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DIABÈTE :
L’ÉDUCATION AU CŒUR DU TRAITEMENT
PRESS
LA NEWSLETTER DES PATIENTS ET VISITEURS DU CHWAPI
La Belgique compte pas moins de 500 000 personnes diabétiques. Un
nombre qui ne cesse d’augmenter. Souvent insidieux et silencieux,
le diabète peut malheureusement entraîner de nombreuses complications aiguës et chroniques. Un diagnostic précoce, un traitement
adapté basé sur l’éducation et un suivi régulier s’avèrent dès lors
essentiels. Au CHwapi, des équipes pluridisciplinaires spécialisées
en diabétologie accompagnent les patients dans le traitement du
diabète afin d’optimiser leur qualité de vie.
Clinique
du sommeil
et de l'éveil
NOVEMBRE
DÉCEMBRE 2011
Clinique
Malgré les nombreux progrès médicaux, le diabète
reste une maladie chronique à ne pas prendre à
la légère. Il nécessite une prise en charge pluridisciplinaire, c’est-à-dire un suivi à la fois médical, infirmier et diététique, avec parfois, même
l’intervention d’autres spécialistes (podologues,
néphrologues, cardiologues, …) pour certaines
complications. Ensemble, ils suivent de près
toutes les complications qui peuvent apparaître.
Le médecin diabétologue détermine le traitement
ad hoc et les objectifs à atteindre pour chaque
patient à partir des résultats (prise de sang, lecteur
de glycémie, tension, …). La diététicienne propose
aux patients un régime alimentaire équilibré adapté
à leur maladie et leur mode de vie.
du sommeil
et de l'éveil
Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit plus suffisamment d’insuline ou quand le corps ne parvient plus à utiliser efficacement l’insuline qu’il
produit. Cette perturbation du taux d’insuline
entraîne un excès de sucre dans le sang. L’insuline est une hormone permettant au glucose
(sucre) contenu dans les aliments de pénétrer
dans les cellules qui pourront alors l’utiliser
comme source d’énergie. Si l’insuline est insuffisante ou si elle est mal utilisée par les cellules,
le glucose s’accumule alors dans le sang et provoque un diabète.
Pour traiter au mieux cette pathologie, l’implication
quotidienne de la personne diabétique est indispensable. C’est pourquoi, les services de Diabétologie
du CHwapi proposent des consultations d’éducation
diabétique*. Assurée par l’infirmière spécialisée
en diabétologie, l’éducation consiste à rendre
les patients responsables et autonomes dans la
gestion de leur diabète. « Nous leur expliquons la
maladie pour qu’ils comprennent les clés essentielles de leur traitement et les objectifs définis
par le diabétologue », confient Myriam CATOIRE
Insomnies, apnées du sommeil, ronflements,
somnolences, mouvements périodiques
des jambes, … sont autant de troubles du
sommeil qui sont loin d’être anodins pour
la santé et la qualité de vie. Au CHwapi, la
Clinique du sommeil et de l’éveil accueille
toute personne présentant des troubles du
sommeil. Issue de la fusion des laboratoires
du sommeil des sites Union et Notre-Dame,
elle est installée sur le site IMC depuis
quelques mois dans des locaux flambant
neufs, spacieux et joliment décorés.
- une alimentation équilibrée,
- une activité physique,
- les traitements médicamenteux
et Valérie DUCORON, Infirmières spécialisées en
Diabétologie. « Nous les informons et leur donnons
des recommandations pour mieux adapter leur
mode de vie à la maladie. Nous leur apprenons par
exemple à utiliser le lecteur de glycémie, le stylo
à insuline, que faire en cas de maladie, comment
pratiquer une activité physique, … » Essentielle,
l’éducation diabétique a pour objectif de parvenir
à la normalisation de la glycémie afin d’éviter ou
de retarder la survenue des complications à long
terme. « Nous éduquons de façon progressive et
individualisée », attestent Martine WAUTERS et
Stéphanie QUIEVREUX, Infirmières spécialisées
en Diabétologie. « Les patients progressent à
leur propre rythme dans la connaissance de leur
maladie. Une réévaluation régulière des savoirs
et des acquis est indispensable. Susciter de nouveaux questionnements et y répondre ouvre la
voie vers une gestion encore plus autonome et
efficiente de leur maladie. Nous sommes là pour
éduquer, accompagner et soutenir. »
Depuis le 1er octobre dernier, les consultations de Diabétologie du CHwapi se font sur les sites Notre-Dame et Union
ainsi qu’au Centre de consultations de Péruwelz.
