et de mˆeme E(X0,k) = qpket E(Xn−k+1,k ) = qpk
Et
E(Yk) =
n−k
X
i=2
qpk+ 2qpk=q2pk
n−k
X
i=2
1 + 2qpk
= (n−k−1) q2pk+ 2qpk
Exercice 3:
1. a) •La fonction x→ −xln xest continue sur R+∗et la fonction x→1 + x2est continue sur Ret ne s’annule pas donc,
par quotient de fonctions continues, x→f(x) est continue sur R+∗.
•De plus lim
x→0+xln x= 0 et lim
x→0+1 + x2= 1 donc lim
x→0+f(x) = 0 = f(0), donc fest continue en 0.
•fest donc bien continue sur R+.
b) Sur R+,x>0 et 1 + x2>0 donc fest du signe de −ln x.
Donc pour x∈[0; 1], f(x)>0 et pour x∈[1; +∞[, f(x)60.
2. Comme fest une fonction continue sur R+elle est en particulier continue sur [0; x] pour tout x>0 et donc l’int´egrale
Zx
0
f(t)dt existe bien. Fest donc bien d´efinie sur R+.
3. a) Comme fest continue sur R+,Fqui est une primitive de fest une fonction de classe C1et donc gest aussi de
classe C1. Ainsi gest d´erivable et comme F′(x) = f(x), on a pour x > 0 :
g′(x) = f(x)−1 = −xln x
1 + x2−1 = −xh(x)
1 + x2
avec h(x) = ln x+1
x+x.
b) •hest d´erivable sur ]0; +∞[ et h′(x) = x2+x−1
x2.
Les racines de x2+x−1 sont x1=−1−√5
2et x2=−1 + √5
2et il n’y a que x2qui est positive.
On en d´eduit donc que hest d´ecroissante sur #0; √5−1
2#et croissante sur "√5−1
2; +∞".
•hest donc minor´ee par h √5−1
2!.
De plus h √5−1
2!= ln √5−1
2!+2
√5−1+√5−1
2. Or √5>2 et donc √5−1
2>1
2. Comme ln √5−1
2!>
−1
2et 2
√5−1>0, on a bien h √5−1
2!>0.
On en d´eduit donc que pour tout x > 0, h(x)>0.
c) De la question pr´ec´edente, on peut d´eduire que gest strictement d´ecroissante sur [0; +∞[ et donc gest major´ee par
g(0) = 0.
Donc pour tout x>0, g(x)60 et gne s’annule qu’en 0.
4. a) Montrons par r´ecurrence que la propri´et´e P(n) : un∈[0; 1] est vraie pour tout entier n.
•On a u0= 1 ∈[0; 1] donc P(0) est bien vraie.
•Soit nun entier fix´e. Supposons P(n) vraie.
D’apr`es la question 1. b) on sait que fest positive sur [0; 1] et comme un∈[0; 1], on a bien un+1 =Zun
0
f(t)dt >0.
De plus d’apr`es la question 3. c), pour x>0, F(x)6xdonc F(un)6un61 et donc un+1 61. Ainsi P(n+ 1) est
vraie.
•Grˆace au principe de r´ecurrence on a d´emontr´e que pour tout n∈N,un∈[0; 1].
b) D’apr`es la question 3. c), F(un)6unet donc un+1 6un, c’est-`a-dire que la suite (un) est d´ecroissante.
c) La suite (un) est d´ecroissante et minor´ee par 0 donc converge vers un certain l>0. ldoit alors ˆetre un point fixe
de F, et donc on doit avoir g(l) = 0. Ainsi d’apr`es la question 3. c), l= 0.
La suite (un) converge vers 0.
EDHEC 2002 Page 3 Corrig´e