matrices Table des matières 1 définition et opérations 1.1 activités . . . . . . . 1.1.1 activité 1 . . 1.2 à retenir . . . . . . . 2 inverse d’une matrice 2.1 activités . . . . . . 2.1.1 activité 5 . 2.2 à retenir . . . . . . 2.3 exercices . . . . . . sur les matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . carrée et . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . système linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 2 2 3 . . . . 7 7 7 8 10 3 devoir maison 3.1 corrigé devoir maison 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2 corrigé devoir maison 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 11 12 4 évaluation 13 5 corrigé évaluation 14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 définition et opérations sur les matrices 1.1 1.1.1 activités activité 1 1.2 à retenir définition 1 : (matrice) Quels que ✞ soient les nombres entiers naturels ☎ non nuls n ∈ N∗ et p ∈ N∗ A est une matrice réelle de dimension n × p ✝ ✆ si et seulement si A est un tableau de n × p nombres réels constitué de n lignes et p colonnes a11 ... a1j ... a1p a21 ... a2j ... a2p ... on note : A = n lignes ai1 ... aij ... aip ... an1 ... anj ... anp {z } | p colonnes remarques : 1. on note aussi A = (aij )n 2. aij 1≤i≤n 1≤j ≤p ✄ est le ✂coefficient ✁situé à la ie ligne et à la j e colonne 3. n = p ⇐⇒ la matrice est "carrée" ☎ ✞ 4. A = a11 ... a1j ... a1p 1 ligne est une matrice ligne ✝ ✆ | {z } p colonnes 5. A = | a11 a21 ... ai1 ... an1 {z } 1 colonne exemples : ✄ n lignes est une ✂matrice colonne ✁ 1 8 −1 4 5 9 9 1. M = 0 −10 8 5 6 (a) M a pour dimension 3 × 4 car elle a 3 lignes et 4 colonnes (b) m23 = 9 car c’est le coefficient situé à la 2e ligne et 3e colonne et m32 = 8 (c) M n’est pas une matrice carrée 1 2. M = −8 est une matrice colonne de dimension 3 × 1 7 3. M = 1 −8 9 12 est une matrice ligne de dimension 1 × 4 5 0 0 4. M = 0 −7 0 est une matrice diagonale 0 0 5 0 0 5. M = 0 0 est une matrice nulle 0 0 définition 2 : (matrices égales) quelles que soient les matrices réelles A et B A et B ont même dimension A = B ⇐⇒ les coefficients de même position sont égaux exemples : 1 2 0 1 2 1. A = et B = ne sont pas égales 3 4 0 3 4 1 2 5 1 x 5 2. A = et B = sont égales si et seulement si x = 2 3 4 6 3 4 6 définition 3 : (addition et soustraction de matrices) quelles que soient lesmatrices réelles A , B et C A et B ont même dimension (1) C = A + B ⇐⇒ chaque coefficient de C est la somme des coefficients de A et B de même position (2) C = A − B ⇐⇒ A et B ont même dimension chaque coefficient de C est la différence des coefficients de A et B de même position exemples : 1 2 3 −1 0 8 1. avec A = et B = 4 5 6 −3 10 7 1 + (−1) 2 + 0 3 + 8 0 2 11 on a : A + B = = 4 + (−3) 5 + 10 6 + 7 1 15 13 1 − (−1) 2 − 0 3 − 8 2 2 −5 et : A − B = = 4 − (−3) 5 − 10 6 − 7 7 −5 −1 1 2 5 1 5 2. avec A = et B = 3 4 6 3 6 A et B ne peuvent s’additionner