DIABETOLOGIE
Equipe médicale
Infirmières
spécialisées
en Diabétologie
SITE NOTRE-DAME
SITE UNION
CENTRE DE CONSULTATIONS
DE PÉRUWELZ
Dr BORGIES
Dr GHYS - Dr ROELANDTS - Dr VANDENBULCKE
Dr BORGIES - Dr VAN PARYS
Stéphanie QUIEVREUX
Martine WAUTERS
Myriam CATOIRE Tél : 069/33 11 13
Valérie DUCORON Tél : 069/88 53 47
Valérie DUCORON Tél : 069/88 53 47
Stéphanie QUIEVREUX
Martine WAUTERS
Tél : 069/25 86 31
Tél : 069/25 86 31
Diététicienne
Nathalie CHEVALIER
Aline BAUDIMONT
Emilie FRIQUE
Tél Prise de RDV
069/25 80 06
069/33 10 05
069/77 92 11
Les consultations d’éducation diabétique sont proposées dans le cadre de la convention d’autogestion diabétique. La convention permet à tous les patients diabétiques sous
insuline de bénéficier d’une prise en charge multidisciplinaire spécifique et gratuite (après accord du médecin-conseil de la mutualité).
*
Editeur responsable : Pierre TEMPELS - CHwapi ASBL Siège social : 9, avenue Delmée 7500 TOURNAI
Ne pas jeter sur la voie publique
CLINIQUE DU SOMMEIL ET DE L’ÉVEIL
Bien dormir n’est plus un rêve !
LES 3 PILIERS DU TRAITEMENT DU DIABÈTE
« NOUS SOMMES LÀ POUR
ÉDUQUER, ACCOMPAGNER
ET SOUTENIR. »
NEWSLETTER N°5
INFOS : 069/33 10 60 Ÿ
www.chwapi.be
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Selon une enquête de l’institut de sondage Ipsos d’août 2008, un Belge sur quatre souffre
de troubles du sommeil. Un constat inquiétant
étant donné les conséquences néfastes que ces
troubles peuvent induire sur la santé. Ce mal
du siècle doit être d’autant plus pris au sérieux
que les personnes qui en souffrent n’en ont pas
toujours conscience.
Au CHwapi, la Clinique du sommeil et de l’éveil
accueille toute personne présentant des troubles
du sommeil. Elle propose des consultations
(diagnostic, suivi des patients apnéiques, mise
au point d’insomnies), des séances de psychoéducation et de luminothérapie ainsi que des
lits d’hospitalisation diagnostiques (recherche
d’apnées, narcolepsie, mouvements nocturnes
anormaux) et thérapeutiques (CPAP). Elle est
l’une des plus importantes structures d’étude de
Wallonie.
Forte d’une expertise de plus de 15 ans, la Clinique du sommeil et de l’éveil est l’une des rares
cliniques du royaume à être dotée d’une équipe
pluridisciplinaire basée sur la pneumologie et
la psychopathologie. « Cette multidisciplinarité
permet réellement une meilleure prise en charge
et donc, un meilleur résultat », affirme le Docteur FLORIS, neuropsychiatre. « Avant d’étudier
le sommeil d’une personne, il est essentiel de
connaître son état de santé. Dans 50% des cas,
les personnes souffrant de dépression ont des
troubles du sommeil.» C’est cependant du côté
pneumologique qu’il faut rechercher le principal
trouble-fête nocturne. En effet, les apnées du
sommeil apparaissent comme la pathologie la
plus fréquemment diagnostiquée dans l’étude
du sommeil : « Détectées grâce à la polysomnographie*, ces interruptions répétées de la respiration durant la nuit causent ronflements, somnolence diurne, troubles de la concentration et
de la mémoire, maux de tête, dépressions, complications cardio-pulmonaires, etc. », explique le
Docteur VANDENHOVE, pneumologue.
Pour être un bon vivant,
il faut être un bon dormeur !
voies respiratoires, permettant de supprimer les
ronflements et les apnées. Dans certains cas, une
orthèse buccale ou une intervention chirurgicale
peuvent être proposées. »
Pour traiter le syndrome des apnées du sommeil,
les médecins du CHwapi prodiguent, dans un
premier temps, différents conseils d’hygiène de
vie. Le traitement de référence pour les apnées
sévères est la CPAP (pression positive continue sur les voies aériennes). « En supprimant
complètement les ronflements, cet appareil
électrique permet à la majorité des personnes
de retrouver un sommeil normal », explique le
Docteur VANDENHOVE. « Un masque spécial relié
à un appareil pousse de l’air en continu dans les
Patricia, Tournaisienne de 41 ans, est une adepte
de la Clinique du sommeil et de l’éveil. Souffrant
d’un état dépressif et de fatigue intense, Patricia a découvert avec surprise qu’elle souffrait
d’apnées à la suite d’examens prescrits par un
psychiatre. Elle a ainsi compris l’origine de ses
nombreux problèmes de santé, de fatigue et
de dépression. Prise en charge par l’équipe de
la Clinique du sommeil et de l’éveil, Patricia est
aujourd’hui complètement guérie. Elle clame haut
et fort la réussite de son traitement. « Ma qualité
de vie s’est vraiment améliorée. A présent, je
dors normalement, sans apnées.» Comme elle,
les personnes qui rencontrent des troubles du
sommeil ou de l’éveil ne doivent pas hésiter à se
renseigner et au besoin, à passer des tests. Le
sommeil est une fonction vitale et nous passons
un tiers de notre vie à dormir. Bien profiter de sa
journée passe par une bonne nuit de sommeil.
