Stratégie nationale d’approvisionnement en biens et services Aliments et boissons FOIRE AUX QUESTIONS Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) achète chaque année pour 138 millions de dollars d’aliments et de boissons pour les ministères et organismes partout au Canada. En 2014, TPSGC a mis en œuvre une stratégie nationale pour l’achat de ces produits. L’objectif de ce document consiste à fournir des détails supplémentaires sur la Stratégie nationale d’approvisionnement en biens et en services (SNABS) portant sur les aliments et les boissons. Généralités Question Qu’est-ce que la SNABS portant sur les aliments et les boissons? Réponse La SNABS est une nouvelle approche d’acquisition de TPSGC pour les achats d’aliments et de boissons réalisés au nom des ministères et organismes fédéraux. Cette approche permet de répondre de façon cohérente aux besoins du gouvernement du Canada en matière d’aliments et de boissons, tout en améliorant l’accès pour les fournisseurs et en accroissant la valeur pour les contribuables canadiens. Question Quelle est la date d’entrée en vigueur de la SNABS portant sur les aliments et les boissons? Réponse La SNABS portant sur les aliments et les boissons est entrée en vigueur en juin 2014 et elle fera l’objet d’examens continus au cours des cinq prochaines années. Les problèmes urgents peuvent être soumis à tout moment. Travaux publics et Services gouvernementaux Canada page 2 Question Comment la structure de gouvernance associée à la SNABS portant sur les aliments et les boissons s’applique-t-elle au ministère de la Défense nationale (MDN)? Travaux publics et Services gouvernementaux Canada page 3 Réponse TPSGC MDN Direction de la stratégie d’approvisionnement et de la gestion du rendement BPME-ES Responsable national des catégories Client national Région de l’Ontario Directeur, Services alimentaires Gestionnaire Directeur/ gestionnaire Bureau régional de TPSGC Conseils Commandement opérationnel (Armée de terre, Marine, Aviation royale, Commandement des opérations interarmées du Canada) Enjeux Autorité contractante Autorité d’approvisionnement Bureau local de TPSGC Services alimentaires de la base Utilisateur final Travaux publics et Services gouvernementaux Canada page 4 Exemptions Question : Quelles sont les autres politiques gouvernementales ou les stratégies nationales de TPSGC pour les éléments suivants : Services d’accueil Repas des personnes en voyage en service commandé Régions visées par une revendication territoriale globale (RRTG) /Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones Réponse Les éléments suivants sont abordés dans le cadre d’autres stratégies nationales de TPSGC en matière d’approvisionnement ou d’autres politiques du gouvernement du Canada, comme le précisent les liens ci-dessous. Services d’accueil Repas des personnes en voyage en service commandé Régions visées par une revendication territoriale globale Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones Question : Qu’est-ce qu’un « secteur isolé »? Réponse Un « lieu isolé » est un endroit où le bassin de fournisseurs ne permet pas de satisfaire aux exigences de la SNABS portant sur les aliments et les boissons. L’utilisateur final et les bureaux locaux de TPSGC doivent informer le Bureau régional et les gestionnaires régionaux lorsqu’ils formulent une demande de statut de « lieu isolé ». Les justifications doivent être soumises au responsable national et au client national, qui détermineront l’admissibilité à ce statut et qui assureront un suivi de leur état. Dans ces « lieux isolés », les responsables se conformeront aux politiques existantes du gouvernement fédéral en matière d’approvisionnement pour combler leurs besoins. Question: Quelles sont les unités du MDN qui achètent de la nourriture et des boissons pour des « exercices sur le terrain » sur une base régulière? Réponse Les unités du MDN suivantes achètent régulièrement des aliments et des boissons pour des « exercices sur le terrain » : 1 GBMC Edmonton (Alb.) 2 GBMC Petawawa (Ont.) 5 GBMC Valcartier (Qc) BFC Shilo (Man.) Travaux publics et Services gouvernementaux Canada page 5 BFC Suffield (Alb.) BFC Wainright (Alb.) Petersville, (N.-B.) (Gagetown) Question: Est-ce que tous les achats d’aliments et de boissons pour les unités du MDN énumérées ci-dessus sont exemptés de la SNABS? Réponse: Non, ces unités ne sont exemptées que pour les achats liés aux « exercices sur le terrain » et pour les autres exceptions prévues dans la SNABS portant sur les aliments et les boissons. Question: Qu’est-ce qu’une « cuisine mobile »? Réponse: Une cuisine non statique est une cuisine ou une cuisinette qui se déplace, comme les cuisines de campagne mobiles et les Navires canadiens de Sa Majesté (NCSM). Question: Qu’entend-on par « fonds non publics »? Réponse: Les « fonds non publics » se réfèrent aux revenus générés au sein du MDN des suites d’activités en partie financées par le MDN (types de clients K et L) et financées en partie par des ressources n’appartenant pas au MDN (types de clients 2, 3 et 4). Certains centres de loisirs, magasins de détail et autres services sur les bases militaires en constituent des exemples. Question: Que sont les « besoins réguliers