car elles n’ont pas la même dimension propriété 1 : quelles ✞ que soient les ☎matrices réelles A, B et C (1) ✝A + B = B + A ✆(commutativité de l’addition) ✞ ✝ (2) (A + B) + C = A + (B + C) = A + B + C ☎ ✆ (associativité de l’addition) définition 4 : (multiplication d’une matrice par un nombre ) quelles que soientles matrices réelles A, B et le nombre réel x A et B ont même dimension (1) B = xA ⇐⇒ chaque coefficient de B est le produit du coefficient de A de même position par le nombre x exemple : 1. avec A = 10 20 30 40 50 60 on a : 2A = 2 × 10 2 × 20 2 × 30 2 × 40 2 × 50 2 × 60 propriété 2 quelles réelles A, B et les réels x et y ☎ ✞ que soient les matrices (1) (x + y)A = xA + yA ✝ ✞ ✝ ✞ (2) (xy)A = x(yA) ✝ ☎ ✆ ✆ (3) x(A + B) = xA + xB ☎ ✆ = 20 40 60 80 100 120 définition 5 : (multiplication d’une matrice ligne par une matrice colonne ) quelle que soit la matrice ligne A = a1 ... aj ... ap de dimension 1 × n, b1 b2 ... de dimension n × 1, quelle que soit la matrice colonne B = bi ... bn C a pour dimension 1 × 1 C = AB ⇐⇒ c11 = a1 × b1 + a2 × b2 + · · · + ai × bi + · · · + an × bn exemple : avec A = remarques : 2 10 20 30 et B = 3 on a AB = (10 × 2 + 20 × 3 + 30 × 4) = (200) 4 2 3 4 10 20 30 10 × 2 + 20 × 3 + 30 × 4 1. la définition précédente caractérisele produit d’une ligne par une colonne et pas le contraire 2 avec A = 10 20 30 et B = 3 le produit BA n’est pas défini 4 2 2. avec A = 10 20 et B = 3 le produit AB n’est pas défini car le nombre de colonnes de A 4 n’est pas égal au nombre de lignes de B définition 6 : (multiplication de deux matrices) quelle que soit la matrice A de dimension n × p quelle que soit(la matrice B de dimension p × r C ✞ a pour dimension n × r ☎ C = AB ⇐⇒ cij = ai1 × b1j + ai2 × b2j + · · · + aik × bkj + · · · + aip × bpj ✝ a11 a21 A= ai1 a12 a22 ai2 an1 an2 ... a1j ... a2j ... ... aik ... ... anj b11 ... b1j b21 ... b2j ... B= bk1 ... bkj ... bp1 ... bpj ... a1p c11 c21 ... a2p ... aip ci1 ... anp cn1 ... c1j ... c2j ... ... cij ... ... cnj ✆ ... ba1r ... b2r ... bkr ... bpr ... c1r ... c2r =C ... cir ... cnr exemple : avec A = 1 3 2 4 et B = 10 20 30 40 50 60 on a C = AB = 130 170 210 180 240 300 30 10 |20| 40 |50| 60 1 3 1 × 10 + 3 × 40 1 × 20 + 3 × 50 1 × 30 + 3 × 60 2 × 10 + 4 × 40 2 × 20 + 4 × 50 2 × 30 + 4 × 60 2 4 remarques : 10 20 30 1 3 le produit BA n’est pas défini car le nombre de colonnes et B = 1. avec A = 40 50 60 2 4 de B (soit 3) n’est pas égal au nombre de lignes de A (soit 2) 2. comme l’illustre la remarque précédente et le calcul de l’exemple, le produit des matrices n’est pas commutatif, c’est à dire, il existe des matrices pour lesquelles AB 6= BA propriété 3 quelles que soient les matrices réelles A, B et C ✞ ☎ ✝ ✞ ☎ ✝ ✆ ✆ (1) A(BC) = (AB)C = ABC (associativité) ✝ ✞ ✆ ☎ (2) A(B + C) = AB + AC (distributivité à gauche) (3) (B + C)A = BA + CA (distributivité à droite) 2 inverse d’une matrice