Alors, plus question de rêver de bien dormir :
il est grand temps de passer à l’action ! Votre
médecin traitant est le premier interlocuteur.
Tél Clinique du sommeil et de l’éveil :
069/88 53 00
* Un enregistrement polysomnographique du sommeil est un examen qui permet l’exploration des différents stades du sommeil ainsi que le dépistage de certaines pathologies (apnées, insomnies, …).
éch
Equipe de la Chirurgie de l’Obésité
éch
STOMATHÉRAPIE
ÉQUIPE DE LA CHIRURGIE DE L’OBÉSITÉ (ÉCHO)
Equipe de la Chirurgie de l’Obésité
Une infirmière spécialisée au service
des patients du CHwapi
La perspective ou l’annonce d’une stomie bouleverse inévitablement le patient tant sur le plan physique que moral. Depuis avril
dernier, Véronique SCHLUMPF, infirmière spécialisée en stomathérapie, propose, sur tous les sites du CHwapi, un accompagnement et un suivi aux patients concernés afin de les aider à mieux vivre leur maladie ou leur traitement au quotidien. Ecoute, suivi,
éducation et accompagnement sont les maîtres mots de cette nouvelle activité du CHwapi.
Véronique SCHLUMPF
En modifiant complètement le schéma corporel traditionnel, l’implantation d’une stomie
constitue une étape difficile chez la personne
porteuse tant sur le plan physique que psychologique et social. La stomathérapie joue
précisément un rôle actif de soutien et d’accompagnement dès l’annonce de la nécessité
de recourir à une stomie, en pré- et postopératoire. L’infirmier stomathérapeute a en
effet pour mission d’établir une relation d’aide
avec le patient et son entourage afin de lui permettre de retrouver une
qualité de vie optimale tant du point de vue socioprofessionnel que familial ou affectif.
Pour aider les patients porteurs d’une stomie à mieux vivre leur quotidien avec leur maladie, le CHwapi a mis en place des consultations de
stomathérapie en avril dernier. Au programme : écoute, suivi, éducation
et accompagnement. « L’objectif est de rassurer les patients, de les
informer et de les conseiller dans ce contexte traumatisant », explique
Véronique SCHLUMPF, stomathérapeute du CHwapi. « Si l’intervention
est prévue, je rencontre les patients en pré-opératoire afin de leur donner des explications, de répondre à leurs questions et de faire le repérage de l’endroit de la stomie. Je les suis aussi après l’intervention afin
de les accompagner et de les aider à retrouver leur autonomie et leur
confort. Je leur apprends par exemple à changer leur poche, à utiliser l’appareillage. Je leur prodigue des conseils pratiques en fonction
des problèmes rencontrés au quotidien pour l’alimentation, la douche,
l’habillement, … »
Parallèlement à la prise en charge des stomies digestives et urinaires,
la stomathérapeute apporte également son expertise infirmière pour les
soins de plaie, de fistules et d’incontinence. Elle travaille en collaboration
avec les médecins et les chirurgiens du CHwapi. Elle se tient à la disposition de toute personne porteuse d’une stomie, de fistule, de plaie ou
concernée par l’incontinence.
Une équipe interdisciplinaire pour soigner l’obésité
L’obésité concerne environ 15% de la
population belge. Avec des causes et des
conséquences multiples, elle nécessite
une prise en charge interdisciplinaire,
basée sur l’avis de différents spécialistes.
L’Equipe de la Chirurgie de l’Obésité (ÉCHO)
du CHwapi prend en charge les patients
obèses candidats à une chirurgie bariatrique. Elle est composée de l’équipe du
Centre d’Orthonutrition, du service de
Chirurgie digestive et du service de Psychiatrie du CHwapi. Une collaboration qui
permet d’optimiser la prise en charge de
la chirurgie bariatrique.