ou irréguliers de faible volume » au sein du MDN? Réponse Le volume d’achats d’aliments et de boissons pour certaines unités du MDN est toujours faible. Aussi, les niveaux d’activité et les besoins de certaines unités du MDN peuvent varier au fil du temps. Les bureaux régionaux de TPSGC collaboreront avec les ministères clients afin de déterminer si les volumes d’achats justifient l’application de la SNABS. Travaux publics et Services gouvernementaux Canada page 6 Question Y a-t-il des exemptions pour l’utilisation de catégories de produits normalisées? Réponse Les ministères clients peuvent être exemptés dans les cas où les besoins en aliments et en boissons ne sont pas assez importants ou dans les situations où le lancement d’appels d’offres distincts ne serait pas réalisable sur le plan opérationnel. TPSGC en décidera en fonction du marché local, du nombre de réponses reçues des fournisseurs et d’autres considérations. Prix concurrentiels Question: De quelle façon TPSGC réalise-t-il la « validation des prix »? Réponse : La validation des prix est effectuée conformément en fonction des Besoins non concurrentiels de biens et (ou) services commerciaux énoncés au point 10.5.1 du Guide des approvisionnements de TPSGC. Question: TPSGC utilise-t-il un modèle économique comme l’indice des prix à la consommation dans le cadre de son processus de validation des prix? Réponse : Non. TPSGC collabore avec les ministères clients pour cerner les possibilités d’améliorer le processus de validation des prix très variables constatés dans le groupe de produits « aliments et boissons ». Travaux publics et Services gouvernementaux Canada page 7 Procurement Instruments Question Quels mécanismes d’approvisionnement seront utilisés dans le cadre de la SNABS portant sur les aliments et les boissons? Réponse La SNABS repose sur l’utilisation d’une vaste gamme de mécanismes d’approvisionnement, dont les offres à commandes individuelles et régionales (OCIR), les offres à commandes principales et régionales (OCPR) et les arrangements en matière d’approvisionnement (AMA). Question Comment les offres à commandes fonctionnent-elles? Réponse : Une offre à commandes est une offre qu’un fournisseur fait au Canada et qui permet à ce dernier d’acheter des biens et des services, selon la demande, en ayant recours à un processus de commande subséquente qui incorpore les modalités ainsi que les prix de l’offre à commandes. Une offre à commandes n’est pas un contrat. Un contrat distinct est conclu chaque fois qu’on passe une commande subséquente pour la fourniture de biens ou la prestation de services dans le cadre d’une offre à commandes. Lorsqu’on passe une commande subséquente, le Canada s’engage sans condition à accepter l’offre du fournisseur pour la fourniture des biens ou la prestation des services décrits dans l’offre à commandes, dans la mesure précisée. La responsabilité du Canada est limitée à la valeur réelle des commandes subséquentes passées par les utilisateurs identifiés dans le délai de validité précisé dans l’offre à commandes. Les OCPR sont généralement émises à l’intention de plusieurs ministères et organismes clients à l’intérieur d’une région géographique précise. Les OCIR sont généralement émises à l’intention d’un seul ministère ou organisme client à l’intérieur d’une région géographique précise. Question Comment les arrangements en matière d’approvisionnement fonctionnent-ils? Travaux publics et Services gouvernementaux Canada page 8 Réponse : Un arrangement en matière d’approvisionnement (AMA) est un arrangement non exécutoire entre le gouvernement du Canada et un fournisseur préqualifié. Un AMA permet aux ministères et organismes fédéraux d’attribuer des contrats et d’obtenir des soumissions à partir d’un bassin de fournisseurs préqualifiés pour des besoins précis, dans les limites de la portée de l’AMA. L'AMA n'est pas un contrat pour la fourniture des biens et services qui y sont décrits et aucune des parties n'est légalement liée par la signature d'un AMA uniquement. L’intention d’un AMA est d’établir un cadre pour permettre le traitement expéditif de demandes de soumissions individuelles qui débouchent sur des contrats exécutoires pour les biens et services décrits dans ces demandes de soumissions. Un AMA peut être utilisé dans les situations suivantes : a. lorsqu’il est impossible de définir l’ensemble du besoin avec précision au début du processus et qu’on envisage d’établir un bassin de fournisseurs préqualifiés auprès desquels on pourra obtenir des soumissions en vue de répondre aux besoins d’un ministère en particulier; b. un produit donné est acheté sur une base régulière (biens ou services); c. une offre à commandes ne convient pas, en raison des variables touchant les commandes subséquentes (p. ex. diverses méthodes de paiement, ou l’énoncé des travaux ou le produit est difficile à établir d’avance); d. une demande de soumissions simplifiée, établie par les utilisateurs ou les clients, peut être utilisée pour obtenir des soumissions concurrentielles auprès des fournisseurs préqualifiés; e. le choix se fera selon le meilleur rapport qualité-prix, comme cela est indiqué dans l'arrangement en matière d'approvisionnement et la demande de soumissions subséquente; f. lorsqu’il est plus efficace pour TPSGC de définir le cadre d'achat au nom d'autres utilisateurs ou clients plutôt que d'agir comme autorité contractante. Lorsqu'ils élaborent la stratégie d'approvisionnement, les agents de négociation des contrats doivent tenir compte de ce qui suit : a. des accords commerciaux nationaux ou internationaux peuvent s’appliquer à la demande de soumissions (voir 3.50 Achats assujettis aux accords commerciaux); b. si des prix plafonds seront compris ou non dans les AMA; c. la façon dont l'utilisation de l'AMA sera surveillée et la façon dont il en sera fait rapport; et d. les exigences relatives à la sécurité (c.