carrée et système linéaire 2.1 2.1.1 activités activité 5 2.2 à retenir définition 7 : (matrice unitaire) ∗ quelle que soit la matrice réelle A et l’entier naturel non nul n ∈ N A a pour dimension n × n (matrice carrée) A est la matrice unitaire d’ordre n ⇐⇒ les coefficients de la diagonale sont tous égaux à 1 et tous les autres son nuls exemples : 1. I2 = 1 0 0 1 1 0 0 et I3 = 0 1 0 sont les matrices carrées unitaires d’ordre 2 et 3 0 0 1 définition 8 : (matrice inversible) quelle que soit la matrice carrée réelle A de dimension✞n × n ou ☎ n ∈ N∗ A est inversible ⇐⇒ il existe une matrice B telle que ✝AB = In ✆ exemples : 7 −2 1. avec A = et B = −3 1 1×7−2×3 1 × (−2) + 2 × 1 1 0 on a : AB = = = I2 3 × 7 + 7 × (−3) 3 × (−2) + 7 × 1 0 1 donc A est inversible 1 2 3 7 propriété 4 : (matrice inverse) ∗ quelle que soit la matrice carrée réelle A de dimension n × n ou n ∈ N ✞ ☎ A est inversible =⇒ il existe une unique matrice notée A−1 telle que ✝AA−1 = A−1 A = In ✆ remarques : 1. si elle existe, A−1 est appelée la matrice inverse de A 1 1 2. soit A = 1 1 Montrons que A n’est pas inversible par un raisonnement par l’absurde pour cela : a b supposons vrai que : "A est inversible d’inverse B = " c d alors : AB = I2 1×a+1×c 1×b+1×d 1 0 alors : AB = = = I2 1×a+1×c 1×b+1×d 0 1 a+c=1 a+c=0 alors : alors 0 = 1, ce qui est faux b+d=0 b+d=1 donc la supposition initiale ne peut pas être vraie, elle est donc fausse 1 1 donc A = n’est pas inversible 1 1 1 1 3. l’inverse de 2 est = 2−1 , l’inverse de a réel non nul est = a−1 et tout réel non nul admet un 2 a inverse, il n’en est pas ainsi pour les matrices. exemples : 1. avec A = 2. avec A = 1 2 3 7 1 1 1 1 on a A−1 = 7 −2 −3 1 , A−1 n’est pas défini (exemple de la définition précédente) propriété 5 : (matrice et système linéaire d’équations) quel que soit le système linéaire S à n équations et p inconnues a11 x1 + · · · + a1j xj + a1n xn = b1 ... (S) ai1 x1 + · · · + aij xj + ain xn = bi ... ap1 x1 + · · · + apj xj + apn xn = bp où les aij sont n × p réels connus (les coefficients), les bi sont n réels connus et les xi n réels inconnus S est équivalant à l’équation matricielle AX = B a11 ... a1j a21 ... a2j ... où : A = ai1 ... aij ... an1 ... anj ... a1p x1 b1 x2 b2 ... a2p ... ... ,X= xi et B = bi ... aip ... ... ... anp xn bn exemples : x + 2y = 10 1 2 x 10 1. (S) ⇐⇒ AX = B , A = ,X= ,B= 3x + 7y = 20 3 7 y 20 2 4 6 x 10 2x + 4y + 6z = 10 −x + 2y − 3z = 20 ⇐⇒ AX = B , A = −1 2 −3 , X = y , B = 20 2. (S) 2x − 2y − z = 30 2 −2 −1 z 30 propriété 6 : (matrice inversible et système linéaire d’équations) quelles que soient les matrices réelles A, B et X où A et B sont connues et X inconnue ☎ ✞ ✄ si ✂A est inversible et AX = B ✁alors ✝X = A−1 B ✆ ce qui permet de résoudre un système linéaire matriciellement exemples : x + 2y = 10 1 2 x 10 1. (S) ⇐⇒ AX = B , A = ,X= ,B= 3x + 7y = 20 3 7 y 20 7 −2 30 la calculatrice donne A−1 = puis : X = A−1 B = donc x = 30 et y = −10 −3 1 −10 2 4 6 x 10 2x + 4y + 6z = 10 2. (S) −x + 2y − 3z = 20 ⇐⇒ AX = B , A = −1 2 −3 , X = y , B = 20 la 2x − 2y − z = 30 2 −2 −1 z 30 ≃ 17, 1 calculatrice confirme que A est inversible et donne X = A−1 B = 6, 25 ≃ −8, 2 donc x ≃ 17, 1 , y = 6, 25 et z ≃ −8, 2 remarque : (admise) si la matrice A de dimension n × n n’est pas inversible, cela signifie que le système n’admet pas un unique "n-uplet" solution, il y a alors une infinité de solutions ou aucune solution 2.3 exercices exercice 1 : Une certaine quantité d’argent doit être partagée entre trois personnes A, B et C selon les règles suivantes : (1) la somme totale d’argent à partager est de 300000 euros (2) 19% de ce que recevra A sera égal à 85% de ce que recevra B plus 89 % de ce que recevra C (3) la différence entre la part de A et la part de B sera 4 fois plus grande que la différence entre la part de B et la part de C Soit x la part de A, y la part de B et z la part de C 1. écrire un système de trois équations à trois inconnues vérifié par x, y et z (chaque équation est de la forme ax + by + cz = d) 2. le système d’équations ci dessus est équivalent à l’équation matricielle AX = B, préciser les matrices A et B 3. résoudre matriciellement le système à la calculatrice 4. conclure exercice 2 : Du "PageRank" d’une page web dépend la place qu’elle aura dans les résultats donnés par un célèbre moteur de recherche. Le principe de calcul du PageRank d’une page web est le suivant : (1) si une page A fait un lien vers une page B, alors ce lien de A vers B augmente le PageRank de B (2) l’augmentation de PageRank de la page B est d’autant plus importante que le PageRank de la page A est élevé (3) l’augmentation de PageRank de la page B est d’autant plus importante que la page A fait peu de liens voici la formule de calcul du PageRank de la page B : _ soient A1, A2, ..., An : n pages pointant vers une page B, _ soit PR(Ak) le PageRank de la page Ak, _ soit N(Ak) le nombre de liens sortants présents sur la page Ak, _ soit d, un facteur compris entre 0 et 1, fixé en général à 0,85 le PageRank de la page B se calcule ainsi : ✞ ✝ P R(B) = (1 − d) + d × (P R(A1)/N (A1) + ... + P R(An)/N (An)) ☎ ✆ 1. uniquement trois pages web A,B, et C parlent d’un même sujet, A les liens entre les pages web sont donnés par le graphe suivant : B C (a) écrire un système de trois équations à trois inconnues vérifié par P R(A), P R(B) et P R(C) (chaque équation est de la forme aP R(A) + bP R(B) + cP R(C) = e) (b) résoudre matriciellement le système à la calculatrice (c) en déduire l’ordre d’apparition des pages dans le moteur de recherche ( un calculateur : http ://www.webworkshop.net/pagerank_calculator.php3 ) 2. uniquement 4 pages web A,B, et C parlent d’un même sujet, A B les liens entre les pages web sont donnés par le graphe suivant : C déterminer le pagerank et le classement