
F. Rortais, Y. Truong, C. Beatrix (CTIM – ESC Rennes) Page 3
1.1.B. Légitimité des rôles
Quel acteur s’occupe de la distribution des services au consommateur final?
Les médias traditionnels tels que les journaux papiers, magazines, afficheurs sont les distributeurs les
mieux identifiés auprès d’une large population, chacun avec des cibles relativement bien
déterminées et sont associés à des évènements ou des usages bien établis. Ces médias permettent
de transférer une population vers les nouveaux médias et d’amorcer le profilage et la diffusion virale.
Dans le cadre de cette expérimentation, le Télégramme s’adresse à une cible potentiellement déjà
sensibilisée à la marque Armor Lux tout en y associant une image traditionnelle. C’est donc le moyen
présenter les nouvelles collections et de modifier l’image de la marque.
En outre, un media comme Télégramme y trouve aussi son intérêt en transférant son lectorat vers
ses nouveaux supports avec fonctionnalités améliorées comme le site internet. On peut imaginer un
retour des informations de profilage pour une meilleure analyse du lectorat du journal.
Concernant l’affichage liée à la grande braderie, le ciblage est similaire à celui du Télégramme.
Quel acteur paye les services?
L'acteur qui finance le service est l'annonceur.
On peut imaginer que le media participe à financer le service ou promeuve son développement en
abaissant ses couts auprès de l’annonceur pour obtenir en retour une partie de l’analyse des
données de la campagne (profilage, usages…).
Quel acteur encaisse le produit de la vente des services?
L’agence marketing mobile est l’acteur recevant la rémunération de la part de l’annonceur qui
finance la majeure partie du service. Elle devra partager cette rémunération à des niveaux différents
.selon qu’elle fait appel à des « technology enablers », une régie, un adserver et un prestataire
d’analyse, ou qu’elle intègre tout ou partie de ces fonctions.
METTRE PLUS TARD ?? L’agence peut bénéficier de deux types de clientèles : petits annonceurs avec
des campagnes à bas couts extrêmement ciblées (stratégie en long tail) et/ou report des annonceurs
qui utilisaient auparavant la chaine de valeur traditionnelle (report direct ou indirect via les agences
de publicité, media et régies).
Les annonceurs payent le service mais en tirent de nombreux bénéfices, car la publicité faite sur leurs
produits est mieux ciblée, plus accessibles, avec une meilleure mesure d’audience et un profilage
avancé. De plus, elle peut même déboucher sur des achats en ligne. De même, les médias peuvent
bénéficier du profilage et des indicateurs d’usage.