut y voir
les discontinuit´es de ˙v`a chaque demi-pseudo p´eriode ainsi que les deux portions de courbes qui repr´esentent les
oscillations amorties obtenues en r´egime permanent.
Probl`eme no2 – Vibrations transverses CCP PC 2009
A. Ondes stationnaires le long d’une corde tendue
1. On isole une portion de longueur dxde corde situ´ee entre les abscisses xet x+ dx, voir la sch´ema de la
figure 3. La force exerc´ee par la partie droite correspond `a celle situ´ee `a une abscisse au-del`a de x+ dx. La force
verticale correspondante est donc la projection de cette force sur Oy. On a, en fait, F=T(x+ dx) sin α(x+ dx).
De la mˆeme fa¸con la portion de corde situ´ee `a gauche de xexerce une force verticale F=−T(x) sin α(x). Les
angles α(x, t) ´etant petit, on peut assimiler le sinus `a l’angle et faire de mˆeme pour la tangente. Or, par d´efinition,
tan α(x, t) = ∂h
∂x , on peut donc conclure que si Test la tension de la corde que : F(x+ dx, t) = T∂h
∂x
x+dxet
que F(x, t) = −T∂h
∂x
x. On montrera ensuite que Test uniforme.
2. On appliquer la relation fondamentale de la dynamique `a une portion de corde comprise entre xet x+ dx.
Comme la corde se d´eforme peu, on consid`ere que sa longueur ´evalu´ee au repos `a savoir dxreste identique
puisque la corde est quasi-inextensible. La masse de corde soumise `a l’onde et comprise entre les abscisses x
4L’´enonc´e a fait une erreur de signe dans l’´egalit´e entre les int´egrales. De plus, la tension normalis´ee a ´et´e mal d´efinie, vn=v
√g/β .
Avec cette d´efinition, l’intensit´e normalis´ee est in=i
g√g/β ce qui ne correspond pas `a celle donn´ee. L’´equation du dispositif actif
est in=−vn+v3
n. En calculant les aires, on montre que la pente des deux droites du diagramme (in, vn) est alors 1/2 et non pas
3√3/4.
JR Seigne Clemenceau Nantes