Véritable problème de santé publique, l’obésité
est souvent peu et mal considérée. Pourtant,
son origine multifactorielle (familiale, diététique,
psychologique, …), ses complications multiples
(cardiovasculaires, neurologiques, pulmonaires, …)
et les difficultés qu’elle entraîne (troubles sexuels,
problèmes relationnels, psychologiques, …) font
d’elle une maladie complexe à ne pas prendre
à la légère. Souvent inefficaces et dangereux,
les régimes restrictifs sont contre-indiqués. La
Chirurgie bariatrique combinée à un suivi postopératoire performant se montre, quant à elle,
efficace dans des indications précises.
LA STOMIE, C’EST QUOI ?
La stomie est un acte chirurgical qui consiste à relier temporairement ou définitivement l’intestin ou l’uretère à la peau de l’abdomen afin de dériver les selles ou les urines qui sont alors
recueillies via des poches étanches collées sur la peau.
On distingue 2 types de stomies :
- les stomies digestives (la colostomie et l’iléostomie)
- les stomies urinaires (l’urostomie)
PRISE DE RENDEZ-VOUS
POUR CONTACTER VÉRONIQUE SCHLUMPF
❱ SITE DORCAS
❱ SUR LE SITE NOTRE-DAME :
le mardi de 13 à 15h, au 0473/50 96 30
Tél. : 069/33 10 05
❱ SITE NOTRE-DAME
Tél. : 069/25 80 06
❱ SUR LE SITE DORCAS :
le vendredi de 13 à 15h, au 0473/50 96 30
Pour combattre cette maladie aux mille et une
causes et conséquences, la prise en charge pluridisciplinaire (c’est-à-dire avec l’avis de plusieurs
spécialistes) s’avère la meilleure recette. C’est
sur cette base que s’est constituée l’Equipe de
la Chirurgie de l’obésité (ÉCHO) du CHwapi en
mai dernier. Elle réunit différents spécialistes du
Centre d’Orthonutrition (cardiologue nutritionniste, psychologue, kiné, …), des chirurgiens
digestifs, le service de Psychiatrie du CHwapi
ainsi qu’une diététicienne accompagnatrice de
la chirurgie de l’obésité. « L’ÉCHO assure un
accompagnement et un suivi du patient obèse
en pré- et post-opératoire médical, psychologique et diététique », explique le Docteur Hubert
DEREPPE, Coordinateur médical de l’ÉCHO.
Référente des patients obèses durant tout leur
traitement, la diététicienne accompagnatrice de
la chirurgie bariatrique a pour missions de les
accompagner, de les aider et de les coacher sur
le plan diététique en pré- et post-opératoire.
Si l’obésité est complexe à traiter, c’est également
en raison des nombreuses interactions psychologiques. Emmanuelle HAYWARD, psychologue,
et le Docteur KIRCH, psychiatre, collaborent à
l’ÉCHO pour le suivi psychothérapeutique des
patients. Celui-ci est essentiel non seulement
avant l’opération, mais aussi après. « Il s’agit
❱ Coordinateur médical / nutritionniste : Dr DEREPPE
❱ Chirurgiens : Dr DEGOLLA, Dr ESSOLA, Dr HAUTERS,
Dr LANDENNE, Dr MALVAUX
❱ Endocrinologue : Dr ROELANDTS
❱ Psychiatre : Dr KIRCH
❱ Accompagnatrice de la Chirurgie de l’obésité/diététicienne :
Mlle DUQUESNE
❱ Psychologue : Mme HAYWARD
Infos : 069/33 18 80 - [email protected]
d’une véritable rencontre entre un soignant et un
patient en souffrance », affirment la psychologue
et la psychiatre. « Nous abordons l’histoire de
l’obésité (en lien avec l’histoire personnelle du
patient), les difficultés à affronter, le regard de
l’autre, la motivation, la gestion des frustrations,
l’anticipation au changement (modification de
l’image du corps, la relation au conjoint), ... Nous
essayons de leur ouvrir des portes pour les aider
à se poser les bonnes questions, à réfléchir. »
Pour obtenir un remboursement lié à l’intervention,
les candidats à une chirurgie bariatrique doivent
remplir une série de critères (âge, BMI, régimes
sans résultats, etc.). « L’acte chirurgical est un
passage obligatoire pour certaines personnes
obèses, mais il faut surtout bien sélectionner les
patients qui nécessitent une telle prise en charge
et assurer le suivi nécessaire, notamment sur
le plan psychologique et diététique », assure le
Docteur Philippe HAUTERS, chirurgien. « Réservée
à l’obésité morbide, la chirurgie a pour objectif
d’obtenir une perte de poids significative et
durable avec une morbidité et une mortalité
péri-opératoires les plus faibles possibles ».
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