CH20 Document travail

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Document1 - Un SI est composé de 2 sous-systèmes :
Document2 Les ERP
Un point sur l’ERP Gaëlle Maindron
Définir l’Entreprise Resources Planning mieux connu sous le nom d’ERP
Cette solution informatique intégrée est destinée aux entreprises. Un système intégré
d’applications associe la logistique, la production, la distribution, la gestion des commandes et
des contrats, les prévisions de vente et la gestion des finances et des ressources humaines. Les
ERP sont des progiciels sur mesure spécifiques à une activité, un métier, une fonction qui
permettent d’en générer l’organisation, le flux d’informations ... Ces progiciels intégrés sont
en vogue dans les entreprises dans presque tous les domaines : finance, production, logistique,
distribution, maintenance, gestion des achats, de la relation client ...
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G. Lécrivain
DCG3
Management CH20 le SI Dossier de travail
Quand les PMI/PME sont convoitées
Il existe une multitude de solutions d’ERP pour les grandes entreprises. Depuis plusieurs
années déjà, de puissants systèmes d’ERP répondent à leurs besoins en matières de
comptabilité, de gestion de personnel, de gestion commerciale ou de gestion de production. Et
si les principaux éditeurs de solutions d’ERP que sont SAP, ORACLE ou People Soft
rivalisaient de trouvailles pour ces grands groupes, les éditeurs commencent aujourd’hui à
proposer des solutions d’ERP dédiées à la petite et moyenne entreprise. Des solutions
logicielles clé en main et modulables, qui s’installent en quelques semaines, voire quelques
jours.
Une offre de solutions adaptées aux métiers
Le marché de l’ERP arrive à saturation dans les grands comptes. A l’inverse, les petites et
moyennes industries sont sous-équipées.. Dans ces entreprises de taille moyenne, l’ERP se
limite le plus souvent aux fonctions de comptabilité, de production et de gestion commerciale.
Pourtant, l’on voit fleurir des "small and smart business solutions" spécialement adaptées à la
taille, au budget et à l’activité des PMI/PME. Ces progiciels intègrent généralement une
application de base (gestion de stocks, logistique, production et comptabilité) sur lequel
peuvent venir se greffer des modules spécifiques à l’activité et aux attentes particulières de
l’entreprise. Ces programmes, dont le prix est beaucoup moins élevé que celui des solutions
d’ERP évoluées, sont pré-configurés et présentent l’avantage d’être rapidement opérationnels.
Car les trois constantes qui motivent le choix de l’entrepreneur sont le prix, le délai
d’installation et la facilité d’utilisation.
Document 3 Modèle d’alignement stratégique-Henderson et Venkatraman en 1993
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G. Lécrivain
DCG3
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Document 4Les typologies de la décision
Les types de décision selon la durée
Igor ANSOFF, « stratégie de développement de l’entreprise » (1965)
Les types de décision selon le degré de répétition
Herbert SIMON, « la science des systèmes » (1983) distingue les décisions programmables des
décisions non programmables.
Critère : la décision est-elle prédéfinie ? Distinction des décisions programmées des décisions
imprévues.
Processus de décision en 3 étapes : IMC pour Intelligence, Modélisation, Choix.
TYPE DE DECISION
DECISIONS
Type de
rationalité
PREVUES
rationalité
substantielle
DECISIONS
IMPREVUES
rationalité
procédurale
Principe et exemple
Les conditions du choix sont fixées
La décision procède de la simple application d’un critère
d’évaluation donné.
Exemple : décisions relatives à des activités répétitives et
routinières.
Les conditions du choix ne sont pas données au décideur
mais font l’objet d’une recherche
Exemple : les décisions relatives à des problèmes non
structurés et de grande importance. Les mathématiques et
l’informatique tendent à réduire ce type de décision
Les types de décision selon leur degré de contrainte
Michael PORTER, « l’avantage concurrentiel », (1986)
Critère retenu : le degré de liberté de choix du décideur
TYPE DE DECISION
LES
DECISIONS
CHOISIES
LES
DECISIONS
IMPOSEES
Principe
Elles sont choisies par l’entreprise en fonction
de ses objectifs, de ses activités.
Exemple
Abandonner une activité pour se concentrer
sur une activité plus rentable.
Elles sont imposées par des contraintes externes
Les 35 heures obligent
l’organisation du travail.
à
revoir
Les décisions imposées : les contraintes externes => le comportement des concurrents, l’évolution du
marché.
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G. Lécrivain
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La typologie synthétique de Mintzberg
Document 5 : Les principales théories sur la décision
Plusieurs familles de formalisation apparaissent au fur et à mesure du temps en se complétant et en
s’enrichissant mutuellement.