de chaque page D 3 devoir maison 3.1 corrigé devoir maison 1 1. Modélisation (a) points dans un repère y 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 0 1 2 3 4 5 6 7 (b) la courbe passe par M0 (0; 4) donc f (0) = 4 3 2 or f (0) ✞=a× ☎0 + b × 0 + c × 0 + d = d donc ✝d = 4 ✆ (c) de même : la courbe passe par M2 (2; 7) donc f (2) = 7 ✞ ☎ or f (2) = a × 23 + b × 22 + c × 2 + 4 = 8a + 4b + 2c + 4 donc ✝8a + 4b + 2c + 4 = 7 ✆ x la courbe passe par M4 (4; 5) donc f (4) = 5 ☎ ✞ or f (4) = a × 43 + b × 42 + c × 4 + 4 = 64a + 16b + 4c + 4 donc ✝64a + 16b + 4c + 4 = 5 ✆ la courbe passe par M6 (6; 8) donc f (6) = 8 ☎ ✞ or f (6) = a × 63 + b × 62 + c × 6 + 4 = 216a + 36b + 6c + 4 donc ✝216a + 36b + 6c + 4 = 8 ✆ ✔ ✗ 8a + 4b + 2c + 4 = 7 8a + 4b + 2c = 3 d’où le système : (S) : 64a + 16b + 4c + 4 = 5 puis 64a + 16b + 4c = 1 216a + 36b + 6c + 4 = 8 216a + 36b + 6c = 4 ✕ ✖ 8 4 2 a 3 (d) (S) ⇐⇒ AX = B avec A = 64 16 4 , X = b et B = 1 4 216 36 6 c 5 24 0, 2083 15 −1 (e) on a X = A B si A est inversible, la calculatrice donne X = − 8 ≃ −1, 875 53 4, 417 12 ✟ 5 3 53 (f) la courbe a donc pour équation : y = x − 1, 875x2 + x + 4 24 12 ✡ ✠ (g) sous l’hypothèse que cette courbe ajuste le pourcentage sur la période 2003 − 2011 on a donc : ☎ ✞ 5 53 en 2008 : x = 5 et y = × 53 − 1, 875 × 52 + × 5 + 4 = 5, 25 ✝ ✆ 24 12 ✄ 53 5 × 83 − 1, 875 × 82 + × 8 + 4 = ✂26 ✁ en 2011 : x = 8 et y = 24 12 ☛ 2. (a) on place les points dans le repère (b) on entre les saisies ✞ (c) Geogebra donne : y = 0, 13x3 − 1, 19x2 + 3, 09x + 4, 06 ✝ ☎ ✆ ✞ en 2008 : x = 5 et y = 0, 13 × 53 − 1, 19 × 52 + 3, 09 × 5 + 4, 06 ≃ 6, 01 ✝ ✞ ☎ ✆ ☎ en 2011 : x = 8 et y = 0, 13 × 83 − 1, 19 × 82 + 3, 09 × 8 + 4, 06 ≃ 19, 18 ✝ ✆ 3. si en 2008, 6% est le pourcentage réel, le second modèles est le meilleur avec une prévision de 6, 01% contre 5, 25% pour le premier modèle 3.2 corrigé devoir maison 2 modèle fermé de Léontief 1. (a) pour chaque secteur, la production totale est gale à la consommation totale : ✗ ✔ industrie : 0, 3x + 0, 3y + 0, 3z = x ✄ services : 0, 4x + 0, 1y + 0, 5z = y ⇐⇒ ✂AP = P ✁ électricité : 0, 3x + 0, 6y + 0, 2z = z ✖ ✕ ✗ ✔ ✔ 0, 3 0, 3 0, 3 x où A = 0, 4 0, 1 0, 5 , P = y 0, 3 0, 6 0, 2 z ✗ ✖ ✕ ✖ ✕ ✗ −0, 7x + 0, 3y + 0, 3z = 0 (b) si on annule le second membre de chaque équation on obtient alors : (S) : 0, 4x − 0, 9y + 0, 5z = 0 0, 3x + 0, 6y − 0, 8z = 0 ✖ ☎ ✞ (c) l’affichage montre que le système n’admet pas une unique solution mais une infinité de solutions ✝ ✆ de la forme (x = 0, 823519411765z; y = 0, 921567627451z; z) où z est un nombre quelconque positif 2. avec z = 10000 on obtient alors ( à l’unité près) ✞ ☎ ✆ ✄✝ x ≃ 8235 ✂ ✁unités d’électricité y ≃ 9216 unités de services, modèle ouvert de Léontief 1. _une unité du secteur Energie nécessite 0,044 unités du secteur Agriculture, 0,01 unités du secteur Biens manufacturés et 0,216 unités du secteur Energie _une unité du secteur