-à-d. les exigences de base en matière de sécurité et la manière dont les diverses exigences relatives à la sécurité seront gérées). Travaux publics et Services gouvernementaux Canada page 9 IMPORTANT L’agent de négociation des contrats doit s’assurer qu’un contrat découlant d’un AMA renferme les exigences appropriées relatives à la sécurité et que le client est conscient qu’il lui incombe de confirmer la cote de sécurité réelle de l’organisation ou du personnel, avant d’émettre le contrat. Si l’on exige des attestations de sécurité pour la technologie de l’information (TI), la production ou la COMSEC, les clients doivent demander à la Direction de la sécurité industrielle canadienne (DSIC) de leur garantir ces types particuliers de sécurité, puisqu’il s’agit d’attestations propres au marché, et non d’autorisations d’ensemble dont les organisations sont titulaires. Chaque AMA doit contenir des instructions claires sur la façon d'utiliser l'AMA, et désigner les ministères et organismes qui peuvent l'utiliser. Prix et livraison Question: Le coût de livraison est-il compris dans le prix des articles? Réponse : Oui. Le coût de livraison doit être compris dans le prix unitaire de chaque article, à moins que le bureau régional de TPSGC et le ministère client ne précisent les circonstances exceptionnelles dans lesquelles il est plus rentable de séparer les frais de livraison du prix unitaire. Remarque : Les frais de livraison séparés ne sont pas autorisés pour le MDN à moins qu’ils n’aient été approuvés par le J4 Mat / D Svc Alim. Question: Quels sont les droits environnementaux et sont-ils comprises dans le prix? Réponse : Les droits environnementaux sont des droits perçus relativement aux contenants et aux emballages, qui sont compris dans le prix ou ajoutés au montant facturé. En temps normal, les droits environnementaux sont compris dans le prix; cependant, lorsque des articles peuvent être ramassés et retournés à un fournisseur, les prix peuvent être mentionnés comme un article distinct sur la facture. Travaux publics et Services gouvernementaux Canada page 10 Question : Quelle est la procédure à suivre pour les articles « non livrés » ou les livraisons effectuées en dehors du « créneau de livraison »? Réponse : L’entrepreneur manque à ses obligations et le processus suivant doit être suivi : Étape 1 Le chargé de projet doit informer le responsable de l’offre à commandes (TPSGC), en lui confirmant par écrit que le détenteur de l’offre à commandes a manqué à ses obligations aux termes de la commande subséquente. Étape 2 Le responsable de l’offre à commandes doit communiquer avec le ministère de la Justice pour obtenir un avis juridique et obtenir la confirmation que le titulaire de l’offre à commandes est en défaut. Le responsable de l’offre à commandes doit fournir une copie de l’offre à commandes, la commande subséquente et une déclaration du responsable du projet déclarant que le titulaire de l’offre à commandes a manqué à ses obligations. Étape 3 S’il est confirmé que le titulaire de l’offre à commandes a manqué à ses obligations, TPSGC et le ministère client peuvent établir un plan d’action approprié en fonction des circonstances. Exemples :1 2010A-23.1 autorise le gouvernement du Canada à immédiatement résilier un contrat lorsque l’entrepreneur manque à ses obligations. 2010A-23.3 prévoit que lorsqu’un contrat est résilié pour cause de manquement, l’entrepreneur n’a pas le droit de réclamer d’autres paiements, en dehors de ce qui est prévu à cet article et surtout, l’entrepreneur « demeure redevable envers le Canada des pertes et des dommages subis par celui-ci en raison du manquement, y compris l´augmentation du coût, pour le Canada, de l´exécution des travaux par quelqu'un d'autre ». 2010A-23.5 prévoit en outre que l’entrepreneur a le droit d’être payé pour les travaux en vertu du contrat « moyennant la déduction de toute créance du Canada envers l'entrepreneur ». Advenant qu’une offre à commande donne lieu à un contrat pour un seul article qui ne peut pas être ou ne sera pas fourni, le Canada peut réclamer les coûts La condition générale 2010A (biens – complexité moyenne) est utilisée à titre d’exemple, aux fins d’illustration seulement. 1 Travaux publics et Services gouvernementaux Canada page 11 d’approvisionnement des biens ailleurs en vertu de la clause 2010A-25 « Droit de compensation ». Étape 4 Le responsable de l’offre à commandes doit suivre les procédures des mesures correctives du rendement du fournisseur. Travaux publics et Services gouvernementaux Canada page 12