1) La théorie du décideur rationnel
Paradigme de référence : la concurrence pure et parfaite de la micro-économie de l’école classique.
Les décisions sont prises dans un environnement certain et c’est parce que l’entreprise dispose de
toute l’information qu’elle est considérée comme un acteur rationnel. La théorie considère que les
décisions sont acceptées par les individus membres de l’organisation.
L’organisation se confond avec un acteur unique, homogène, rationnel, conscient de lui-même et de
son environnement, doté d’objectifs et/ ou de préférences relativement stables »
2) La théorie du décideur à rationalité limitée
Herbert SIMON, « administrative behavior » [1957] Herbert Simon rejette l’hypothèse de rationalité
parfaite du décideur.
Il introduit l’idée que la solution retenue n’est pas optimale mais juste satisfaisante.
Le décideur ne dispose que d’informations partielles et se trouve donc dans l’incapacité
d’appréhender toutes les dimensions de la situation à laquelle il se trouve confronté.
En outre, l’environnement est caractérisé par une grande part d’incertitude.
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G. Lécrivain
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Comparaison école classique et rationalité limitée de SIMON
ECOLE CLASSIQUE RATIONALITE PARFAITE
Information parfaite
Raisonnement rationnel
Processus d’optimisation des facteurs
Meilleure décision
L’entreprise et ses membres ne font qu’un
THEORIE DE SIMON RATIONALITE LIMITEE
Information imparfaite
Raisonnement rationnel limité par
Démarche de satisfaction, de solution satisfaisante
Décision selon un contexte
La volonté de l’entreprise diffère de celle de ses
membres
3) La théorie du décideur politique
Richard CYERT et James MARCH, « Théorie du comportement de la firme » (1963)
« Processus de décision dans l’entreprise » (1970)
Cyert et March montrent que, seuls les individus ont des buts.
Les objectifs d’une organisation résultent alors de négociations ou de compromis entre des coalitions
d’individus qui mènent une stratégie conforme à leurs propres intérêts au sein même de
l’organisation. C’est la structure de l’organisation qui régule la confrontation des stratégies
particulières, au travers de jeux de pouvoir et d’influence.
La décision est le fruit d’un ensemble de comportements caractérisés par des principes visant à
limiter le risque de conflit et éliminer l’incertitude1 :
la rationalité locale : chaque unité privilégie ses propres objectifs dans le choix de ses
décisions tout en tentant d’éviter l’affrontement;
la recherche séquentielle de solutions : les problèmes sont réglés par touches successives ce
qui permet d’aplanir progressivement les tensions,
les mécanismes d’apprentissage qui permettent d’intégrer les résultats des décisions
antérieures.
Document 6 : le processus décisionnel
a) La formalisation initiale de SIMON
Trois étapes : modèle IMC.
I
Intelligence
M
Modélisation
C
Choix
Délimitation du problème et des facteurs à prendre en considération
Identification et évaluation de toutes les solutions alternatives réalisables par l’entreprise
en utilisant éventuellement des modèles de raisonnement
Détermination des critères et de leur pondération pour hiérarchiser les solutions et en
choisir une
b) Le modèle composite de COHEN, MARCH et OLSEN
1972 « A garbage can model of organizational choice ».
Composite parce que le modèle tente de rendre compte de la complexité des processus en cause en
combinant plusieurs logiques décisionnelles.
Le modèle de la poubelle considère une décision comme le produit de la rencontre fortuite , lors
d’une circonstance particulière, de problèmes en suspens, de solutions toutes prêtes et de décideurs
plus ou moins concernés.
L’organisation est ainsi analysée comme une anarchie organisée.
Le principe du modèle
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Opportunités, problèmes, solutions et participants constituent autant de flux, relativement
indépendants qui parcourent l'organisation et parfois se rencontrent.
Le modèle de la poubelle présente plusieurs traits remarquables:
-
Il s'écarte résolument du paradigme de la décision comme résolution d'un problème par le
choix d'une solution adéquate. En cela, il diffère totalement du modèle rationnel, mais aussi
du modèle organisationnel et du modèle politique (où le problème et la solution sont
négociés)
-
Il suggère des explications pour des phénomènes somme toute fréquents tels que des
décisions ne résolvant pas les problèmes visés et qui réapparaissent plus tard ou ailleurs :
o l'adoption de solutions à la mode alors que la situation n'était pas problématique
o la persistance de problèmes non résolus
o l'incapacité d'attribuer une décision
-
Il remet en cause l'idée intuitive selon laquelle une décision est un phénomène important,
indépendant ou circonscrit.
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