agriculture ne consomme aucune unité du secteur Energie _le besoin de la population est de 17,6 unités du secteur Biens manufacturés 2. (a) la production totale de chaque secteur couvre les✞besoins des secteurs et de la population ☎ donc : _pour le secteur des Biens manufacturés on a : 0, 014x + 0, 207y + 0, 017z + 17, 6 = y ✝ ✆ _pour le secteur Agriculture on a : 0, 293x + 0y + 0z + 13, 2 = x _pour le secteur Energie on a : 0, 044x + 0, 01y + 0, 216z + 1, 8 = z 0 0 x 13, 2 0, 207 0, 017 , P = y et D = 17, 6 0, 044 0, 01 0, 216 z 1, 8 0, 293 ☎ ✞ 0, 014 (b) on a donc ✝AP + D = P ✆avec A = (c) AP correspond à la consommation totale par secteurs (d) AP + D = P ⇐⇒ D = P − AP ⇐⇒ D = I3 P − AP ⇐⇒ D = (I3 − A)P 1 − 0, 293 0 0 0, 707 0 0 3. (a) soit L = I3 −A, on a L = 0, 014 1 − 0, 207 0, 017 = −0, 014 0, 793 −0, 017 0, 044 0, 01 1 − 0, 216 −0, 044 −0, 01 0, 784 LP = D ⇐⇒ P = L−1 D ✗ ✔ ≃ 18, 7 la calculatrice donne alors P = ≃ 22, 6 3, 6 ✖ (b) pour que la production soit équilibrée il faut : ✞ ✝ ☎ ✆ ✕ _pour le secteur Agriculture : ≃ 18, 7 milliards d’euros ✞ ✝ ☎ ✆ _pour le secteur des Biens manufacturés : ≃ 22, 6 milliards d’euros ✞ ✝ ☎ ✆ _pour le secteur Energie on a : ≃ 3, 6 milliards d’euros ✔ ✕ 4 évaluation Nom, Prénom : ... Evaluation : ( Matrices ) Exercice : Une étude statistique donne le bénéfice B (en milliers d’euros) d’une entreprise en fonction du prix de vente x (en euros) de l’article qu’elle produit (elle est spécialisée dans la construction de cet article) prix de vente de l’article : x 1 2 3 4 bénéfice : B 11 4 9 20 35 30 25 20 15 10 5 0 B x 0 1 2 3 4 5 6 7 on cherche, dans ce qui suit à modéliser l’évolution du bénéfice B en fonction du prix de vente x 1. Modèle du troisième degré : On suppose que le bénéfice est donné en fonction de x par une expression de la forme B1 (x) = ax3 + bx2 + cx + d où a, b, c et d sont 4 coefficients à déterminer (a) à partir du tableauet de la supposition ci dessus, montrer que a, b, c et d sont solution du système a + b + c + d = 11 8a + 4b + 2c + d = 4 d’équation : (S) : 27a + 9b + 3c + d = 9 64a + 16b + 4c + d = 20 a b (b) (S) est équivalent à l’équation matricielle AX = B, où X = c , donner les matrices A et B d (c) exprimer la matrice X en fonction des matrices A et B puis résoudre cette équation matricielle grâce à la calculatrice en indiquant sur la copie la démarche suivie et donner les valeurs de a, b, c et d trouvées ainsi que l’expression du bénéfice B1 (x) en fonction de x qui en découle (d) compléter le tableau ci dessous avec la formule trouvée précédemment (détailler un calcul) x 1 2 3 4 B1 (x) la formule trouvée est-elle acceptable au vu de ce tableau ? (e) d’après les résultats précédents, quel serait le bénéfice pour un prix de vente de 8 euros ? placer le point dans le repère ci dessus 2. Modèle du second degré : On suppose que le bénéfice est donné en fonction de x par une expression de