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C- La direction par objectif (DPO)
II s'agit de la forme de management résultant de la combinaison entre
décentralisation et hiérarchisation d'objectifs clairement définis. Elle permet
d'intégrer l'activité des différents services autonomes (voir O.Gelinier). L'idée
essentielle est que la direction générale fixe les buts et les objectifs généraux de
l'organisation. Ceux-ci distingués en objectifs principaux et secondaires et délégués
aux différentes fonctions, division et services. Chaque responsable est tenu
d'atteindre l'objectif qui lui a été assigné en lui laissant une marge de liberté dans le
choix des moyens. Ainsi en plus de la direction par objectif, 0. Gélinier avance la
direction participative par objectif (DPPO), selon laquelle les objectif de l'entreprise
ainsi que les moyens doivent être négociés pour une période donnée entre la
direction et les subordonnés. A la fin de la période, les écarts par apports aux
objectifs sont analysés et évalués.
La direction par objectif (DPO), constituent un accroissement du sens des
responsabilités des cadres. Sur l'organigramme classique vient se greffer une
structure d'objectifs précis qui pourrait se définir comme un emboîtage complexe de
responsabilités.
D- Le contrôle par analyse des écarts et par exception
Ce contrôle est nécessaire du fait de la décentralisation des responsabilités et se
réalise a posteriori par comparaison des réalisations aux objectifs, tant que ces
derniers sont respectés, le niveau supérieur de la hiérarchie n'intervient pas, en
revanche, en cas d'exception (de non-respect) l'intervention viendra du haut. Il y a
donc auto-contrôle des unités autonomes.
E- La motivation par la compétitivité
Contrairement aux autres classiques, les auteurs néo-classique prennent en compte
les motivations des individus et des groupes, telles que la réalisation de soi par le
travail, ou encore le désir d'étendre son champ de responsabilités. Ces motivations
constituent des facteurs d'adhésion des individus ou des groupes aux objectifs de
l'entreprise, et donc, de ce fait, un élément de compétitivité.
En résumé, les auteurs néo-classiques, comme leur non l'indique, ont conservé de
l'approche classique la démarche empirique en lutant contre l'intervention de
discipline étrangers à la « science de management ». Ils ont également préservé la
croyance en l'existence de principes de bonne gestion Toutefois, influencés par
l'école de décision et l'école des relations humaines, ils ont enrichi les théories
classiques par la prise en compte des motivations des individus, plus particulièrement
des cadres. L'école néo-classique a ainsi permis de développer des notions' originales
comme la direction par objectif, la motivation par le travail et l'ambition.