la forme B2 (x) = ax2 + bx + c où a, b et c sont trois coefficients à déterminer (a) à partir des points M1 (1; 11) ; M2 (2; 4) et M3 (3; 9) du tableau de départ, établir un système d’équations vérifié par les coefficients a, b et c (b) résoudre le système trouvé ci dessus grâce au calcul matriciel et à la calculatrice et donner l’expression de B2 (x) qui en découle (c) calculer la valeur du bénéfice prévue pour x = 4 (d) d’après les résultats précédents, quel serait le bénéfice pour un prix de vente de 8 euros ? 3. comparaison des modèles (a) le bénéfice pour un prix de vente de 6 e est en réalité de 36000 e quel est le modèle le plus en adéquation avec ce résultat ? (justifier) 4. étudier les variations du bénéfice avec le modèle du troisième degré pour x ∈ [1; 8] et proposer le prix idéal pour l’entreprise 5 corrigé évaluation Corrigé évaluation : ( Matrices ) 35 30 25 20 15 10 5 0 B x 0 1 2 3 4 5 6 7 1. Modèle du troisième degré : B1 (x) = ax3 + bx2 + cx + d (a) à partir du tableau donné et de la supposition ci dessus,on a : B1 (1) = a × 13 + b × 12 + c × 1 + d = 11 a + b + c + d = 11 B1 (2) = a × 23 + b × 22 + c × 2 + d = 4 8a + 4b + 2c + d = 4 ⇐⇒ (S) : B1 (3) = a × 33 + b × 32 + c × 3 + d = 9 27a + 9b + 3c + d = 9 B1 (4) = a × 43 + b × 42 + c × 4 + d = 20 64a + 16b + 4c + d = 20 a 1 1 1 1 11 b 8 4 2 1 4 (b) (S) est équivalent à AX = B, où X = c , A = 27 9 3 1 et B = 9 d 64 16 4 1 20 ✞ ☎ on entre les matrices A et B et on demande la calcul de A−1 B (c) ✝X = A−1 B ✛ ✆et à la calculatrice ✘ −1 ✞ ☎ 12 on en déduit que B1 (x) = −x3 + 12x2 − 36x + 36 qui donne : X = −36 ✝ ✆ 36 ✚ ✙ (d) on complète le tableau ci dessous avec la formule trouvée précédemment x 1 2 3 4 avec par exemple B(1) = −13 + 12 × 12 − 36 × 1 + 36 = 11 B1 (x) 11 4 9 20 la formule trouvée est donc acceptable au vu de ce tableau ✞ ☎ (e) d’après les résultats précédents, le bénéfice pour un prix de vente de 8 euros serait de B(8) = 4 ✝ ✆ milliers d’euros et on place le point dans le repère ci dessus 2. Modèle du second degré : B2 (x) = ax2 + bx + c (a) à partir des points M1 (1; 11) ; M2 (2; 4) et M3 (3;9) du tableau de départ on déduit que : B2 (1) = a × 12 + b × 1 + c = 11 a + b + c = 11 2 B (2) = a × 2 + b × 2 + c = 4 ⇐⇒ (S) : 4a + 2b + c = 4 2 B2 (3) = a × 32 + b × 3 + c = 9 9a + 3b + c = 9 a 1 1 1 11 (b) (S) est équivalent à AX = B, où X = b , A = 4 2 1 et B = 4 c 9 3 1 9 ✗ ✔ 6 −1 −25 (c) X = A B et la calculatrice donne : X = 30 ✞ ✖☎ on en déduit que B2 (x) = 6x2 − 25x + 30 ✝ ✆ ✕ ✄ (d) la valeur du bénéfice prévue pour x = 4 est B2 (4) = 6 × 4 − 25 × 4 + 30 = ✂26 ✁ ✄ (e) B2 (8) = 6 × 82 − 25 × 8 + 30 =✂214 ✁ 3. comparaison des modèles ✄ (a) B1 (x) = −63 + 12 × 62 − 36 × 6✄ + 36 =✂36 ✁ B2 (6) = 6 × 62 − 25 × 6 + 30 =✂96 ✁ ✞ ☎ le modèle le plus en adéquation avec ce résultat est donc le premier car il donne le résultat obtenu ✝ ✆ dans la réalité, c’est à dire 36 milliers d’euros